Tout Paris

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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 79 - Square Parmentier (XIe arrt.)
Collection F. Fleury

version colorisée

L’histoire du square Parmentier n’est pas aussi simple que voudraient nous le laisser entendre tous les articles parfois simplistes consultables sur les « supports de l’information ».
Il nous faut remonter au 24 juillet 1636 pour découvrir qu’à cet emplacement les
Annonciades du Saint-Esprit, ordre fondé par la fille de Louis XI, Jeanne de France (1464-1505), font l’acquisition d’une grande maison et d’un terrain de 29 arpents et demi et dix perches (près de 15 hectares), partant de la rue Popincourt et longeant la rue des Amandiers jusqu’à la rue du bas Pincourt (rue Saint-Maur), auprès d’Euverte Angrand (1581-1661), conseiller et secrétaire du Roi, au prix de 58.500 livres.
Nous passons les détails sur la reconstruction de leur couvent et de leur chapelle qui coûteront respectivement 59.808 livres et 73.515 livres et arrivons directement au 15 mai 1781, date à laquelle les religieuses, faute de dons suffisants, sont contraintes de vendre tous leurs biens, au prix de 161.608 livres et 10 sols à Bénigne Poret vicomte de Blosseville (1742-1828) (procureur général des comptes à Rouen), à Bon Gilbert Perrot de Chezelles (1738-1813) (procureur syndic à Montluçon) et à Louis-Antoine Valentin (ancien contrôleur des guerres).
Nos trois acquéreurs sentant le vent tourner, vendent une partie de ce domaine, le 10 mai 1789, au sieur Jean-Baptiste Simonnot, bourgeois de Paris, y demeurant, cul-de-sac Pecquet, paroisse Saint-Jean-en-Grève, au prix de 111.400 livres.
Tandis que la chapelle, agrandie en 1818, devient l’Eglise Saint-Ambroise, avant d’être rasée et reconstruite un peu plus loin le long de la rue Saint Ambroise, les terrains conventuels des ci-devant-Annonciades sont repris par la ville pour 299.304 francs ; c’est sur ces terrains, d’une superficie de 44.995 m², circonscrits par les rues Saint-Ambroise, Saint-Maur, des Amandiers et une rue à ouvrir (future avenue Parmentier), que Napoléon ordonne de faire bâtir un abattoir, par décret du 9 février 1810.
La construction de l’
Abattoir de Popincourt ou Ménilmontant est confiée à l’architecte Célestin Joseph Happe (1754-1832) et les travaux commencent en juillet 1811 sous la direction de l’architecte Vauthier. La construction, interrompue par la campagne de Paris de 1814-1815, durant laquelle les locaux inachevés sont occupés par malades et blessés, est terminée et l'abattoir inauguré le 15 septembre 1818.

► voir ici Plan des Annonciades en 1770 et de l’Abattoir en 1830

Quarante ans plus tard, s’ouvre le projet d’ouverture d’un abattoir et d’un marché aux bestiaux uniques parisiens à La Villette initié en 1858. Sa construction terminée, l’abattoir Popincourt est définitivement fermé le 14 juillet 1867.
La municipalité décide aussitôt la démolition de la Tuerie de Ménilmontant et met en vente, les terrains pour y construire des immeubles « haussmanniens ».
S’ensuivent des transactions, on ne peut plus douteuses et contestables, entre la Ville de Paris et un certain Jean-Louis-Henri Villain (1819-1886), ancien notaire, magnat du sucre à Mont-Saint-Martin, conseiller général de l’Aisne qui deviendra même député en 1871. Celui-ci, le 29 décembre 1869, réussit à acquérir de la ville de Paris, sans adjudication ni concurrence, au prix de 1.132.868 francs, 17.323 m² des terrains de l’ancien abattoir Popincourt, soit un prix de 65 francs le m².
Dans le même temps, dix-huit lots provenant de la même ancienne tuerie Popincourt, sont vendus par la ville à des particuliers, entre le 20 décembre 1869 et le 19 janvier 1870, au prix cumulé de 839.777 francs pour 6.283 m², soit un prix moyen de 134 francs au m² !...
A la suite de ces cessions, la ville de Paris conserve 19.554 m² sur les terrains de l’abattoir, dont 9137 m² sont réservés au futur Square Parmentier, qui occupera la zone centrale de l’ancien abattoir, au milieu de quatre voies qui vont être créées, les rues du général Guilhem, Rochebrune, du général Blaise et Lacharrière.
Conflit 1870-1871 oblige, l’aménagement du square qui coûtera 130.645 fr 88, ne commence réellement qu’en janvier 1872 sous la direction de Louis Charles Rafarin (1828-1887), jardinier en chef de la ville de Paris.
Le Square Parmentier ouvre ses portes au public dans les premiers jours de juin 1872.

