Tout Paris

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► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 600 - La Rue du Moulin-des-Prés - Un coin pittoresque du quartier de la Maison-Blanche (XIIIe arrt.)

Le cliché est pris de la rue de Tolbiac ; à l’extrémité on distingue le début de la rue Simonnet, située au croisement des rues Bobillot et de la Butte-aux-Cailles.
A droite c’est l’impasse Vandrezanne, étroit passage escarpé qui rejoint à son sommet la rue éponyme.
La construction de quelques vilaines tours a mis « bon ordre »
:mrgreen: à ce caractéristique enchevêtrement de l’ancienne Bièvre.

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publié par zelig dim. 8 août 2021 11:08
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TOUT PARIS - 785 - Avenue de l'Opéra à la Place du Théâtre Français (Ie et IIe arrts.)

version noir et blanc
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publié par zelig jeu. 22 juil. 2021 11:31

En mars 1872, l’architecte Gabriel Davioud (1824-1881), inspecteur général du service d’architecture, est chargé de diriger la construction de deux fontaines monumentales, destinées à agrémenter la toute nouvelle place du Théâtre Français (construit en 1782), aménagée en lieu et place des anciennes rues du Chemin-du-Rempart et des Boucheries-Saint-Honoré (rebaptisée rue Jeannisson en février 1831) qui ont été supprimées à cet effet en avril 1854.
Le 25 mars 1872, sont mis en adjudication les travaux de maçonnerie des deux fontaines sur un prix estimatif fixé à 26.188 fr. 66. Davioud choisit cinq artistes pour exécuter les sculptures devant orner ces fontaines : Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) réalisera une nymphe maritime et Mathurin Moreau (1822-1912), une nymphe fluviale ; Louis-Adolphe Eude (1818-1889) et Charles Gauthier (1831-1891), créeront, chacun, quatre figures d’enfants joufflus et nus ; François-Théophile Murgey (1826-1907), de son côté devra ornementer l’ensemble des monuments avec des figures allégoriques. Les quatre premiers seront rémunérés dix mille francs chacun, Murgey seize mille francs. De son côté, le fondeur Victor Thiébaut (1823-1888), sera rétribué 35.360 francs pour transformer en bronze tous les modèles de ces sculpteurs. L’ensemble du projet coûtera 214.607 frs 78.
Dès 1872, la place est aménagée et les deux bassins sont creusés ; un piédestal en pierre de Sainte-Ylie y est installé en leur centre, dans l’attente de la pose des fontaines.
Chacun des bassins sera surmonté d’un piédestal en marbre blanc d’Italie entouré de quatre putti sans les ailes soutenant une large vasque ; de celle-ci s’élancera une colonne en marbre blanc au pied de laquelle seront étalées quatre têtes de pieuvres ; au sommet de cette colonne sera juchée une des nymphes. Chacune des fontaines s’élèvera sur une hauteur de neuf mètres.
Les fontaines terminées sont envoyées à Vienne en Autriche pour y être admirées lors de l’exposition qui s’ouvre le 1er mai 1873 ; l’une d’elle y est installée à l’entrée.
Le 17 octobre 1873, les fontaines reviennent de Vienne où
on s’occupe de les élever sur leur socle. Le 22 novembre 1873, les vasques sont établies. L’Opinion nationale et le Petit Journal du 13 mars 1874 annoncent que les deux fontaines sont entièrement terminées, alors que la future avenue de l’Opéra n’est pas encore percée…
La nymphe fluviale est la plus proche du théâtre, la nymphe maritime la plus éloignée.
La place du Théâtre Français sera rebaptisée place André Malraux après le décès de celui-ci en 1976.
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TOUT PARIS - 785 - Avenue de l'Opéra à la Place du Théâtre Français (Ie et IIe arrts.)

version colorisée de la carte précédente
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publié par rigouard ven. 23 juil. 2021 08:12
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TOUT PARIS - 53 M - Le Pont Alexandre III et le Grand Palais (VIIIe arrt.)

