Tout Paris

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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 674 bis - Statue de Jeanne d'Arc à la rue Jeanne d'Arc prolongée (XIIIe arrt.)

► voir ici quelques données sur la Statue de Jeanne d’Arc de la rue éponyme

Ce cliché, pris du boulevard Saint-Marcel, nous montre en face, à droite, l’ancienne rue du Marché aux Chevaux devenue la rue Duméril, et, à gauche, le prolongement de la rue Jeanne d’Arc en direction du boulevard de l’Hôpital. Le marché destiné aux chevaux et austres bestiaux à pieds fourchus se situait, depuis le 12 avril 1639, par autorisation du roi donnée à son apothicaire et valet de chambre François Baraujon, à partir de l’extrémité de la rue du Cendrier (qui deviendra une partie du boulevard Saint-Marcel), le long de la rue Geoffroy Saint-Hilaire et s’étendait jusqu’au boulevard de l’Hôpital.

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publié par rigouard jeu. 12 juin 2014 09:55

En vis-à-vis du marché aux chevaux, à l’angle de ladite rue du Cendrier et de la rue du Marché aux chevaux, était installée la Brasserie du marché-aux-Chevaux que Georges Dumesnil (1814-1894), ancien clerc de notaire devenu brasseur, avec acquise en 1843 ; cette grande brasserie occupait très précisément l’emplacement où l’on voit la statue de Jeanne d’Arc de la présente carte, l’immeuble situé à sa gauche et toute la partie de la rue Jeanne d’Arc située à l’arrière de ladite statue.
Par un décret daté du 17 octobre 1857, il est décidé la création du boulevard Saint-Marcel, partant du boulevard de l’Hôpital, absorbant le marché aux-chevaux, la rue du Cendrier, la rue des Francs-Bourgeois Saint-Marcel pour rejoindre le boulevard Arago. Dix ans plus tard, le 20 décembre 1867, le juge des expropriations vote les indemnisations allouées aux propriétaires des nombreux bâtiments d’habitations, commerciaux ou industriels qui vont être rasés pour parvenir à l’implantation de cette nouvelle voie, pour une valeur globale de près de 3.400.000 francs ; on verra ainsi disparaître deux fabricants de voitures, un fruitier,
seize marchands de vins, deux bourreliers, un fabricant de ouate, un peintre en voitures, un vannier, un mégissier, un fabricant de chaussures, une épicerie-mercerie, un serrurier, deux menuisiers, deux charrons, un grainetier, un tanneur, deux corroyeurs, un fabricant de gutta percha, un fabricant d’appareils de chauffage, un cordonnier, un fabricant de claies et jalousies, un jardinier-fleuriste, un marchand de chiffons, un chaudronnier, deux mécaniciens et bien entendu le marché aux chevaux.

Plan reconstitué de 1860, du quartier du Marché aux chevaux
Plan reconstitué 1860 rue du Marché aux Chevaux.jpg
Plan reconstitué 1860 rue du Marché aux Chevaux.jpg (130.29 Kio) Vu 2663 fois

La brasserie de Dumesnil (dont l’adresse se situait aux 7 à 15 rue du marché aux chevaux est dorénavant indiquée au 1 rue Duméril / 9-11 boulevard Saint-Marcel, échappe provisoirement à la destruction, étant située au sud de la rue du Cendrier, le long du boulevard Saint-Marcel en gestation. Mais compte tenu de la désertion du quartier en chantier, Georges Dumesnil, associé, depuis le 14 juillet 1877, avec deux de ses fils, Ferdinand-Louis et Georges-Alfred (ses deux autres fils seront, l’un peaussier, l’autre notaire), décide, en 1884, de transférer ses locaux au 30 rue Dareau dans le 14e arrt.
Entre temps le nouveau marché aux chevaux a été réinstallé, en 1878, au midi du boulevard Saint-Marcel, à l’est de la brasserie Dumesnil.
Par suite de l’ouverture du boulevard Saint-Marcel, la rue Duméril se trouve en contre-haut d’environ 3 mètres 50 par rapport à la nouvelle voie : afin de pallier à cette situation, un escalier d’accès est installé pour les piétons et, parallèlement au boulevard, une rampe pour les voitures située le long de l’ancienne brasserie Dumesnil. La municipalité, ayant projeté de relier le boulevard Saint-Marcel au boulevard de l’Hôpital, par la future rue Jeanne d’Arc prolongée, prend des accords avec Georges Dumesnil, le 9 novembre 1886, afin récupérer sa brasserie située en travers de cette nouvelle voie et le terrain avoisinant : Dumesnil obtient une indemnisation de 32.000 francs pour cette parcelle de 908 m², la démolition étant à sa charge ; en contrepartie, la Ville lui rétrocède la partie de 108 m² située en bordure du boulevard Saint-Marcel. Les frais de viabilisation de 67.500 francs, pour l'alignement, le nivellement du terrain, restent à la charge de la commune.