Image
publié par zelig sam. 21 août 2021 12:25

Les phalanges musicales tant militaires que civiles se relayant à qui mieux mieux au square dès 1872, le Conseil municipal se voit contraint de voter un crédit de 12.700 francs, le 21 novembre 1898, pour l’édification d’un Kiosque à musique. Celui-ci est érigé en 1899 par le constructeur métallier Bergerot et Cie (Gustave Bergerot, Albert Schwartz et Auguste Meurer), 76 boulevard de la Villette.
Dans la foulée, la municipalité décide d’installer l’éclairage électrique du square pour 7.500 francs.

► voir ici Plan du Square Parmentier en 1900

Plusieurs statues vont orner le square :
— Un monument rendant hommage au dramaturge Michel Sedaine (1719-1797), réalisé par le statuaire Léon-Aimé-Joachim Lecointe (1826-1913), exposé au Salon de mai 1880. Son œuvre est aussitôt acquise par la ville de Paris au prix de 2.500 francs, à condition qu’il agrandisse d’un tiers son modèle en plâtre pour qu’elle soit ensuite réalisée en bronze. Lecointe touche un complément de 1.500 francs pour cette tâche, tandis que le fondeur, de son côté, sera rémunéré 5.000 francs.
La petite version en plâtre est exposée pour la première fois sur un piédestal en charpente, le 14 juillet 1880, face au square Parmentier, devant l’Eglise Saint-Ambroise. A présent bronzé et agrandi, « Sedaine » est inauguré le 30 octobre 1883, au square Parmentier. Pas pour longtemps ! puisqu’en novembre 1885, le conseil municipal et la commission spéciale des beaux-arts du conseil général (beaucoup de monde pour si peu !) se réunissent et décident que « Sedaine » ira rejoindre « Diderot » au square d’Anvers, tandis que le socle resté vacant sera occupé par le groupe sculpté de Pézieux en cours de bronzage.
— Exposé au Salon de 1882, le groupe sculpté
« Non omnes morimur » (nous allons tous mourir) de Jean-Alexandre Pézieux (1850-1898) est acquis le 7 juin 1882 par la ville de Paris pour 8.000 francs.
Le conseil municipal réuni le 30 avril 1883 ouvre un crédit de 7.000 francs pour transformer en bronze l’œuvre de Pézieux qui était réalisée en plâtre. Le travail est confié au fondeur Thiébaut frères, 32 rue de Villiers. A cette somme il y a lieu d’ajouter un montant de 2.000 francs pour l’installation de la sculpture sur son lieu de destination, le Square Parmentier, qui n’aura lieu qu’en 1886, sur le socle de Sedaine.
— La statue
« Un vainqueur de la Bastille » réalisée par Paul-François Choppin (1856-1937), est exposé au Salon de juin 1888 dans sa version en plâtre. Félix Jahyer dans sa revue Vert-Vert en donne, le 23 juin 1888, une description succincte : Le « Vainqueur de la Bastille » est jeune et marche alertement, le fusil en main. Tête intelligente, souplesse du corps, sous le costume léger ; de la simplicité dans les lignes et cependant beaucoup de mouvement.
Choppin fait installer son œuvre, transformée en bronze, sous la coupole des Beaux-Arts à l’exposition universelle de 1889 qui se déroule de mai à octobre. A l’issue de celle-ci, le conseil municipal décide, le 11 décembre 1889, d’en faire l’acquisition au prix de 7.000 francs. Le 18 avril 1890, le conseil se réunit à nouveau pour voter un crédit de 18.000 francs destiné aux frais d’installation des douze œuvres que la ville vient d’acquérir, dont celle de Choppin, soit 1.500 francs par statue.
En juin 1890, le « vainqueur » est stocké, avec une vingtaine d’autres œuvres, à l’entrepôt des bronzes de la ville à Auteuil, rue La Fontaine, dans l’attente de son affectation ; en février 1891, il y repose toujours. Il est finalement installé dans les mois qui suivent dans le square Parmentier, sur la pelouse faisant face au futur Kiosque à musique qui sera construit en 1899.
— A l’issue du Salon de 1886 où figure
le Botteleur en plâtre de Jacques Perrin (1847-1915), la Commission des Beaux-Arts de la ville de Paris décide le 9 juin, d’en faire l’acquisition pour 4.000 francs. Le 30 juillet 1887, le Conseil municipal ouvre un crédit de 4.500 francs pour sa transformation en bronze.
Le Botteleur est exposé à nouveau, cette fois-ci bronzé, au salon de 1888, avant d’être transféré au square Parmentier en 1891.