Tout comme nous l’avons décrit dans la carte ci-avant (► Ici) relative au Petit-Palais, l’emplacement du Grand Palais, construit en vis-à-vis de l’Avenue Nicolas II, était à l’origine occupé par des tenanciers de café-concerts (l’un d’eux s’y était même aménagé, en 1833, avec autorisation préfectorale, une enceinte carrée clôturée, de cent cinquante pieds de côté, pouvant accueillir deux mille spectateurs !), notamment le Restaurant dit de l’Horloge d’Anne-Gertrude Picolo (1821-1894), aménagé en 1838 en café chantant, transféré en 1853 au Pavillon de l’Horloge du carré Ledoyen, pour permettre la construction, à sa place, du vaste Palais de l’Industrie de l’Exposition Universelle 1855.
En vue de l’Exposition prévue pour 1900, il est décidé de démolir le Palais de l’Industrie afin d’y placer le
Grand-Palais et le Petit-Palais de part et d’autre d’une nouvelle avenue, l’Avenue Nicolas II, dans le prolongement de laquelle, on envisage de construire un pont en fer, le Pont Alexandre III, reliant le Cours-la-Reine à l’Esplanade des Invalides, rive gauche.

A la suite du concours organisé pour choisir les projets architecturaux du futur Grand-Palais, des prix sont décernés, le 17 juillet 1896, aux cinq meilleurs architectes : le 1er prix est attribué à
Albert Louvet qui reçoit 15.000 francs ; le 2e prix à MM. Deglane et Binet (12.000 francs) ; le 3e prix à M. Thomas (8.000 francs) ; le 4e prix à M. Girault (6.000 francs) ; le 5e prix à M. Tropey-Bailly (4.000 francs).
Compte tenu de son ampleur, la réalisation du
Grand Palais est confiée à plusieurs architectes : Henri Deglane (1855-1931) est chargé de la partie principale comprenant les bâtiments en bordure de la future avenue Nicolas II, tandis qu’Albert Louvet (1860-1936) s’occupe de la seconde partie comprenant la galerie reliant les deux portions du Grand Palais, l’avenue Nicolas II et l’avenue d’Antin (future avenue Franklin Roosevelt).
L’adjudication des travaux est fixée pour le 16 août 1897, scindée en deux tranches : la partie principale estimée à 2.640.000 francs et la seconde partie à 840.000 francs. Cette dernière est adjugée à M. Chapelle qui accepte un rabais de 11% ; en l’absence d'enchères assorties de rabais, le marché principal de 2.640.000 francs sera traité de gré à gré avec la métallerie des ingénieurs Henri Daydé (1847-1924) et Saint-Ange-Gabriel-Auguste Pillé (1847-1936).

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publié par zelig sam. 15 mai 2021 15:49

Les ingénieurs Jean Résal (1854-1919) et Amédée Alby (1862-1942), à qui est confiée la construction du Pont Alexandre III, dressent un devis s’élevant à 1.875.000 francs pour la maçonnerie des deux culées réalisées « à l’air comprimé » et à 2.773.000 francs pour la partie métallique.
L’adjudication des travaux de maçonnerie est allouée le 25 février 1897, à Eugène Letellier (1845-1923) et Ernest Boutrinquin (1870-1952), avec un rabais de 12%. Lors de l’adjudication de la partie métallique, prévue pour le 20 août 1897, la dizaine d’entrepreneurs soumissionnant s’entendent pour ne pas proposer de rabais mais au contraire demandent une rallonge ; l’un d’eux allant jusqu’à 14% de hausse. L’adjudication est reportée à une date ultérieure, puis traitée de gré à gré avec les compagnies Schneider et Fives-Lille le 29 août.

Les architectes
Joseph Cassien-Bernard (1848-1926) et Gaston Cousin (1859-1901), sont, de leur côté, chargés de la partie architecturale et décorative de ce pont d’une portée de 107 mètres ; pour ce faire, il leur est alloué un crédit de 500.000 francs sur lequel ils vont puiser jusqu’à plus soif.
Quatre pilônes de 17 mètres de haut seront disposés sur chaque rive, deux à deux à l’extrémité du pont ; chacun des pilônes est constitué par un faisceau de quatre colonnes érigées sur un socle de pierre d’Echaillon. Au sommet de chacun des pilônes est juché un groupe sculpté allégorique en marbre, de cinq mètres de hauteur :
la France de Charlemagne du sculpteur Alfred Lenoir (1801-1891) ; la France Moderne de Gustave Michel (1851-1924) ; la France de la Renaissance de Jules-Félix Coutan (1848-1939) ; la France de Louis XIV de Laurent Marqueste (1848-1920).
De chaque côté des balustrades du pont sont disposés quatorze candélabres ornés par Henri Gauquié (1858-1927) ; la clé de voute du pont est parée par des écussons dûs à Georges Récipon (1860-1920), symbolisant, avec des nymphes, la Seine et la Néva…

