Tout Paris

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JeanMarc
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 1444 bis - Rue Lebon (XVIIe arrt.)

Ce cliché est pris de la rue Pierre-Demours. Si les deux immeubles en pierre de taille, situés de part et d’autre de la rue Lebon, semblent identiques, ils n’en ont pas moins été édifiés par deux architectes différents. Celui situé à droite, à l’angle du n°2 rue Lebon / 13 rue Demours, a été construit en 1882, sur les plans de Louis Gilbert (1831-1904), architecte de l’hôtel-de-ville du Vésinet ; le permis de construire qui date du 21 janvier 1882, a été délivré au sieur Vossot, 92 rue du Bac.
A gauche, en pendant, l’immeuble faisant l’angle du n°1 rue Lebon / 11bis rue Demours a été construit huit ans plus tard pour Gustave Charles Delettrez (1829-1910), boucher, qui a obtenu le permis de construire le 24 février 1890. Les plans ont été réalisés par les architectes Jean-Baptiste Vernholes (1828-1909) et son gendre Augustin Charles Thion (1853-après 1927).
Le rez-de-chaussée du n°1 est occupé par un marchand de vins-tabacs (Perrault), un crémier (Vallet), un teinturier (Gardien) et un tripier (Morin) ; le n°2 en face, par un boulanger pâtisier (Laborde, lequel revend son fonds le 1er octobre 1910 au sieur Garnier), un épicier (Lavernhe) et un fruitier (Amiot).


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publié par zelig mer. 6 oct. 2021 13:03

On aperçoit sur la travée droite, aux n° 8bis et 10 de la rue Lebon, un bâtiment à rez-de-chaussée qui abrite le Marché couvert alimentaire dit des Ternes. Là encore l’origine exacte de celui-ci, que certaines publications, qui se disent « futées », situent en 1852, est entièrement erronée, en inéquation totale avec le percement de la rue Lebon qui n’a eu lieu qu’après la décsion du conseil municipal du 2 novembre 1866, entérinée par le décret du 2 mars 1867.
En fait un premier « Marché des Ternes », non couvert, autorisé à compter du 14 mars 1852, se déroulait chaque mardi, jeudi et dimanche sur trois rues parallèles, qui reliaient le boulevard de l’Etoile (avenue Wagram) et la rue de la Plaine (rue de Montenotte) : la rue Brey, la rue de l’Etoile et la rue Charlot (rue Troyon).

Donc revenons au Marché couvert des Ternes.
Son origine remonte au 10 mars 1865, date à laquelle le Conseil municipal accepte la proposition faite par Louis Donizeau et Claude Marie Jules Bourcier, de faire édifier un marché couvert sur des terrains qu’ils envisagent d’acquérir, situés rue Bayen, entre la rue Demours et le boulevard Péreire. Un traité est passé, entre ceux-ci et la ville de Paris, le 29 août 1865.
Une adjudication a lieu le 8 mai 1866 devant la chambre des notaires de Paris (Maître Planchat), pour l’attribution de 10 lots d’un terrain de 4.989 m² situé boulevard Péreire, à l’angle de la rue Bayen, sur une mise à prix de 375.900 francs : c’est donc une partie de ces terrains que Donizeau et Charles Guillard, un de ses futurs associés, achètent pour y construire le marché envisagé.
Le 23 novembre 1866 la
Société du Marché des Ternes Guillard et Cie au capital de 750.000 francs se constitue pour cette opération, composée de : Louis Donizeau, demeurant 14 rue Papillon ; Claude Marie Jules Bourcier (1797-1873), demeurant 20 Cité des Fleurs, naturaliste, spécialiste des oiseaux-mouches ; Charles Guillard demeurant 26 rue de Douai. Donizeau y apporte les terrains nécessaires à l’implantation du marché couvert, soit 1.900 m² qui lui appartiennent ainsi que 900 m² de terrain pour assurer l’encadrement des rues du marché ; Guillard, qui apporte le surplus de terrain pour compléter lesdites rues, est nommé gérant de cette société.
Un arrêté préfectoral du 29 mai 1867, autorise la société Guillard et Cie à se substituer aux associés pour la construction du marché et pour en devenir concessionnaire pour une durée de 50 ans, moyennant une redevance annuelle de 20.000 francs.
Le Marché des Ternes ouvre ses portes le 3 août 1868. Il contient 234 places réparties comme suit : 63 places à 1 franc 60 c. ; 63 places à 1 franc 25 c. ; 108 places à 1 franc.
En 1873, au décès de Bourcier, la société concessionnaire est transférée à la société de
MM. H. Mallet et Cie.
► voir ici un action de la Société du Marché des Ternes H. Mallet et Cie

