Tout Paris

Modérateur : droopyjm

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JeanMarc
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 947 - Avenue de la République à la Rue de Nemours (XIe arrt.)
version noir et blanc

Autant il a été aisé d’identifier le marchand de chemises situé à gauche de ce cliché, à l’angle du 38 avenue de la République et de la rue de Nemours, autant il a été extrêmement complexe de percer l’identité exacte du chemisier A. Pillet, pourtant doté d’un atelier et de cinq succursales à Paris ; jusqu’à ce jour, aucun document connu n’en fait état, et pour cause, puisqu’en fait notre chemisier a modifié son nom en y ajoutant un «L», pour tous les actes et publications ayant trait à son activité, et en occultant son prénom, d’où la difficulté d’en trouver l’origine à l’état-civil.
A. Pillet, alias
Armand Michel Pilet est né le 30 janvier 1849 à Châtillon-sur-Indre. Venu s’installer à Paris, il s’associe le 4 mars 1875 avec un certain Tissot, créant une société au capital de 11.000 francs, située au n°2 rue Vide-Gousset/n°1 rue d’Aboukir, dans le 2e arrt, ayant pour objet la fabrication de chemises.
Cette société est finalement dissoute, à l’amiable, le 8 novembre 1876, et Armand Pilet, demeurant toujours au 2 rue Vide-Gousset, se marie le 23 décembre 1876 avec
Henriette-Désirée Drapier, née le 2 juillet 1859 dans le 9e arrt.
Au tout début de l’année 1878, Pilet acquiert le fonds de commerce de café-brasserie de M. Dailly, au
n°155 rue Montmartre dans le 2e arrt. et y installe, avec son épouse, son atelier et sa première boutique de chemises.
► voir ici la Chemiserie A. Pillet du 155 rue Montmartre
Pour leur lancement en juin 1878 et les mois suivants, les premières publicités de la Chemiserie A. Pillet annoncent des Chemises de 1ère qualité au prix de 5 francs en magasin ou à 6 francs sur mesure ; envoi franco catalogue et chemise d’essai.
Naissent ses trois fils : Henri Pilet le 13 février 1878, Georges Pilet le 13 février 1879 et René Pilet le 22 février 1880.
Armand Pilet n’hésite pas à publier fréquemment des encarts publicitaires imprimés en format 1/8 de page largeur, notamment en 1890, précisant que les Chemises incomparables A. Pillet, proposées au prix de 3 Frs 50c, présentent
des Cols bas, des Poignets bas et un Devant toile et qu’en outre les soins apportés à la Confection de celles-ci leur donnent un cachet spécial.
L’affaire tournant apparemment rondement, Armand Pilet décide d’ouvrir des boutiques pour ses trois fils, à présent âgés de 18 ans et plus. Ainsi il ouvre deux premières boutiques en 1897 : l’une au n°38 avenue de la République ► voir ici et la seconde au n°23 boulevard Barbès dans le 18e arrt.
Et continuant sur sa lancée, Pilet enchaîne trois autres acquisitions : au
n°5 avenue de Clichy (17e arrt.), bonneterie et chemises, en 1899 ; au n°22 avenue des Ternes (17e arrt.), chemiserie, en 1903 ; et au n°92 rue Saint-Lazare (9e arrt.), bonneterie-trousseaux-chemises, en 1904.
► voir ici succursale Chemiserie Pillet 5 avenue de Clichy, entre la Taverne de Paris et le Bouillon de Pascal
► voir ici succursale Chemises Pillet 22 avenue des Ternes
Alors que les cinq succursales chemises A. Pillet sont toujours actives en 1914, la maison mère du 155 rue de Montmartre et son atelier de fabrication sont cédés, à cette date, à un certain Fourré.
Après le conflit, les boutiques sont vendues à des repreneurs : celle du n°38 avenue de la République à un certain P. Hittler, celle du n°22 avenue des Ternes au sieur Cruet, celle du n°23 boulevard Barbès à H. Lallouette, celle du n°92 rue Saint-Lazare à Paul Draqueville. Seule, la chemiserie bonneterie du n°5 avenue de Clichy est conservée par
Henri Pilet, le fils du fondateur et son épouse Marguerite Chevalier, lesquels ont en outre acquis une seconde affaire au n°58 avenue de Clichy qu’ils tiennent toujours en 1930.

Aujourd’hui un opticien occupe l’emplacement de l’ancienne chemiserie A. Pillet du n°38 avenue de la République.

