Ad blocker detected : Our website is made possible by displaying online advertisements to our visitors. Please consider supporting us by disabling your ad blocker on our website.
Madeleine 1 Cette carte a été présentée le 20 Septembre 2010 par Dominique1594 dans le sujet Métropolitain - Métro Paris - Station Madeleine. Il est dommage que l'éditeur ait choisi de privilégier ce cliché pris par l'arrière. Ce bel accès en pierre de taille de style "Cassien-Bernard" aurait mérité une prise de vue de face. Il faut savoir qu'à l'origine deux mâts distinctifs au nom de chaque exploitant en 1910-1913, à savoir à gauche celui du "Nord-Sud" et à droite celui de la "CMP" étaient installés de part et d'autre de l'entrée. Le cliché montre le nouveau mât unifié après la fusion entre les deux compagnies du Métro en 1931, marqué "Passage Public - Métro".
Madeleine 2 Un escabeau ou une estrade ne faisant pas partie de ma panoplie ce cliché contemporain pris le 29 Septembre 2016 souffre d'une comparaison avec le cliché des années 1930. Le mât est toujours présent ainsi que celui de droite. Près de la colonne Morris subsistent des entourages qui pourraient rappeler ceux du Métro. Ce sont en fait des accès à des "Lavatories" (comme on disait à l'époque) dont la descente d'escaliers et les espaces sanitaires étaient (et sont encore de nos jours) recouverts de céramiques de la marque "Porcher". Jusqu'à une époque récente se trouvait le magasin à l'enseigne "Porcher", juste dans le dos du "photographe".
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Madeleine 3 - Image provenant du site Gallica.fr - Bibliothèque Nationale de France - Cliché Agence Rol réf. 51057 - Droits : domaine public Lors du 1er post sur l'accès de Madeleine j'avais évoqué la présence de ces deux mâts et Bernard (Vaugirard12) avait précisé, voir ICI, les modalités de construction de cet accès entre les deux Cies "Nord-Sud" et "CMP" en présentant le plan des stations Madeleine des lignes "A" et 8. Sur ce cliché original on a enfin en face de soi le mât "Nord-Sud". Il est mentionné en légende : "Métro refuge en cas de raid aérien". Le panneau "ABRI" invite les voyageurs à descendre en station en prévision des raids aériens de Gothas (voir ICI le post de Bernard (Vaugirard12) sur les dégâts causés à la station Corvisart par ces mêmes Gothas. On remarquera en arrière-plan la façade du magasin "Porcher" évoqué précédemment.
Madeleine 4 Ce cliché contemporain pris le 17 Novembre 2016 propose une restitution quasi identique des lieux, si ce n'est le mât marqué "Passage Public - Métro". On retrouve le même à droite de l'accès. Certains lieux de la capitale et en particulier aux alentours de l'église de la Madeleine l'environnement urbain n'a subi aucun changement. Le magasin accueille désormais depuis plusieurs années une grande marque de téléphonie mobile. Un peu plus loin sur le trottoir de gauche les amateurs de gastronomie pourront s'offrir les produits d'un traiteur réputé de l'hexagone, F.....N, dans deux magasins distincts.
Classement : 5.26%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Voici le cliché que j'avais réalisé à l'époque concernant l'accès en pierre. Récemment, Géolio a édité deux cartes portant les n°101 et 803 du même accès, une vue des quais avec le n° 504 et deux vues des accès secondaires portant les n° 127 et 639.
Opéra 1 Cette carte a été présentée le 18 Juillet 2012 par Dominique1594 dans la galerie du Métro Métropolitain - Métro Paris - Station Opéra. En ce début de XXème siècle la circulation était déjà fort soutenue où se cotoyaient pêle-mêle, omnibus, calèches, coupés à forte domination hippomobile et quelques taxis à moteurs à explosion. La grande excavation ayant donné accès aux 3 lignes souterraines du Métro, laissait enfin les deux terre-pleins libres aux voyageurs. Ici lieu emblématique face à l'Opéra Garnier, la Ville de Paris avait opté pour deux accès en pierre de taille imaginés par l'architecte "Cassien-Bernard". On aperçoit celui proche de l'Opéra à droite du cliché.