Un rapport du 1er janvier 1893 fait par le conseil municipal constate la prospérité exceptionnelle du Marché des Ternes : en comparaison du marché de Grenelle qui a rapporté 4.324 francs en 1892 pour un investissement de 545.000 francs, le marché des Ternes a laissé un bénéfice de 104.967 francs pour une mise de 750.000 francs…

Par un arrêté préfectoral du 28 février 1920, le Marché alimentaire se trouve désaffecté de la moitié de ses places, en contrepartie de quoi, la concession est renouvelée pour quinze ans.
A l’expiration de celle-ci, le 1er octobre 1935, l’administrateur du marché, le comte de Richemond, voit sa nouvelle redevance annuelle fixée à 30.000 francs.

► voir ici le Marché couvert des Ternes, Rue Lebon
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - sans numéro - Place des Fêtes - Le Square - Entre la Rue de Belleville et la Rue Compans (XIXe arrt.)
Cliché identique à la Cpa Tout-Paris n°1909 ► voir ici

► voir ici un petit historique de la formation du Square de la place des Fêtes

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publié par zelig mer. 3 nov. 2021 18:17
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1102 - Rue de Chaligny - La Caserne des Pompiers (XIIe arrt.)
Collection F. Fleury


Un concours est lancé le 20 septembre 1882 par le Conseil municipal, pour la construction d’une caserne rue de Chaligny, à l’angle du boulevard Diderot, sur un terrain triangulaire de 3.200 m² que la ville vient d’acquérir ; les projets devront être déposés au pavillon de la Ville de Paris derrière le Palais de l’industrie des Champs-Elysées. L’architecte Charles-Georges Roussi (1847-1934) qui remporte le 1er prix de ce concours, le 27 janvier 1883, est chargé de son édification.
L’adjudication des travaux, fixée au 15 septembre 1883, prévoit une dépense évaluée à 1.017.145 francs, dont 872.300 francs pour la maçonnerie et le terrassement, 42.250 francs pour la charpente et 92.595 francs pour la serrurerie et quincaillerie. Sylvain Pradeau remporte le 1er lot au prix de 752.339 francs avec un rabais de 20,75% ; Paul Chalet, le second au prix de 28.128 francs avec un rabais de 33,80% ; le 3e lot est attribué à Edouard-Joseph Obert fils, pour 80.726 francs avec un rabais de 28,30%.
D’autres adjudications seront allouées ultérieurement : Couverture et plomberie 47.631 francs ; Fumisterie 12.999 francs ; Peinture, tentures et vitrerie 23.389 francs ; Pavage, asphalte, granit 17.222 francs ; Escaliers en fer 17.597 francs etc…
La caserne 26 rue de Chaligny commence son activité effective le mardi 23 février 1886.


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publié par zelig lun. 4 oct. 2021 10:44
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TOUT PARIS - 531 - Boulevard Saint-Marcel - Statue de Jeanne d'Arc (XIIIe arrt.)
version colorisée

► voir ici quelques renseignements sur la statue de Jeanne d’Arc
► voir ici la version noir et blanc
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publié par rigouard ven. 5 nov. 2021 07:49
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TOUT PARIS - 1172 - La Rue de Varenne à la Rue du Bac (VIIe arrt.)
Collection F. Fleury


En premier plan gauche, au 87 rue du Bac, la boutique à rez-de-chaussée signale par son petit panonceau « Angeneau », apposé sur la porte d’entrée vitrée que celui-ci en est propriétaire, mais ne précise toutefois pas qu’il s’agit d’une charcuterie.
Tècle Clément Angeneau, né le 7 février 1854 à Savigny-sur-Braye (Loir-et-Cher) travaille, en 1881, dans la charcuterie de son patron, Jules Joseph Quicray, 24 rue de l’Abbé Grégoire dans le 6e arrondissement ; dans le même temps, Justine Joséphine Bougerolles, née le 16 octobre 1857 à Sancoins (Cher), est charcutière chez Louis Pierre Augustin Herfort, dans sa boutique située 30 rue Neuve des Petits Champs dans le 1er arrondissement.
Nos deux charcutiers, Tècle Angeneau et Justine Bougerolles se marient à la Mairie du 6e, le 15 novembre 1881, avec comme témoins leurs patrons respectifs. Puis volant de leurs propres ailes, ils achètent, en 1883, la charcuterie du sieur Olivier,
26 rue de la Croix-Nivert (15e), où nait leur première fille Clémence Lucie, le 23 mars 1883.
Le couple Angeneau cède sa charcuterie de la Croix-Nivert le 1er février 1886 à M. Berrard, pour, aussitôt en acquérir une autre, auprès d’Alphonse Monjallon et de son épouse Nathalie Menet, le 1er avril 1886, au
87 rue du Bac.
Tècle Clément Angeneau exploitera sa charcuterie pendant 22 ans avant de la vendre, en 1909, à M. Mony, lequel en est toujours possesseur en 1914.
Angeneau et son épouse se replieront dans leur village familial de Sancoins où ils décèderont, respectivement le 4 mars 1921 et le 25 août 1927.