Aussitôt ces accords entérinés devant la préfecture de la Seine, Georges Dumesnil dépose, le 5 janvier 1887, un permis de construire un immeuble de six étages sur le terrain de 108 m² rétrocédé au n°9-11 boulevard Saint-Marcel (angle du n°180 de la future rue Jeanne d’Arc) ; l’architecte Bernard, 42 rue de Tolbiac, en dresse les plans.
La nouvelle voie prolongée Jeanne d’Arc, classée en 1889, déclarée d’utilité publique le 15 février 1895, ne sera ouverte au public qu’après novembre 1895.

Le marché aux chevaux disparait définitivement en 1907, transféré aux abattoirs de Vaugirard ; des immeubles y sont bâtis à son emplacement et, en conséquence, la numérotation du boulevard Saint-Marcel est modifiée : le n°11 devient le n°41.
Au rez-de chaussée de celui-ci, le marchand de vins / 2 billards est tenu par M. Tissier en 1896 ; celui-ci cède son fonds le 31 mars 1897 à M. Scripk qui le conserve jusqu’au 6 février 1901, date de son acquisition par un certain Loisy. Loisy le revend dès le 3 juillet 1901 à M. Züsli. Succèdent ensuite Enault en 1904, Le Balch en 1907 et Poulain en 1914…
En vis-à-vis, au n°13 boulevard Saint-Marcel / 2 rue Duméril, l’immeuble est occupé par le Grand Hôtel Jeanne d’Arc tenu par M. Maffrand, dont la boutique du rez-de-chaussée est consacrée à l’achat, l’échange et la vente de voitures ; de 1900 à 1908, celle-ci est louée à M. Genty, et à partir de 1909 à M Porasse.
Aujourd’hui le café-brasserie est à l’enseigne « Le Baratin », le loueur de voitures à celle de « Rent a car ».
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TOUT PARIS - 548 - Les Buttes-Chaumont prise du Pont de Briques (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


voir ici, quelques renseignements sur les Allées des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 17:54
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TOUT PARIS - 1573 bis - Rue Réaumur - L'Aéronef " Malécot " passant au-dessus du IIIe arrt.

Nous sommes au débouché de la rue Réaumur sur le square et la rue du Temple, le quartier de prédilection de la bijouterie. Ainsi, en 1900, les immeubles visibles sur ce cliché, situés du 1 au 9 rue Réaumur, abritent dans leurs étages et rez-de chaussée, quatre bijoutiers, trois lapidaires, deux horlogers, deux orfèvres, deux doreurs sur métaux et un graveur sur métaux.
On distingue à gauche, dans le bâtiment de trois étages au
n°4 rue Réaumur, le salon de coiffure où Gaston Vigier-Lafosse s’est installé depuis 1892 à la place du fromager, M. Bonnet ; auparavant, de 1882 à 1891, Vigier-Lafosse tenait un salon au 146 rue du Temple ; en 1911, il cède sa boutique du 4 rue Réaumur à M. Roy.
Dans le même immeuble, côté droit, le sieur Imbert tient une épicerie-chocolaterie depuis son acquisition de 1892 auprès du sieur Luce.
Au
n°6 rue Réaumur, le chemisier-bonnetier Marcel Charles René Maussion (1858-1922) déclare faillite le 7 décembre 1900 mais réussit à homologuer un concordat le 11 février 1901 et à y poursuivre son activité jusqu’en 1907. Auparavant il exerçait son activité depuis 1886 au 165 rue du Temple.
L’enseigne Peinture-Vitrerie, apposée au
n°8 rue Réaumur indique la présence de l’entreprise de Fioravanti Vanella, installé à cet emplacement depuis 1892.
Sur la travée de droite, en premier plan, au
n° 9 rue Réaumur, le sieur Vadez qui exploite une boucherie proposant de la viande de 1er choix depuis 1908, va la revendre le 11 décembre 1912 à M. Kubler.
Au rez-de-chaussée du
n°7 rue Réaumur, le Bazar de Réaumur de Jouve et Desbrosses se présente depuis 1890 comme un spécialiste de bijouterie à bon marché et propose des jouets d’enfants, de la parfumerie fine, des ustensiles de ménage, des produits en fer battu, des verreries et des cristaux, etc… Le 1er août 1903, Jouve cède la boutique à Julliard qui la transforme en librairie, papeterie et journaux, laquelle est revendue, le 19 octobre 1907, à un certain Silvain, libraire et imprimeur-typographe.
Installé depuis 1908 au second étage du même immeuble, Ch. Barrier signale sa présence par un panonceau qui ne peut passer inaperçu indiquant qu’il y fabrique et négocie « Orfèvrerie, Couverts et Coutellerie en argent »