Le Grand Palais tout comme le pont Alexandre III sont inaugurés le jour de l’ouverture de l’Exposition universelle, le 14 avril 1900.
Modifié en dernier par JeanMarc le sam. 11 sept. 2021 17:16, modifié 1 fois.
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TOUT PARIS - 1285 - Monument à la mémoire de Jean Massé (sic pour Jean Macé) - Place Armand Carrel (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


En arrière-plan, vue du Pavillon de garde entrée Armand-Carrel du Parc des Buttes Chaumont
voir ici, quelques renseignements sur la Maison de garde Armand-Carrel des Buttes-Chaumont
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publié par zelig lun. 12 juil. 2021 13:10
Modifié en dernier par JeanMarc le sam. 11 sept. 2021 17:23, modifié 1 fois.
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TOUT PARIS - 1285 - Monument à la mémoire de Jean Massé (sic pour Jean Macé) - Place Armand Carrel (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


version colorisée de la carte précédente
En arrière-plan, vue du Pavillon de garde entrée Armand-Carrel du Parc des Buttes Chaumont
voir ici, quelques renseignements sur la Maison de garde Armand-Carrel des Buttes-Chaumont
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par Jean-Marc mar. 13 juil. 2021 14:23
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TOUT PARIS - 1209 - Place de la Nation à la Rue Fabre-d’Églantine (XIIe arrt.)

Le groupe des trois immeubles formant la façade des numéros 20 à 24 de la place de la Nation, partant de l’angle de la rue Fabre d’Eglantine à celui de l’avenue de Bel-Air, est de construction « récente ».
Au premier plan, le n° 20, dont le permis de construire est délivré le 14 décembre 1892 à l’architecte Louis Bailly (1845-1918), est bâti, en 1893-1894, sur le terrain appartenant à Catherine Thiel (1846-1924), veuve du menuisier Joseph-François Marsan (1827-1891). Marsan exploitait, depuis 1860, une fabrique de meubles située au 77 rue du Faubourg-Saint-Antoine ; à son décès, son neveu C. Marsan, associé à J. Bekaert, reprend l’affaire, ainsi que celle d’Auguste Deslée située au n° 79. Catherine Thiel-Marsan, qui loue cet immeuble de rapport qu’elle a fait construire, y décédera le 6 décembre 1924.
C’est le pharmacien François Louis Tourlière (1855-1942) qui, en 1900, inaugure l’ouverture de cette officine, toujours existante aujourd’hui.
Avant que de s’y installer, Tourlière, alors étudiant en pharmacie à Constantine en Algérie, publie le 15 juin 1881, dans la revue l’Union pharmaceutique, une petite étude sur la
préparation de l’Onguent mercuriel. Diplôme de pharmacien en poche, il ouvre une officine à Constantine au n° 2 rue Blanche, puis, en 1889 au n° 29 rue Cahoreau et enfin, en 1891, au n° 1 rue de France. Entre-temps, il est passé rapidement se marier à Meudon en 1886 et a aussitôt ramené son épouse Marguerite Ninaud en Algérie où naissent leurs deux premiers enfants en 1889 et 1892. Francois Tourlière vient, avec sa famille, s’installer à Paris en 1896, prend à bail les locaux neufs de la place de la Nation et y aménage la pharmacie qu’il conservera jusqu’après 1921.
Le même immeuble recèle, à gauche une teinturerie que M. Galliot cède à Mlle Mary en 1904 qui l’exploite toujours en 1914.


