Voici une série de cartes postales anciennes de la commune de Pleurtuit (Ille-et-Vilaine, 35).
Côte d'Emeraude . .347. - Les Bords de la Rance . Le Bac de Jouvente.
en bas à D. voir le casque d'armure au dessus de HLM
dos séparé, pas voyagée
bien abimée la carte , mais...Commune Ouverte ...
Pleurtuit
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Re: Pleurtuit
PLEURTUIT (35.Ille et Vilaine)
L'Anse de Mont Marin - Le Moulin de Morée
Ce moulin est un Moulin à Marée, qui fonctionnait avec la Rance avant que le barrage de la Rance ne perturbe
définitivement son fonctionnement. L'ancienne "cale sèche" fut transformée en étang de retenue avec un moulin à marée dont l'activité sera assurée jusqu'en 1917 - Le titre est une faute de l'imprimeur qui a confondu marée et Morée
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Re: Pleurtuit
PLEURTUIT (Ille et Vilaine) - Vue intérieure de la gare - Editeur : Gaby.
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Re: Pleurtuit
Pleurtuit - Entrée du bourg
Une de mes grand'tantes de La Richardais, commune limitrophe de Pleurtuit, à chaque fois qu'elle entendait de loin la
cloche de Pleurtuit sortait inévitablement le dicton local :
« Si t'entends Pleurtu' t'as la pli' au cul »
(traduction pour les richardaisiens : si, de la Richardais, tu entends les cloches de Pleurtuit, la pluie ne va pas tarder à arriver)
Et effectivement, disons une fois sur deux, la tante avait raison...
Une de mes grand'tantes de La Richardais, commune limitrophe de Pleurtuit, à chaque fois qu'elle entendait de loin la
cloche de Pleurtuit sortait inévitablement le dicton local :
« Si t'entends Pleurtu' t'as la pli' au cul »
(traduction pour les richardaisiens : si, de la Richardais, tu entends les cloches de Pleurtuit, la pluie ne va pas tarder à arriver)
Et effectivement, disons une fois sur deux, la tante avait raison...
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Re: Pleurtuit
JOUVENTE (Ille et Vilaine - Commune de Pleurtuit) - Le Sentier des Douaniers.
- Classement : 5.26%
Re: Pleurtuit
Pleurtuit - Le Moulin de Montmarin
Le Moulin à marée du Montmarin au bord de la Rance, situé au lieu-dit Créhen, commune de Pleurtuit, a été édifié en 1813 sur l’emplacement d’un ancien chantier naval qui sera transféré sur la commune limitrophe de La Richardais.
Vendu en 1845 avec la malouinière éponyme, le moulin du Montmarin est transformé en 1857 en minoterie avant de cesser toute activité en 1917.
En partie détruit par les bombardements en 1944, laissé à l’abandon, il tombe dans le domaine public avant que le propriétaire de la gentilhommière, Louis de Jessey, et sa fille, Sabine de Ferrand, ne tentent, vainement, en 1974, d’en reprendre possession.
Le Moulin, tout au moins ce qu’il en reste, est toujours existant en 2020.
Adjudication du moulin à marée du Montmarin et de la Malouinière éponyme, du 12 août 1845
Le Moulin à marée du Montmarin au bord de la Rance, situé au lieu-dit Créhen, commune de Pleurtuit, a été édifié en 1813 sur l’emplacement d’un ancien chantier naval qui sera transféré sur la commune limitrophe de La Richardais.
Vendu en 1845 avec la malouinière éponyme, le moulin du Montmarin est transformé en 1857 en minoterie avant de cesser toute activité en 1917.
En partie détruit par les bombardements en 1944, laissé à l’abandon, il tombe dans le domaine public avant que le propriétaire de la gentilhommière, Louis de Jessey, et sa fille, Sabine de Ferrand, ne tentent, vainement, en 1974, d’en reprendre possession.
Le Moulin, tout au moins ce qu’il en reste, est toujours existant en 2020.