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publié par zelig mar. 12 oct. 2021 14:24

L’angle situé en vis-à-vis de la charcuterie, au n°89 rue du Bac/27 rue de Varenne, était occupé par une épicerie jusqu’en 1897. En 1898, s’y installe le sieur Mugnerot, tailleur pour dames qui cède son fonds en 1904 à un certain A. Fontelay. En 1907, la boutique prend pour enseigne « A la Régence - Manteau-Robes-Fourrures », qu’elle conserve jusqu’en 1914. En 1909, Fontelay, toujours tailleur pur dames, est parti s’installer 29 boulevard de Clichy.
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TOUT PARIS - 20 - Parc Montsouris (Artistique) - Ligne de Sceaux. (XIVe arrt.)

Précédant la création du Parc de Montsouris qui sera implanté de 1867 à 1878, la voie ferrée, qui reliait initialement la gare de Denfert à celle de Sceaux, a été ouverte en 1846.
A l’occasion des travaux effectués pour la réalisation du Parc, la ligne de Sceaux est déplacée, dans sa traversée du nouveau parc en construction :
les courbes trop rapprochées créant des difficultés pour la circulation des trains, une nouvelle voie redressée et élevée vient se substituer à l’ancienne. Aussi, de juin 1868 à octobre 1869, le trafic y est interrompu.

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publié par rigouard dim. 24 juil. 2016 09:57
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TOUT PARIS - 683 - La rue de Belleville prise de la Place de L'Eglise (XIXe et XXe arrt.)

Le cliché est pris de manière à occulter entièrement l’Eglise Saint-Jean-Baptiste de Belleville située à gauche, le long de la rue de Palestine et, à droite, le Kiosque de la Station du Funiculaire de Belleville qui termine précisément sa course à cet emplacement, à l’extrémité de la rue du Jourdain.
Au vu des maisons édifiées dans le désordre le plus absolu, en avant les unes des autres sur la chaussée, ne permettant le passage que des charrettes, on devine aisément la raison pour laquelle il a été décidé que la construction de ce tramway funiculaire, qui empruntait, depuis la place de la République, la rue du Faubourg du Temple puis attaquait vaillamment la longue ascension de la rue de Belleville, ne serait pas poursuivie au-delà de l’église bellevilloise soit au n°138-141 rue de Belleville, alors que le sommet de celle-ci se situait au numéro 353.
► voir ici aujourd’hui

A gauche, le rez-de-chaussée de l’immeuble d’angle du 141 rue de Belleville / 2 rue de Palestine est occupé en totalité par une grande épicerie « Vins Comestibles » appartenant depuis 1890 à M. Deschamps qui revend son fonds le 3 novembre 1898 à P. Vergy.
Ce bâtiment de deux étages, fort bien placé, appartient à Marie-Amélie Hangard (1824-1909), veuve du grainetier Charles Letteron (1821-1874), décédé en son domicile du 18 rue de Viarmes à Paris Ier. C’est précisément à cet emplacement qu’était installée l’ancienne mairie de la commune de Belleville depuis 1790 jusqu’à son déménagement en face, en 1846.
Rentière âgée de 84 ans, la veuve Letteron, propriétaire de cet immeuble, se laisse convaincre par l’architecte-promoteur Edouard Garnier (1847-1912), concepteur de plus de quarante constructions dans les XIXe et XXe arrondissements, qui écume Paris à la recherche de toutes opérations immobilières juteuses ; celui-ci dépose donc, le 7 avril 1908, un permis de construire un immeuble de six étages en briques en remplacement des immeubles n°141-143 rue de Belleville, pour lesquels il obtient le permis de démolir, appartenant à Marie-Amélie Hangard-Letteron. Celle-ci ne verra par la fin de cette construction, étant décédée le 24 avril 1909, en son domicile de Charenton, 44 avenue de Gravelle…
L’immeuble une fois achevé, Vergy cède, en 1911, la nouvelle boutique à une succursale Nicolas, la célèbre enseigne de vente de vins en bouteilles qui y est toujours active à ce jour.