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publié par zelig mar. 20 juil. 2021 19:03

L’immeuble mitoyen, au n° 22, a été construit pour Eugène-Victor Lorenceau (1858-1903), entrepreneur de charpentes au n° 38 rue Stephenson, qui a obtenu un permis de construire le 2 avril 1891. M. Goupil, marchand de vins traiteur, qui en occupe le rez-de-chaussée, cède son fonds en 1903 à M. Niaut, lequel y est actif en 1914.
Le dernier immeuble de la travée, n° 24 et 24bis, est édifié par l’architecte Paul Lecoq qui, apparemment propriétaire du terrain, obtient le permis de construire deux bâtiments de six étages en date du 19 mars 1901. Deux commerces y sont aménagés au 24bis : l’un, situé à l’angle de l’avenue du Bel-Air est tenu par un café où les exploitants ne trainent pas en longueur : Tubière en 1907, Pouget en 1908-1909, Lussaud en 1910-1912, Arguayrolles en 1913, Lamorlette en 1914…
A droite de ce café, le « Beurre-œufs-fromages » ne fait pas non plus preuve de longévité : Bastien de 1905 à 1910, Berque en 1911-1912 et Rigal en 1913-1914…
Au n° 24 mitoyen, M. Godier, pâtissier, garde son fonds pendant huit ans avant de le céder à M. Onfroy le 21 décembre 1912.
Aujourd’hui une boutique de téléphonie a remplacé le marchand de vins autrefois tenu par M. Lamorlette ; la pâtisserie tout comme la pharmacie sont toujours en place ; les Vins Nicolas tiennent l’emplacement de M. Niaut ; le laitier-fromager vend maintenant de l’or et la teinturière des montures de lunettes.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 22 L - Pont de la Chapelle et la ligne de Ceinture (XVIIIe arrt.)


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publié par rigouard lun. 22 mai 2017 09:10
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1488 - Rue d'Allemagne à la Rue de Meaux (XIXe arrt.)

La rue d’Allemagne, avant d’être rebaptisée avenue Jean-Jaurès par un arrêté du 15 août 1914 (décret du 19 août), s’est successivement appelée chemin de Paris à Meaux (1768) et grande route de Paris à Meaux (1774).
Nous sommes au croisement de la rue d’Allemagne avec la rue de Crimée ; celle-ci, pour sa partie située à gauche, était la rue de Marseille jusqu’en 1868.
A l’angle le plus éloigné, au n°123 rue d’Allemagne/126 rue de Crimée, on distingue le « Café du Siècle »
voir ici , établissement existant dès avant 1862 qui était tenu par M. Pascal. Après diverses cessions (Charles Reyner 1870-1875, Bianchi 1877-1880, Pottier 1881), le fonds est vendu par Th. Colin le 1er janvier 1883 au sieur Fourez qui le revend dès le 12 février 1884 à Jules Tribout (1843-1894), ancien tailleur d’habits de Montagnat dans l’Ain, marié en 1871 avec Hortense Vasseur. Au décès de Jules Tribout, sa veuve conserve encore l’affaire quelques temps avant de la céder à M. Gouvrion le 1er mars 1898. En 1906 M. Herbonnière en devient propriétaire jusqu’à sa cession du 31 mai 1913 à M. Demessine.

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publié par rigouard lun. 20 mai 2013 10:43

Le restaurant situé en vis-à-vis du Café du Siècle, à l’angle du n°121 rue d’Allemagne, dont les propriétaires sont nettement moins instables, est tenu, à partir de 1864 par Antoine Jules Clément (1827-1884), vosgien de Monthureux et son épouse Marie-Madeleine Repusseau (1823-1879). Le 6 janvier 1881, Jules Clément, veuf, cède son fonds de commerce à son fils Auguste Clément (né le 18 juin 1853 à Paris 12e), lequel épouse, quelques jours après, le 25 janvier 1881, Marie-Pauline Théis (née le 7 février 1861 à Paris 19e).
Le couple Clément-Théis exploite ce restaurant jusqu’à sa cession en 1904 à un certain Th. Martin qui le revend en 1911 à Edmond Catuhe.
L’immeuble mitoyen, au n° 119 rue d’Allemagne est occupé par deux commerces : à droite un épicier-comestibles du nom de Landrin, en 1905-1910, qui cède à un volailler du nom de Bisson, relayé en 1914 par le sieur Guillochin ; à gauche, un marchand de vins-charbons (Boulet au nom prédestiné en 1894, Vaysset de 1900 à 1909, Feneyrou en 1907-1910…)

Aujourd’hui le restaurant « la Foisonnante » a remplacé le Café du Siècle ; le traiteur Clément a cédé la place à un pharmacien ; au n°119, une épicerie orientale d’Istambul a supplanté le marchand de volailles tandis que « Miam » un burger-poulet-crêpes occupe l’emplacement de l’ancien bougnat.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 562 - Parc de Montsouris - Le Pont Rustique (XIVe arrt.)
Collection F. Fleury


version Noir et Blanc
► voir ici version colorisée
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publié par zelig sam. 29 mai 2021 16:51
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1839 - Rue du Roi-de-Sicile (IVe arrt.)