Adjudication du moulin à marée du Montmarin et de la Malouinière éponyme, du 12 août 1845
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Re: Pleurtuit
Pleurtuit - La Gare
Ah, les craquelins! Quelle chose merveilleuse! Au XIXème et Au XXème siècle, une forte présence de craqueliniers se retrouve autour de la vallée de la Rance, avec une prédominance autour des Champs Géraux et de Pleurtuit. De façon traditionnelle, les craquelins n'étaient alors pas vendus en magasin mais sur les étalages dans les rues : ils étaient entassés dans de grandes hottes qui pouvaient contenir au moins 2.000 craquelins. De la gare de Pleurtuit, le produit était expédié en train vers Rennes, Nantes ou Paris.
Ah, les craquelins! Quelle chose merveilleuse! Au XIXème et Au XXème siècle, une forte présence de craqueliniers se retrouve autour de la vallée de la Rance, avec une prédominance autour des Champs Géraux et de Pleurtuit. De façon traditionnelle, les craquelins n'étaient alors pas vendus en magasin mais sur les étalages dans les rues : ils étaient entassés dans de grandes hottes qui pouvaient contenir au moins 2.000 craquelins. De la gare de Pleurtuit, le produit était expédié en train vers Rennes, Nantes ou Paris.
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Re: Pleurtuit
La Bretagne Pittoresque
380 - Château de Ponfily
Appartient à M. de la Gervinais
Collection A. Waron, Saint-Brieuc
Comme l’indique sur sa carte, l’éditeur-photographe de Saint-Brieuc Armand Waron (1868-1956), le Château de Ponfily appartient à M. de la Gervinais.
Ces mentions demandent cependant quelques précisions. Ce château est précisément situé sur la commune de Pleurtuit, section de la Ville-es-Monnier, au lieu-dit Le Pomphily (orthographe du cadastre de 1828 ; on trouve également plusieurs formes à ce nom : Pontfily, Ponfilly, Pontphily, etc.). Il a été construit près de l’ancien manoir éponyme qui appartenait à Messire Louis-Hyacinthe-François Péan de Ponfilly (1751-1829), mousquetaire de la Garde du Roi en 1773, émigré en Angleterre de 1791 à 1800, devenu maire de Pleurtuit de 1818 à 1821. Celui-ci, remarié en secondes noces le 11 juillet 1781 avec Angélique-Julie-Placide Ferron du Quengo (1759-1836), est décédé en son Château (manoir) de Ponfilly le 30 mars 1829, sur la déclaration effectuée en mairie de Pleurtuit par ses domestiques Yvon Maraboeuf, 28 ans, et Pierre Heuzé, 27 ans.
Le manoir reste ensuite à l’abandon et la famille Péan de Ponfilly réside dorénavant hors de Pleurtuit, à Lancieux ou à Saint-Malo. L’une des filles de Louis Hyacinthe, Emilie-Marie-Josèphe Pean de Ponfilly, née en 1790 se marie en 1812 à Saint-Malo avec le négociant Henri-Jean-Joseph Apuril de Kerloguen, donnant naissance à Emile-Marie Apuril de Kerloguen (1813-1894) qui sera maire de Pleurtuit de 1871 à 1884 et à Emilie-Marie-Angélique Apuril de Kerloguen (1817-1857). Celle-ci se marie en 1839 à Saint Servan avec Edouard Marie Joseph Le Fer de la Gervinais (1814-1890) ; c’est lui qui, peu après 1880, avec son fils Henri Luc Marie Le Fer de la Gervinais (1847-1907), fera construire à Pleurtuit le Château dit de Pontfily, caractérisé par ses tourelles coniques recouvertes d’ardoise.
Apparemment, au vu des nombreuses petites annonces publiées de 1894 à 1899, dans le journal « L’Acclimatation des animaux et des plantes », Henri de la Gervinais est un chasseur averti de lièvres et de lapins, cultivant le blé et qui, en outre, agrémente l’étang de son parc de douze hectares en procédant à l’acquisition de cygnes et d’outardes…
Petites annonces de 1894 à 1899 passées par Henri de la Gervinais dans L’Acclimatation des animaux et des plantes
Henri Luc Marie Le Fer de la Gervinais qui s’était marié à Lanvallay le 21 juillet 1880, avec sa cousine Marthe Marie Le Fer de la Gervinais, décède en son château de Pontfily le 6 mars 1907. Son fils Gonzague Le Fer de la Gervinais (1887-1924) reprend le domaine familial et se marie en octobre 1911 à Paris avec Eugénie-Fanny Aline Cattiau (1889-1964). Divorcé le 28 février 1918, Gonzague se remarie le 29 juin 1920 à Limoges avec Blanche Pauline Joulin.