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publié par zelig dim. 24 oct. 2021 10:40
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TOUT PARIS - 52 - Parc Montsouris - Le Monument de Flatters (XIVe arrt)

► voir ici quelques renseignements sur le monument de Flatters
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publié par zelig mar. 7 déc. 2021 12:47
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TOUT PARIS - 2035 - Rue du Perche (IIIe arrt.)

Ce cliché de la petite rue du Perche est pris de la rue Vieille-du-Temple.
Au n°2, le marchand de vins-tabacs est tenu par M. Bogey qui l’a acquis de M. Boriès depuis 1904.
Au rez-de-chaussée de l’immeuble mitoyen, au n°4 et 6, comme l’indique l’enseigne, on exerce l’activité de fondeur d’or et d’argent, ainsi que celle de laveur de cendres (1). Les sieurs
Lagache et Lenoir ont acquis ce fonds, le 1er août 1891, de M. Godefroy.
Jean Lenoir, né en 1848, était précédemment, dès avant 1891, fondeur au 8 rue de la Perle dans le 3e arrt., épaulé par son comptable, Emile Druon Lagache (1863-1904). Ce dernier, né à Courcelles-lès-Lens, déjà comptable à Douai en 1888, s’est marié à cette date avec Marie Pauline Marinier née en 1871 ; lors de la naissance de leur fille Ernestine, en février 1891, Jean Lenoir est témoin sur les actes d’état-civil.
Au décès de Lagache, le 30 juin 1904, Jean Lenoir garde seul l’entreprise avant de la céder le 1er mai 1909 à
Jean-Emile Lagaye (1866-1914), originaire de Saint-Yrieix dans la Creuse, lequel était auparavant fondeur au 12 rue Saint-Anastase (3e arrt.), marié en 1896 avec Joséphine Adélaïde Micon.
Lagaye décédé le 2 janvier 1914, ce n’est que le 11 décembre 1919 que sa succession est acquise par le sieur
Joanny Jules Desbats, lyonnais né en 1883, qui va essuyer quelques ennuis un an après : en novembre 1920, Desbasts et trois de ses employés Adrien Garreau, René Lagaye (le fils de Jean-Emile né en 1896) et Francisque Bessège sont poursuivis et incarcérés pour trafics de monnaies, faisant les gorges chaudes de toutes les bonnes ou mauvaises feuilles parisiennes. Ils sont finalement mis hors de cause en janvier 1921, ayant pu prouver que les lingots qui avaient été trouvés chez eux provenaient de la fonte « légale » de vieux bijoux et monnaies étrangères.
Desbats, « grillé » lors de cette affaire plus que louche, s’empresse de céder son fonds le 24 novembre 1921 à
M. Weil (Comptoir des cendres et métaux précieux).

En 1910, la rue du Perche qui ne compte que seize numéros, comprend deux bijouteries, deux fonderies d’or et d’argent, un découpeur de métaux, trois fabricants de bronzes d’art, une orfèvrerie, un fabricant de pots d’étain, un graveur sur métaux, un ciseleur, un apprêteur en bijouterie, une sertisseuse, un reperceur et un joaillier-sertisseur.

(1) Les laveurs de cendres utilisent un procédé qui permet, au moyen de plusieurs lavages, de récupérer les parties métalliques d’or et d’argent parmi les matières qui leur sont étrangères.

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publié par zelig ven. 3 déc. 2021 16:20
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1803 - Rue du Perche (IIIe arrt.)