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publié par rigouard sam. 18 mai 2013 10:56

Du côté droit, numéros pairs de la rue de Belleville, la carte nous dévoile seulement le pan coupé du grand bâtiment situé au n°138, au rez-de-chaussée duquel était installé M. Arbault, marchand de nouveautés qui, le 25 mars 1888, cède son fonds à Louis Chambon. Celui-ci n’y fait pas que de bonnes affaires puisque, par jugement du 3 septembre 1890, le syndic Boussard procède à sa liquidation judiciaire. L’affaire passe ensuite aux mains de M. Vernier qui, en 1904, la revend à un marchand de chaussures, M. Capell. Dix ans après, en 1914, la Société des Chaussures « Incroyable » acquiert le fonds de M. Capell. Aujourd’hui, cette boutique est devenue un salon de coiffure sous l’enseigne de Jean-Louis David.
Nous aborderons l’origine du n°138 rue de Belleville à l’occasion de la publication d’une Cpa nous montrant cet immeuble sous un angle plus précis.
Un dernier mot sur l’immeuble mitoyen, au n°140, situé après le pan coupé, dont le rez-de-chaussée est occupé, dès avant 1900 par M. Durand, boulanger, qui cède son fonds le 26 juillet 1905 à M. Monvoisin. Celui-ci revend l’affaire à M. Jamet le 24 avril 1912. Aujourd’hui, la boutique « Au 140 » est toujours consacrée à la boulangerie.
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 839 - Place de l'Eglise - Station du Funiculaire de Belleville (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


Nous avons déjà décrit une partie de cette place, sur la carte précédente ► voir ici, en voici la suite.

L’immeuble situé à droite, au n°138 rue de Belleville, a été édifié de 1877 à 1880, sur l’emplacement qu’occupait l’ancienne mairie de Belleville depuis son transfert en 1846. Auparavant la Maison commune se trouvait en face, au 141 rue de Paris (devenue rue de Belleville).
A la suite d’un vote du conseil municipal bellevillois, le ministère de l’intérieur publie, le 30 juillet 1845, une ordonnance autorisant la commune de Belleville à acquérir la propriété connue sous le nom de
l’Ile-d'Amour, pour y établir sa mairie, au n°128 rue de Paris à Belleville (devenue le n°138 en 1870). Le bal de l’Ile d’Amour était, jusqu’à cette date, et ce, depuis mai 1815, une guinguette échevelée, en partie circonscrite par un fossé où cheminait un ruisselet.
Ainsi de 1846 à 1875, l’établissement de l’Ile d’Amour, expurgé de ses diverses inscriptions et représentations picturales allusives, est converti en mairie, avant son transfert dans la nouvelle mairie du XXe arrondissement, édifiée de 1868 à 1875 sur la place de Puebla, future place Gambetta. En janvier 1877, le bâtiment qui accueillait cette guinguette-mairie est démoli pour laisser place au grand immeuble que nous voyons toujours aujourd’hui

(► voir ici)

C’est donc devant cet immeuble du n°138 rue de Belleville que, le 27 mai 1891, le tramway funiculaire de Belleville, flambant neuf, arrive après avoir exécuté sa première ascension depuis la place de la République. Lors de ce jour d’inauguration, alors que huit voitures sont mises à disposition du public, contenant chacune douze voyageurs à l’intérieur, cinq sur la plateforme arrière et quatre sur celle d’avant, cent-vingt-huit voyages aller et retour seront effectués.
Derrière le kiosque du funiculaire, on entr’aperçoit la pâtisserie exploitée depuis 1882 par M. Marchand, fonds que celui-ci cède le 1er décembre 1897 à Louis-Jules Toubeau (1871-1912) époux d’Anne-Charlotte Guillemau dont le père était également pâtissier. Le 29 octobre 1910, Toubeau revend sa boutique à M. Thomas, devenant « représentant », avant de décéder deux ans plus tard, le 4 mai 1912, à l’âge de 40 ans, à son domicile du 2 rue de Palestine (141 rue de Belleville), dans l’immeuble qui vient d’être reconstruit sur la place de l’Eglise.
Ultérieurement, la pâtisserie du 138, toujours en place à ce jour, sera agrandie, par l’absorption de la boutique mitoyenne à la sienne, qui était occupée par la teinturerie Dubois de 1910 à 1914.