Le 16 août 1922, Gonzague de la Gervinais tente de céder le Château et le parc de Pontfily comprenant ruisseau, sources, étang poissonneux, communs et dépendances ainsi que la ferme « La Ville Denais » d’une superficie de 21 hectares attenant au parc ; à cet effet, il charge maître Le Jean, notaire à Pleurtuit, de trouver un acquéreur.
Gonzague Le Fer de la Gervinais décède à 36 ans, en novembre 1924 ; le Domaine de Pontfily est racheté en 1925 par Donald Alexander Forbes (1880-1938), originaire de Longford en Irlande et son épouse Mary Doreen Lawson (1891-1987), anglaise née à Aldborough dans le Yorkshire.
Tout comme l’avait fait Henri de la Gervinais, Donald Forbes passe quelques annonces sur les journaux, soit pour trouver du personnel, soit pour l’activité avicole qu’il exerce à Pontfily.
Annonce Gonzague de la Gervinais 1922 tendant à céder le domaine de Pontfily – Petites annonces diverses des Forbes
Le Parc et le Château de Pontfily sont achetés par le département vers 1950, afin d’y transférer le centre de rééducation pour jeunes délinquants désigné sous le nom de « Ker Goat », créé en 1940 dans la commune du Hinglé, près de Dinan.
Quatre pavillons sont construits dans le parc afin d’y accueillir ces jeunes en 1951, tandis que le Château lui-même est réservé aux services administratifs.
Cette structure ferme ses portes en 1987 et le Château reste, depuis cette date, à l’abandon. Le témoignage d’un ancien instituteur de Ker-Goat publié le 21 juin 2020 est éloquent : Dans les années 2000 aussi, je suis passé à Pleurtuit et monté à Pont Phily. Les trois bâtiments étaient en ruine, fenêtres remplacées par des panneaux de bois, au milieu des herbes folles. Plus récemment, j’ai constaté que les bâtiments étaient réhabilités, habités, loués ou vendus à la découpe...
380 - Château de Ponfily
Appartient à M. de la Gervinais
Collection A. Waron, Saint-Brieuc
Comme l’indique sur sa carte, l’éditeur-photographe de Saint-Brieuc Armand Waron (1868-1956), le Château de Ponfily appartient à M. de la Gervinais.
Ces mentions demandent cependant quelques précisions. Ce château est précisément situé sur la commune de Pleurtuit, section de la Ville-es-Monnier, au lieu-dit Le Pomphily (orthographe du cadastre de 1828 ; on trouve également plusieurs formes à ce nom : Pontfily, Ponfilly, Pontphily, etc.). Il a été construit près de l’ancien manoir éponyme qui appartenait à Messire Louis-Hyacinthe-François Péan de Ponfilly (1751-1829), mousquetaire de la Garde du Roi en 1773, émigré en Angleterre de 1791 à 1800, devenu maire de Pleurtuit de 1818 à 1821. Celui-ci, remarié en secondes noces le 11 juillet 1781 avec Angélique-Julie-Placide Ferron du Quengo (1759-1836), est décédé en son Château (manoir) de Ponfilly le 30 mars 1829, sur la déclaration effectuée en mairie de Pleurtuit par ses domestiques Yvon Maraboeuf, 28 ans, et Pierre Heuzé, 27 ans.
Le manoir reste ensuite à l’abandon et la famille Péan de Ponfilly réside dorénavant hors de Pleurtuit, à Lancieux ou à Saint-Malo. L’une des filles de Louis Hyacinthe, Emilie-Marie-Josèphe Pean de Ponfilly, née en 1790 se marie en 1812 à Saint-Malo avec le négociant Henri-Jean-Joseph Apuril de Kerloguen, donnant naissance à Emile-Marie Apuril de Kerloguen (1813-1894) qui sera maire de Pleurtuit de 1871 à 1884 et à Emilie-Marie-Angélique Apuril de Kerloguen (1817-1857). Celle-ci se marie en 1839 à Saint Servan avec Edouard Marie Joseph Le Fer de la Gervinais (1814-1890) ; c’est lui qui, peu après 1880, avec son fils Henri Luc Marie Le Fer de la Gervinais (1847-1907), fera construire à Pleurtuit le Château dit de Pontfily, caractérisé par ses tourelles coniques recouvertes d’ardoise.