► voir ici version colorisée
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publié par zelig mer. 2 févr. 2022 13:00
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 370 - Buttes Chaumont - Porte de la Rue Secrétan (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


voir ici, quelques renseignements sur la maison de Garde porte Secrétan des Buttes-Chaumont
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publié par Carpostale lun. 21 févr. 2011 17:21
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TOUT PARIS - 1039 - Sortie des Ecoles de Garçons rue de Marseille (Xe arrt.)
Collection F. Fleury


Par délibération du 22 juin 1868, le conseil municipal décide la construction d’une école de garçons, d'une école de filles et d'une salle d'asile laïques, sur un terrain vacant, situé à l'angle des rues de Marseille (n°17) et des Vinaigriers (n°1), face au quai de Valmy. (1)
Ce groupe scolaire est destiné à remplacer les écoles de garçons et de filles situées n° 31-33 rue des Vinaigriers ainsi que l'école de garçons et la salle d'asile des n° 19-21 rue des Récollets.
Le préfet de la Seine, approuvant cette décision, prend un arrêté en date du 26 août 1868.
Cette construction accusera quelques retards en raison du conflit 1870-1871, mais sera tout de même ouverte pour la rentrée scolaire 1871.
Pierre Moëgen (1826-1910), instituteur de l’école des Récollets depuis 1851 puis directeur de celle-ci à compter de 1857, devient, en 1871, le premier directeur celle de la rue de Marseille.
En avril 1883, Léon Ernest Désiré Julitte, (né en 1850 à Cormeilles, décédé avant 1913), ancien instituteur de ladite école, lui succède jusqu’en 1900. Consécutivement, Moëgen est nommé inspecteur du matériel des écoles communales.
► voir ici l’Ecole de garçons vue du quai de Jemmapes

Les écoles parisiennes devenant trop étroites et vétustes, le Conseil municipal approuve, le 30 décembre 1929, dans la limite d'une dépense globale de 150 millions, l'exécution du programme des travaux concernant ces écoles, et notamment le projet d’agrandissement du groupe scolaire rue de Marseille-rue des Vinaigriers.
Les architectes Daniel Brandon (1884-1942) et Lionel Brandon (1898-1975) sont chargés de cet agrandissement et de la reconstruction complète des écoles, qu’ils bâtiront avec les matériaux usités à cette période, à savoir, la brique et le béton rose.
Un arrêté préfectoral est pris le 9 février 1933, permettant d’accroître la surface d’emprise au sol, dont fera les frais Alexis Bouniol, contraint par expropriation, de céder sa propriété du 11 rue des Vinaigriers.
Un mémoire du projet est présenté au Préfet de la Seine qui l’approuve le 21 décembre 1933 ; celui-ci est entériné par le conseil municipal le 13 décembre 1933 qui fixe à 6.230.000 francs, la dépense qui doit lui être consacrée.
Les travaux s’étaleront jusqu’en juillet 1938, et l’école ouvrira ses portes en septembre.

(1) A cette époque, la rue des Vinaigriers qui commence au quai de Valmy, emprunte un parcours très tortueux pour rejoindre le boulevard Magenta ; aussi, cette première partie des Vinaigriers sera rebaptisée en 1946, rue Jean-Poulmarch.

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publié par zelig mer. 24 nov. 2021 16:44
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TOUT PARIS - 1101 - La Villa du Bel-Air (XIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur l’Institution de Demoiselles de la Villa Bel-Air
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publié par zelig lun. 7 juin 2021 00:29
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 650 - La Rue de Charonne prise du Boulevard Voltaire (XIe arrt.)
Collection F. Fleury


La rue de Charonne a été chamboulée, à cet emplacement, de 1857 à 1862, par le percement du boulevard du Prince-Eugène, devenu le boulevard Voltaire en 1870.
A gauche, l’angle du n°165 boulevard Voltaire / 117 rue de Charonne est occupé par des marchands de vins et liqueurs qui ne conservent l’affaire que peu de temps. On y voit ainsi défiler, entre autres, les sieurs
Genoux, Romné, Armand, Chauvet etc… Seul, M. Gaucher, exploitant durant douze ans, de 1898 à 1910, fait exception à la règle.
En vis-à-vis, l’épicerie en gros et détail du n°112 rue de Charonne (anciennement n°108) / 167 boulevard Voltaire, est tenue depuis 1870 par
Charles Auguste Guichot (1836-1875), qui a épousé Adèle Clémence Gangand en 1866 ; est témoin lors de ce mariage, son frère, Jules Ferdinand Guichot (1834-1886), également épicier au n°38 rue de Charonne. C’est dans ce dernier emplacement que leur père, Auguste Ferdinand Guchot (1812-1875) a ouvert sa première épicerie, tout d’abord au n°35 rue de Charonne en 1847, puis en 1849, au n°32 (devenu n°38 en 1857), avant de laisser l’affaire à ses deux fils.
Charles Auguste Guichot dit le jeune, décédé le 9 août 1875, son commerce est vendu à M. Mullot, tandis que sa veuve, Adèle Clémence Gangand-Guichot reprend, de son côté, une épicerie au n°24 rue de Montreuil-Charonne.
La boutique du 112 rue de Charonne est ensuite cédée à plusieurs reprises : Laroche, Vosnier, Mias… Ce dernier vend l’épicerie, le 12 mai 1898, à Louis Alphonse Langlois, né à Chevru en Seine-et-Marne le 1er septembre 1852.