Opéra 2 Ce cliché contemporain a été pris le 29 Août 2012 lors de mon passage au fil de la ligne 3. Paradoxalement ce jour là la circulation était encore fluide. Ce n'était pas le cas le 29 Septembre 2016, où en compagnie de Bernard (Vaugirard12), nous avons parcouru à pied le trajet de cette ligne 8. Il me disait : "il faut venir un dimanche très tôt pour prendre un cliché de qualité". Ce n'est que partie remise. La perspective du boulevard des Capucines est gâchée par cette camionnette bleue. On appréciera les proportions des immeubles haussmanniens dont les plans avaient été préparés avant la construction de l'Opéra. Charles Garnier dut revoir lui-même ses propres plans afin de rehausser la structure de l'Opéra, le baron Haussmann refusant de remanier les siens.
Classement : 15.79%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Opéra 3 On ne peut pas quitter la place de l'Opéra sans s'attarder sur le Palais Garnier, voulu par son architecte Charles Garnier. On rappellera que la construction de ce bâtiment emblématique fut interrompue en raison de la présence de la nappe phréatique. L'évacuation de l'eau au moyen de pompes à vapeur permit la création d'un radier en béton qui, une fois sec, fut rempli d'eau permettant ainsi un équilibre avec les eaux d'infiltration. C'est de là que naquit la légende d'un lac souterrain alimenté par un cours d'eau nommé "la Grange Batelière". Quant au Métro on ne dit pas si les travaux de superposition des trois lignes 3, 7 et 8 rencontrèrent cette fameuse nappe phréatique. Subsiste donc sur ce cliché l'accès de type Cassien-Bernard, si bien intégré dans son environnement.
Opéra 4 Il est incontestable que la couleur apporte une richesse de tons, à l'égal de la palette du peintre, comme le montre ce cliché pris le 24 Septembre 2013 lors du passage au fil de la ligne 7. L'animation est toujours aussi intense tant sur le terre-plein devant l'accès en pierre de taille, que sur la chaussée. On fera un petit clin d'œil au film de Gérard Oury "La Grande Vadrouille" dont plusieurs scènes furent tournées tant sur les toits qu'à l'intérieur de l'Opéra Garnier. Privilège, aujourd'hui bien révolu, accordé par le ministre de la culture de l'époque, André Malraux. Ce fut aussi l'occasion de découvrir le chef d'orchestre, Stanislas Lefort, interprété par Louis de Funès. La projection inaugurale eut lieu le 8 Décembre 1966, 50 ans déjà !
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Opéra 5 Il était évident qu'on allait quitter à regret la place de l'Opéra. Cette carte issue de la collection de Carpostale et présentée le 10 Janvier 2011 dans le sujet Paris (IXème) - Rue Halévy nous permettra d'évoquer un autre familier des lieux, à savoir Gaston Leroux et son fameux roman fantastique "Le Fantôme de l'Opéra" paru initialement en feuilleton dans le journal "Le Gaulois" en 1910. Le fantôme ou l'homme machiavélique aurait pu parcourir cette année là les tunnels des lignes 3 et 7. Gaston Leroux est aussi le père du personnage de roman policier "Rouletabille" découvert dans son roman "Le Mystère de la Chambre Jaune".
Opéra 6 Si le roman policier s'est inspiré du Palais Garnier, il ne faut pas oublier que la musique et les ballets représentent, si l'on peut dire, le fonds de commerce du bâtiment. Ce n'est pas un hasard si plusieurs rues portent le nom de compositeurs célèbres tels Auber, Scribe, Meyerbeer et Gluck. La rue Halèvy, que l'on découvre au centre de ce cliché contemporain pris le 24 Septembre 2013, célèbre le compositeur Jacques-Fromental Halévy auteur de "La Juive". Mais c'est surtout son neveu, Ludovic Halévy qui, avec son compère Henri Meilhac, fut le librettiste de nombreux opéras et opérettes à succès de Jacques Offenbach.
