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Ce sujet présente une série de cartes postales anciennes de la Rue des Solitaires à Paris.
Paris - Rue des Solitaires. Carte postale ancienne de l'Institution de Mme Léon Tabouret au N°43/45 de la rue. Une belle salle de classe avec des enfants studieux (classe de filles).
Il existe plusieurs cartes de cette école. Année inconnue mais cliché du dimanche 2 mars 19xx (ou du 19 février?). A l'école.. un dimanche une idée à creuser.
L’Hôtel-Café-Charbons« A l'Ami Pierre » est situé à l’angle du n°35-37 rue des Solitaires et du n°1 rue des Mignottes, laquelle sera rebaptisée rue Arthur-Rozier le 23 mars 1928 pour son tronçon allant de la rue des Solitaires jusqu’à la rue Compans.
Pourquoi l’Ami Pierre me direz-vous ? A l’évidence, c’est le nom du patron de l’établissement. Il s’agit de Pierre Julien Louis Lamouroux, né le 26 août 1877 au n°10 rue Pavée dans le 4e arrt où ses parents étaient fruitiers. Alors qu’il est cultivateur à Cros-de-Ronesque dans le Cantal, il se marie le 16 septembre 1899 avec Pauline Hortense Courtiol. Celle-ci est née le 28 mai 1879 au n°20 rue La Quintinie dans le 15e arrt., où, à cette date, son père était cocher. Le frère du marié, Pierre-Ferdinand Lamouroux, est témoin lors de ce mariage : celui-ci, né le 7 décembre 1873, avait, le 3 juin 1896, épousé à Cros-de-Ronesque, Marie-Antoinette Courtiol, née le 18 juin 1877 dans le 10e arrt, la sœur de Pauline Hortense Courtiol.
Pierre Julien Louis Lamouroux continue sur la voie de son beau-père, puisque lors de la naissance de leur fille Jeanne, le 29 mai 1901, il est cocher dans le 18e arrt., où il demeure avec son épouse au n°7 rue Labat.
C’est en avril 1904 que « l’Ami Pierre » s’installe rue des Mignottes, reprenant l’affaire du dénommé Cussac qui la tenait, deux ans auparavant de Bouché. Son frère Pierre-Ferdinand s’installera lui aussi, en février 1912, dans un « joli débit de vins et café en face de l’hôpital » (Hôpital Necker), au n°98 rue de Sèvres dans le 7e arrt., qu’il tiendra jusqu’en 1922 (en 1931, on y construira, à cet emplacement, un immeuble locatif de huit étages).
En 1922, l’Ami Pierre des Mignottes cède son affaire à Gimalac qui la revend dès le 24 mars 1923 à Artis.
Devenu veuf à une date indéterminée, Pierre Julien Louis Lamouroux est décédé le 9 septembre 1949 à l’Hôpital Necker, domicilié à cette date au n°107 rue de Paris, à Montreuil.
Aujourd’hui, la maison d’un étage du n°1 rue Arthur-Rozier est en totalité à usage d’habitation.
En face de l’Ami Pierre, le rez-de-chaussée du n°36 rue des Solitaires est partagé par deux commerçants à partir de 1909 : à gauche, M. Ory y tient une épicerie-vente de vin en bouteille ; à droite, Mme Seurat exploite une papeterie-mercerie.
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Sur cet agrandissement on distingue à gauche, au seuil de leurs portes, M. Ory et un client distingué, et Mme Seurat, papetière. A droite, à l’entrée de l’Ami Pierre, Pierre Lamouroux et son épouse tenant un enfant dans ses bras, posent pour la postérité.
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