Nous avons pu observer, sur la carte précédente, le côté droit de la rue du Perche et ses commerçants du rez-de-chaussée sortis sur le pas de leurs portes à l’occasion de la prise de vue de ce cliché. Le photographe a renouvelé son opération, en déplaçant légèrement son trépied, nous offrant ainsi en détail la partie gauche de cette voie.
En premier plan, au n°3, le restaurant marchand de vins est tenu depuis fin 1897 par
Jean-Marie Chamoux (né en 1867 à Saint-Laurent en Haute-Savoie) et son épouse Léonie Olympe Chamoux (même patronyme que son mari), mariés le 11 janvier 1896 à Paris 6e. Avant son mariage et son installation rue du Perche, Chamoux était emballeur aux Halles ; lors de la naissance de leur fils Emile-Jean-Philippe le 2 juin 1897 à Paris 6e, ce sont les témoins de cette naissance qui nous ont permis de savoir que Chamoux était bien le détenteur de ce fonds de commerce : ces témoins sont Eugène Chamoux (frère de Jean-Marie), marchand de vins 4 rue d’Assas, et Cincinnatus de Baïse, 34 ans, ciseleur sur métaux, demeurant 9 rue du Perche. Avant cette acquisition, cette boutique, qui était affectée à l’usage de mercerie, était occupée par M. Charbonnet.
En 1905 les époux Chamoux cèdent leur fonds au sieur Rangouté, pour aller s’installer un peu plus tard en tant qu’hôteliers à Bonne en Haute-Savoie. Rangouté revend son restaurant en 1908 à M. Carlier…
Au n°5 nous savons explicitement par son enseigne qu’une blanchisserie y est installée, tenue depuis 1901 par Mlle Rahiès, laquelle la revend le 14 septembre 1904 à la demoiselle Ruhlmann.
Un autre marchand de vins occupe la seconde partie de l’immeuble de la blanchisseuse : madame Battu de 1897 à 1903 ; M. Turenne de 1904 jusqu’à cession du 1er avril 1907 à M. Petit…

Jusqu’en 1904, date de sa suppression, un établissement de bains dit
Les Bains du Marais, occupait le numéro 7 de la rue du Perche. Attesté depuis 1838, il est, à l’origine, la propriété des sieurs Dauphin et Lescouvé. Ceux-ci possédaient déjà une autre maison de bains à deux pas, au n°101 rue Vieille-du-Temple (devenu n°97 en 1864), qu’ils avaient reprise de la société Virot et Cie et qui existait depuis 1827 (à cette date les bains de la rue Vieille du Temple appartenaient à M. Mercier).
En 1852, Dauphin, qui est par ailleurs « peintre », reste seul à la tête des deux établissements. L’affaire passe ensuite aux mains de Bruneau en 1855, Mouton de 1858 à 1863, Lacoste en 1864, Ch. Langevin en 1871 pour enfin connaître une certaine stabilité avec M. Simonet qui conserve les bains de 1873 à 1886 avant de les céder le 1er août 1886 à un certain Gablin ; mais le 19 octobre 1887, cette vente est résiliée pour des raisons restées obscures.
Au vu du perpétuel défilé d’exploitants qui s’y succèdent, il semble que ce commerce ne soit pas une sinécure !
Les cessions reprennent de plus belle le 12 février 1890 avec la vente du sieur Nicolas au sieur Jacquemin, lequel recède le 16 juillet 1890 à Tardieu. Le 6 juin 1891, Tardieu vend à la demoiselle Lebon ; celle-ci cède le 21 novembre 1893 à la veuve Faucher qui revend au sieur Fisquet le 2 octobre 1895.
Enfin, le 15 avril 1898, Fisquet vend une dernière fois les Bains du Marais à un exploitant innommé, lequel en fermera définitivement les portes en 1904.

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publié par zelig jeu. 11 nov. 2021 11:17
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2063 - Avenues de Friedland et Hoche prises du haut de l'Arc de Triomphe - Passage du Dirigeable de Guerre "République" (VIIIe arrt.)

En premier plan, l’Hôtel particulier, dont l’arrière donne sur le 3 rue de Tilsitt, est occupé par l'ambassade du Kazakhstan en France.

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publié par zelig mar. 21 sept. 2021 23:46
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1214 - Rue Faidherbe et Rue de Reuilly (XIe arrt.)