Des quatre bronzes du square Parmentier, le Botteleur est le seul à avoir échappé à la fonte massive des allemands en 1942.

Par arrêté municipal du 18 décembre 1944, et après décision du bureau Comité parisien de la Libération du 18 octobre 1944, le square Parmentier est dorénavant dénommé Square Maurice Gardette.
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TOUT PARIS - 79 - Square Parmentier - Par un charmant après-midi (XIe arrt.)
version noir et blanc de la carte précédente
A droite, statue du "Vainqueur de la Bastille"
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publié par zelig sam. 28 août 2021 09:50
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TOUT PARIS - 963 - Buttes Chaumont - Escalier rustique du Pont Secrétan (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


voir ici, quelques renseignements sur le Pont en fer Fessart-Secrétan des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 17:37
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TOUT-PARIS - 607 - Le Métropolitain à la Station Père Lachaise (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


version colorisée
► voir ici version Noir et Blanc
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publié par rigouard sam. 10 oct. 2020 09:44
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1904 - 10. Rue de Belleville à la rue du Pré St-Gervais (XIXe arrt.)

On se demande comment la municipalité s’est autorisée le droit de raser le bel immeuble bourgeois construit en 1909, situé à l’angle du n° 2 rue du Pré-Saint-Gervais / n° 171 rue de Belleville, pour y laisser édifier, à sa place, en 1970, l’ignoble bloc de béton encore visible aujourd’hui ?! ► voir ici aujourd’hui

Cet immeuble qui a fait l’objet d’une reconstruction en 1909, était occupé par Gustave Varagniac, pharmacien, né en 1865 à Voulgézac en Charente, qui, avant cette date, était installé dans son officine du 149 rue de Belleville. Varagniac exerçait encore en 1918, au n° 171 rue de Belleville, avant de céder l’affaire à ses successeurs. La dernière transaction a été faite en 1961, avant que l’immeuble ne soit éradiqué, au profit de Mme Andrée Lebreton, épouse Delphy, au prix de 350.000 NF.
L’immeuble mitoyen, au n° 173 rue de Belleville, était tenu par Mme Bonnet, marchande à la toilette, sous l’enseigne « Soieries-Nouveautés-Dentelles »


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publié par rigouard lun. 20 mai 2013 15:59
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1271 - La Rue de Belleville à la hauteur de la Rue Levert (XIXe et XXe arrts.)
Collection F. Fleury

(voir la carte précédente ci-dessus, représentant la même vue sur un plan élargi après « quelques » transformations)

Cet emplacement est quasiment méconnaissable au regard d’aujourd’hui ; le seul et unique témoin visible sur ce cliché est la boulangerie située à l’angle du n° 172 rue de Belleville (devenu n° 174) et du n° 42 rue Levert, au rez-de-chaussée de l’immeuble de deux étages.
La partie située à droite au premier plan, au-devant de la boulangerie, où nous voyons les époux Mignot sur le pas de porte de leur salon de coiffure, a disparu, tout comme l’arrière-plan de ladite boulangerie où se trouvaient, au n° 176, les Bains de la Renaissance.