Ce cliché est pris à l’angle du 16 rue Vieille-du-Temple et du 56 rue du Roi-de-Sicile ; en façade du pan coupé de ce bâtiment d’angle, un bas-relief est sculpté, en-dessous du balcon du deuxième étage, censé représenter ledit Roi de Sicile (?).
► voir ici bas-relief du 56 rue du Roi-de-Sicile aujourd’hui
Deux commerces occupent le rez-de-chaussée de cet immeuble. L’un est affermé à une charcuterie : Berthier en 1855-1860, D. Finet en 1864-1871, Charles Amourelle (1846-1925) en 1873-1881, Alfred-Auguste Esnou (1855-1919) en 1882-1892 puis Auguste-Jules Briet et son épouse Berthe-Mathilde Picard jusqu’en 1914.
L’affaire de marchand de vins mitoyenne voit également défiler les exploitants : Eugène Cottin en 1855-1864 ; L. Bennetot en 1870-1871 ; A. Pinsonneau en 1873-1880 ; L. Châtellier en 1881-1883 ; Edouard Dailly (1842-1893) de 1884 à son décès du 10 janvier 1893 ; Louise Julie Thellot (1852-1927), sa veuve continue l’activité avant de vendre le 23 janvier 1897 à Beuteau. Celui-ci la conserve jusqu’en 1913, après y avoir adjoint l’activité de tabacs, la cédant à Collaire.

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publié par zelig mer. 1 sept. 2021 14:28

En vis-à-vis, l’angle du 14 rue Vieille-du-Temple / 33 rue du Roi-de-Sicile est également tenu par un limonadier, café-brasserie, billard, dès avant 1850. Un certain Boutigny y avait même installé un café-concert en 1870. Les sieurs Sterlin, Conquet et Toussaint l’ont précédé avant 1870 ; Legros, Boussié, Laurent, Rapp, Dessirier, Schegelen, Hémard et Marie lui ont succédé de 1871 à 1896. En 1897, Jules Adrien Gaspard (1863-1898) acquiert le fonds mais décède dès le 29 janvier 1898, à l’âge de 35 ans. Sa veuve Julie Ramet-Gaspard gère l’affaire avant de la céder le 21 janvier 1903 au sieur Eveillard. Celui-ci la revend dès le 24 juin 1903 au couple Bigeard. Bigeard étant également décédé, sa veuve exploite le café-billard durant quatre ans, le cédant le 16 janvier 1907 au sieur Célestin ; en 1913, M. Cazarola en est devenu propriétaire.
Toujours au n° 33 rue du Roi-de-Sicile, une épicerie est mitoyenne au liquoriste ; un cordonnier est installé au n° 31 et encore un marchand de vins au n° 29.
Les deux enseignes figurant une clé avec le chiffre 10 apposées sur les immeubles n° 31 et 29 à droite, signalent la présence, de 1904 à 1910, un peu plus loin, au numéro 10, du serrurier Dillon ; précédemment, de 1900 à 1903, Dillon exerçait la même activité au n° 12 de la rue des Hospitalières Saint-Gervais.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 32 - Buttes Chaumont - Le Belvédère (XIXe arrt.)

voir ici, quelques renseignements sur le Belvédère des Buttes-Chaumont
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publié par zelig mar. 24 août 2021 15:25
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 575 - Rue du Commerce prise de la rue Fondary (XVe arrt.)
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Au fond, on aperçoit la Grande roue de l’avenue de Suffren, construite pour l'Exposition Universelle de 1900.
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publié par zelig lun. 21 juin 2021 12:55