L’immeuble au premier plan gauche est situé à l’angle du n°12 rue de Montreuil, en façade du n°2 rue Faidherbe. Il a été construit pour un certain Gérard, domicilié 49 rue du Faubourg Poissonnière, sur les plans établis par le prolifique architecte parisien (à son actif, plus de 180 bâtiments dans la capitale !) Joseph Biehler (1843-1922) ; le permis d’édifier ce bâtiment de sept étages a été accordé le 27 janvier 1909.
Auparavant, une maison d’apparence délabrée, accolée à des masures lépreuses, occupait cet emplacement, dont la boutique du rez-de-chaussée était à l’usage de boucherie hippophagique.
Tenue par le sieur Mouillevoix depuis 1892, cette boucherie est cédée, en 1896, à Stanislas Bousteau (1846-1923), originaire de Boutigny en Eure et Loir, lequel se marie l’année suivante avec Marie Armandine Lamarche (1865-1923). Lors de la démolition de leur maison en 1909, en vue de la reconstruction d’un immeuble neuf, le couple Bousteau installe sa nouvelle boucherie dans le 12e arrondissement, au n°6 rue de Madagascar ; deux ans après, en 1911 les Bousteau prennent leur retraite. Stanislas Bousteau, décédé dans le XIVe arrondissement le 29 mars 1923 sera suivi quinze jours plus tard par son épouse, le 13 avril.
A l’issue de la reconstruction achevée en 1910, la boutique d’angle du rez-de-chaussée est affermée en tant que bazar, tout d’abord à Paris-Galeries, rebaptisées les Galeries Faidherbe.
Attesté jusqu’après 1961, ce grand bazar-droguerie-marchand de couleurs est devenu aujourd’hui une agence du Crédit Lyonnais.


► voir ici les Galeries Faidherbe 12 rue de Montreuil sous un autre angle

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publié par zelig mar. 6 juil. 2021 10:40
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 220 - Buttes-Chaumont - Entre les Rochers, Kiosque à Musique (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


voir ici, quelques renseignements sur le Kiosque à musique des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 18:00
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 880 - Rue d'Allemagne - Jour de Marché aux Bestiaux (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


Ca n’a pas été aisé de localiser cet emplacement de la rue d’Allemagne, devenue avenue Jean-Jaurès à compter de 1914, qui, avec ses 214 numéros, n’est pas la plus courte des voies parisiennes. C’est grâce à un cliché, pris en sens inverse, où figure lisiblement une librairie-papeterie au rez-de-chaussée d’un bâtiment qui nous semblait être un « hôtel » du Marché ► voir ici le même emplacement de la rue d’Allemagne pris à contresens, que nous avons pu enfin repérer cet endroit exactement.
Ce cliché est donc pris de l’angle de la rue Adolphe Mille, l’impasse du Dépotoir dont on a modifié le nom, jugé par trop inélégant, le 5 avril 1904 ; cette voie, qui menait au dépotoir de la Villette, commence au n°183 rue d’Allemagne.

Nous voyons, au premier plan, audit n°183, l’affaire de marchand de vins tenue par Pierre-Jean Fel (1848-1907), originaire de Saint-Santin La Tessélie (Aveyron), et par son épouse Marie Piganiol. Fel avait acheté cette boutique, en tant qu’épicerie, le 1er décembre 1886, au sieur Filmont, avant d’en modifier l’activité en 1900. Au décès de Pierre-Jean Fel, sa veuve Marie Piganiol-Fel continue son commerce jusqu’après 1914.
Au rez-de-chaussée gauche du même immeuble, l’activité a également changé, le marchand de chaussures Keller a cédé son fonds en 1893 à M. Poincenet qui y a établi une mercerie-papeterie.
Passons rapidement en revue les immeubles suivants qui, chacun, recèlent leur histoire :
Au n°181, le Café de l’Union (M. Goby puis M. Beauvais en 1907) ; au n°179, un marchand de vins (Hérault) et un coiffeur Martres) ; au n°177, l’Hôtel du Marché-vins et la Papeterie-librairie au rez-de-chaussée (M. Rougier puis M. Grange) ; au n°175, l’Hôtel de l’Aveyron-vins de M. Saba jeune puis de M. Roulié.

Aujourd’hui, seuls subsistent, inchangés, les immeubles aux 183 et 181 de l’avenue Jean-Jaurès, respectivement occupés, le premier, par le « Bistrot Le petit Régal » et par une sandwicherie-viennoiserie « Autour du Pain », le second, par le bar-restaurant « Café Jean ».