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publié par JeanMarc mar. 9 nov. 2021 14:12
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 581 - Rue Renault prise de l'Avenue Parmentier (XIe arrt.)
Collection F. Fleury


La rue Renault se situe à l’exact emplacement de l’ancien couvent des Filles de l’Annonciade du Saint-Esprit, qui y étaient installées depuis 1636 jusqu’en 1781. A sa place sera construit l’abattoir Popincourt ou de Ménilmontant, inauguré le 15 septembre 1818 avant d’être fermé le 14 juillet 1867.
► voir ici l’origine du Couvent des Annonciades de Popincourt puis de l’abattoir

La tuerie, une fois rasée, donnera naissance au square Parmentier et à ses rues circonvoisines : rues du général Guilhem, du colonel Rochebrune, du général Blaise, du général Lacharrière et du général Pierre Hippolyte Publius Renault, cette dernière classée par décret du 26 novembre 1883.
La rue Renault, avec ses huit immeubles répartis de part et d’autre de la voie, demeure une des voies les plus courtes de Paris.
On aperçoit, en enfilade sur ce cliché, le Square Parmentier et son Kiosque à musique, toujours présent à ce jour.
Récemment devenue « piétonne », donc interdite au stationnement, la rue Renault, à l’instar de tant de quartiers de la capitale, sert, plus souvent qu’à son tour, à parquer les nombreuses tentes de sans-papiers encouragés par l’inaction permanente des élus parisiens, lesquels ne montrent un semblant activité qu’aux approches des élections municipales.

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publié par zelig mar. 1 juin 2021 10:50
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1909 - Place des Fêtes - Le Square - Entre la rue de Belleville et la rue Compans (XIXe arrt.)

► voir ici Cpa identique, sans numéro

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publié par rigouard lun. 20 mai 2013 21:34
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1972 - Place des Batignolles à la Rue Brochant (XVIIe arrt.)

Longeant sur sa droite le square des Batignolles, ici totalement occulté sur ce cliché, la place des Promenades devenue Place des Batignolles en 1863 a été rebaptisée, place Charles Fillion en 1919.
Le
Commissariat de Police du quartier des Batignolles que nous voyons à l’angle du n°2 rue Brochant (ancienne rue Notre-Dame) et du n°16 place des Batignolles y est installé depuis 1876.
Jusqu’au 1er mai 1863, le commissariat du 17e arrondissement regroupait, au n°17 de la rue Truffaut, deux quartiers : celui des Epinettes et celui des Batignolles. Un décret du 23 mai 1868 a donné un commissariat à chacun de ces quartiers.
Les locaux du Commissariat des Batignolles sont affermés, depuis le 17 août 1876, par un particulier propriétaire, M. A. Révol, rentier, demeurant 32 rue de Londres. Successivement renouvelé les 8 novembre 1887 et 30 juin 1900 par M. Révol, ce bail est ensuite retransmis à un nouveau propriétaire, M. Candé, qui signe avec le commissariat un nouveau contrat le 30 juin 1912, pour douze ans, moyennant un loyer annuel de deux mille francs pendant les six premières années, porté à deux mille deux cents francs pendant les six dernières.
Au 1er octobre 1925, un nouveau renouvellement fixe ce loyer à six mille cinq cents francs par an…

Mitoyen au commissariat, le rez-de-chaussée du n°14 place des Batignolles est occupé, à partir de 1907, par la
Teinturerie de France tenue par M. Jaunin qui cède le fonds en 1909 à Mlle Girard.

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publié par zelig mar. 19 oct. 2021 13:21
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 14-815 - Buttes Chaumont - Vue Générale (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


voir ici, les vues panoramiques des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 18:05
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 873 bis - Rue Montmartre à la rue Réaumur (IIe arrt.)

Le bel immeuble qui, à gauche, marque l’angle du 128 rue Réaumur / 109 rue Montmartre, a été édifié en 1897 par l’architecte Adolphe Gautrin (1847-1923), un permis de construire ayant été délivré, le 11 septembre 1896, au propriétaire du terrain, Henri Robert Joseph Pierquin (1852-1909), rentier, demeurant 18 rue Greuze dans le 16e. (1)
Le rez-de-chaussée est occupé par le marchand de vins à l’enseigne du Bol d’Or, tenu par L. Mathé et Minet ; Charles Muller, pelletier, a pris le premier étage ; Albert Bresson a installé aux 3e et 4e étages ses ateliers de confection pour dames, avant de céder l’affaire dès 1905 à René Darlay et à Charles Van Langendonck qui proposent « trousseaux et lingerie » sur leur affiche publicitaire.