Apparemment, au vu des nombreuses petites annonces publiées de 1894 à 1899, dans le journal « L’Acclimatation des animaux et des plantes », Henri de la Gervinais est un chasseur averti de lièvres et de lapins, cultivant le blé et qui, en outre, agrémente l’étang de son parc de douze hectares en procédant à l’acquisition de cygnes et d’outardes…
Petites annonces de 1894 à 1899 passées par Henri de la Gervinais dans L’Acclimatation des animaux et des plantes
Henri Luc Marie Le Fer de la Gervinais qui s’était marié à Lanvallay le 21 juillet 1880, avec sa cousine Marthe Marie Le Fer de la Gervinais, décède en son château de Pontfily le 6 mars 1907. Son fils Gonzague Le Fer de la Gervinais (1887-1924) reprend le domaine familial et se marie en octobre 1911 à Paris avec Eugénie-Fanny Aline Cattiau (1889-1964). Divorcé le 28 février 1918, Gonzague se remarie le 29 juin 1920 à Limoges avec Blanche Pauline Joulin.
Le 16 août 1922, Gonzague de la Gervinais tente de céder le Château et le parc de Pontfily comprenant ruisseau, sources, étang poissonneux, communs et dépendances ainsi que la ferme « La Ville Denais » d’une superficie de 21 hectares attenant au parc ; à cet effet, il charge maître Le Jean, notaire à Pleurtuit, de trouver un acquéreur.
Gonzague Le Fer de la Gervinais décède à 36 ans, en novembre 1924 ; le Domaine de Pontfily est racheté en 1925 par Donald Alexander Forbes (1880-1938), originaire de Longford en Irlande et son épouse Mary Doreen Lawson (1891-1987), anglaise née à Aldborough dans le Yorkshire.
Tout comme l’avait fait Henri de la Gervinais, Donald Forbes passe quelques annonces sur les journaux, soit pour trouver du personnel, soit pour l’activité avicole qu’il exerce à Pontfily.
Annonce Gonzague de la Gervinais 1922 tendant à céder le domaine de Pontfily – Petites annonces diverses des Forbes
Le Parc et le Château de Pontfily sont achetés par le département vers 1950, afin d’y transférer le centre de rééducation pour jeunes délinquants désigné sous le nom de « Ker Goat », créé en 1940 dans la commune du Hinglé, près de Dinan.
Quatre pavillons sont construits dans le parc afin d’y accueillir ces jeunes en 1951, tandis que le Château lui-même est réservé aux services administratifs.
Cette structure ferme ses portes en 1987 et le Château reste, depuis cette date, à l’abandon. Le témoignage d’un ancien instituteur de Ker-Goat publié le 21 juin 2020 est éloquent : Dans les années 2000 aussi, je suis passé à Pleurtuit et monté à Pont Phily. Les trois bâtiments étaient en ruine, fenêtres remplacées par des panneaux de bois, au milieu des herbes folles. Plus récemment, j’ai constaté que les bâtiments étaient réhabilités, habités, loués ou vendus à la découpe...
- Classement : 15.79%
Re: Pleurtuit
70 - Pleurtuit - Château de Pontphily
Bahon-Rault édit. Rennes - Marie phot. Dinard - Collection Duchêne, Pleurtuit
Bahon-Rault édit. Rennes - Marie phot. Dinard - Collection Duchêne, Pleurtuit
- Classement : 15.79%
Re: Pleurtuit
202 - Pleurtuit - Château de Pontphily
E. Mary-Rousselière, Rennes
E. Mary-Rousselière, Rennes
- Classement : 15.79%
Re: Pleurtuit
Les Bords de la Rance
11 - Pleurtuit - Le Moulin du Montmarin – LL.
Version colorisée
11 - Pleurtuit - Le Moulin du Montmarin – LL.
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