Louis Alphonse Langlois, épicier dans le 17e puis le 18e arrondissement, est marié depuis 1881 avec Ernestine Marthe Deruffe (1865-1936). Le 27 mars 1909, il marie, le même jour, son fils Louis Adolphe Léon Langlois, né en 1884, avec Albertine Vauthier ; et sa fille Marthe Alphonsine Langlois, née en 1886, avec Alfred Raoul Collot (1883-1918), lequel tient une épicerie au n°217 rue Saint-Maur.
L’affaire semble florissante au vu du nombre de commis employés par Langlois.

► voir ici Langlois et ses commis

Alors que son fils Adolphe Léon travaille dans l’épicerie de son père, c’est avec Raoul Collot que Louis Alphonse Langlois décide de s’associer le 1er mai 1912 pour former la société en nom collectif L. Langlois et R. Collot, comestibles, vins, 167 bld Voltaire, au capital 40.000 francs.
Collot décédé des suites d’une blessure de guerre, Langlois père et fils tiennent tous deux l’affaire, laquelle est toujours active en 1932…

Aujourd’hui un opticien est installé au 165 Voltaire, tandis qu’un café restaurant à l’enseigne « Le Rouge lime » a pris la place de l’épicerie.

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publié par zelig dim. 5 sept. 2021 11:43
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 661 bis - Boulevard de Charonne (XXe arrt.)

Nous sommes à hauteur du n°138 boulevard de Charonne, près de l’entrée de la rue de Bagnolet située au fond à droite. L’immeuble aux deux baies aveugles aux 1er et 2e étage, est loué au rez-de-chaussée gauche par un marchand de cuirs et crépins depuis 1903. Auparavant ce local était occupé par François Asmodé, né en 1861, époux de Marie-Victorine Jame, lequel, après y avoir exercé l’activité de mécanicien en 1899, y devient teinturier en 1901. Pour peu de temps puisqu’il cède l’affaire, le 23 janvier 1902, à la dame Gandon qui, dès l’année suivante, s’en défait auprès de Joseph Doncque, marchand de cuirs et crépins, installé au 14 rue des Orteaux.
Doncque revend la boutique, le 15 janvier 1903, à Emile François Brifoulière, né à paris 17e en 1873, marié en 1901 avec Marie Louise Beuly. Brifoulière tient le commerce de cuirs et crépins un peu plus longtemps puis qu’il ne revend qu’en 1909, à un cordonnier du nom de Jousin, partant s’installer tout près, au n°7 rue des Orteaux. Brifoulière décèdera le 28 décembre 1918 des suites de blessures de guerre.
Avec le cordonnier Jousin, le bal des cessions reprend de plus belle : Vigneron de 1910 à 1912, Roubine en 1913-1914 etc…
La partie droite de l’immeuble au n°138, est censée être occupée par un épicier, mais cette activité d’épicerie a fortement été battue en brèche au fil du temps. En remontant jusqu’en 1890, les épiciers s’y succèdent effectivement : la veuve Chiquel en 1890, Boblet en 1892, Girard en 1898-1899, Gagnier en 1900-1903. Puis en 1905-1906, un mécanicien du nom de Bartsch ; à nouveau un épicier, Dufour, en 1907-1908 ; en 1912 Richard avec ses couronnes mortuaires et enfin Mme Grillot, blanchisseuse, en 1913-1914…

Aujourd’hui le "cuirs et crépins" a cédé la place à une agence immobilière et l’épicerie-blanchisserie est occupée par un burgers-tortillas-sandwichs.

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publié par zelig mer. 19 janv. 2022 12:00
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 827 - Quai d'Austerlitz (XIIIe arrt.)
Collection F. Fleury


On aperçoit, à gauche, faisant l’angle avec la gare d’Austerlitz, la rue Sauvage, disparue entre 1945 et 1950, voie qui reliait le boulevard de la Gare (boulevard Vincent Auriol) au quai d’Austerlitz.

Voir ► ici le commentaire déjà publié par Jacques (drropyjm) sur ce tronçon du quai d’Austerlitz.

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publié par zelig jeu. 10 févr. 2022 12:16
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 429 - Rue des Pyrénées - Jour de Marché (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Le 29 mai 1885, une société en nom collectif est créée entre les sieurs Delaplace, Coutant et Henry, domiciliée 344 rue Marcadet, ayant pour objet la gestion fourniture et pose des tentes-abris et tables sur les marchés de Paris. Le 28 septembre 1886, Joseph Cordonnier rachète les droits de Coutant, tandis que le siège social est transféré dans le 20e arrt., 35 rue des Cendriers.
La
société Delaplace, Cordonnier et Henry obtient de la municipalité, le 8 juillet 1891, la concession, pour une durée de neuf ans, de l’exploitation des marchés découverts rue des Pyrénées, place des Fêtes, Alibert et celui, éphémère, de la rue du Général Brunet. La redevance est fixée à 1.001 francs par an.

