Le Métropolitain de Paris - Ligne 3

[rigouard]

Le Petit plus cartophile : Opèra, une des stations la plus représentée (avec Bastille et Bourse) en cartes postales avec plus de 70 unités en comptant les semi-modernes et je suis, peut-être, loin du compte.
Quelques unes, cependant, méritent qu'on s'y attarde. Si les vues des deux accès Cassien-Bernard devant l'Opéra sont les plus courantes, celles concernant les chantiers de construction sont plus rares et très interessantes (n° 790 et 791 de chez Fleury, la carte sans n° de l'Entreprise Léon Chagnaud de 1903). On retiendra, également, la carte n° 1008 de LL où on voit la construction du petit accès en pierre. Assez rares aussi sur le réseau, les vues prises de nuit dont la n°3980 de ND représentant le petit accès vue côté escaliers. Enfin, la "Guimard" qui se trouve à l'arrière du Palais Garnier, rue Scribe, reproduite par Electrophot sous le N°90 et que j'avais reproduite en carte moderne en 1986.

Voir la carte

Cordialement

Jean-Pierre

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Opéra 7
Sur ce cliché que Carpostale a présenté le 31 Janvier 2011 dans le sujet PARIS IXème arrondissement on découvre la perspective de la rue Auber. Sur cette forme de losange que représente l'emplacement de l'Opéra Garnier, quatre artères le contournent, toutes à destination du boulevard Haussmann. Chacune d'entre elles portent le nom d'un compositeur ou auteur : de gauche à droite : la rue Auber (Daniel-François-Esprit Auber) ouverte en 1858, la rue Scribe (Augustin-Eugène Scribe) ouverte en 1860, la rue Halévy (Jacques-Fromental Lévy dit Halévy) ouverte en 1858, enfin la rue Gluck (Christoph-Willibald Gluck) ouverte en 1860. Deux compositeurs et un auteur dramatique français et un compositeur allemand rappellent que la musique est au cœur de l'édifice. Au milieu de ce cliché très animé on aperçoit l'accès du Métro en pierre de taille, si bien imaginé par "Cassien-Bernard" pour se fondre dans le paysage sans fausse note au grand bonheur des détracteurs d'Hector Guimard.


Opéra 8
Ce cliché contemporain pris le 29 Août 2012 restitue l'animation soutenue sur le terre-plein et sur le parvis de l'Opéra quelle que soit l'heure de la journée. De nombreux touristes, en majorité japonais, se "nikonnent" ou "canonnent" avec la façade de l'Opéra en toile de fond, quitte à ce que, lors de son passage, votre serviteur soit sollicité pour prendre le cliché souvenir. On précisera que le préfet Haussmann avait déjà confié à des promoteurs la construction des immeubles entourant l'Opéra avant même que Charles Garnier ne débute les travaux. Sauf que la hauteur de ces immeubles dépassait la hauteur de l'Opéra sur les plans, si bien que Charles Garnier dut se résoudre à surélever l'étage "attique" (partie supérieure de l'édifice) pour conserver l'aspect prestigieux de son monument, Haussmann n'ayant jamais voulu déroger à son plan d'urbanisme.

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Opéra 9
Voici un cliché assez rare montrant l'un des côtés de l'Opéra, mais surtout on y aperçoit, en bas à droite, l'accès secondaire Guimard à cartouches et fond carré , installé en 1904 pour la ligne 3, permettant aux usagers d'accéder à l'extrémité des quais en direction de Villiers. C'est Dominique qui a mis la main sur cette carte, sans doute unique, et nous l'a présentée le 2 Novembre 2011 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Opéra. Saviez-vous qu'un autre Opéra Garnier bénéficiait d'une vue sur la mer ? Il s'agit de celui de Monte-Carlo, dont la salle de spectacles est attenante au Casino. C'est Charles Garnier lui-même qui en dressa les plans sous l'impulsion de Marie Blanc, la veuve de François Blanc. Il fut inauguré en 1879 après seulement six mois de travaux. La coupole n'est pas sans rappeler celle de l'Opéra de Paris.