La concurrence est acharnée entre les deux épiceries qui se font vis-à-vis aux angles des rue du Commerce et Frémicourt.
A gauche, au
36 rue du Commerce (angle n°3 Frémicourt), immeuble construit en 1886 par la veuve Déroïde, née Martinet (1), M. Lefèvre exploite cette épicerie depuis son acquisition du 15 juin 1898 auprès de M. Valluet ; une enseigne aux larges caractères apposée au niveau du 2e étage indique : LEFEVRE - GRANDE EPICERIE DU COMMERCE.
Au même niveau, en face, son concurrent du
37 rue du Commerce (angle n°5 Frémicourt) n’est pas de reste avec son panonceau MAISON C. FOUINAT - EPICERIE DE GRENELLE et en « sous-titre », quelques précisions : « Bon Marché Absolu », « Epicerie de 1er ordre » et « E. Gaulandeau ».
Camille Fouinat (1862-1922) qui acheté ce fonds de commerce dès avant 1897, l’a cédé officiellement le 1er juillet 1902 à Archange Ernest Gaulandeau qui exploitait déjà celui-ci, en 1900. Auparavant, Ernest Gaulandeau (1868-1944), seul puis avec ses frères, Léon Arsène Onésime et Aimable Léonard, a tenu, de 1889 à 1900, une épicerie au n° 194 du boulevard Saint-Germain. Les trois frères, dont le père était marchand de porcs à Boisseau dans le Loir-et-Cher, revendront la boutique de la rue du Commerce le 14 juin 1919 à la « Société d’Alimentation ».
Le bâtiment de l’épicerie Lefèvre au 36 rue du Commerce est rasé en 1907, pour faire place à un nouvel immeuble de sept étages où prennent place en 1909, un café Limonadier, M. Chapel, et un magasin de nouveautés devenu la Chemiserie Française en 1911.

(1) Claudine Martinet, née le 2 août 1818, herboriste, veuve de Joseph Borrel, s’est remariée le 3 juin 1874 avec l’herboriste André-Joseph Déroïde (1802-1887), lequel a adopté les deux enfants de celle-ci, Achille Borrel-Deroïde pharmacien et André-Hippolyte Borrel-Deroïde médecin, par jugement du 18 juillet 1880 ; la veuve Deroïde était propriétaire des 34 et 36 rue du Commerce.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 10 M - Place de la République - La Caserne du Château-d'Eau (IIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur cette caserne
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publié par zelig lun. 13 sept. 2021 16:00
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 29 - La Porte Dorée prise de l' Avenue Daumesnil (XIIe arrt.)

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publié par rigouard lun. 5 oct. 2020 09:44
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 681 - Porte de Pantin (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


La Porte de Pantin, aménagée dans les fortifications de Paris construites de 1841 à 1845, est située dans le prolongement de la rue d’Allemagne qui deviendra l’avenue Jean-Jaurès le 19 août 1914. De temps à autre, cette porte était désignée sous le nom de porte d’Allemagne, mais tous les plans de Paris, et ils sont nombreux, sont unanimes pour l’appeler porte de Pantin.
A la sortie de cette porte, après les barrières d’octroi que vient de franchir ce troupeau de moutons se dirigeant directement vers le marché aux bestiaux du boulevard Sérurier, nous apercevons, à gauche et à droite, le fossé desdites fortifs dont la suppression sera programmée à partir de 1919. Au-delà, nous voyons la très animée rue de Paris, à Pantin, l’ancienne route de Metz qui deviendra la rue Jean Lolive en 1968.
Aujourd’hui, rien ne subsiste de cet emplacement, absorbé en 1966 par l’implantation du boulevard périphérique.


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publié par zelig sam. 31 juil. 2021 16:40
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1691 - Place des Ternes - Faubourg St-Honoré (VIIIe arrt)

► voir ici quelques renseignements sur cet emplacement
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publié par zelig mar. 14 sept. 2021 14:33
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1571 - Les Halles , le matin à 6 heures - Le Carreau des Fleurs (IIIe arrt.)
Rue Rambuteau