Le
marché de la rue Pyrénées qui nous intéresse, est établi depuis l’angle de la rue de Ménilmontant jusqu’à la rue de l’Ermitage. ► voir ici le marché des Pyrénées à l’angle de la rue de Ménilmontant
Il comporte 76 places de 4 mètres carrés chacune et se tient tous les jeudis et dimanches. Le droit de location des places est fixé à 40 centimes par place et par jour, et, en sus, 10 centimes par place et par semaine pour la contribution aux frais de balayage. Il est en outre perçu par le concessionnaire, pour ceux qui en font la demande, 10 centimes pour chaque toile de fond, de passage ou de côté et 20 centimes par table et par jour.

Cordonnier, Delaplace et Henry obtiennent, à compter du 1er janvier 1892 et pour 9 ans, moyennant 27.000 francs annuels, la concession des marchés découverts du Cours-la-Reine, Richard-Lenoir, cours de Vincennes, Ménilmontant, Bercy, Breteuil, Dupleix et Edgar-Quinet ainsi que des marchés aux fleurs de la Madeleine, de la place de la République et du boulevard Raspail.
Le 23 novembre 1893, la société est dissoute, et Cordonnier et Delaplace restent seuls à la tête de l’affaire, jusqu’au décès de Delaplace en 1898, date à laquelle sa veuve lui succède.
Par délibération du 4 juillet 1902 le marché découvert des Pyrénées est augmenté de 24 places supplémentaires, moyennant une augmentation de la redevance qui est relevée 1.372 francs par an.

En 1909, Joseph Cordonnier reste seul concessionnaire, moyennant une redevance annuelle de 126.472 francs : à cette date il gère les marchés découverts des rues des Pyrénées, Ménilmontant, Réunion, Belgrand et cours de Vincennes, ainsi que les marchés aux fleurs République, Voltaire et Batignolles.

Joseph Louis Cordonnier, né le 20 mai 1873 à Paris 11e est le fils Jean-Louis Cordonnier, originaire de Surgy dans la Nièvre qui, à cette date, est forgeron.
Joseph Cordonnier, marié le 5 août 1895 avec Eugénie Zélie Vogelsperger (1874-1960), est aidé, dans la gestion de ses nombreux marchés, par ses deux frères,
Louis Clément Cordonnier (1875-1962) et Armand Christophe Cordonnier, né le 28 avril 1878 également dans le 11e arrt.

Le 28 juillet 1930 la concession de Joseph Cordonnier est prorogée de 6 ans : elle comprend désormais 28 marchés dont celui des Pyrénées. Sa redevance est fixée à 50 centimes par place louée et par jour de tenue de chacun des marchés.
La
société Cordonnier frères est autorisée à se substituer à Joseph Cordonnier pour l’ensemble de ses concessions à compter du 1er janvier 1933, pour une nouvelle durée de six ans moyennant une nouvelle redevance fixée à 75 centimes par jour et par place porté à 80 centimes à compter du 1er janvier 1935.
Dans le même temps, les commerçants sont tenus de payer à présent, par jour, un franc pour les places ordinaires, deux francs pour les places d’angle et 75 centimes pour le droit de balayage. Le tarif de location du matériel obligatoire est de 2,30 francs par jour et par place et pour le matériel facultatif : store en toile de fond 40 centimes ; toile de côté 40 centimes ; toile de passage couvert d’un mètre de large à deux mètres, de 60 centimes à 1,20 franc ; table 82 centimes ; marchepied 40 centimes.

La concession des frères Cordonnier est prorogée de cinq ans et demi, le 2 août 1937, soit à l’échéance du 31 décembre 1945.
Aujourd’hui le groupe Cordonnier frères est toujours détenteur de nombreux droits de place de marchés, et notamment celui de la rue des Pyrénées qui s’est pérennisé au même emplacement.


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publié par zelig sam. 15 mai 2021 21:58
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 358 - Boulevards de la Madeleine et des Capucines (Ie arrt.)
On imagine bien les quolibets et noms d’oiseaux qui devaient être proférés en permanence sur ces boulevards surchargés de voitures hippomobiles dépourvues d’une réglementation de circulation bien précise…

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publié par zelig mer. 9 févr. 2022 10:19
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 29 M - Le " Clément Bayard " passant au-dessus de la Place de la Nation (XIIe arrt.)