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Richelieu-Drouot 1 Cette carte issue de la collection de Carpostale a été présentée dans le sujet Paris IXème le 5 Mars 2011, puis par Dominique1594 le 16 Septembre 2011 dans la collection du Métro Métropolitain - Métro Paris - Station Richelieu-Drouot. C'est ici que se rejoignent la ligne 8, par le boulevard des Italiens et la ligne 9, par le boulevard Haussmann, donnant ainsi correspondance par de nombreux couloirs d'échange. On peut s'en convaincre en regardant le plan des deux stations "Richelieu-Drouot" que Bernard (Vaugirard12) a présenté récemment, à voir ICI. Outre l'accès en pierre de style "Cassien-Bernard" implanté à l'intersection des deux boulevards, au centre de l'image on dénombre pas moins de 4 accès et sorties le long du boulevard des Italiens.
Richelieu-Drouot 2 Ce cliché contemporain a été pris le 9 Septembre 2015. Si l'angle de prise de vue reste satisfaisant, en revanche les travaux masquent tout ou partie de l'accès de droite et celui du milieu. Les deux lignes furent prolongées à Richelieu-Drouot le 30 Juin 1928, depuis Opéra pour la ligne 8 et de Chaussée d'Antin pour la ligne 9. A cette occasion la CMP mit en service des stations d'une longueur de 105m au lieu de 75, afin d'accroître la capacité des rames. Un ministre de Louis XIII, le cardinal de Richelieu et un général d'artillerie de Napoléon 1er, Antoine Drouot se retrouvent associés sur les carreaux de faïence des stations et des plans du Métro.
Classement : 5.26%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Grands Boulevards 1 Cette carte issue de la collection de Jean-Pierre Rigouard a été présentée par Dominique1594 le 13 Juin 2014 dans la collection du Métro, à voir ou revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Grands Boulevards. Nommée "Rue Montmartre" à l'ouverture de la ligne 8 le 5 Mai 1931, puis très vite "Montmartre" date à laquelle la ligne 8 fut prolongée de "Richelieu-Drouot à Porte de Charenton". Deux accès se dévoilent sur les trottoirs du boulevard Poissonnière juste avant le carrefour des rues Montmartre et du Faubourg Montmartre, d'où le nom donné aux stations des deux lignes 8 et 9. La vue des boulevards porte en direction du carrefour Richelieu-Drouot.
Grands Boulevards 2 En 1951 Yves Montand chantait :"J'aime flâner sur les grands boulevards, y'a tant de choses à voir...tant de choses à voir" (musique de Norbert Glanzberg et paroles de Jacques Plante). C'est en 1998 que les deux stations furent renommées "Grands Boulevards" en raison de nombreuses confusions de touristes pensant que les stations desservaient la butte Montmartre. En tout cas le musée Grévin est au pied des bouches de Métro, l'alter-ego du musée "Madame Tussauds" de Londres. Tout près de là, le 15 Juin 2013, s'était réunie la communauté de CPArama dans le Flam's du boulevard Montmartre qui permit à une grande partie d'entre nous de faire connaissance. Ce cliché contemporain déjà utilisé lors du passage sur la ligne 9, bien que peu conforme à la carte ancienne, a été pris le 9 Septembre 2015, laissant au milieu de la circulation et des travaux une petite échancrure pour apercevoir l'un des quatre accès.
BONNE ANNÉE 2017 à toutes et à tous
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Bonne Nouvelle 1 Cette carte-photo a été présentée le 9 Avril 2011 par Carpostale dans le sujet Paris (IIème) - Boulevard Bonne Nouvelle. Lorsqu'en 1932, quand le producteur Jacques Haïk, déjà propriétaire de l'Olympia, inaugure la plus grande salle de la capitale pouvant accueillir plus de 5000 spectateurs, il ne se doutait pas que, durant l'Occupation, l'armée allemande réquisitionnerait son cinéma pour le divertissement de ses troupes de permissionnaires. C'est ce que montre ce cliché pris dans les années 1940. A la Libération et durant les années de reconstruction nationale le succès sera toujours au rendez-vous avec toutes sortes de programmations jusqu'à aujourd'hui.
Au premier plan sur le trottoir des n° pairs du boulevard de Poissonnière se présente l'un des nombreux accès menant aux quais des lignes 8 et 9.