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publié par rigouard lun. 20 mai 2013 10:40
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1709 M - L'Ecole Militaire - Pavillon d'Honneur - Avenue de la Motte-Picquet (VIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur l’Ecole Militaire
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publié par zelig jeu. 20 mai 2021 18:40
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1528 - Place Malesherbes (XVIIe arrt.)
Collection F. Fleury


A la suite d’une délibération du Conseil municipal du 20 mars 1863, la place formée à l’encontre des boulevards Malesherbes et de Neuilly (devenu de son côté l’avenue de Villiers en 1873) prend le nom de place Malesherbes. L’arrêté préfectoral du 19 août 1864 suivi du décret du 24 août vient entériner cette décision.
En 1977, la place est rebaptisée place du général Georges Catroux (1877-1969).
Au croisement des deux voies figurant, sur ce cliché, le nord de la place, nous voyons un monument au centre d’un espace triangulaire gazonné. Il s’agit d’une représentation allégorique en hommage à Alexandre Dumas père (1802-1870).

C’est à l’initiative de Théodore Villard, ingénieur et membre du conseil municipal, et à Victor Borie, journaliste et directeur du Comptoir d’Escompte, qu’un Comité est fondé pour élever un monument à l’écrivain, pour lequel une autorisation ministérielle leur est accordée le 29 avril 1878.
Une trentaine d’écrivains, artistes, journalistes se joignent immédiatement à ce comité, notamment Octave Feuillet, Alphonse Daudet, Charles Gounod, Ernest Meissonier, Calmann-Lévy, Emile de Girardin, Jules Verne, Victorien Sardou etc… La souscription publique produira la somme de 63.227 francs 80 c.
Le Comité, présidé par le dramaturge Adolphe de Leuven, obtient, en février 1882, que Gustave Doré (1832-1883), peintre et caricaturiste, sculpteur à ses heures, réalise, gratuitement, ce projet composé d’un groupe sculpté en bronze qui présente Alexandre Dumas trônant en robe de chambre, la plume à la main, sur un piédestal haut perché, tandis qu’à ses pieds, un ouvrier et un étudiant sont littéralement captivés par la lecture d’un roman faite par une jeune fille. Au revers du monument, figure une représentation de D’Artagnan.
Les architectes Joseph Antoine Bouvard (1840-1920) et Ulysse Gravigny (1844-1901) ne pouvaient faire moins que de s’aligner sur la proposition généreuse de Gustave Doré, en dotant ce monument d’un piédestal en pierre également gratuit.
Le conseil municipal est sollicité par le Comité, le 12 mars 1883, à l’effet d’obtenir que le monument soit érigé sur la place Malesherbes. Après consultation du préfet de la Seine le 22 mars, le Conseil autorise le 28 mars, l’installation de la statue
sur le plateau de la place Malesherbes le plus rapproché du boulevard de Courcelles.
La maçonnerie du monument est exécutée par l’entrepreneur Amédée-Léon-Jean Guillotin (1832-1910), tandis que le coulage du monument en bronze est réalisé par le fondeur Victor Thiébaut (1823-1888).
Une foule immense assiste à l’inauguration du dimanche 4 novembre 1883, au cours de laquelle moults discours sont débités.
Alexandre Dumas fait partie des rares bronzes à échapper à la fonte générale des monuments destinés à l’armement organisée par l’occupant allemand de 1940-1944.
Monument Alexandre Dumas aujourd’hui
Statue D’artagnan au dos du piédestal de Dumas

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publié par rigouard mer. 18 oct. 2017 10:26
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 371 - Buttes Chaumont - Le Pont suspendu - Vue prise au bord du Lac (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury

Quelques travaux de réfection sur le radier du Lac.

voir ici, quelques renseignements sur le Pont suspendu des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 17:45
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JeanMarc
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 11 M - Le Trocadéro (XVIe arrt.)

A l’occasion de l’Exposition universelle de Paris qui doit avoir lieu en 1878, il est décidé, pour l’accueillir, d’aménager le Champ-de-Mars (220.000 m²) et la colline de Chaillot, emplacement appartenant à la ville de Paris, sur laquelle il est envisagé de construire le Palais du Trocadéro (50.000 m²). Un concours est lancé en mai 1876, pour la réalisation de ce projet, dont les architectes Gabriel Davioud (1824-1881) et Jules Bourdais (1835-1915) sont les gagnants.
Les plans de ceux-ci sont remaniés par les architectes Hector-Martin Lefuel (1810-1880) et Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879, pour un devis s’élevant 6.391.499 francs 82 c., non compris les travaux de consolidation des carrières et des soubassements nécessaires à l’assise dudit palais, estimés à deux millions de francs.
Les adjudications aux entrepreneurs sont réalisées au fur et à mesure de l’avancement du chantier qui commence le 5 novembre 1876, employant deux mille ouvriers.
L’Exposition universelle est officiellement inaugurée au Trocadéro et au Champ de Mars le 1er mai 1878.