Opéra 10
L'accès est donc situé à l'angle de le rue Auber, à droite, et de la rue Scribe, dans le dos du photographe. Les bâtiments, à gauche au fond de ce cliché contemporain pris le 8 Août 2012, sont ceux des Galeries Lafayette sur le boulevard Haussmann. On se rappellera que plusieurs scènes du film de Gérard Oury, "La Grande Vadrouille" furent tournées sur les toits (au moment où l'un des aviateurs anglais atterrit en parachute) et surtout à l'intérieur de l'édifice autour du grand escalier d'apparat et dans la salle elle-même pendant les répétitions et la soirée inaugurale avec à la baguette le chef d'orchestre Stanislas Lefort, interprété par Louis de Funès, dirigeant la "La Damnation de Faust" d'Hector Berlioz. Et notre accès, qu'en est-il ? Il est toujours présent bien caché derrière cette meute de deux roues où un tout petit bout se dévoile à droite au pied du candélabre.

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Après ce passage prolongé autour de la place de l'Opéra, il est temps de rallier la prochaine station "Havre-Caumartin" :


Havre-Caumartin 1
Ce cliché "sponsorisé" par cette Cie d'Assurances a été présenté par Dominique le 1er Octobre 2010 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Havre-Caumartin. A n'en pas douter ce cliché a été retravaillé en studio, à commencer par l'immeuble qui a subi un étirement non négligeable et avec la présence au premier plan de personnages "stylisés" rajoutés semble-t-il pour la circonstance. Ouverte en 1904, comme celles de la section "Villiers-Père-Lachaise", la station fut dotée d'un entourage Guimard à écussons et fond carré que l'on aperçoit à gauche de l'immeuble. Il sera déposé en 1970. Nommée "Rue Caumartin" à l'ouverture, elle portera désormais le nom de "Havre-Caumartin" en 1926, environ trois ans après l'arrivée de la ligne 9 entre "Saint-Augustin et Chaussée d'Antin".


Havre-Caumartin 4
Comme le montre ce cliché contemporain pris le 16 Août 2012 l'immeuble présent à l'angle de la rue Auber, en face, et du boulevard Haussmann, à gauche, parait rétréci. En fait il n'a pas changé et en raison du cliché ancien il n'a pas été possible de respecter l'angle de prise de vue. On reconnaitra l'arrière du bâtiment de l'Opéra au bout de la rue Auber. On regrettera simplement la proue de ce pseudo sous-marin devant l'immeuble qui n'est pas prêt de fendre les flots mais plutôt les nombreux piétons aux abords du grand magasin évoqué plus haut. Quant à l'accès, reconverti avec l'entourage en fer forgé moderne , on tentera d'apercevoir son porte-plan, à droite du second panneau de sens interdit. Heureusement le prochain post le montrera de plus près.

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Havre-Caumartin 3
Au plus près de l'accès, c'est ce qu'a décidé l'éditeur de cette carte-photo qui provient de la collection de Bernard (Vaugirard12) dont le cliché a été présenté le 12 Mai 2012 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Havre-Caumartin ligne 3. On découvre enfin l'accès Guimard tel qu'il se situait sur le boulevard Haussmann depuis l'ouverture de la station en 1904 jusqu'à sa disparition en 1970. Ce cliché, sans doute pris dans les années 1930, montre l'immeuble où cohabitent une agence d'une grande banque française et d'un fabricant de montres suisse, deux établissements voués à la précision des comptes et de l'heure. La firme "Longines" étant la doyenne puisque fondée en 1832 tandis que le "Crédit Lyonnais" ne naquit que 31 ans plus tard en 1863.


Havre-Caumartin 4
Le rez-de-chaussée de l'immeuble est désormais occupé par la firme italienne, spécialisée dans la mode et l'habillement, fondée en 1965, plus d'un siècle plus tard que le "Crédit Lyonnais" (aujourd'hui "LCL"), comme le montre ce cliché contemporain pris le 16 Août 2012. Le nouvel accès à entourage moderne en fer forgé a été réimplanté à l'inverse du précédent, en 1970. Sous la chaussée de nombreux aménagements ont été effectués pour tenir compte de l'arrivée du RER "A" et optimiser les correspondances entre les trois lignes et de l'afflux de voyageurs avec la proximité des grands magasins. De l'autre côté du boulevard Haussmann se situe l'un des deux grands magasins de l'artère, "Le Printemps". L'ouverture eut lieu en 1865, à l'angle de la rue du Havre et de part et d'autre de la rue Caumartin, le long du boulevard Haussmann, sous le nom de "Au Printemps". La seconde enseigne "Les Galeries Lafayette" ne furent créées qu'en 1894, plus loin en amont du boulevard à l'angle de la rue Lafayette et de la rue de la Chaussée d'Antin.