Bonne Nouvelle 2 Baptisé le "Grand Rex", le complexe propose 7 salles pouvant accueillir de 2750 à 100 spectateurs. La Grande Salle offre l'un des plus grands écrans de l'hexagone, baptisé le "Grand Large". Le complexe "Grand Rex" est devenu au fil des années l'un des lieux incontournables du cinéma, offrant aux spectateurs bon nombre d'avant premières et du grand spectacle aux fans des "blockbusters" américains. Le beffroi sur le toit a perdu quelque peu de sa hauteur. Quant à l'accès "Dervaux", dans sa configuration des années 1930, il arbore désormais le porte-plan moderne unifié. Ce cliché contemporain a été pris le 3 Octobre 2016.
Classement : 15.79%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Bonne Nouvelle 3 Cette carte inédite sur CPArama provient de la collection de Bernard (Vaugirard12). Il vient de me confirmer que cette carte est datée au dos de l'année 1943. La palissade masque les ruines d'un immeuble aux structures calcinées surmontées d'un panneau où l'on peut lire "Agence Française de Propagande". Sélectionnée en Novembre 1941 avec d'autres maisons d'affichage par la "Propaganda Staffel" allemande, l'Agence Française de Propagande a agit entre 1941 et 1944 comme société d'affichage. C'est donc en toute logique qu'elle "sponsorise" cette longue palissade pour y coller ces publicités du début des années 1940. Cette agence deviendra le 20 Août 1944 l'agence AFP, 5 jours avant l'arrivée du général Leclerc pour la Libération de Paris
Bonne Nouvelle 4 De nos jours le 18 du boulevard de Bonne Nouvelle est occupé par le bureau de Poste "Paris Bonne Nouvelle" construit par les architectes Joseph Bukiet et André Gotton en 1953. Jacques Hillairet dans son ouvrage le "Dictionnaire historique des Rues de Paris"nous précise : "ce bâtiment fut occupé par le Bazar de Bonne Nouvelle, remplacé par celui de La Ménagère, reconstruit en 1900 et incendié en 1930, démoli puis remplacé par le central téléphonique et bureau de poste. Est-ce à dire que ces palissades sont restées en l'état pendant 23 ans ? Il faut le croire ! Ce cliché contemporain a été pris le 3 Octobre 2016.
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Bonne Nouvelle 5 Avant de quitter le boulevard Bonne Nouvelle, il est encore temps de se retourner pour apercevoir trois des quatre accès dont celui de droite entrevu sur le post précédent. Tous les quatre donnent accès aux quais en tête ou en queue selon la direction choisie. Ils sont tous flanqués des mâts "Dervaux", éléments distinctifs du Métro des années 30. La vue porte en direction du boulevard Poissonnière. Le boulevard Bonne Nouvelle fait référence à une première chapelle édifiée en 1563 et dédiée à Notre-Dame de Bonne Nouvelle en référence à l'Annonciation. Cette carte provient de la collection de Jean-Pierre Rigouard et a été présentée le 30 Août 2010 par Dominique1594 dans la collection du Métro.
Bonne Nouvelle 6 Cette partie du boulevard de Bonne Nouvelle longeait de 1680 à 1685 le revers de la butte de Ville-Neuve-les-Gravois qu'il traversait en tranchée. Cette butte, qui perdure de nos jours sur le trottoir des n° impairs en descendant vers la Porte Saint-Denis, fut en partie découronnée en 1709. Pour ce faire 15000 ouvriers furent employés à l'aplanir, travail qui avait pour but d'occuper des chômeurs durement éprouvés par la disette et la température qui tomba à 21° au dessous de zéro (sources Jacques Hillairet).
Les accès sont toujours là et on en aperçoit trois sur quatre de chaque côté du boulevard. Ce cliché contemporain a été pris le 7 Décembre 2016.
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Strasbourg-Saint-Denis 1 Cette carte a été présentée par Dominique1594 le 15 Février 2010 dans la collection du Métro, à voir ou revoir ici : Métropolitain - Métro Paris - Station Strasbourg-Saint-Denis. La Porte Saint-Denis opère la jonction entre la rue Saint-Denis, à droite, avec la rue du Faubourg Saint-Denis, à gauche. Les deux accès que l'on aperçoit sur le trottoir de gauche sont encore sur le boulevard de Bonne Nouvelle que l'on va quitter. A l'ouverture de la section "Richelieu-Drouot - Porte de Charenton" de la ligne 8, le 5 Mai 1931, les stations des 3 lignes 4, 8 et 9 prirent le nom de "Strasbourg-Saint-Denis" en lieu et place de "Boulevard Saint-Denis" que seule la ligne 4 portait depuis son ouverture le 21 Avril 1908.
