Tout Paris

Modérateur : droopyjm

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► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS historique - 34 - Place des Fêtes à Belleville (XIXe arrt.)

Alors que la commune Belleville vient d’être annexée à la capitale en 1860, le Conseil municipal de Paris, dans sa séance du 12 avril 1861, décide l’exécution des projets d’amélioration et de plantations dressés par les ingénieurs de la ville pour la Place des Fêtes de l’ancienne commune bellevilloise.
Cette annonce est suivie d’effet puisque le 11 septembre 1861, le journal la Presse nous apprend qu’
à Belleville, au centre de la place qui est très vaste, on a établi un jardin de 80 mètres environ de longueur sur 50 de largeur. Ce square est bordé de chaque côté par deux rangées de tilleuls taillés en berceau.
En fait, à l’issue de ces travaux qui auront coûté 19.908 frs 61, le square aménagé est d’une superficie de 11.272 m².
Le Préfet de la Seine ayant autorisé, le 29 mars 1895, l’édification d’un kiosque pour la musique dans le square de la place des Fêtes pour un budget limité à 8.500 francs, le conseil municipal délibère, dès le 21 avril 1895, afin de voter le crédit nécessaire et de déterminer l’emplacement du futur édicule ; celui-ci sera placé au mitan du square.
Un Comité spécial est créé, présidé par M. Carpentier 16 rue du Pré-Saint-Gervais, afin d’organiser des fêtes devant accompagner l’inauguration du Kiosque à musique prévue pour le 14 juillet 1895. Carpentier obtient même une subvention de 500 francs pour ces préparatifs. L’inauguration aura lieu au jour annoncé, en présence des élus de l’arrondissement et de la foule bellevilloise.

version noir et blanc
► voir ici version colorisée
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publié par rigouard lun. 20 mai 2013 21:21
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TOUT-PARIS - 690 - Porte de Romainville (XXe arrt.)

La Porte de Romainville, aujourd’hui porte des Lilas, prise du sommet de la rue de Belleville : à gauche, c’est l’entrée aux Lilas et à droite l’amorce du boulevard Mortier. L’ancienne barrière d’octroi est toujours en place ; au-delà de celle-ci, les fortifications qu’on devine, disparaîtront définitivement en 1966, pour former la tranchée du boulevard périphérique parisien.

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publié par cartoparis ven. 2 janv. 2015 09:14
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TOUT PARIS - 69 - Buttes Chaumont - Vue sur le Lac (XIXe arrt.)

voir ici, quelques renseignements sur le Lac des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 17:47
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TOUT PARIS - 61 M - Jardin du Luxembourg (Artistique) - Monument de Scheurer-Kestner (VIe arrt.)

Deux jours après le décès d’Auguste Scheurer-Kestner, survenu le 19 septembre 1899, à l’âge de 66 ans, le journal Le Siècle et son directeur Yve Guyot, s’empressent d’organiser une souscription, destinée à ériger un monument en son hommage. Scheurer-Kestner, industriel et homme politique, s’était affiché très largement dans le procès Dreyfus.
La 5e liste de souscription du Comité qui s’est créé sous la présidence du journaliste Henri Brisson, affiche le 30 septembre une collecte cumulée de 15.924 frs 70. La 20e liste publiée le 1er novembre 1899 s’élève à 52.927 frs 30.
Réuni le 5 décembre 1899, le Comité charge le sculpteur Jules Dalou (1838-1902) de la conception du monument, lequel présente sa première esquisse le 11 avril 1900, dans son atelier du 18 impasse du Maine, prévoyant un délai d’au moins 18 mois pour sa réalisation. L’œuvre, entièrement en marbre blanc, se présente sous la forme d’un obélisque dont le socle est orné d’un médaillon à l’effigie d’Auguste Scheurer-Kestner ; deux statues allégoriques représentant l’une, la Vérité, la seconde la Justice, encadrent le bas de cette colonne pyramidale.
Au décès de Jules Dalou en avril 1902, son projet est continué par un de ses élèves, le sculpteur Edmond Becker (1871-1971), avec la collaboration de l’architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926).
Le monument sera placé au jardin du Luxembourg
dans le second carré, au-delà de la pièce d’eau, à l’endroit où se trouve la copie de l’antique du Discobole par Hector Lemaire, dans l’axe de l’Observatoire.
L’inauguration a lieu le 11 février 1908 en présence du président Armand Fallières et d’une nombreuse assemblée de personnalités dreyfusardes ; la Garde républicaine est présente et les discours se succèdent durant plusieurs heures…
Le monument ne va pas être de toute tranquillité, les anti-dreyfusards ont la rancune tenace : le 3 mars 1909, plusieurs morceaux de celui-ci sont détruits par des « patriotes », tant et si bien qu’à partir de décembre 1909, il est gardé nuit et jour par des gendarmes, deux guérites ayant été installées à cet effet… Le calme revenu, les deux factionnaires vont être occupés à d’autres tâches, mais il faudra que plusieurs pétitions soient lancées en novembre 1912 pour que les deux guérites disparaissent du jardin « luxembourgeois ».