[rigouard]

Le petit plus cartophile : les cartes représentant l'accés de la station Havre-Caumartin sont relativement rares. En plus de la carte postale "sponsorisée" par La Mutuelle Européenne présentée ci-dessus et de la carte-photo de Vaugirard12, on trouve deux cartes éditées lors des inondations de 1910 (n°202 de ND et une autre sans éditeur) où l'on voit, en gros plan depuis l'escalier, l'accès rempli d'eau; il existe aussi une carte-photo montrant le personnel de la confiserie Eugène Derouille (qui fait suite au Crédit Lyonnais) avec la bouche Guimard en arrière plan, et enfin une vue de l'accès moderne devant l'entrée du magasin " Au Printemps" boulevard Haussmann de l'éditeur AN n° 568.
Cordialement

Jean-Pierre

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Saint-Lazare 1
Le cliché de cette carte commandé par cette Cie d'assurances a été présenté par Dominique le 25 Mars 2011 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Saint-Lazare. La station Saint-Lazare, comme les autres stations d'échange, bénéficia, dès la mise en service, d'un accès secondaire Guimard à cartouches et fond carré. Situé en queue de station, côté Havre-Caumartin, il avait été implanté à l'angle de la rue de Rome et de la rue de l'Arcade. Parmi les nombreuses cartes montrant les accès de Saint-Lazare, on verra, lors des prochains posts, la raison pour laquelle cet accès discret bénéficia de plusieurs clichés sous des angles fort différents.


Saint-Lazare 2
Soucieuse de mettre en valeur son patrimoine immobilier, la Cie d'assurances demanda à l'éditeur de lui fournir un cliché montrant l'immeuble sous un angle différent de la réalité. Le cliché contemporain pris le 11 Août 2012 ne peut restituer cette retouche opérée sur le cliché ancien et montre l'immeuble tel qu'il est sans aucune modification. Cela se traduit par un aspect "pataud" et une dimension du cliché différente, du fait de l'image plus petite sur le cliché ancien. Enfin l'accès n'a pu être mis en valeur caché par le conteneur de verres usagés et les deux roues "scotchés" à son entourage. Ne désespérons pas, on va avoir l'occasion de le voir de plus près.

[rigouard]

Le (tout) petit plus cartophile : la carte verticale et sépia a une soeur jumelle où, comme par un coup de baguette magique, les voitures, le tramway et même, les rails, ont disparu de la surface de la chaussée.
Cordialement

Jean-Pierre

[droopyjm]

Saint-Lazare 3
Si les éditeurs de cartes postales se sont intéressés aux deux accès secondaires de la ligne 3, c'est surtout pour "médiatiser", dirait-on aujourd'hui, les inondations survenues en Janvier 1910 et non pas ces petits accès. C'est ce que montre ce cliché présenté par Dominique le 5 Janvier 2012 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Saint-Lazare. On peut se poser la question : pourquoi, si loin de la Seine, les abords de la gare Saint-Lazare ont été inondés ? Principalement en raison de la construction de la ligne "A" du Nord-Sud (ligne 12 actuelle), dont les tunnels furent envahis par les eaux à partir des stations "Chambre des Députés" et "Concorde" et des deux tunnels sous la Seine, se propageant par les couloirs de correspondance avec la ligne 3 et la chaussée submergée.