En vis-à-vis, l’immeuble d’angle du
128-130 rue Montmartre / 126 rue Réaumur est occupé en totalité par les ateliers de confection en gros pour dames J. Ohresser, hormis les boutiques au rez-de-chaussée du n°130, où Jubin, le boucher-charcutier, voisine curieusement avec Laruelle, le chemisier.
Le chalet-baraque précaire situé en premier plan à droite est loué au sieur Aubertin qui y vend « fleurs et plumes ».

Jacques Ohresser (1845-1883) originaire d’Obernai dans le Bas-Rhin, employé de commerce 61 rue Beaubourg à Paris 3e, se marie en 1867 avec Elvina Brulé (1841-1897), qui exerce le métier de couturière.
Le 18 juin 1874, Jacques Ohresser crée la société Ohresser et Cie, dont le siège se situe 67 rue de Richelieu, ayant pour objet la confection pour dames, dont les locaux vont être installés, dès 1875, dans les immeubles 128-130 rue de Montmartre ; Elvina Brulé-Ohresser demeure la cheville ouvrière de cette entreprise, tandis que son mari conserve le rôle de négociant et directeur. Au décès de Jacques Ohresser, ses trois enfants étant mineurs, la veuve Ohresser s’associe le 1er juin 1887 avec un certain Eugène François Joseph Lifraud, fondant la société en nom collectif « veuve Ohresser et Lifraud » pour une durée de quatre ans. Cette société finit par être dissoute en 1892, entrainant quelques litiges entre associés, qui se règleront l’année suivante devant les tribunaux. Devenu majeur, Léon Philippe Ohresser (1870-1939) reprend le flambeau de l’entreprise familiale qui garde sa raison sociale initiale de J. Ohresser, dont les deux immeubles de la rue Montmartre sont affublés, en lettres géantes, en long et en large. Jacques Ohresser, le frère aîné de Léon, ne participera en rien au succès de cette entreprise, ayant choisi la carrière militaire pour finir par se supprimer en 1906…
En 1909, Léon Ohresser ouvre une usine de filage d’articles de confection féminine, sur l’emplacement d’une ancienne bergerie, au 7 à 11 rue de Romainville, aux Lilas, qui perdurera jusqu’en 1939.

► voir ici Usines Ohresser 7 à 11 rue de Romainville aux Lilas

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publié par rigouard jeu. 5 août 2021 14:26

(1) Le père d’Henri Robert Joseph Pierquin, Hubert Pierquin (1822-1903), originaire de Creue dans la Meuse, était, depuis 1848, installé à Paris en tant qu’entrepreneur de maçonnerie, où il semble qu’ils aient, tous deux, fait de belles affaires... On les voit ainsi acquérir des terrains sur Paris, et y réaliser, un nombre impressionnant de constructions d’hôtels particuliers et de bâtiments en pierre de taille, dans les quartiers les plus recherchés de la capitale : 1877-1878 rue du Four-Saint-Germain (6e) ; 1878 boulevard Mazas (8e) et rue Sainte-Anne (2e) ; 1879 rue Christophe-Colomb (16e), place de l'Alma (16e) et rue de Bassano (16e) ; 1880 avenue Marceau et rue Pierre-Charron (16e), rue de Chaillot (8e) et rue Copernic (16e) ; 1888 boulevard Exelmans (16e) ; 1889 avenue Victor-Hugo (16e) ; 1890 boulevard Berthier (17e) ; 1893 avenue de Montsouris (14e) ; 1897 rue Réaumur (3e).
Henri-Robert-Joseph Pierquin, seul garçon d’une famille de neuf enfants, déclare, en 1879, être propriétaire au 45 avenue Joséphine dans le 16e, puis l’année suivante au 54bis rue du Four dans le 6e. Le 29 juin 1880, Pierquin qui demeure depuis 1891 au 3 rue des Cérisoles dans le 8e, acquiert, avec l’accord amiable du conseil municipal, un terrain de 614 m² à 35 francs le mètre, 18 rue Greuze dans le 16e, où il fait construire en 1892, sur les plans de l’architecte Théophile Schwab, un immeuble dont il fera sa résidence.
En plus de sa profession de « rentier » et d’entrepreneur de constructions, Henri-Robert-Joseph Pierquin s’adonne à l’exploitation des brevets dont Ernest Jules Pierre Mercadier (1836-1911) ingénieur et directeur des études à l'école polytechnique, est l’inventeur. Mercadier ayant déposé un brevet de 15 ans le 30 mai 1888 pour son invention de la télégraphie multiple, Pierquin met la main sur ledit brevet le 9 juin 1891. S’ensuit la création, le 26 mai 1900, d’une société commune à Pierquin et à Mercadier, dénommée Société des télégraphes Multiplex, 60 rue Caumartin, au capital de cinq cent mille francs, chargée d’exploiter ce brevet…
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1331 - Station Métropolitain "Bagnolet" - Boulevard de Charonne (XXe arrt.)
Collection F. Fleury