Strasbourg-Saint-Denis 2 Si la chaussée du boulevard Bonne Nouvelle se situe en tranchée, en revanche les trottoirs de droite font partie de la butte. C'est juste après la porte Saint-Denis que chaussée et trottoirs seront au même niveau. Depuis quelques années et pour maintenir une tradition de commerce féminin, la portion du boulevard Saint-Denis se décline en version asiatique. Pour en revenir au Métro on notera que le deuxième accès (celui de gauche sur la carte) a été coiffé par un kiosque à journaux. Tous les autres accès se situent le long du boulevard Saint-Denis de part et d'autre du boulevard de Sébastopol. C'est là que la ligne 4 rencontre les deux lignes 8 et 9.
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Strasbourg-Saint-Denis 3 Cette carte provenant de la collection de Jean-Pierre Rigouard a été présentée le 28 Novembre 2012 par Dominique1594 dans le sujet Métropolitain - Métro Paris - Station Strasbourg-Saint-Denis. Parmi les nombreux clichés montrant les accès autour de la Porte Saint-Denis, celui-ci avait interpellé Dominique. On y apercoit en gros plan une trémie d'accès étroit avec un fond arrondi, alors que la nomenclature parue dans le livre "Guimard - l'Art Nouveau du Métro" les mentionne avec un fond carré. Entretemps F. Descouturelle m'a précisé que cette particularité était nouvelle compte tenu de la présence de nouveaux document absents lors de la rédaction du livre. On remarquera l'absence d'enseigne "Métro" étroite.
Strasbourg-Saint-Denis 4 Les accès situés sur le boulevard Saint-Denis avaient été installés en 1908 lors de l'ouverture de la section "Châtelet-Porte de Clignancourt" de la ligne 4. Ils furent déposés en 1931 lors de l'arrivée des lignes 8 et 9 et remplacés par des accès à entourages en fer forgé, modèles en vigueur dans les années 1930. La plupart d'entre eux sont flanqués du mât "Dervaux". Le second accès est toujours présent, masqué par le kiosque à journaux. Ce cliché contemporain a été pris le 12 Décembre 2012 pour le parcours de la ligne 4.
Classement : 15.79%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Saint-Martin 1 La station Saint-Martin comme l'ensemble des stations faisant partie de la prolongation de la ligne 8 de "Richelieu-Drouot à Porte de Charenton fut ouverte le 5 Mai 1931. Un peu plus de huit ans s'écoulèrent jusqu'à sa fermeture le 2 Septembre 1939 en raison de la déclaration de guerre. Ce cliché issu de la collection de Jean-Pierre Rigouard a été présenté le 14 Août 2010 par Dominique1594 dans le sujet Métropolitain - Métro Paris - Station Saint-Martin. Nous y découvrons deux des trois accès, le troisième se situant à droite du boulevard hors-champ.
Saint-Martin 2 Les deux stations des lignes 8 et 9 étant fermées au public, les accès entrevus sur ce trottoir ont été déposés et la chaussée comblée à une date que j'ignore. Le troisième installé au pied du théâtre de la Renaissance, à droite, existe encore de nos jours. L'accès est interdit au public et sert de local technique aux personnels de la RATP. A quelques occasions l'association ADEMAS et son dynamique président Julian Pepinster y organisa des visites des couloirs agrémentés de belles publicités en faïence encore préservées. Ce cliché contemporain a été pris le 7 Décembre 2016. En remontant le boulevard vers la place de la République, sur le même trottoir, un autre accès est encore présent, réservé aux sans abris.
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
République 1 Cette carte a été présentée le 24 Janvier 2012 par Dominique1594 dans la galerie du Métro Métropolitain - Métro Paris - Station République. Nous sommes sur la fin du boulevard Saint-Martin à une cinquantaine de mètres de la place de la République. Et pourtant l'accès secondaire que l'on découvre de trois-quart sur la gauche du cliché porte bien le nom de la station "République", comme celui sur le trottoir d'en face. Ils permettent tous les deux d'accéder aux quais en queue des deux stations des lignes 8 et 9 établies à l'entrée de la place.