► voir ici monument Scheurer-Kestner agrandi

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publié par zelig ven. 16 juil. 2021 14:29
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS -1536 - 289 - Boulevard de Grenelle , pris de la Rue du Commerce (XVe arrt.)
Carte identique à Tout-Paris n° 848 ► voir ici

Au premier plan à gauche, on aperçoit la devanture du restaurant, situé au 132 boulevard de Grenelle, tenu dès avant 1900 par M. Delous, vendu le 10 octobre 1910 à Cabanié, puis repris, en tant que bar, le 18 octobre 1912 par le sieur Letot.
Le n°130, situé en retrait, fait angle avec le n°1 rue du Commerce : des enseignes tapageuses installées au-dessus du premier étage signalent de loin la présence d’un
Comptoir Liquoriste dédié A l’Ami Georges. Le long de la banne de la rue du Commerce, il est précisé que le Grand bock populaire y est servi à 20 c. L’affaire est tenue par M. Réminiac qui l’a acquise auprès de M. Hanquier le 25 janvier 1895. Elle est ensuite cédée en 1903 à M. Lezé qui y adjoint la vente de tabacs en 1910, avant de la revendre le 25 janvier 1911 au sieur Delcassan. M. Trin reprend l’affaire le 2 mars 1913…
voir ici l’entrée de la rue du Commerce vue de face

En vis-à-vis de l’Ami Georges, à l’angle du n°2 rue du Commerce 128 boulevard de Grenelle, le Restaurant A l’Obus est tenu par Bazile Amédée Guézet (1865-1911), qui a l’a acquis auprès de M. Guillery le 11 août 1903. Blanche Jeanne Valois, la veuve de Guézet décédé le 26 novembre 1911, cède son fonds à M. Bouet le 15 mai 1912.
voir ici l’Ami Georges face à l’Obus !

Aujourd’hui les deux immeubles ont été rasés : l’Ami Georges a cédé la place à McDonald’s et Monoprix a remplacé l’Obus.

► Voir Jacques ICI pour la partie métropolitaine de ce cliché.

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publié par zelig sam. 31 juil. 2021 16:23
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TOUT PARIS - 25 - Les Buttes Chaumont Le Kiosque à Musique - Promenade autour du Lac (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


version colorisée
► voir ici version noir et blanc
voir ici, quelques renseignements sur le Kiosque à musique des Buttes-Chaumont
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publié par JeanMarc lun. 26 juil. 2021 08:47
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS- 920 - Boulevard de Ménilmontant à l’ Avenue Gambetta et à la Rue des Amandiers (XXe arrt.)