Station Bagnolet dite Alexandre Dumas pour les intimes

version colorisée
► voir ici version Noir et Blanc
► voir ici et plus loin les nombreux renseignements donnés par Jacques/droopyjm
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publié par rigouard jeu. 18 juil. 2013 10:56
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1904 - Rue André-del-Sarte (XVIIIe arrt.)

La rue André-del-Sarte est ici prise en son ensemble, depuis la rue de Clignancourt jusqu’au pied de la butte Montmartre.
A gauche, à l’angle du n°1 André-del-Sarte et du 29 rue de Clignancourt, la pharmacie n’est installée que depuis 1904, avec l’arrivée d’Antonin-Auguste Charléty (1869-1920), marié en 1900 avec Marie-Eugénie Bocquin ; celui-ci a repris la boutique qu’occupait Joseph Lacouture (1839-1911) qui y exerçait, depuis 1875, l’activité de droguiste, dépôt de pharmacie, herboriste et parfumerie.
En fait, Charléty a pu s’installer à cet emplacement, grâce à la démolition, en 1904, de l’immeuble mitoyen au sien, au 27 rue de Clignancourt, anciennement 35 Chaussée Clignancourt, où une première officine existait depuis 1852, tenue par le pharmacien Jérôme Frédéric Martin Rougier ; celui-ci, né à Versailles le 4 juillet 1816, s’était marié le 5 juillet 1842, avec Marie-Clémentine Bédu (1824-1893), veuve de Raphaël Soulanges Lubin Noget.
En 1892, cette pharmacie du 27 Clignancourt est rachetée par Jean Laurencin (1862-1927), marié en 1891 avec Angèle Eugénie Tellière ; connu pour la liqueur antirhumatismale qu’il vante dans de nombreuses publications, Laurencin est contraint de déménager en 1904, le propriétaire de son immeuble, le sieur Huchez, ayant décidé de raser celui-ci, afin de faire édifier un bâtiment de sept étages pour lequel les architectes Gautrin et Mauduit ont obtenu un permis de construire le 22 avril 1904. De ce fait, Laurencin déménage en 1905 ses potions, flacons et pommades au 41 rue de Clignancourt.


► voir ici la pharmacie du 29 Clignancourt sous un autre angle

Le 8 février 1913, Antonin-Auguste Charléty revend sa pharmacie du 29 Clignancourt/1 rue André del Sarte à Armand-Léopold Brunschwik, (1872-1939), marié en 1900 avec Clémentine Lehmann (1874-1939), lequel tenait auparavant une officine au 328 rue de Vaugirard. Brunschwik ne manque pas de doter sa boutique de toute une série d’annonces raccrocheuses sous son nom affiché en grosses lettres : A. BRUNSCHWIK - A LA BELLE PHARMACIE - ARSENAL COMPLET DE THERAPEUTIQUE ET D’HYGIENE - FABRIQUE DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES.
De 1926 à 1941, la pharmacie Brunschwik, est reprise par Antoine François Joseph Nauge (1878-1957), qui exerçait préalablement 38 rue Gay-Lussac. Par décret du 16 janvier 1941, Nauge est dépossédé de sa pharmacie, Louis Robin étant nommé administrateur provisoire le 7 avril 1941. A la sortie du conflit, Nauge reprend en main son affaire et en cède la moitié, le 24 juin 1948, à Paul Couderc, pharmacien 19 rue des Grands-Augustins.
En 1961, Florent Jules Alexandre Pelletier en est propriétaire…


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publié par zelig jeu. 14 oct. 2021 16:16

En vis-à-vis, à l’angle du 2 rue Andre-del-sarte/31 Clignancourt, le Café du Dôme, Maison Triadou, dont la banne indique « Café Liquoriste - Bière Karcher - Café - Téléphone », a vu défiler, de son côté plusieurs exploitants : Jules en 1900-1901 ; Girard en 1902-1903 ; de 1904 à 1910, Louis Caupeil né en 1870 à Arnac dans le Cantal, marié à Louise Jourde, lesquels ont tenu préalablement une affaire de marchands de vins au 7 rue du Caire, de 1891 à 1903 ; le sieur Champion de 1911 à 1914 ; enfin un certain Triadou qui cèdera son fonds à M. Prunières, le 27 février 1924…
Modifié en dernier par JeanMarc le jeu. 18 nov. 2021 09:23, modifié 1 fois.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 107 - Gare d'Orléans au Quai d'Orsay (VIIe arrt.)
Collection F. Fleury

version colorisée

► voir ici version Noir et Blanc
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publié par rigouard sam. 2 juil. 2016 09:54
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 56 M - Arc de Triomphe de l’Étoile (VIIIe arrt.)

