Repas des 5 ans de CPArama
Le forum fêtera le 6 août 2013 ses 5 ans. A cette occasion, une rencontre est organisée autour d’une table le 15 juin 2013 à Paris. Ce repas est ouvert à tous, joignez vous à nous!
Au Marché …
Ombellule – Salon 1909 – Edmond Lapeyre – Matinée Rue Lepic
Pêche à la ligne …
R@koto – Pannes (45) – La Passerelle du Moulin
Pauvres gens !
Titus02 – La Ferté-sous-Jouarre (77) – GUERRE 1914-1915 – L’évacuation d’une ville bombardée !
Dockers …
La-Itannie – Morlaix (29) – Le Port
La brigade de la demi-brigade …
Mektoub17 – Obberhoffen sur Moder (67)
Chat perché …
Bastille91 – Orléans (45) – Les Fêtes de la mi-carême, 19 mars 1914
La Roulotte automobile par l’Union Cycliste Orléanaise
Chapeaux !
Alcyon53 – Anzy-le-Duc (71) – Sortie de messe
Villageois …
Ombellule – PARIS-MONTMARTRE (XVIII°) – Place du Tertre
Enfants, voici les boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Mektoub17 – Ronce-les-Bains (17) – La Plage
Naturels …
Le Panousien – Ispagnac (48) – Indigènes
Alignement …
R@koto – Sarthe (72) – Moncé-en-Saosnois – L’Ecole des Garçons
Pause …
Bastille91 – Beaune (21) – La Côte et les vignes
L’Intrus …
Cartoparis – Boulevard Sérurier – Refuge pour chiens et chats abandonnés
Diable posé sur des sacs de grains …
Ombellule – Depresle, grains et fourrages, 253 rue Lecourbe
Bac …
Alcyon53 – Artaix (71) – La Barque du Port
La femme du Boulanger …
Cartoparis – Rue de Belleville – Paris XX°
Bénédiction …
Le Panousien – Mende (48) – Place Urbain V – Un Jour de Marché
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De haut en bas …
Droopyjm : Métro Gare de l’Est
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De gauche à droite …
Bojojo76 : Cathédrale de Rouen
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Tout mélangé …
Bastille91 : Gare des marchandises – Rue d’Aubervilliers
- Né par accident, construit à la hâte pour héberger provisoirement la troupe de l’Opéra que l’incendie de la salle du Palais-Royal avait jetée à la rue, le Théâtre de la Porte Saint-Martin a franchi allègrement les siècles, passant du XVIIIème au XXIème, en dépit des incendies, des faillites, de la sévérité de la censure, des fermetures administratives et de quelques « flops », largement compensés par une série de succès, voire quelques triomphes, dont certains sont contemporains.
- Le 18 juin 1781, la salle du Palais-Royal, dans laquelle la troupe de l’Opéra donnait Orphée, et qui avait été reconstruite après sa destruction par un incendie le 6 avril 1763, s’embrase de nouveau, ce qui provoque la mort d’une vingtaine de personnes. Après l’incendie de 1763, il avait fallu sept ans à l’architecte Moreau pour le rebâtir. La Reine Marie-Antoinette, qui s’occupait alors de tout ce qui touchait aux loisirs, était fort impatiente de voir l’Opéra s’installer dans une nouvelle salle. Elle convoqua donc son architecte, Lenoir, auquel elle imposa un délai de deux mois pour construire un nouveau théâtre.
Lenoir organisa deux équipes de maçons et travailla jour et nuit, mais ne put, bien entendu, tenir ce délai trop réduit de deux mois. Il lui fallut 86 jours pour faire sortir de terre, et livrer à la souveraine la salle construite sur le Boulevard Saint-Martin, qui fut inaugurée le 26 octobre de cette année 1781 par la troupe de l’Opéra qui interpréta « Adèle de Ponthieu », sur un livret de Jean-Paul-André Razins de Saint-Marc, et une musique de Niccolo Piccinni. Ajoutons que le spectacle était donné gratuitement à l’occasion de la naissance de monseigneur le Dauphin.
L’Opéra dans la salle du Boulevard Saint-Martin
- En 1794 la troupe de l’Opéra quitte la salle de la Porte Saint-Martin pour aller s’installer Place Louvois, et le théâtre va connaître l’abandon pendant plusieurs années.
- Rouvert en 1802 sous le nom de Théâtre de la Porte Saint-Martin, l’établissement est d’abord soumis à un règlement extrêmement strict (Règlement pour les Théâtres – Ministère de l’intérieur – Du 25 avril 1807) en tant que « Théâtre secondaire » :
- Puis un autre décret impérial ferme purement et simplement le Théâtre quelques mois plus tard. Il ne rouvrira qu’en 1814, et connaîtra alors jusque sous le second empire un succès certain, en particulier avec des pièces d’Alexandre Dumas et de Victor Hugo.
- Si Napoléon Ier, après avoir sèchement réglementé le fonctionnement des théâtres, en avait fermé un grand nombre, Napoléon III pour sa part, leur impose une censure d’une extrême sévérité, allant jusqu’à imposer coupures et ajouts dans les pièces jouées. Voici, à titre d’exemple, ce qu’on peut lire dans un ouvrage publié en 1877, et intitulé : « Papiers secrets et correspondance du second empire » à propos de la pièce « Paris », de Paul Meurice (à ne pas confondre avec l’acteur Paul Meurisse !) :
- En 1871, pendant la « Semaine sanglante » (21 au 28 mai), le Théâtre de la Porte Saint-Martin est envahi par les Fédérés chassés de la Place du Château d’Eau. S’ensuit un violent échange de tirs avec la troupe. Le Théâtre, criblé de balles, est ensuite incendié.
- Le Théâtre est reconstruit en 1873, et la réouverture a lieu le 27 septembre, avec la reprise de la pièce « Marie Tudor » de Victor Hugo. En application des consignes élaborées par la Commission de sécurité des théâtres, qui impose la construction de terrasses pour faciliter l’accès de l’extérieur, est construite la superbe véranda dont une maquette est conservée au Musée d’Orsay.
Henri Schmit (1851-1904) Maquette de la façade et de la véranda du théâtre de la porte Saint-Martin à Paris1892
- Au chapitre des triomphes, il faut citer la pièce d’Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac, créée le 29 décembre 1897 avec dans le rôle titre, le célèbre Constant Coquelin.
- Les succès se sont enchaînés tout au long du XXème siècle, et jusqu’à nos jours. Parmi les plus récents, il faut obligatoirement citer la reprise de la pièce La Cage aux Folles !
A bientôt
Dominique