Comme on le voit, l’alignement de la rue de Belleville est loin d’y être harmonieux, pour ne pas dire fantaisiste ; visiblement les maisons se sont construites les unes en avant des autres pour ne laisser, à certains endroits de cette voie, qu’un étroit passage de quelques mètres. Aussi est-il décidé de remédier à cet état, en procédant à son élargissement : par jugement du 24 janvier 1907, l’expropriation pour cause d’utilité publique est décrétée, pour la partie de la rue de Belleville, comprise entre les rues du Jourdain et du Soleil, du n° 146 au n° 190.
La destruction des lots concernés est immédiatement réalisée en 1907, à la suite de quoi, à cet emplacement, une rangée d’immeubles en briques de six étages est construite, de 1908 à 1910, sur les plans de l’architecte Henri Robert, auteur de plus d’une trentaine d’autres bâtiments parisiens.
► voir ici le carrefour reconstruit en 1910

Cette boulangerie du n° 172 rue de Belleville était tenue depuis le 30 mai 1894 par Edouard Usureau, né en 1877, qui l’avait acquise de M. Decaux. En prévision de son expulsion annoncée, Usureau achète, le 1er juin 1907, le bail d’une boutique de friture appartenant à la veuve Guinegagne, au 173 rue de Belleville, en face de sa boulangerie. Puis, il fait l’acquisition, le 3 août 1907, de la boulangerie d’un certain Cesnon, au 22 rue de Chanzy à Asnières ; mais l’affaire ne tourne pas vraiment comme à Belleville, et un an après, le 1er août 1908, il s’y déclare en faillite.
Après la reconstruction de l’immeuble, à présent aligné et portant le n° 174 rue de Belleville, Usureau récupère son fonds de Pâtisserie-Boulangerie en 1910 et le revend à M. Chauvin le 11 juin 1911.

Quelques soixante ans plus tard, c’est au tour du côté impair de la rue de Belleville, situé sur le XIXe arrondissement, de subir les pires sévices qu’elle n’aura jamais connus : en 1970 et les suivantes, les édilités parisiennes, acoquinées aux promoteurs assureurs et banquiers, vont abattre sans vergogne tout ce qui est debout sur la rue du Pré-Saint-Gervais, la rue de Belleville (partie gauche de cette Cpa) et la place des Fêtes contigüe, pour laisser place à d’innommables tours…
Avant cette hécatombe, on voit, sur la carte présentée, à l’angle du n° 2 rue du Pré-Saint-Gervais et du n° 171 rue de Belleville, la boucherie tenue par M. Lebeau, avant que l’immeuble ne soit, lui aussi, rasé puis reconstruit en 1909, remplacé par une pharmacie tenue par Gustave Varagniac.
Au n° 173, mitoyen, Mme Bonnet, marchande à la toilette, tient une boutique largement annoncée par son bandeau SOIERIES-NOUVEAUTES-DENTELLES.
Bien entendu tout cette travée a également disparu dans la dévastation de 1970.
► voir ici

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publié par zelig dim. 1 août 2021 19:40
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1168 - Eglise St-Eustache (Ie arrt.)

Si l’Eglise Saint-Eustache, dont la première pierre a été posée le 19 août 1532, n’a été officiellement inaugurée et consacrée que le 26 avril 1637, elle n’en était pas moins ouverte bien avant d’être achevée. René Benoist (1521-1609) qui y avait été nommé curé en 1569, a publié plusieurs ouvrages, sermons et épîtres. voir ici

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publié par zelig jeu. 23 sept. 2021 20:41
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 572 - Panorama du Champ-de-Mars - Vue prise de la Grande Roue (XVe arrt.)

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publié par zelig mar. 24 août 2021 08:05
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 578 - Eglise St-Ambroise - Boulevard Voltaire (XIe arrt.)

Depuis 1636, les Annonciades du Saint-Esprit ► voir ici étaient installées dans le quartier Popincourt où elles avaient acquis un vaste terrain, leurs bâtiments conventuels et une chapelle dédiée à Notre Dame de la Procession. En 1810, leur terrain devient l’Abattoir Popincourt, qui, supprimé en 1867, laisse place, partiellement, au Square Parmentier en 1872.
Agrandie en 1818, la chapelle Notre Dame de la Procession, devenue l’Eglise Saint-Ambroise, est finalement rasée pour être reconstruite sur un périmètre circonscrit par l’avenue Parmentier, la rue Lacharrière, le boulevard du prince Eugène (boulevard Voltaire) et la rue Saint-Ambroise. L’architecte Théodore Ballu (1817-1885) est chargé, en février 1863, de cette construction.
Deux adjudications sont organisées le 3 août 1863 pour cette édification. L’une concerne la cession de huit maisons qui doivent être démolies pour déblayer le terrain de la future église : la
compagnie Polino remporte cette adjudication au prix de 41.500 francs. Les travaux et fournitures de matériaux de l’église sont adjugés, quant à eux, moyennant 1.590.313 frs 95 et sont répartis entre Edmond-François Goyard et Pierre-Jacques Raverat pour la terrasse et la maçonnerie avec un rabais de 3,55% et à Paul Maguin pour la serrurerie avec un rabais de 25,85%.
Les ornementations et embellissements sont attribués, en août 1866, aux décorateurs et sculpteurs : MM. Cambon, Taluet, Jacquemart et Travaux pour les figures en pierre de la façade principale ; Eugène-André Oudiné pour une statue de la Vierge en marbre ; Pierre Loison et Emile-François Chatrousse pour les figures en pierre des chapelles ; Charles-Raphaël Maréchal de Metz pour l’ensemble des vitraux ; Joseph-Charles-Frédéric Soulacroix pour les cartons des mosaïques des trois tympans du porche et Joseph Devers pour la reproduction en terre cuite de ces compositions.
Le monument terminé, trois cloches y sont installées, et l’orgue construit par M. Merckleim est livré le 16 octobre 1868.
La bénédiction des cloches se déroule, le 30 avril 1869, en présence de l’empereur Napoléon et de l’impératrice.