De la place du Château d’Eau (République) à la place du Trône (Nation), il n’y a qu’un pas : Dalou l’a franchi !
Réuni le 14 octobre 1879 dans la salle Melpomène de l’Ecole des Beaux-arts des Grands-Augustins, le jury formé pour l’érection d’une statue monumentale de la République, en lieu et place de la fontaine monumentale de la place du Château d’Eau (future place de la République) avait à choisir parmi quatre-vingts trois projets. Ce sont MM. Morice (projet n°14), Gautherin et Soitoux qui sont primés : ils recevront respectivement 5.000 francs, 4.500 francs et 4.000 francs ; les frères Léopold et Charles Morice seront, quant à eux, chargés de la réalisation de cette œuvre monumentale. Six autres obtiennent une mention : MM. Maillet, Jules Dalou (projet n°38), Albert Lefeuvre, Carrier-Belleuse, le Bourg et Debrie.
Si le projet de
Jules Dalou (1838-1902) n’est pas retenu pour le Château d’Eau, il n’en demeure pas moins que tous les critiques, sans exception en ont fait des gorges chaudes. Ainsi Henri Trianon (1811-1896), dans le journal le Constitutionnel du 15 octobre 1879, estime que :
Si nous n'écoutions que notre impression immédiate, nous mettrions en première ligne le projet de M. Dalou. Il a placé sa République sur un char de triomphe, qui n'a rien de commun avec l'antique, et que traînent deux superbes lions conduits par le génie de.la lumière ou de la liberté. De chaque côté du char, deux figures, l'une un vigoureux forgeron, symbole du travail, le torse nu, en tablier de cuir, en sabots et un lourd marteau sur l'épaule ; l'autre, une jeune femme, symbole de la loi, tenant la main de justice et faisant porter son glaive à un enfant, aident, mais sans effort, à la marche du char, derrière lequel se tient une jeune fille représentant plutôt les plaisirs que la paix. Debout et dominant ces quatre groupes, la République, amplement vêtue, étend le bras comme pour un appel pacifique. Ce geste, sans intention peut-être du statuaire, se trouve planer sur la tête du forgeron, Comme sentiment de l'ensemble et du groupe, comme effet large et somptueux ; comme nouveauté d'aspect, nous connaissons peu d'œuvres qui se tiennent mieux et frappent davantage.

Après présentation d’un rapport du peintre Ulysse Parent, au nom de la 5e commission, le Conseil municipal vote, le 29 juin 1880, l’acquisition du groupe allégorique du Triomphe de la République de Jules Dalou, afin d’en orner la place du Trône, celle-ci devenant la place de la Nation à cette occasion ; le devis présenté par Dalou, qui se chiffre à 250.000 francs, est adopté : 70.000 francs pour la sculpture, 140.000 francs pour la fonte et 40.000 francs pour la construction du piédestal, le transport et l’installation. Le monument sera installé au centre de cette place, la face de celui-ci étant tournée dans la direction du faubourg Saint-Antoine.
Dalou commence la réalisation d’un modèle en plâtre, grandeur nature, dès le mois d’avril 1881.
Le 18 avril 1885, Dalou annonce que le crédit de 70.000 francs qui lui a été alloué sera insuffisant de 30.000 francs, et que, d’autre part, la fonte prévue pour 140.000 francs devra s’élever en fait à 250.000 francs. Le 11 juin 1885, une commission est nommée à ce sujet et adresse un mémoire au préfet le 28 juillet 1885 : il est accordé une rallonge de 30.000 francs pour Dalou, pour la partie « matérielle », une seconde de 20.000 francs pour sa rémunération, et une troisième de 110.000 francs pour le fondeur.
La première pièce en bronze, réalisé à la cire perdue, sort des ateliers de Pierre Bingen (1842-1908), situés rue des Plantes au Petit-Montrouge, en décembre 1886 ; à la suite de ce « succès », le Conseil municipal charge Bingen, le 20 avril 1887, de réaliser l’ensemble de la fonte du monument, au nouveau prix convenu de 250.000 francs. En décembre 1887, une seconde pièce du puzzle de la République est coulée.
Le modèle en bois et plâtre bronzé du
Triomphe de la République, réalisé dans le hangar de la rue Montessuy de Dalou, est inauguré le 21 septembre 1889, place de la Nation, en présence du président Sadi Carnot accompagné du général Brugère, du colonel Lichtenstein et du commandant Chamoin.
Le 15 janvier 1890, la maquette en plâtre de Dalou est démontée et transportée rue des Plantes, dans l’attente de l’œuvre en bronze définitive. Celle-ci se fait attendre, Dalou et Bingen ayant été déjà rémunérés, se sont attelés à une autre tâche : la réalisation du Eugène Delacroix de l’allée des Platanes au Jardin du Luxembourg, lequel est inauguré le 5 octobre 1890. Delacroix est immédiatement suivi d’un monument à Victor Noir, réalisé par les deux complices Dalou et Bingen, et inauguré au Père-Lachaise le 12 juillet 1891.
Tant et si bien que Bingen, après avoir empoché les 250.000 francs prévus, est incapable de poursuivre les travaux du monument de Dalou ; la Conseil municipal décide en juillet 1895 de résilier de contrat de Bingen et charge le célèbre fondeur Thiébaut frères, d’achever la fonte de tous les éléments du Triomphe de la République, moyennant une nouvelle dépense de 198.000 francs.
Emile Loubet viendra inaugurer le groupe sculpté de Dalou le 19 novembre 1899.