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publié par zelig ven. 2 juil. 2021 10:49

7 avril 1877 — Les travaux du Trocadéro avancent à vue d'œil.
Vous savez ce que nous promettaient les plans et les dessins des architectes : sur le sommet de la colline, un pavillon de forme circulaire entouré de deux étages de galeries couvertes, surmontées de larges baies et flanqué de deux tours carrées d'une hauteur de soixante-dix mètres, couronnées de phares à la lumière électrique ; à droite et à gauche de ce pavillon central, deux pavillons secondaires d’où partiront de longues galeries. Dans ces galeries sera installée l'Exposition rétrospective qui nous montrera les merveilles et les curiosités de tous les pays depuis les temps préhistoriques jusqu'à la Révolution française. Le pavillon central est destiné aux fêtes et aux concerts ; 8.000 personnes y pourront être commodément assises. (1)
Les pavillons, les tours, les galeries rappelleront le style arabe ; elles seront faites d'assises de différentes couleurs et ornées de plaques émaillées.
En avant de ces constructions jaillira la cascade.
Les eaux amenées de la Seine par des pompes tomberont dans une grande vasque d'eau où elles sortiront en une large nappe qui formera une chute de six mètres de hauteur environ ; puis franchissant comme celles de la cascade de Saint-Cloud, les marches d'un escalier gigantesque, elles seront reçues dans un bassin de 50 mètres sur 70.
Les pentes gazonnées de la colline seront semées de serres, de fabriques rustiques, de chalets, de kiosques, de constructions de tous genres et de tous pays.
Voilà ce que d'avance nous pouvions voir en imagination sur le Trocadéro.
(L’Univers illustré 7 avril 1877)
(1) En fait, la salle des fêtes pourra accueillir 4.600 spectateurs au plus.
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JeanMarc
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 20 M - Le Trocadéro
(XVIe arrt.)

Avec la carte précédente, nous avons donné un aperçu de la création du palais du Trocadéro. Parlons maintenant de sa destruction et de son remplacement par le futur Palais de Chaillot.
L’exposition universelle de 1937 devant se dérouler en partie au Trocadéro, il est décidé en 1935, après maintes controverses et discussions, de supprimer toute la partie centrale du Palais et de ne conserver que ses ailes qui seront chacune prolongées d’un long bâtiment curviligne. Trois architectes sont chargés de cette opération : Léon Azéma (1888-1978), Jacques Carlu (1890-1976) et Louis-Hippolyte Boileau (1878-1948) ; après avoir présenté leurs premières maquettes en juillet 1935, ceux-ci arrêteront le plan définitif du nouveau projet le 15 février 1936.
La démolition du palais du Trocadéro proprement dit commence en août 1935 pour s’achever en juin 1936.
Le nouveau Trocadéro ouvre ses portes pour l’inauguration de l’Exposition au jour prévu, le 25 mai 1937.
Jean Zay, ministre de l’Education nationale, décide, par une dépêche du 24 novembre 1937, de rebaptiser le Trocadéro du nom de Palais de Chaillot.

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publié par zelig sam. 2 oct. 2021 12:40