A droite, un premier tronçon du boulevard de Ménilmontant s’arrête au n°32, là où commence l’avenue Gambetta. Près du grand porche d’entrée de cet immeuble, l’inscription « TRAMWAYS » au-dessus de cette boutique signale la présence du Bureau des Tramways de Paris à Romainville, installé à cet emplacement en 1901.
Cette partie de l’avenue Gambetta qui longe, sur sa droite, le cimetière du Père Lachaise, jusqu’à atteindre la place Martin-Nadaud, n’a été percée qu’en 1887 ; pour ce faire, la rue des Amandiers qui part en biais à gauche, a été en partie éradiquée sur sa partie droite.
Le bâtiment d’un étage que nous voyons à gauche constitue l’angle du n° 1 de la rue des Amandiers / 42 boulevard de Ménilmontant. Le commerce de vins et liqueurs qu'occupe cet emplacement est, depuis 1885, la propriété de Charles Lissoty (1850-1900) et de son épouse Claudine Gardette (1856-1889) qui le tiennent du sieur Brun ; Lissoty travaillait auparavant au 95 avenue Niel dans l’affaire de marchand de vins d’un certain Lequeux.
La
« salle Lissoty » du Restaurant du Grand-Comptoir sert fréquemment de lieu de réunion, syndical ou politique, précédant, la plupart du temps, la tenue d’un banquet. Ainsi, en avril 1886, le Groupe mixte de la Libre-Pensée du XXe arrondissement, ayant son siège social au 12 rue de la Réunion, y organise, pour le jour du vendredi-saint, un banquet suivi d’un concert ; en décembre 1888, c’est au tour de la Fédération des groupes socialistes du XXe arrondissement d’y tenir une réunion, puis, en février 1889, celle de la Chambre Syndicale des ouvriers plombiers-couvreurs-zingueurs…
Au décès de Charles Lissoty survenu le 10 janvier 1900, après celui de son épouse le 8 septembre 1889 à 33 ans, leur fils, Charles Joseph étant mineur, l’affaire est mise sous tutelle, avant d’être reprise en 1906 par M. James qui la tient toujours en 1914…

Par arrêté préfectoral du 28 octobre 1910, la rue des Amandiers, du numéro 1 au numéro 11, et la partie de l’avenue Gambetta lui faisant face, sont baptisées place Auguste Métivier.

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publié par zelig mar. 10 août 2021 11:45
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1237 - L’ Avenue Gambetta au Boulevard de Ménilmontant (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Carte sensiblement indentique à la précédente, mais présentant un champ de vision plus large.

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publié par zelig dim. 15 août 2021 19:43
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - Remise des locomotives P.-L.-M. - La Demi-lune (XIIe arrt.)
Collection F. Fleury

sans numéro

Il s’agit de l’entrepôt des locomotives de Paris-Bercy.

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publié par rigouard mer. 11 juin 2014 15:45
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1310 - Rue de Belleville vue de la rue Haxo (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Ici encore, on n’a pas lésiné sur l’usage intensif des divers engins de démolition pour faire disparaître toutes traces de cet ancien quartier qui constituait, jusqu’à son morcellement réalisé durant la première moitié du XIXe siècle, une partie du Parc Saint-Fargeau, aménagé par Michel Robert Le Peletier des Forts (1640-1740), deux siècles auparavant. ► voir ici le même carrefour, aujourd’hui

La rue Haxo était, à cette époque, une des allées principales de ce vaste Parc, et la rue de Belleville (à cet emplacement rue du Parc puis rue de Paris) n’y aboutissait pas encore.

Le bâtiment d’un étage situé à l’angle 113 rue Haxo / 278 rue de Belleville est exploité, depuis 1894, par M. Girbal, charbons et marchand de vins. Celui-ci cède son fonds en 1905 à la société à succursales La Vigneronne qui, dorénavant, se consacre exclusivement à la vente de vins en bouteilles.
La Vigneronne sera reprise en 1935 par les Caves Vini-Prix « Les Bons vins en cuves ».
► voir ici la Vigneronne devenue les Caves Vini-Prix.

En vis-à-vis, à l’angle du 115 rue Haxo / 295 rue de Belleville, le rez-de-chaussée à pan coupé est occupé par dame Sérol, marchande de vins, jusqu’au 24 mars 1900, date à laquelle Octave Postel fait l’acquisition de ce commerce, auquel il adjoindra l’activité de vente de tabacs en 1910, avant de céder son fonds, l’année suivante, à M. Lecorney. Ce dernier ne conservera l’affaire qu’un an, avant de la vendre, le 9 juillet 1912, à M. Amans.