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publié par zelig ven. 14 janv. 2022 11:14

Alors que Jules Dalou est décédé depuis le 15 avril 1902, la municipalité s’avise que le bassin entourant le Triomphe de la République n’est pas achevé. Le 3 juillet 1903, il est constaté par Emile Chausse, conseiller municipal parisien, que les jets d’eau du monument de Dalou sont encore à l’état de tuyauterie grossière ; en conséquence, le Conseil municipal invite aussitôt l’Administration à lui soumettre un projet d’établissement de bouts de jets d’eau pour le bassin de la place de la Nation.
Les gigantesques sculptures animalières de bronze étant, à cette époque, prisées par un certain public, le statuaire Georges Gardet (1863-1939) est chargé par le Conseil municipal, en date du 20 juin 1906, de réaliser, en guise de jet d’eau, deux modèles d’animaux amphibies destinés à être répartis, une fois bronzé, tout autour du bassin inachevé, en s'inspirant le plus possible des ébauches laissées par Dalou : en rémunération de la réalisation des maquettes de ces caïmans cracheurs d’eau, Gardet obtient 12.000 francs.

La fonte en bronze des deux modèles de Gardet, répétée deux fois, soit quatre caïmans, est confiée à Joseph-Marie-Emile Malesset (1863-1936), n°28 bis rue Guersant, moyennant la somme de 37.500 francs, par délibération du conseil municipal du 26 juillet 1908, après soumission d’un mémoire au préfet le 19 juin 1908. Un crédit supplémentaire de 1.500 francs est voté, destiné aux travaux accessoires et imprévus d'échafaudage et de mise en place des animaux décoratifs.
Les crocodiles, qui sont très loin de faire l’unanimité des promeneurs et des commentateurs de la presse, sont mis en place à la fin du mois de mai 1909. Ils seront fondus en 1942 pour alimenter les usines d’armement allemandes et ne seront, fort heureusement, pas remplacés !
Le bassin, lui-même, sera supprimé en 1965, pour permettre l’installation du RER. L’emplacement est aujourd’hui aménagé en un promontoire paysager et arboré, au centre duquel trône toujours le Triomphe de Dalou.

10. PARIS - Un coin du bassin - Place de la Nation - Les Crocodiles (XIIe arrt.)
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publié par zelig dim. 2 janv. 2022 12:19
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 246 - Place de la Nation - Profil du Groupe du Triomphe de la République (XIIe arrt)
► voir ici version noir et blanc

► voir ici quelques renseignements sur le Monument Dalou
Tout-Paris - 246 - Place de la Nation - Triomphe de la République (XIIe arrt) (1907) colorisée.jpg
Tout-Paris - 246 - Place de la Nation - Triomphe de la République (XIIe arrt) (1907) colorisée.jpg (161.09 Kio) Vu 1990 fois
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 195 - Ecole Militaire - La Rentrée des Corvées (VIIe arrt.)
Collection F. Fleury


Ici nous sommes au croisement de l’Avenue de la Motte-Picquet et de l’avenue Duquesne devenue, à cet emplacement, la Place de l’Ecole Militaire depuis une délibération prise le 27 mars 1912 par le Conseil municipal. La légende de ce cliché est légèrement trompeuse puisqu’en fait d’Ecole-Militaire, on n’en aperçoit qu’un petit bout de grille et un planton debout devant sa guérite, laissant passer quatre ou cinq militaires rentrant dans leur caserne avec un chargement attelé à un cheval.
Le sujet principal se trouve donc ailleurs, dans ce bâtiment du
43 avenue de la Motte-Picquet / 1 avenue Duquesne, au rez-de-chaussée duquel est installée le café-restaurant à l’enseigne de la Taverne Européenne, également connu sous le nom de Café Houdaille.