Saint-Lazare 4
Un premier passage sur les lieux le 8 Août m'avait contrarié en raison de la présence de palissades protégeant l'entourage en cours de réfection de la peinture. Un second passage quelques jours plus tard me permit de retrouver l'accès à entourage à cartouches et fond carré, tout propre, mais déjà pollué par des deux-roues, comme le montre ce cliché contemporain pris le 11 Août 2012. Au delà de l'accès ce sont les immeubles bordant la rue de l'Arcade dont les façades ont conservé leurs spécificités. Les usagers empruntant l'accès, munis de leurs titres de transport, ne peuvent accéder que sur le quai en direction de "Galliéni". On notera, à droite, le panneau d'arrêt du terminus décalé du bus 29 "Gare Saint-Lazare-Porte de Montempoivre".

[rigouard]

Le petit plus cartophile : les cartes montrant les accès de la ligne 3 à Saint-Lazare sont nombreux . Les plans sont différents, certains éloignés, d'autres en gros plan comme la vue proposée ci-dessus.
Le catalogue de notre ami Bernard en recense une bonne vingtaine dont une bonne partie furent réalisées lors de linondation de 1910. Voici ceux que je possède : n°42 JH gros plan inondé, deux clichés sans n° ELD inondation, n°112 CM, petit plan inondé, n°79 CM petit plan inondé avec une pompe à vapeur, n°10 LL plan moyen inondé, n° 235 Electrophot bon plan inondé, une carte-photo avec un barrage de sacs, n° 217 de ND avec les deux accès inondés, la n° 7 IMT un bout d'un accès en temps normal et, enfin la N° 49 de AL avec une grosse partie d'un des deux accès par "temps sec".
Cordialement

Jean-Pierre

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Saint-Lazare 5
Voici un second cliché, tout aussi représentatif de ces inondations de 1910. Il a été présenté par Carpostale le 13 Février 2011 dans le sujet PARIS VIIIème arrondissement, à revoir ici : Paris - Rue de l'Isly. La descente d'escaliers de l'accès, vu ici de trois-quart arrière, étant submergée par les eaux, les services municipaux ont établis un petit barrage en travers de la rue de Rome, afin de protéger les deux artères en arrière-plan. De nombreux badauds, les pieds momentanément au sec, constatent l'ampleur de l'étendue des eaux. Il va de soi que tout trafic a été interrompu dans la partie ouest de la ligne, seule la section de "Réaumur-Sébastopol à Gambetta" fut maintenue en service.


Saint-Lazare 6
Si beau, si propre, l'entourage colonisé par les deux-roues, laisse les piétons indifférents. Le café "LouisXV" à droite du cliché ancien a laissé la place au bâtiment successivement occupé par une Cie d'assurances et de nos jours par une banque internationale. Sur les deux cliché ancien et celui contemporain pris le 11 Août 2012, se profile au fond des images le bâtiment du "Lycée Condorcet", situé rue du Havre, coiffé de son clocheton, encore présent de nos jours. Même aux abords de la gare, la période précédant le 15 Août, calme et peu animée, fut appréciée par votre serviteur pour réaliser le meilleur cliché possible.

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Saint-Lazare 7
Ce cliché que Dominique a présenté le 8 Mars 2009 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Saint-Lazare, nous offre, sous un autre angle, l'ampleur de l'inondation, avec cette fois la gare en toile de fond. Le trottoir sur lequel repose l'accès n'est plus recouvert par les eaux, si bien qu'on peut supposer que la décrue est amorcée. Les deux pompes de refoulement à vapeur, mises en place, ont été préparées pour commencer à évacuer les eaux dès que les collecteurs d'égouts auront baissé de niveau. A la droite de la seconde pompe, au pied de l'édicule de la Cie Générale des Omnibus, on remarquera la partie arrière du second accès à cartouches, dédié exclusivement à la ligne 3. On le découvrira de plus près lors d'un prochain post.


Saint-Lazare 8
De la "Cie Générale des Omnibus" à la "RATP", en passant par la "STCRP" (Société des Transports en Commun de la Région Parisienne), les édicules destinés à la relève du personnel (machinistes et receveurs) et aux couloirs d'attente sous abri aux voyageurs (ces derniers ayant disparus), sont toujours là et ont pris des proportions plus accrues en raison du grand nombre de rotations des 9 lignes de bus ayant leur origine et terminus à la gare Saint-Lazare. Vers 1930 certains des usagers fredonnaient une chanson intitulée "Sur l'impériale" créée et interprétée par "Alex Maroton" dont le texte faisait référence à l'évasion et à la douceur de vivre procurée par le voyage au temps de l'impériale, à la "Belle Époque".Ce cliché contemporain a été pris le 11 Août 2012, à l'avant-veille de la semaine la plus creuse de l'année.