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publié par zelig dim. 29 août 2021 12:16
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 807 bis - Boulevard Voltaire à la Place St-Ambroise (XIe arrt.)
(voir également carte précédente)

Angle que forme la rue Lacharrière, le long de l’église, avec le boulevard Voltaire.
En 1971, le parvis de l’Eglise Saint-Ambroise a été aménagé en un petit square de forme ovale, planté de quelques arbustes et doté de quelques bancs ; il a été baptisé jardin des Moines-de-Tibhirine en 2016, en mémoire des sept trappistes assassinés en 1996.


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publié par Cyril dim. 7 avr. 2019 20:34
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TOUT PARIS - 1947 - Faubourg du Temple (Xe et XIe arrts.)

Nous sommes, vers 1907, en bas de la rue du faubourg du Temple, non loin de la place de la République située derrière nous et, tout au bout, ce sont les quais de Valmy, le canal Saint-Martin et le quai de Jemmapes.
► voir ici une vue agrandie du faubourg du Temple au Quai de Jemmapes

On distingue à gauche en premier plan, au n°15 du faubourg du Temple, le commerce de marchand de vins que M. Duplessis a acquis de M. Parent le 27 juin 1903.
Au
n°17 mitoyen, le sieur Hubert, fournisseur d’appareils d’éclairage, voisine avec l’épicerie aux inscriptions tapageuses indiquant qu’ici on vend des « Produits alimentaires », et vantant les bienfaits du « Cacao Van Houten » ; propriété de M. Boudard depuis 1894, cette épicerie est cédée le 11 novembre 1905 à M. Gallet.

Un peu plus loin, au
n°23, le panonceau rectangulaire « Bouillon » signale la présence du restaurateur Méot qui vient d’acquérir le fonds de M. Guglielmoni, en date du 5 juin 1905.
Dans le même immeuble est installé le commerce de bimbeloterie que les frères Beauté, mariés aux sœurs Levoyer, ont acheté le 1er avril 1890 à la « dame Picolo ».
A l’emplacement de cette bimbeloterie du 23 faubourg du Temple, existait auparavant un café-concert appartenant
Anne-Gertrude Picolo (1821-1894), mère de la chanteuse d’opérette Anne-Louise Picolo (1850-1922), et fondatrice et propriétaire du café-concert du Pavillon de l’Horloge situé au carré Ledoyen de l’avenue des Champs-Elysées jusqu’à son expropriation de 1874 par la Ville de Paris, moyennant une indemnité de 165.000 francs. (Anna Picolo avait créé cet établissement en 1848, dans un restaurant ouvert en 1838, sur l’emplacement du futur Palais de l’industrie ; lors de la construction de ce Palais, en 1855, elle avait obtenu en dédommagement le terrain du carré Ledoyen où elle avait fait édifier le Café de l’Horloge). (► voir également ici la dame Picolo de 1838 à 1855)
C’est en 1870 que la « demoiselle Picolo » crée son Café-concert du 23 faubourg du Temple, à côté du restaurant de M. Léger. A partir de 1871, l’établissement, affermé par Anne Picolo, est appelé le Théâtre de l’Alhambra, dirigé jusqu’en 1874 par Julien Chevreuse et Léo Decreuse. En 1875 Henri Laurençon, fils du danseur Etienne Hugues Laurençon, en prend la direction, avant d’être relayé en 1878 et 1879, par M. Josset.
En 1880, Charles-Sicilien Monplot (1837-1904) y crée
les Bouffes populaires. (Monplot avait repris, en avril 1875, le Théâtre-Tivoli du 73 boulevard de Clichy, avant d’y être déclaré en faillite dès juin 1876). Monplot ne fait pas long feu au faubourg du Temple puisque l’année suivante on y trouve comme exploitant du fonds, la société Orange et Pacaud, laquelle est à son tour déclarée en faillite le 29 avril 1882. Le lendemain, 30 avril, la demoiselle Picolo vend la Brasserie musicale au sieur De Saint-Jores.
Finalement l’affaire périclite et, le 1er avril 1890, les frères Beauté, après avoir « acheté les constructions » du 23 faubourg du Temple à Mlle Picolo, y aménagent leur bimbeloterie. Jules-Etienne Beauté (1857-1948) et André Beauté (1862-1949) qui ont respectivement épousé Marie Florentine Levoyer et Henriette Levoyer, tiennent toujours cette affaire en 1914 dont l’objet est devenu la vente d’articles de ménage en gros.