Victor Amédée Houdaille (28 novembre 1818-24 avril 1884), originaire de Cussy-les-Forges dans l’Yonne, fils d’un militaire, est employé au ministère de la guerre à Paris et demeure 20 rue Rambuteau dans le 6e arrt., lorsqu’il se marie à Bourges, le 14 novembre 1847, avec Marie-Victoire Reynaud, fille d’un marchand de laine, née en 1828 à Bourges.
En 1863, Houdaille s’installe en tant qu’exploitant d’un café-restaurant au n°38 avenue de La Motte-Picquet. Très rapidement, dès 1867, il fait l’acquisition du terrain situé en face, aux n°43 et 45, et du bâtiment d’un étage qui y figure déjà, où il emménage son nouvel établissement de café-restaurant. Il s'acquitte d'ailleurs, pour l’année 1867, d'une taxe pour frais d’établissement de trottoir situé précisément 43-45 la Motte-Picquet-avenue Duquesne.
Houdaille n’est pas seulement cafetier ! On le voit déposer un brevet d’invention, le 16 février 1869, à New-york, à Washington et à Londres, ayant trait à l’
Amélioration des bondes métalliques pour récipients à pression ou cuves, spécialement applicable aux brasseurs.
Le 28 avril 1877, Houdaille obtient un permis de construire cinq étages en surélévation de son restaurant et charge l’architecte Eugène Chat (1818-1879) des plans et de la réalisation de son immeuble.
Victor-Amédée Houdaille décédé le 24 avril 1884, son fonds de commerce est vendu le 18 mai 1884 au sieur Grandvarlet.
Les successeurs d’Houdaille n’auront pas tous la même ténacité que lui, à la tête de cette affaire dont l’enseigne devient à partir de 1900 « la Taverne Européenne » : le 1er mars 1888 Grandvarlet cède son commerce à Trillat qui le recède dès le 8 avril 1893 à Aubert ; celui-ci le revend le 28 décembre 1895 à Sidot. Puis, le 15 janvier 1900, Véron l’achète à Sidot qui le conserve jusqu’en 1907. Depuis cette date jusqu’en 1914, M. Jeannin détiendra le record de longévité à la tête de l’affaire.
En 1932, l’affaire est à l’enseigne du «
Café du Métro », un des deux accès de la station « Ecole militaire » ayant été ouvert, en juillet 1913, à deux pas de la brasserie, au n°41 avenue de la Motte-Picquet. ► voir ici quelques précisions de Jacques/droopyjm sur la Station Ecole Militaire
Aujourd’hui l’ancien café Houdaille est dénommée « Le Tourville ».

► voir ici La Taverne Européenne du 43 avenue de la Motte-Piquet

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publié par zelig sam. 15 mai 2021 22:01

Extrait du récit autobiographique « Feu Pierrot » (1919) d’Adolphe Léon Willette (1857-1926), peintre et lithographe.
Par compensation, à cause de la qualité de mon père et de celle de mon oncle, capitaine aux Dragons de l'Impératrice, j'ai beaucoup fréquenté les militaires, joué et bavardé avec nos ordonnances grenadiers, lanciers, dragons, voltigeurs, soit chez nous, soit à l'Ecole Militaire.
De temps en temps, je suivais mon oncle au
Café Houdaille, sis au coin de l'avenue de La Motte-Picquet, en face l'Ecole et, de ce café, surtout les jours de l'an et du 15 août, fête de l'Empereur, j'avais comme une vision du Camp du Drap d'Or ! Toute la magnificence des tenues d'officiers de la Garde Impériale éblouissait ce coin de Paris et me laissait en extase. Depuis cette époque, aussi bien des officiers que des soldats, je puis dessiner et peindre les uniformes ; et sans plus de documents que celui du souvenir. Bien que je ne sois pas devenu peintre militaire, j'ai souvent fourni la preuve de ce que j'avance dans certaines de mes compositions.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1095 - Rue des Francs-Bourgeois (IIIe et IVe arrts.)
Collection F. Fleury

Passage où fut assassiné le Duc Louis d'Orléans par Jean Sans peur, Duc de Bourgogne (1407)
Ce passage, dénommé impasse des Arbalétriers, toujours existant à ce jour mais clos par une grille, se situe au n°38 de la rue des Francs-Bourgeois.

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publié par zelig lun. 31 janv. 2022 10:27
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TOUT PARIS - 2102 - Rue Paul Saunière (XVIe arrt.)

Cette voie privée de 73 mètres de long a été ouverte en 1903 sur la propriété de maître Ferdinand Robin (1852-1952 décédé centenaire). Notaire à Paris, de 1889 à 1911, au n°2 rue du Quatre-septembre, Président de la Chambre des notaires, celui-ci réussit à se réserver une partie des terrains de la Muette bordant la rue Nicolo, lesquels étaient mis en vente en adjudication les uns après les autres, de 1897 à 1901, et dépose en 1905, une demande auprès du Conseil municipal afin d’obtenir le classement de cette future rue. Le nom de « Paul Saunière », romancier et secrétaire d’Alexandre Dumas, sera attribué le 23 janvier 1907 par la 4e commission du Conseil municipal, présidée par Paul Chautard.
Entre-temps, Ferdinand Robin cède chacun des lots de sa propriété à ses proches et amis (MM. Joudrier, Bouquillard notaire à Dijon, Lavadoux et Poncet), lesquels chargent l’architecte Léon Doinet (1877-1948) de l’édification de six bâtiments de rapport de six étages en pierre de taille, dont les permis de construire sont tous délivrés du 6 au 26 janvier 1906.
C’est ainsi que sont construits en 1907 les immeubles n°1-2-3-4-5 et 7 rue Paul Saunière, Léon Doinet s’étant, de son côté réservé l’entière propriété du n°5.
Seul l’immeuble d’angle 9 rue Paul-Saunière / 20-18 rue Nicolo ne sera pas édifié par Doinet : ce terrain appartenant à l’architecte Joseph Biehler (1843-1922), c’est celui-ci qui y obtient le permis d’y bâtir deux immeubles de six étages le 27 juin 1911.
Le lot situé à l’angle du n°6 rue Paul-Saunière / 22 rue Nicolo, resté vacant, demeurera longtemps aménagé en jardinet, comme nous le voyons sur ce cliché, avant qu’un promoteur n’obtienne, dans les années 1980, l’autorisation d’y élever un bloc de béton déparant totalement cette voie…