La travée gauche des numéros pairs de la rue de Belleville a été entièrement démolie jusqu’au cimetière « télégraphe » pour être remplacée par des bâtiments sans âme.
La travée droite des numéros impairs a été expropriée par la municipalité dès 1959, rasée, frappée d’alignement et recouverte par des barres de béton. L’emplacement où se trouvait le café-tabacs Postel est aujourd’hui occupé par un « jardin partagé », mitoyen au seul bâtiment ayant résisté à la destruction massive. Ce bâtiment, que le propriétaire, un certain Tordjmann, grâce à un réel tour de force, a réussi à conserver jusqu’à ce jour, fait l’objet d’avis d’expulsions depuis 2019 : quatre « locataires » sans titres occupent les lieux de la cave jusqu’au second étage…
► voir ici le bâtiment 293 bis rue de Belleville, seul rescapé des expropriations massives de 1959.

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publié par rigouard lun. 23 juin 2014 12:13
Modifié en dernier par JeanMarc le sam. 4 sept. 2021 15:10, modifié 1 fois.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 419 - Buttes-Chaumont Kiosque de la Musique (XIXe arrt)

version noir et Blanc
► voir ici version colorisée
voir ici, quelques renseignements sur le Kiosque à musique des Buttes-Chaumont
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publié par zelig jeu. 24 juin 2021 18:32
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1914 - Rue de Clignancourt - Maison du Peuple (XVIIIe arrt.)

La Maison du Peuple de Paris à Montmartre a officiellement vu le jour lors de son assemblée générale tenue le 19 décembre 1891, suivie du dépôt de ses statuts auprès du notaire, maître Charles Garanger. Après avoir reçu le soutien de mille cinq cents adhérents, cette association, dont le secrétaire se nomme Pigassou, prend à bail en mai 1892, pour une durée de 12 ans, moyennant 1.200 francs par an, un terrain de 400 m² situé au fond de l’impasse Pers, n° 4, accessible par le n° 47 rue Ramey, emplacement autrefois occupé par un atelier de charronnage.
L’architecte Jean Alfred Besnard (1863-1924), résidant 54 rue des Abbesses, dresse les plans de la construction d’un hangar de 28 mètres de long sur 15 mètres de large, haut de huit mètres, destiné à aménager une grande salle avec bibliothèque et cercle
où pourront se réunir tous les socialistes et un magasin où l’on vendra du pain, du bois, du charbon, du vin, des vêtements etc… L’entrepreneur Béroud établit un devis de 6.000 francs et pose la première pierre de cet édifice le 21 août 1892.
L’inauguration de la Maison du Peuple a lieu le 17 septembre 1892.
D’innombrables meetings et réunions politiques et syndicales s’y déroulent et, forte de son succès, l’association décide de créer un théâtre en planches et briques qui, après 15 jours de travaux, fait son apparition, le samedi 26 mai 1894, au fond de l’impasse Pers où dorénavant, des représentations théâtrales seront régulièrement données ; le premier directeur de ce théâtre, Fabrice Risselin dit Delphi, est âgé de 17 ans.
► voir ici gravure représentant la Maison du Peuple de l’Impasse Pers en 1892

Le bail de douze ans, arrivé à échéance en 1904, celui-ci n’est pas renouvelé, et la Maison du Peuple se retrouve « à la rue ». Elle trouve refuge, en 1904, au 42 rue Hermel, sous le nom de Maison du peuple français, mais continue à chercher des locaux adéquats.
Précisément, un édifice qui vient d’être construit en 1900-1902 au n° 92 de la rue de Clignancourt vient de se libérer en juillet 1905. Ce bâtiment, il faut bien l’avouer, ressemble plus que tout autre à un temple protestant ! Et effectivement il a été édifié sur les plans de l’architecte Adolphe-Auguste Rey (1864-1934) à l’usage d’une œuvre protestante qui a décidé en 1905 de s’installer dans d’autres locaux. Le permis de construire avait été délivré le 2 décembre 1899 en vue de l’édification d’une construction de deux étages pour le propriétaire qui n’est autre que Louis Sautter (1825-1912), ingénieur et industriel, fondateur des établissements Sautter-Harlé de la rue de Suffren, spécialiste de l'éclairage électrique des phares.
Celui-ci, laissant l’affaire à deux de ses enfants, se consacre, à partir de 1881, aux œuvres philanthropiques et religieuses. Son troisième fils, Edouard Sautter (1856-1926) est pasteur à Marseille de 1882 à 1890, puis à Paris, au Temple protestant du Saint-Esprit rue Roquépine, de 1888 à 1902. C’est donc très certainement pour son fils Edouard, que Louis Sautter a fait édifier ce pseudo-temple du 92 rue de Clignancourt, achevé en 1902.
Les locaux sont donc affermés à la
Maison du Peuple de Montmartre dite le Progrès Social, dès la libération des lieux en août 1905. Près d’une quinzaine d’autres groupements syndicaux, mutualistes, socialistes ou féministes viennent s’y installer, notamment Le Centime mutuel parisien, à compter du 15 mai 1907, présidé par M. Honorat, mutuelle maladie avant l’heure.
Paul Alexandre, secrétaire adjoint du Progrès social donne le 13 septembre 1908, une description des locaux :
la maison du Progrès Social se compose, au rez-de-chaussée, d’une grande salle, pouvant contenir environ cinq cents personnes, munie, à l’une de ses extrémités, d’une estrade et garnie d’un matériel complet de chaises et de fauteuils. C’est là que se tiennent les réunions les plus importantes. De temps à autre, on y donne des représentations théâtrales ou cinématographiques auxquelles assistent en foule les habitants du quartier.
Cette salle prend jour par des baies vitrées, sur une cour, entretenue avec soin. En la traversant, on pénètre dans un coquet pavillon, comprenant une pièce meublée comme la précédente, mais plus petite, ne pouvant recevoir qu’une centaine de personnes.
Au premier étage, on voit une bibliothèque composée de quinze cents volumes et ouverte tous les jours, ainsi que deux salles de réunion ; au deuxième étage, trois autres salles de dimensions différentes.