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publié par rigouard mar. 3 août 2021 09:36

Sur la travée droite, l’immeuble du n°16 est occupé par six ou sept boutiques. On y distingue au premier plan l’échoppe de fabrique de parapluies à l’enseigne explicite que M. Bachelerie a cédée le 5 juin 1905 à M. Pallut. Près de lui, le pâtissier Cadoret vante ses galettes bretonnes. Au premier étage, c’est le fabricant de bourses et portes-monnaies Simminger, qui, après avoir été associé à Bourdillat depuis 1897, a décidé de voler de ses propres ailes à compter du 15 octobre 1902. Plus loin, à l’extrémité de l’immeuble, la carotte signale la présence du marchand de tabacs et vins que M. Gouvernal a acquis du sieur Bulle en 1904. Pêle-mêle, sans signes distinctifs, on a également M. Vitry, marchand de couleurs et vernis ; M. Godet, l’horloger ; M. Lézier, abat-jour ; M. Bouchard, meubles d’art.
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TOUT PARIS - 1832 - Rue Saint-Paul (IVe arrt.)

A gauche, au n°9, outre une blanchisserie, un beurre-œufs-fromages, un vitrier-peintre et un fabricant de martinets, l’Association des ouvriers afficheurs de Paris et des départements l’Union y a son siège social.
Cette coopérative, au capital de neuf mille francs, a été fondée le 22 janvier 1898, domiciliée à l’origine au 7-9 de la rue de Jarente ; son conseil d’administration est composé de M. François Beaux (2 bis rue des Cascades), de Maximin André (5 place du Marché-Sainte-Catherine) et de Charles Paugnon (rue de Ménilmontant). Son directeur, François Beaux, est remplacé en 1901 par Lucien Lamarche et son siège social est transféré de la rue de Jarente à la rue Saint-Paul en 1904. Cette association était toujours active en 1914.
Au n°11 une triperie voisine avec un marchand de vins en bouteille à l’enseigne du Viticole modèle depuis 1907, qui est passée auparavant entre les mains de nombreux exploitants (Brasquiès en 1879, Bourdon, Egelay, Garigou, Forget).
En vis-à-vis, au n°8, M. Henc tient le salon de coiffure qu’il a acquis le 1er juillet 1897 auprès de M. Labelle, fonds de commerce qu’il cèdera le 20 mai 1910 à M. Baumritter.


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publié par zelig mer. 15 sept. 2021 10:31
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 940 - La Rue de Belleville à la hauteur de la Rue Rampal (XIXe et XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Nous voyons, à gauche, au 2 rue Rampal, M. Benoît qui tient, en 1905, son commerce de vaisselle fort bien achalandé. En face à l’angle de la rue de la Tourtille et du 34 rue de Belleville, M. Fradin est installé dans son café tabac acquis de la demoiselle Ménard en date 1er avril 1896. En vis-à-vis, sur l’autre angle Tourtille, au 32 rue Belleville, M. Pieffet a repris depuis 1902 le fonds de boulangerie de M. Houvet.
Ce carrefour est resté intact à ce jour : un restaurant asiatique a repris la vaissellerie ; le boulanger et le marchand de vins sont toujours en place.