Tout a été dit et écrit sur ce monument emblématique parisien, décidé par décret impérial du 29 pluviôse de l’an XIV (18 février 1806) pour rendre hommage à la « Grande Armée » : aussi contentons-nous de rappeler que ce sont les architectes Jean-François Chalgrin (1739-1811) et Jean-Arnaud Raymond (1742-1811) qui, en 1806-1808, en ont réalisé les plans, dont l’aspect a été modifié en novembre 1808, avec une ouverture de l’arc réduite de 45 à 42 pieds et la suppression des colonnes corinthiennes prévues à l’origine. Ces modifications de dernière heure, alors que la première pierre de l’édifice a été posée depuis le 15 août 1806, sont immédiatement suivies de la démission de Jean-Arnaud Raymond (1).
En janvier 1810, on annonce que les travaux, très avancés, sont momentanément suspendus en raison des rigueurs de l’hiver :
il ne reste plus que deux mètres de constructions à faire en pierre dite de Château-Landon, alors on cessera d’employer ce genre de pierre. Le reste du gigantesque monument sera réalisé en pierre de Chérence, les bas-reliefs et trophées en marbre.
Après le décès de Chalgrin, l’architecte Louis-Robert Goust (1761-1838) est nommé le 1er mai 1811 afin de poursuivre les travaux en cours qui sont cependant interrompus par la campagne de 1814 et ne reprendront qu’en 1823. L’architecte Jean-Nicolas Huyot (1780-1840) est adjoint à Goust à partir du mois d’août 1824 et enfin, de 1832 à 1836, l'architecte Guillaume-Abel Blouet (1795-1853) en achève l’édification.
La construction de l’Arc de Triomphe, dont le devis initial, accepté le 27 mars 1809 par le ministre de l’intérieur Emmanuel Cretet, s’élevait à 9.132.367 frs 77 c., a finalement coûté, après réception des travaux, 9.303.507 frs 79c.

(1) On peut penser que Raymond est mort de Chalgrin, puisque décédé 7 jours après lui, le 28 janvier 1811 ! Bon, je sais !... un peu facile !

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publié par zelig mar. 21 sept. 2021 17:09
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 89 M - Arc de Triomphe - Place de l'Etoile (VIIIe arrt.)
voir carte précédente pour un succinct aperçu historique

29 juillet 1836 — L’inauguration de l’Arc de Triomphe de l’Etoile se déroule sans tralala et sans Louis-Philippe, resté caché pour raisons de sécurité.
L'inauguration de l'arc-de-triomphe de l'Etoile a eu lieu hier de très grand matin, devant un petit nombre de curieux et une demi-douzaine de gardes nationaux de la 11e légion de service au château des Tuileries.
Voici les faits dans toute leur simplicité :
A sept heures du matin, MM. Adolphe Thiers et Antoine d'Argout, en costume de ville, accompagnés d'une dizaine de personnes arrivent devant l'arc-de-triomphe.
Le gardien du monument, ancien maréchal-des-logis-chef des chasseurs de la garde impériale, se présente revêtu de son grand uniforme : dolman, colback, etc. Il fait aux ministres le salut militaire. MM. les ministres y répondent civilement et réclament l'entrée du monument ; le vieux troupier défait la chaîne qui barrait le passage ; le cortège entre et se promène quelques minutes.
Bientôt MM. Thiers et d'Argout se retirent en saluant le public ; le public les salue et l'arc-de-triomphe de l'Etoile se trouve inauguré !

(journal La Gazette de France du 31 juillet 1836)

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publié par zelig sam. 2 oct. 2021 01:07
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2062 - Arc de Triomphe La Plate-Forme - Passage du Dirigeable de Guerre ''République'' (VIIIe arrt.)
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publié par zelig sam. 23 oct. 2021 00:02
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2062 - Arc de Triomphe La Plate-Forme - Passage du Dirigeable de Guerre ''République'' (VIIIe arrt.)
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publié par zelig ven. 22 oct. 2021 10:27
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