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
République 3 Cette carte a été présentée le 23 Mai 2012 par Carpostale, puis par Dominique1594 le 30 Juillet 2012 dans la galerie du Métro Métropolitain - Métro Paris - Station République. Au contraire des clichés montrant la plupart du temps des accès face aux escaliers, celui-ci, pris de trois-quart arrière, est peu courant. Fort heureusement l'accès de type "Cassien-Bernard", du nom de l'architecte, a fait l'objet d'un grand nombre de prises de vue. Nous aurons l'occasion sur le prochain post de le découvrir dans son intégralité. A droite de l'immeuble s'ouvre le boulevard du Temple sous lequel la ligne 8 sera tracée vers la Bastille.
On remarquera sur l'arrondi de l'accès le nom "Métropolitain" gravé dans la pierre.
République 4 Si la place de la République a été remaniée de fond en comble en 2013, comme on le verra sur le prochain post, il peut sembler intéressant, faute de photo contemporaine récente, de remonter dans le temps, c'est-à-dire plus de 13 ans en arrière, c'est-à-dire en Décembre 2003. De petits squares ceinturaient la place aux deux extrémités, fermés par des entourages en fer forgé, agrémentés de petits bassins. Celui représenté sur ce cliché honorait à l'époque "André Tollet" (1913-2001), du nom du dirigeant syndicaliste et résistant. Il fut président du "Comité parisien de la Libération" (CPL) en 1944. Quant à la place de la République, elle est truffée en sous-sol de tunnels, stations et couloirs des 5 lignes qui s'y croisent, M3, M5, M8, M9 et M11.
Classement : 5.26%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
République 5 Cette carte a été présentée le 14 Décembre 2010 par Carpostale dans le sujet 75-Collection Tout Paris, puis le 22 Janvier 2012 par Dominique1594 dans la galerie du Métro ICI. Comme à Madeleine, Opéra, Richelieu-Drouot, le conseil municipal de Paris avait fait appel à un autre architecte, Joseph-Marie Cassien-Bernard (1848-1926), après l'avalanche de critiques sur les ouvrages d'Hector Guimard. Ces entourages d'une grande sobriété, construits en pierre de taille et dotés de plusieurs rangées de balustres généraient un ensemble à l'évidence harmonieux sur ces lieux prestigieux.
République 6 Si la nostalgie des cartes anciennes en noir et blanc est bien présente, en revanche la couleur donne un petit plus bienvenu. Depuis les événements tragiques de Novembre 2015 la place de la République a accueillie de nombreux rassemblements dont la présence et la dislocation ont laissé des marque visibles tout autour de la statue de la Liberté. Sur ce cliché pris le 15 Février 2017 il ne reste aucune trace de ces manifestations anciennes et récentes. En tout cas les bas-reliefs du socle de la statue ont été préservés. Je vous invite à les découvrir en gros plan à travers des cartes anciennes telles que Dominique1594 les avait présentées et commentées, à voir ICI
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Filles du Calvaire 1 Cette carte inédite sur CPArama de l'éditeur ER n° 97 est issue du site de ce collectionneur, à voir ICI. L'objectif évident du photographe portait sur le "Cirque d'Hiver. Sur cette carte datant de la fin des années 1950 l'affiche présente la dresseuse de fauves Jeannette Mac Donald, âgée de 37 ans, très célèbre en son temps avec ses prestations hautes en risques. Le hasard faisant bien les choses le cliché intègre une toute petite partie de l'accès de la station "Filles du Calvaire", visible à gauche de la carte. Si la station porte le nom de "Filles du Calvaire" l'accès entrevu sur cette carte se situe à l'extrême limite du boulevard du Temple.
Filles du Calvaire 2 A l'initiative du Duc de Morny le demi-frère du futur Napoléon III, est accordée l'autorisation de construire ce nouvel édifice en complément du Cirque d'Été situé sur les Champs Élysées. La construction est confiée à l'architecte Jacques Hittorf en 1852, déjà connu pour la conception de la Gare du Nord. L'originalité de l'édifice consiste en un polygone de 20 côtés percé de 40 fenêtres, d'un diamètre de 42 mètres. De Cirque Napoléon il deviendra Cirque d'Hiver en 1873. En Octobre 1934, trois ans après la mise en service de la section "Richelieu-Drouot - Porte de Charenton" de la ligne 8, le Cirque d'Hiver est repris par les quatre frères Bouglione. Tous les grands artistes s'y produiront. En 1954 c'est Gilles Margaritis qui y plantera ses caméras pour l'émission de télévision "La Piste aux Étoiles".