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publié par rigouard dim. 19 mai 2013 11:42
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 328 - Buttes Chaumont - Entrée de la Grotte (XIXe arrt.)

voir ici, quelques renseignements sur la Grotte des Buttes-Chaumont
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publié par zelig jeu. 26 août 2021 08:43
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 96 M - Pont de Tolbiac , Chef-d’œuvre de Métallurgie (XIIIe arrt.)

Ce « Pont de Tolbiac » est en réalité le Pont-Viaduc de Tolbiac, édifié au-dessus des voies du Chemin de fer de Paris à Orléans, dans le prolongement de la rue de Tolbiac : il commence au niveau de la rue Ulysse Trélat qui fait suite à la rue du Chevaleret et vient se raccorder au vrai pont de Tolbiac en pierre qui enjambe la Seine.
Un premier ouvrage appelé le
Pont Picard est aménagé, en 1838-1840, permettant de franchir la voie Paris-Orléans et sa vaste gare de marchandises y attenante, sur la rue Picard, ouverte en 1837, qui reliait le quai de la Gare à la rue du Chevaleret. La rue Picard tenait son nom de Noël Gabriel Picard (1800-1873), maire d’Ivry-sur-Seine de 1836 à 1854, marchand de bois et industriel au quartier de la Gare.
Par décret du 26 août 1892, il est décidé de supprimer la rue Picard, et par conséquent le pont éponyme, et d’ouvrir la rue de Tolbiac (anciennement rue du Transit jusqu’en 1876), depuis la rue du Dessous-des-Berges jusqu’au quai de la Gare. Dans le même temps, le projet du
Pont-Viaduc de Tolbiac est lancé. Un arrêté préfectoral du 9 décembre 1892 précise les expropriations qui seront nécessaires à ces aménagements.

► voir ici Plan quartier quai de la Gare en 1893 et 1908

Les travaux de construction de ce pont-viaduc pris en charge par la ville de Paris, sont dirigés par l’inspecteur général Charles Edmond Huet (1827-1906), sous les ordres de l’ingénieur en chef Henri Tavernier (1850-1932) et de l’ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Edouard Salles. La partie métallique a été réalisée par les ingénieurs Henri Daydé (1847-1924) et Saint-Ange-Gabriel-Auguste Pillé (1847-1936).

Le
Génie Civil du 16 mars 1895 lève le voile sur ses dimensions et son aspect :
Le Pont de la rue de Tolbiac comprend trois parties bien distinctes : deux ouvrages métalliques dans le prolongement l’un de l’autre avec le quai de la Gare par une série de voûtes en maçonnerie. De ces deux ouvrages, l’un, le Pont proprement dit, franchit les voies d’Orléans, l’autre est un Viaduc d’accès.
L'ouvrage situé au-dessus du chemin de fer mesure 162 mètres d'axe en axe des appuis sur culée. Cette distance est divisée en trois travées : une travée centrale de 84 mètres de longueur, et deux travées de rive de 39 mètres chacune.
Le viaduc d'accès a une portée totale de 44 mètres, partagée en quatre travées de 11 mètres.
L'ensemble de l'ouvrage est en pente de 0m 01 par mètre et livre passage à une voie charretière de 10 mètres de large, bordée de deux trottoirs de 2m50.


Le viaduc est inauguré le lundi 15 juillet 1895 par Félix Faure, en présence du maire J. Thomas, du préfet Eugène Poubelle, accompagné des édiles de circonstance et de l’Harmonie du XIIIe qui entonne la Marseillaise de rigueur.

► voir ici Pont-Viaduc de Tolbiac et la rue Ulysse Trélat

Dès l’achèvement du pont-viaduc, on procède à la démolition du Pont Picard, comme l’atteste le journal La Lanterne du 20 juillet 1895, relatant un grave accident du travail y survenu la veille, dont le journalier Robert-Pierre Falot vient d’être victime en tombant de huit mètres de hauteur.
Le pont-viaduc de Tolbiac sera démonté en 1995-1996, élément par élément, dans le but de réutiliser sa structure architecturale ; celle-ci sera stockée durant vingt ans pour finalement partir à la ferraille.

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publié par zelig mar. 21 sept. 2021 00:02
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 96 - Pont de Tolbiac (XIIIe arrt.)
Pont-Viaduc ferroviaire de la rue de Tolbiac

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publié par rigouard dim. 1 août 2021 08:58
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1284 - Statue de Lafayette aux Tuileries (Ier arrt.)