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publié par zelig sam. 12 févr. 2022 13:43
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 219 - Vue panoramique prise du haut du Panthéon (Ve et VIe arrt.)
Collection F. Fleury

Essentiellement on aperçoit, à droite sur ce cliché, les bâtiments du Lycée Louis-le-Grand précédant la Sorbonne, et en face, la rue Soufflot et la place Edmond-Rostand avec son bassin.

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publié par zelig sam. 8 janv. 2022 14:46
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 4 - L'Aéronef Malécot passant sur les Buttes-Chaumont - Le Pont de Brique (XIXe arrt.)

voir ici, quelques renseignements sur le Pont en briques des Buttes Chaumont
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publié par Jean Marc jeu. 9 sept. 2021 17:27
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - sans numéro - Rue de La Boétie (VIIIe arrt.)

Bel exemple de tramway à impériale à air comprimé pouvant accueillir 52 passagers : vingt dans le compartiment, vingt-huit sur l’impériale et quatre sur la plate-forme.
A droite nous sommes à l’angle formé par le
n°4 rue La Boétie et le n°2 rue Roy, occupé depuis 1890 par Ambroise Bellon (1856-1931), cordonnier, originaire de Sarrians dans le Vaucluse, marié le 18 décembre 1890 avec Sophie Faust (1862-1946) ; son père François-Xavier Bellon, décédé à Sarrians en 1888 était également cordonnier. En 1907, la boutique est cédée à M. A. London qui y exerce l’activité de tapissier-antiquaire.
Dans le même immeuble, à droite du porche d’entrée, Mlle Boury vient installer une papeterie en 1897 ; elle était auparavant, jusqu’en mai 1896, mercière-papetière au 3 rue Brochant.
Mlle Boury cède sa nouvelle affaire de La Boétie dès le 2 juin 1897 à Mme Jankel, laquelle ne l’exploitant que trois ans, la revend, le 15 avril 1900, à la
demoiselle Collin qui obtient, en sus de cette papeterie, de tenir en parallèle une Recette auxiliaire des Postes.
Mlle Collin, que l'on voit papoter au seuil de sa porte d'entrée, conservera sa boutique jusqu’après 1914…

Aujourd’hui l’immeuble 4 rue La Boétie a été entièrement démoli pour laisser place à un Hôtel quatre étoiles.

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publié par zelig ven. 28 janv. 2022 10:21
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 831 - Rue Bichat au quai Jemmapes (Xe arrt.)
Collection F. Fleury


A gauche le n°108 quai de Jemmapes fait l’angle avec le n°54 rue Bichat. Au fond de la voie, on aperçoit un des bâtiment constituant l’Hôpital Saint-Louis. Sur la travée en vis-à-vis, nous sommes au n°77 rue Bichat/106 quai de Jemmapes.
Derrière le porche du 52 Bichat, une cité-impasse abrite toute une série d’artisans, notamment une fabrique de papier-dentelle (Mme Demarche), une maroquinerie, un orfèvre, un quincaillier, un fabricant de cannes à pêches, une miroiterie, un fabricant de baleines incassables « la Baleinine », un fabricant d’articles pour parapluies, un graveur de musique…
A droite, le marchand de vins-traiteur du 106 quai de Jemmapes est tenu depuis 1891 par Victor Brossais (né en 1867) et son épouse Joséphine Amélie Duval (née en 1868), lesquels cèdent l’affaire en 1908 à François Joseph Gintrand (1871-1942), aveyronnais de Pomayrols, marié depuis 1896 avec Berthe Lavaud. Préalablement, Gintrand tenait, depuis 1897, une autre affaire marchand-de-vins, au n°88 quai de Jemmapes. Il revendra celle du 106 Jemmapes, en 1913 à M. Curtet.


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publié par zelig lun. 3 janv. 2022 23:43
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 809 - Crue de la Seine - Inondation du Quai Henri IV (IVe arrt.)
Collection F. Fleury

Une aubaine que ces inondations pour les photographes et éditeurs qui s’en sont donnés à cœur joie à l'occasion de ce désastre.

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publié par zelig sam. 12 févr. 2022 13:38
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1407 - Fiacre Automobile et Autobus - Station Moderne à la Porte-Maillot (XVIe arrt.)

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publié par zelig mar. 8 févr. 2022 15:32
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