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publié par zelig jeu. 2 sept. 2021 11:09

Le Progrès Social et toutes ses associations satellites cessent définitivement leurs activités au 31 décembre 1908, leur bail n’ayant pas été renouvelé ; la Maison du Peuple rejoint le 42 rue Hermel où elle existe toujours en 1912.
Le bail du 92 rue de Clignancourt est repris par l’
Ecole supérieure d’Aéronautique et de constructions mécaniques en août 1910. Cette école fondée le 15 novembre 1909 par le colonel Jean-Baptiste Roche (1861-1954), polytechnicien, était installée au 30 rue Falguière dans le 15e arrondissement ; trop à l’étroit dans ces locaux, elle reprend donc l’ancienne Maison du Peuple, y réalise, après obtention d’un permis de construire en date du 12 août 1910, deux ateliers et s’y installe le 7 novembre 1910.
L’Ecole d’Aéronautique quitte la rue Clignancourt en octobre 1931, juste à l’expiration de son bail, pour s’installer 32 boulevard Victor, Paris 15e dans des bâtiments neufs, construits par l’architecte Tixier et l’entreprise Le Bomin, dont la première pierre avait été posée le 28 juin 1930.

Le 27 février 1936, alors que les locaux du 92 rue de Clignancourt appartiennent à présent à M. Tavernier demeurant 2 rue Maria-Deraisme, un permis de construire est délivré pour y construire un immeuble d’habitation de cinq étages…
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS 244 bis - Les hauteurs de Belleville et Ménilmontant (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


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publié par rigouard mar. 16 mai 2017 09:14
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 686 - Les hauteurs de Ménilmontant - Gare de Ménilmontant (XXe arrt.)

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publié par rigouard sam. 20 mai 2017 09:44
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 179 - Palais de la Ville de Paris ou Petit Palais des Champs-Elysées (VIIIe arrt.)
avenue Nicolas-II devenue avenue Winston-Churchill

(autres versions sous les numéros 71 et 71M)
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publié par zelig ven. 27 août 2021 11:43
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 71 M - Le Petit Palais des Champs-Elysées (VIIIe arrt.)
avenue Nicolas-II devenue avenue Winston-Churchill

(autres versions sous les n° 71 et 179)
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publié par zelig jeu. 2 sept. 2021 16:09
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 71 M - Le Petit Palais des Champs-Elysées (VIIIe arrt.)
avenue Nicolas-II devenue avenue Winston-Churchill

(autres versions sous les n° 71 et 179)
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publié par zelig ven. 3 sept. 2021 11:20
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 71 M - Le Petit Palais des Champs-Elysées (VIIIe arrt.)
avenue Nicolas-II devenue avenue Winston-Churchill

version avec surimpression du dirigeable Clément-Bayard n° I (les autres dirigeables connus tels que le République ou le Malécot ayant des formes quelques peu différentes)