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Saint-Lazare 9
Le cliché de cette carte provient de la collection de Jean-Pierre Rigouard et a été présentée par Dominique le 30 Décembre 2010 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Saint-Lazare. On est toujours en présence du même accès à l'angle de la rue de Rome, d'où viennent les voitures et de la rue de l'Arcade, à gauche. La crue de 1910, bien que restée gravée dans les mémoires, a laissé la place à une circulation automobile accrue au tournant des années 1920-1930 dans une société tournée vers l'avenir et le modernisme, à commencer par la mode féminine initiée par les couturiers qu'étaient Paul Poiret et Coco Chanel. A gauche, au pied du bâtiment de la gare, on remarquera le panneau "Métropolitain", déjà entrevu à la station "Bourse".


Saint-Lazare 10
Prendre ce cliché contemporain comporte certaines difficultés que votre serviteur n'a pas mieux concrétisé que celui pris en Décembre 2003 à cause du manque de recul. On remarquera, qu'à la veille du 15 Août, les deux roues ont quitté la capitale pour aller se décrasser le long des plages et nous donnent l'occasion de voir l'accès tout pimpant. Sur ce cliché on remarquera une palette fort diverse de "verts", y compris celui du feu tricolore. Depuis la campagne de rénovation de la gare et la disparition des nombreux "Algéco" empilés sur le parvis, le bâtiment s'est vu offrir une seconde jeunesse, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.

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Saint-Lazare 11
Le cliché de cette carte a été présenté par Carpostale le 1er Mai 2011 dans le sujet PARIS VIIIème arrondissement. On y découvre au pied de l'édicule de la "Cie des Omnibus de Paris" le second accès à cartouches et fond carré installé en 1904 à l'ouverture de la ligne. Sa vocation d'accès secondaire de secours, pour les stations d'échange - et pas seulement- devait permettre aux usagers de quitter la station en toute sécurité en cas d'incident. C'est la raison pour laquelle seul le quai en direction de "Villiers" était accessible avec cet accès. De même que le premier accès que nous avons découvert précédemment ne concernait que le quai en direction de "Gambetta".


Saint-Lazare 12
Bien que le trafic de bus fut déjà en plein essor au moment de la crue de 1910, la "Cie Générale des Omnibus" se satisfaisait de la présence de cet accès qui permettait aux usagers d'opérer leur correspondance le plus commodément. C'est seulement en 1949 que la toute jeune RATP se rendit compte que la présence de l'accès gênait la mise en place du terminus des bus, de plus en plus nombreux après la reprise accrue des transports quatre ans après la fin de la guerre. C'est donc cette année là que l'accès fut déposé et remplacé par un autre sur le trottoir derrière les préfabriqués des machinistes. Mais, comme l'atteste ce cliché contemporain pris le 11 Août 2012, la RATP vient de mettre en place un nouveau service, sur réservation par Internet, d'un vélo aux couleurs de l'entreprise, pour permettre aux usagers de poursuivre leurs trajets vers leurs domiciles. Un siège enfant a d'ailleurs été prévu, au cas où ! Pour l'instant, c'était ce jour là, une marche d'essai.

[droopyjm]

Saint-Lazare 13
Avec le cliché de cette carte présenté par Dominique le 3 Décembre 2010 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Saint-Lazare ce sera notre dernière halte autour de la rue de Rome. Cette prise de vue privilégiant le bâtiment de la gare ne nous permet pas de distinguer précisément le panneau "Métropolitain" indiquant l'emplacement de l'accès principal. On le devine au dessus des trois fenêtres à gauche du bâtiment de la gare. L'accès, invisible, est adossé aux grilles fermant l'enceinte de la gare et ne comporte donc que deux entourages. Durant les inondations cet accès fut également fermé. On pourra le découvrir grâce à cet autre cliché présenté par Dominique, ICI. Déjà à la veille de la guerre de 1914-1918 le ballet des taxis ou voitures de place était bien orchestré à la sortie de la gare.