Nous sommes à la hauteur du numéro 104 rue Rambuteau, à l’angle de la très courte rue Mondétour ; à la suite du premier îlot de maisons, on aperçoit, à droite, l’amorce de la rue Pirouette, et au fond, à moitié effacée, l’Eglise Saint-Eustache.
Si la chaussée est très active, les commerces qui la bordent ne le sont pas moins.
Au premier plan, au n° 104 Rambuteau / angle 7 Mondétour,
Eugène Bié (1861-1918) a fait installer, au second étage, un large panonceau indiquant en toutes lettres, CHEVALIER ET BIÉ, Successeur, et une banne mobile signalant qu’on y vend du Jambon d’York. Cette boutique, idéalement placée face aux halles centrales, se consacre au commerce de comestibles fins, jambons, truffes, épices, paprika etc ; nous en avons trouvé son origine depuis 1845.
► voir ici une vue du même emplacement hors des heures d’affluence
► voir ici Plan partiel du quartier en 1900

Le 17 janvier 1843, Pierre Amédée Bourard se marie avec Marie-Mélanie Molly à Paris à Saint-Jean l’Auxerrois, demeurant au n° 11 rue de la Pointe-Sainte-Eustache où il tient un commerce de Comestibles et salaisons. Cette rue se situait dans le prolongement des rues Montorgueil et Montmartre, tout près de l’église Saint-Eustache. Veuf le 29 janvier 1844, il se remarie aussitôt, le 25 septembre 1844, avec Lise Adèle Balleret (vers 1824-1902). Dès la naissance de leur fille Marie-Louise Bourard, le 3 janvier 1846, le couple Bourard-Balleret prend à bail l’épicerie du 104 rue Rambuteau, très proche de leur première installation, et y propose toujours ses « saindoux et salaisons » ; leur ancienne boutique de la Pointe-Sainte-Eustache sera rasée en 1850-1851, pour permettre à Victor Baltard d’installer son premier Pavillon éponyme et les fameux carreaux de vente.
A la suite du décès de Pierre Amédée Bourard survenu en 1852, sa veuve Lise Adèle Balleret-Bourard continue l’activité et se remarie dès 1856 avec
Henri Casimir Billet. Tous deux tiennent l’affaire jusqu’au mariage, le 25 juin 1864, de Marie-Louise Bourard avec Pierre-Albert Chevalier (né à Pontlevoy le 13 juin 1839), à qui ils transmettent les rênes de l’épicerie. Les époux Chevalier-Bourard vont se séparer de corps et de biens dès 1873. A compter de ce jour, Marie-Louise Bourard-Chevalier mène seule le commerce, avant de s’associer, le 14 avril 1880, avec son beau-frère Edouard-François Chevalier (né à Pontlevoy le 19 septembre 1851), créant la société dénommée Chevalier et Cie.
Définitivement divorcée le 9 avril 1885 d’avec Pierre-Albert Chevalier, Marie-Louise Bourard se marie le 16 février 1888, avec son beau-frère et associé Edouard-François Chevalier, avant de céder l’affaire, l’année suivante, à
Eugène Bié (1861-1918) qui la tiendra jusqu’en 1912, avant de s’associer à un certain Percheron, au 14 rue Mondétour…

Hormis les salaisons Bourard-Chevalier-Bié, ce cliché de la très mouvementée rue Rambuteau présente, en 1908, au n°104 mitoyen à l’épicerie, M. Rime, marchand de vins ; au n°106, M. Launay, hôtel du Mont-Blanc et vins. En retrait à droite, à l’entrée de la rue Pirouelle, au n° 3 de ladite rue, M. Pierret, expéditeur de marée et au n° 1 M. Rouchon, vins. En suivant sur la rue Rambuteau : au n°108, M. Gazagues, vins ; au n°110, Paul Deschamps, fruits et légumes secs, oranges, citrons, conserves ; au n°112, M. Bouchet, vins ; au n°114, M. Bouchard, vins ; au n°116, Antoine Decugis et son gendre, fruits et primeurs.

Aujourd’hui, la partie gauche, représentée sur cette carte, correspond à l’entrée dans le ventre du « forum des halles », tandis que la totalité des immeubles que nous voyons à droite a été entièrement rasée pour laisser place à de désolantes constructions bétonnées.

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publié par zelig lun. 9 août 2021 11:49
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1696 - Pont du Métro - Passy - La Grande Roue (XVIe arrt.)

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publié par zelig mar. 24 août 2021 08:48
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 54 - Pont du Métro - Passy - La Grande Roue - Les Beaux sites de la Seine (XVIe arrt.)
Identique à la précédente avec un numéro différent
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publié par Carpostale sam. 7 janv. 2012 17:08
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