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publié par zelig jeu. 2 sept. 2021 16:09
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 71 - Le Petit Palais des Champs-Elysées (VIIIe arrt.)
avenue Nicolas-II devenue avenue Winston-Churchill

D’un Palais l’autre !
Depuis les années 1830, les Cafés chantant (cafés-concerts) pullulent dans les allées du Carré des Fêtes (ou des Jeux) et du Carré Marigny qui lui fait face aux Champs-Elysées. En 1848, Anne-Gertrude Picolo (1821-1894), mère de la future chanteuse d’opérette Anne-Louise Picolo (1850-1922), ouvre un de ces établissements dans un restaurant du nom de l’Horloge, existant depuis 1840 dans le Grand Carré des Fêtes situé entre le Cours-la-Reine et l’avenue de Neuilly (avenue des Champs-Elysées).
Par décret du 30 août 1852, il est décidé de construire à l’emplacement du café-concert de la demoiselle Picolo, ainsi que de ses concurrents du Carré des Fêtes, un édifice destiné à recevoir les expositions nationales et notamment l’Exposition Universelle qui se tiendra du 15 mai au 15 novembre 1855. C’est sur cet emplacement que sera construit le
Palais de l’Industrie sur les plans de l'architecte Jean-Marie-Victor Viel (1796-1863). « Anna » Picolo obtient, en dédommagement, le terrain du carré Ledoyen où elle fait édifier un nouveau café-concert, le Pavillon de l’Horloge, lequel sera exproprié par la Ville de Paris en 1874, moyennant 165.000 francs…

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publié par zelig ven. 27 août 2021 09:51

A l’occasion de l’Exposition universelle de 1900, il est décidé de raser le Palais de l’Industrie afin d’y construire à son emplacement, le long du Cours-la-Reine, le
Petit-Palais et en vis-à-vis le Grand-Palais, de part et d’autre de la future avenue Nicolas II qui deviendra l’avenue Winston-Churchill en 1966.
A cet effet, un concours est lancé auquel participeront cinquante-neuf architectes ; il est prévu d'allouer des primes à hauteur de soixante mille francs aux meilleurs projets : 15.000 francs pour le Petit Palais, 45.000 francs pour le Grand Palais.
A l’issue de ce concours, les projets sont exposés le 9 juillet 1896 dans le Palais de l’Industrie, avant sa destruction. Le jury, présidé par Alfred Picard commissaire de l’exposition, se réunit les 17 et 18 juillet pour désigner les vainqueurs : l’architecte
Charles Girault (1851-1932) reçoit le premier prix (5.000 francs) pour le Petit-Palais qui sera réalisé par ses soins. Les quatre prix suivants sont décernés à MM. Cassien-Bernard et Cousin (4.000 francs) ; MM. Toudoire et Pradelle (3.000 francs) ; M. Mewès (2.000 francs) ; MM. Deperthes père et fils (1.000 francs).
Le premier prix pour le Grand-Palais est attribué à Albert Louvet (1860-1936) qui reçoit 15.000 francs.
Le 28 janvier 1897, les travaux de démolition du Palais de l’Industrie sont donnés en adjudication sur une mise à prix de 60.000 francs ; le 16 août 1897, nouvelle adjudication pour la construction du Grand-Palais pour 3.480.000 francs suivie le 20 août, par celle du Petit-Palais pour 2.281.000 francs.
Concernant le Petit-Palais, aucune soumission n’ayant été proposée, assortie du coutumier rabais, il est décidé de traiter sa construction par un marché de gré à gré qui sera confié à l’entreprise de Paul Grouselle (1856-1916).
Une fois que les derniers vestiges du Palais de l’industrie ont disparu, en septembre 1897, l’édification du Petit Palais commence pour se terminer juste à temps pour l’exposition Universelle 1900 : son inauguration se déroule le mardi 1er mai 1900 en présence du président Emile Loubet, escorté par Waldeck-Rousseau, Millerand, Leygues et la cohue des grands jours…
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JeanMarc
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - Avenue Dorian (homme politique 1814-1873) à la Place de la Nation (XIIe arrt.)
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publié par zelig mer. 21 juil. 2021 13:45
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