Saint-Lazare 14
Avec la mise en service du prolongement de ligne 14 de "Madeleine" à "Saint-Lazare" le 16 Décembre 2003, l'accès principal de la ligne 3 fut remplacé par le dôme coiffant le puits très profond et sa série d'escaliers mécaniques. A chaque palier les usagers accèdent aux différentes lignes présentes dans le sous-sol, M3, M12, M13, M9 et RER "E". Entre 2003 et 2007 d'importants travaux permirent la réfection du quai transversal et la création d'une dalle homogène, puis entre 2006 et 2008 la réfection de la cour et du passage "Amsterdam", plus moderne et sécurisée pour les voyageurs. A noter pour les amateurs de beaux livres et DVD ferroviaires l'ouverture récente d'une boutique de "La Vie du Rail" créée sur le principe du "concept store" entièrement dédié à l'univers des transports et du voyage

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Europe 1
Précisons d'emblée que la désignation indiquée en bleu sous le cliché n'est pas sponsorisée par la station de radio bien connue dont les studios se situent rue François 1er. La place de l'Europe, dont l'ouverture remonte à l'ordonnance royale du 2 Février 1826 a été remaniée en plusieurs étapes avec le creusement d'un tunnel en 1832, puis par l'élargissement des voies de chemin de fer en 1895. Le viaduc supportant la place fut d'abord créé en 1863, puis modernisé en 1931. Comme son nom l'indique il constitue la rencontre de 6 rues portant les noms de capitales et de villes européennes. La rue que l'on découvre en face de ce cliché porte depuis 1914 le nom de la ville de Liège, en remplacement de la capitale allemande, Berlin. A la rencontre de la rue d'Amsterdam, sur un petit terre-plein, se situe la station "Liège" de la ligne 13 (ex ligne "B" du Nord-Sud. Rappelons que ce cliché a été présenté par Dominique le 15 Novembre 2010, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Europe.


Europe 2
Vous allez me dire : mais pourquoi montrer le porte-plan en aussi gros plan ? C'est que pour la première fois il m'a fallu opérer comme le photographe du siècle dernier. Pour y parvenir je suis venu spécialement avec mon escabeau pour prendre de la hauteur et reproduire l'angle de prise de vue du cliché ancien. Sauf que le porte-plan masque complètement les beaux immeubles haussmanniens. Seul l'arceau supportant le panneau "Métropolitain" semble positionné au bon endroit. Pour une fois le déplacement en Métro était incompatible avec l'escabeau et en cette fin de matinée du 15 Août 2012, date à laquelle ce cliché contemporain a été pris, c'est l'automobile qui a pris le relais.


Europe 3
Pour compenser cette frustration, un léger décalage de l'escabeau sur la droite, m'a permis de prendre ce second cliché, afin de tenter de montrer l'ensemble de la place. Hélas la végétation des arbres masque en partie le bel ordonnancement des immeubles. L'accès est situé au milieu de la rue de Madrid, tandis que les quais de la station sont situés sous la rue de Rome avant que les voies n'entament une courbe sur la gauche sous la rue de Constantinople avant de rallier la station "Villiers". On notera au passage que la rue de Constantinople supplante encore de nos jours la ville d'Istanbul. A noter que les quais sont équipés d'écrans à cristaux liquides installés depuis les célébrations du centenaire du Métro, diffusant des courts métrages et des diaporamas.

[rigouard]

Le petit plus cartophile : il sera très bref, car cette station n'a été représentée que par l'éditeur CM. Le cliché ci-dessus (n°681) a été réédité avec le n°1032, donc au total une seule carte postale avec deux numérotations différentes.
Cordialement
Jean-Pierre

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Villiers 1
Le cliché de cette carte a déjà été présenté par Dominique le 8 Mars 2010 dans la collection du Métro, à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Villiers, ainsi que par votre serviteur lors du parcours de la ligne 2 le 6 Mai 2011, à revoir ICI. Si la station "Villiers" de la ligne 2 fut ouverte le 27 Janvier 1903, celle de la ligne 3 ouvrira le 19 Octobre 1904 dans le cadre de la section "Villiers-Gambetta". De plus ce sera pendant un peu plus de six ans le terminus provisoire. Selon les dispositions admises à l'époque et compte tenu de l'exploitation parfois avec des rames comportant une seule motrice, les ingénieurs construisirent une boucle de retournement sous le parc Monceau, d'un rayon plus généreux de 75 mètres, rendu possible par la présence du parc et de l'absence d'immeubles.