6 octobre 1935 — Une visite au Trocadéro en démolition
M. Paul Léon, commissaire général adjoint de l'Exposition de 1937, a fait visiter, hier matin, aux représentants de la presse, les chantiers de démolition du Trocadéro.
La petite caravane était conduite par les architectes du nouveau palais, MM. Boileau et Carlu.
La besogne de démolition, dont il n'est pas nécessaire de souligner l'importance, a été adjugée pour une somme de 800.000 francs à une entreprise spécialisée. Les offres faites à l'adjudication par les différents concurrents avaient atteint des prix s'élevant jusqu'à 3.300.000 francs.
Le personnel employé sur les chantiers est rompu à ce genre d'ouvrage : il comprend un certain nombre de spécialistes polonais et italiens, qui ont coopéré à de nombreuses entreprises analogues.
L’opération a commencé par les minarets et la coupole centrale. A l’heure actuelle, les deux tours, qui mesuraient 85 mètres de hauteur, ont baissé de 20 mètres déjà.
La coupole est en voie de démontage. Quant à la salle de spectacle, elle est encombrée de matériaux de toute espèce, et elle présente l'aspect d'un véritable champ de bataille après un puissant pilonnage d'artillerie.
Au centre git, parmi les débris de glaise et de pierres, l'énorme Renommée de cuivre repoussé au marteau qui couronnait l'édifice. A l'écart, on voit un lustre circulaire qui s'est détaché tout seul du plafond de la salle ; si la destruction du palais n’avait pas été décidée, il est donc probable qu'on aurait eu dans quelque temps l'occasion de déplorer quelque jolie catastrophe.
Les grandes orgues ont été entreposées, avec tous les soins nécessaires, dans une école de la rue de Verneuil, prêtée à cet effet par la Ville. On pense utiliser, pour le nouvel édifice, la plus grande partie de cet instrument, dont certains tuyaux mesurent jusqu'à 12 mètres de longueur. Toutefois, tous les éléments pneumatiques seront électrifiés, ce qui entrainera une dépense de 500.000 francs au lieu d'un million.
Notons, détail amusant, que les quatre statues installées précédemment sur la nymphée édifiée dans les jardins, en avant de la rotonde, ont, été achetées assez cher par un Américain propriétaire d'une villa à Versailles. On dit que ce digne Yankee a l'intention d'orner son parc avec ces énormes navets de fonte, qui représentent des dames fortement pourvues d'appas divers.
On déclare que la construction de la future salle de spectacles nécessitera l’enlèvement de quelque 120.000 à 130.000 mètres cubes de terre, ce qui donne environ le double du volume du paquebot Normandie.
(journal Le Quotidien 6 octobre 1935)
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JeanMarc
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 82 - 123. Le Trocadéro et le Jardin de la Tour Eiffel (VIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur la création du Palais du Trocadéro
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publié par zelig mer. 19 mai 2021 09:25
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 431 - Avenue Reille à l'Entrée du Parc Montsouris (XIVe arrt.)

Le restaurant « A la Cascade de Montsouris » est situé à l’angle du n°23 avenue Reille n°1 rue Gazan. Cette maison est édifiée en 1887 et affermée aussitôt à Octave Julien Chasselup (1844-1888), restaurateur et à son épouse Marie Emélie Mesnil (1842-1896).
Lors de son mariage du 26 octobre 1876, Chasselup était employé dans le restaurant tenu par M. Michel situé 61 rue du Cherche-Midi, à Paris 6e, établissement qui appartenait à Marie Emélie Mesnil et à son premier mari, Jean Lecouvey décédé en octobre 1875 à l’âge de 34 ans.
Après quelques mois d’exploitation du restaurant de « Montsouris », Octave Chasselup décède, à 44 ans, le 21 juin 1888. La veuve Chasselup-Mesnil et ses deux filles Eugénie Marie et Marie-Hortense Lecouvey, nées respectivement en 1867 et 1871, vont continuer à tenir le restaurant jusqu’à leur mariage en 1889 et 1894. En 1895, Marie Emélie Mesnil cède l’affaire à M. L. Guillon, juste avant de décéder 3 avenue Laumière le 22 août 1896.
Le restaurant passe ensuite, le 7 mai 1897, aux mains de M. Marais qui le revend à M. Masson en 1903. M. Roux qui en fait l’acquisition le 1er avril 1908, le conserve jusqu’en 1913. M. Cinquin lui succède en 1913 et M. Vazelle en 1914…

Aujourd’hui, « la Cascade de Montsouris » a été rasée et remplacée par une ribambelle de buildings « avec vue » imprenable sur le parc de Montsouris.

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publié par zelig dim. 14 nov. 2021 18:12
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 128 M - Vue panoramique (IVe arrt.)

En premier plan, la Caserne Lobau et l’Hôtel de Ville vus de la tour-clocher de l’Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais

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publié par zelig mar. 20 juil. 2021 00:04
Modifié en dernier par JeanMarc le sam. 18 déc. 2021 08:44, modifié 1 fois.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1217 - Vue panoramique prise des Tours Notre-Dame (IVe arrt.)
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publié par zelig mer. 14 juil. 2021 12:01
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 81 M - Panorama des 7 Ponts (IVe arrt.)

L’arrière de l’Hôtel de Ville vu de la tour-clocher de l’Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais

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publié par zelig mar. 20 juil. 2021 00:12
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