Cette statue équestre a été initiée par un américain de Chicago, Robert John Thompson, francophile passionné, qui s’était proposé d’offrir à la France, un monument honorant Gilbert du Motier de La Fayette (1757-1834). Pour ce faire, celui-ci crée un Comité chargé de recueillir des fonds et organise aux Etats-Unis, en 1898 et 1899, meetings et discours, sollicitant les dons indispensables à ce projet. A l’issue de cette tournée, Thompson récolte sans peine le demi-million qu’il jugeait nécessaire pour cette réalisation, dont 46.000 dollars ont été offerts par les cinq millions d’écoliers américains souscripteurs.
La conception de cette statue équestre en bronze est confiée au statuaire américain Paul Wayland Bartlett (1865-1925) et la construction du piédestal à l’architecte de New-York Thomas Hastings (1860-1929), sous la direction de Gaston Redon (1853-1921), architecte en chef chargé du Louvre et des Tuileries.
Thompson obtient l’autorisation d’installer la statue de Lafayette devant l’aile Colbert de la Cour du Louvre aux Tuileries dont le modèle en plâtre patiné est inauguré le 4 juillet 1900 en présence du président Emile Loubet, du général Horace Porter, ambassadeur des Etats-Unis et de Théophile Delcassé, ministre des affaires étrangères.
Cette statue provisoire, qui s’écaillait de part en part, est supprimée et détruite en janvier 1907.
En juillet 1907, Bartlett, dont l’atelier est situé rue Dareau près du parc Montsouris, y accueille le président Armand Fallières, l’ambassadeur des Etats-Unis White et le ministre des Beaux-Arts Henri Dujardin-Beaumetz, afin de leur présenter son Lafayette, désormais en bronze, notablement modifié par la suppression de son bicorne, par la position de son bras droit levée l’épée à la main, et par son changement de costume, ayant troqué ses habits de marquis contre celui d’un manteau le couvrant de pied en cap.
L’année suivante, le 4 juillet 1908, la version définitive de la statue équestre du général Lafayette est inaugurée dans la Cour du Louvre.
Elle sera reléguée au Cours la Reine le 10 avril 1985, pour faire place à la pyramide Ming Pei.


► voir ici Statue équestre de Lafayette, version définitive en bronze

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publié par rigouard dim. 1 août 2021 14:45
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 147 - Place Armand Carrel - Mairie du XIXe Arrondissement
Collection F. Fleury


version colorisée
► voir ici version Noir et Blanc
► voir ici inauguration de la mairie du 27 octobre 1878
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publié par rigouard ven. 28 mai 2021 11:20
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1305 - Rue de Belleville (XIXe arrt.)

La très populeuse rue de Belleville prise à hauteur du n°167 où M. Boyard tient sa boulangerie — acquise le 4 mai 1901 de M. Poncet — dont le pain viennois est vanté sur sa vitrine ; Boyard aura le nez creux de vendre son fonds le 25 juin 1914 à un certain Muller.
A côté de lui, au n°165, Mme Lassalle tient une papeterie et sa voisine du 163, Mlle Blusson, un magasin de nouveautés, bonneterie, mercerie ; toutes deux vendent leur fonds en 1905, la première à M. Boutier, la seconde à Mme Meunier veuve L’Hoste, horlogère.
Sur la travée en face, côté XXe arrondissement, dans le renfoncement du n°162, M. Montchaussé tient un commerce de couleurs et vernis dont on voit l’étalage suspendu devant sa vitrine.
La rue fort étroite à partir du n°156, à hauteur du pignon publicitaire des « Chaussures en tous genres à bon marché », a été frappée d’alignement jusqu’au n°150, par jugement d’expropriation du 24 janvier 1907, et a fait l’objet d’une démolition et reconstruction de 1908 à 1910 (architecte Eugène Claveau pour le 150-152), afin de permettre une circulation convenable sur cette voie fort fréquentée.
Au fond, vue de l’Eglise Saint-Jean-Baptiste de Belleville.


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publié par rigouard mar. 21 mai 2013 09:30
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 633 bis - Le Dirigeable de Guerre " République " évoluant au-dessus de la Place de la République (IIIe et XIe arrts.)

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publié par zelig ven. 10 sept. 2021 12:21
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