Villiers 2
L'accès Guimard à écussons et fond arrondi, avait été installé pour desservir la station de la ligne 2 le 27 Janvier 1903. Il perdurera jusqu'en 1963, date à laquelle il sera remplacé par un entourage moderne, légèrement décalé par rapport à l'ancien, à l'angle du boulevard de Courcelles, à gauche, et l'avenue de Villiers, en face. Pour le repérer il suffit de distinguer le mât "M" jaune à droite du feu tricolore, à gauche de ce cliché contemporain pris le 6 Avril 2011. On notera que les deux stations des lignes 2 et 3 ont été positionnées en parallèle, dès la construction de la ligne 2, sous le boulevard de Courcelles, selon une disposition particulière que l'on décrira lors du prochain post.

[rigouard]

Le petit plus cartophile : outre la carte n° 329 de CM, il existe cinq autres cartes montrant l'accès de cette station. La n° 84 de Cadot, la n°359 de Rose, les n° 1814 et 1900 de Fleury (même cliché), le munument élevé en l'honneur d'Henri Becque (où l'on ne voit, en arrière-plan, qu'une partie de l'accès) carte verticale éditée par Gondry et enfin, une carte sans numéro et sans éditeur, consacrée à l'inauguration du monument d'Henri Becque le 1er Juin 1908, certainement la plus belle de toutes ces cartes avec beaucoup d'animation autour de la statue et de l'accès à station.
Cordialement
Jean-Pierre

[droopyjm]

Villiers 3
Le cliché de cette carte a été présenté par Dominique le 15 Décembre 2010 à revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Villiers et provient de la collection de Jean-Pierre Rigouard. Cette vue de face de l'accès, très animée, montre la fin de l'avenue de Villiers, à gauche, et du début du boulevard des Batignolles au fond de l'image. On précisera que les deux stations accolées formant la station double "Avenue de Villiers" se sont trouvées placées à des niveaux différents, alors qu'elles étaient primitivement prévues au même niveau sur les plans initiaux. Au moment de la construction de la ligne 2 et en prévision du prolongement de la ligne 3 vers la Porte de Champerret, l'ouvrage dit de Villiers, finalement, permit d'anticiper le passage de la ligne 3 sous la ligne 2, en abaissant le radier de manière significative. La présentation du plan des deux stations que Bernard (Vaugirard12) vient de poster tombe à point nommé, à voir ICI.


Villiers 4
Si la station destinée à la ligne 2 n'ouvrit que le 27 Janvier 1903, l'accès Guimard à écussons et fond arrondi était présent le 7 Octobre 1902, dès la mise en service de la section "Etoile-Anvers". Comme on l'a évoqué plus haut l'accès moderne supplanta le premier en 1963 et bénéficia dans les mois qui suivirent d'un escalier mécanique. Quant à la ligne 3 on rappellera que l'ouverture eut lieu le 19 Octobre 1904. Pendant toute la période d'utilisation de la boucle de retournement les quais de la ligne 3 se situèrent donc en contrebas de ceux de la ligne 2. On pourra s'en rendre compte avec l'image qui va suivre. Ce cliché contemporain a été pris le 6 Avril 2011 pour le parcours de la ligne 2.


Villiers 7
Ce cliché contemporain pris le 16 Août 2012 sur le quai en direction du Pont de Levallois montre bien la hauteur inhabituelle de la voûte. Le cintre de la voûte donne une idée où se situent les voies de la station de la ligne 2, non visibles à droite de l'image. Dès la sortie de la station les voies plongent sur la droite pour croiser celles de la ligne 2 et s'insérer sous le boulevard Malesherbes, avant de retrouver l'avenue de Villiers par une courbe sur la gauche.