Depuis 1999, chaque année est marquée par un spectacle original, alternant avec des meetings politiques et d'autres manifestations privées. Cette photo contemporaine a été prise le 7 Décembre 2016.
Classement : 15.79%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Saint-Sébastien-Froissart 1 La série "Hier-Avant-Hier" vient à point nommé pour aider le promeneur de la ligne 8 à illustrer son parcours. Avant le Métro un photographe a planté son trépied et nous permet de faire la comparaison avec la rue contemporaine. Cette carte a été présentée le 4 Juillet 2016 par votre serviteur dans le sujet Paris (XIème) - Boulevard des Filles du Calvaire. L'association, hautement improbable entre Saint-Sébastien et Froissart a néanmoins permis de donner ce nom composé à la station de la ligne 8. A gauche s'ouvre la rue Froissart et à droite au premier plan, la rue Saint-Sébastien.
Saint-Sébastien-Froissart 2 Ce cliché contemporain a été pris le 2 Mars 2017 et met en scène l'un des deux accès, au pied du feu tricolore, au centre gauche. Le second accès est malheureusement caché par le cadre publicitaire, à droite. Le boulevard fait la jonction entre le IIIème arrondissement, à gauche, et le XIème, à droite. La vue porte en direction de la place de la République. Le nom de la rue Saint-Sébastien vient d'une enseigne d'une taverne qui représentait le Saint percè d'une flèche, patron des arquebusiers qui avaient, depuis 1604, leur lieu de réunion au débouché de cette rue sur le boulevard. C'est en 1864 qu'on donna le nom de rue Froissart à la rue Neuve-de-Bretagne. Quant à Jean Froissart c'était un brillant chroniqueur du XIIIème siècle. Ainsi le hasard des lieux les ont réunis.
Classement : 10.53%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
Bastille 1 On a présenté à plusieurs reprises dans la galerie du "Métro-Métropolitain Paris" des cartes montrant l'accès Guimard à entourage à écussons et fond carré. Le cliché ci-dessus nous le dévoile en situation et en gros plan, accolé au mur d'enceinte de la gare de Vincennes, le privant ainsi de son troisième côté. Installé en 1900 en même temps que le pavillon Guimard (surnommé la Pagode) le long des voies aériennes de la ligne 1, il fut victime de la démolition de la gare de Vincennes et de la construction de l'Opéra Bastille et par conséquent démonté en 1985. La carte ci-dessus a été présentée le 30 Juin 2011 par Lolo Murphy dans le sujet Paris (IVème) - Place de la Bastille.
Bastille 2 Vous allez me dire : mais ce n'est pas un "copier-coller" contemporain de la carte ancienne. En effet, pour une fois on va faire une entorse au cliché comparatif habituel. Et pour cause : l'accès que vous avez devant vous, n'est autre que l'accès de la gare de Vincennes. Il a été remonté, pièce par pièce, chacune ayant subi une cure de rajeunissement et on lui a même greffé son troisième côté. Il se situe à l'entrée du boulevard Beaumarchais et donne accès au plus près des quais de la ligne 8. Paradoxalement la Colonne de Juillet est toujours à gauche.
Comme le montre ce cliché contemporain pris le 2 Mars 2017, l'édifice est ceinturé par un échafaudage. La Colonne s'offre un lifting à 3 Millions d'Euros pour financer les travaux des parties basses du lieu renfermant les tombeaux de 700 révolutionnaires de 1830 et 1848 qui seront rouverts au public après plus de 30 ans de fermeture. Il s'agit avant tout de rétablir l'étanchéité du monument qui a tendance à prendre l'eau. De l'eau il y a aussi celle du canal Saint-Martin dont le tracé passe sous la Colonne.
Classement : 15.79%
Une fois rien, c'est rien. Deux fois rien, ce n'est pas beaucoup. Mais trois fois rien ! Pour trois fois rien, on peut acheter quelque chose. (Raymond Devos)
