Histoire des lignes des autobus parisiens

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Sous le 52 mètres de la Tour Saint-Jacques circulent deux autobus Schneider PB2. La carte, numérotée 4720, a été envoyée le 13 novembre 1922 e publiée par M Le Deley (c’est curieux, il n’étais pas E. Le Deley?). Le PB2 a encore des roues à bandages pleins et on imagine facilement le bruit et les trépidations qui devaient résulter en passant sur le pavé de pierre.

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André Leconte (Éditions d’Art Guy) au début des années cinquante a publié deux cartes identiques à couleurs et en blanc et noir dans la série « Paris et ses merveilles ». La première, colorisée en façon très naïf, est numérotée 4083 et montre deux autobus : à gauche en haut un Renault TN4H type « Banlieue », entièrement vestibulé, traverse la place en face de l’Hôtel de Ville, à droite un Renault TN4F en manœuvre.

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La même carte des éditions d’André Leconte mais en blanc et noir et numérotée 3083. La carte a été envoyée à 13h30 le 23 septembre 1953.

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Carte 971 publiée par la Cie de Arts Photomécaniques de Paris-Strasbourg. À noter deux choses assez intéressantes : en bas un autobus Schneider H de la ligne T déjà doté d’un pare-brise et au dessus un autre autobus dénommé TN4A2 (2 parce que desservi par deux agents) qu’il n’a encore ni phares, ni pare-brise. Il sera équipé de ce dernier peu de temps après, à la grande satisfaction des machinistes.

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Carte colorisée, numérotée 44 et publiée par André Leconte (Éditions Guy, Rue Sainte Croix de la Bretonnerie). Un autobus Schneider H circule en face de l’Hôtel de Ville : les H et les H6 sont les premiers autobus qui ont arboré la réclame et on ne pourra pas faire le reproche à la STCRP de n’avoir pas exploité toutes les possibilités d’affichage à l’intérieur. Les réclames se trouvaient partout.

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La même carte publiée par André Leconte mais virée en couleur sépia et numérotée 46, elle a été envoyée le 2 mars 1943.

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Carte numéro 23 publiée par Lader (21, Rue Joubert, Paris) et envoyée au mois de mars du 1936. Un autobus Schneider H tourne vers l’Hôtel de Ville et, derrière lui, on remarque un lourd véhicule bâché, il s’agit d’un car Panhard de la préfecture de police.

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Un autobus Schneider H traverse le Pont de l’Arcole et se dirige vers l’Hôtel de Ville. Cet autobus a été mis en réforme en 1938 mais il faut dire que pendant les années trente, chaussé de pneumatiques, il fait encore bonne figure. La carte numérotée 121 a été publiée par A. Papeghin, Paris-Tours.

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Au début du siècle il n’y avait pas encore des autobus à la gare Saint Lazare mais seulement des omnibus à cheval (en premier plan celui de la ligne Saint-Lazare – Place Saint Michel). Tout à gauche de l’image on peut noter la salle d’armes du cercle militaire. La carte est numérotée 164 (mais l’éditeur reste inconnu) et a été envoyée en 1906 par Jane à Robert Bossés de Bordeaux.

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La carte 195 publiée par A. Papeghin a été colorisée en façon approximative, à bien regarder. Deux autobus Schneider H stationnent en face de la gare sous un panneau publicitaire des Galeries Lafayette : au début du siècle, de la gare Saint Lazare voisine, afflue chaque jour une foule de parisiens et de provinciaux, attiré par le commerces.

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Dans cette carte publiée par Levy, un autobus Schneider H arrive à la gare Saint Lazare et montre sa belle plate-forme arrière, un balcon roulant ouvert sure les avenues de la plus belle ville du monde. Une remontée des grands boulevards sur la plate-forme d’un H à six roues constituait au soir d’une journée de travail un divertissement apprécié par trois générations de parisiens.

[rigouard]

Bonjour,

Sur cette dernière carte, il y a manifestement photomontage et l'autobus a été repiqué.

Jean-Pierre

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Bonjour,

Sur cette dernière carte, il y a manifestement photomontage et l'autobus a été repiqué.

Jean-Pierre

Oui, sans doute Jean Pierre, c'est une très bonne observation, merci beaucoup!

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Un autobus Schneider H s’approche à la gare Saint Lazare, carte 118 publiée par LIP, c’est à dire par l’imprimerie J. Cormault, 3, Cité Bergère, Paris. La guerre est désormais terminée et les parisiens veulent s’amuser, on peut par exemple aller voir « Le couché de la mariée », une gaie comédie en trois actes de Félix Gandéra présentée au Théâtre de l’Athénée le 27 novembre 1918 (voir l’affiche en haut sur la droite).

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Carte numérotée 407, publiée par C. M. (Malcuit) et envoyée le 2 avril 1916. Trois autobus Schneider PB2 se retrouvent en face de la gare Saint Lazare à 11h15. À droite, où commence la Rue d’Amsterdam, le grand immeuble qui porte le numéro 2 : dans les toutes premières années du XXème siècle il hébergeait différentes entreprises, on y trouvait le Restaurant Blottier qui sera remplacé par la Brasserie Davène à laquelle succédera le Café Biard en 1913 (tout à droite dans l’image) qui était encore là en 1970.

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Ligne X (Vaugirard – Gare Saint Lazare, crée en 1913). À gauche de l’image, un autobus Schneider H de la ligne X traverse la place de la gare à 11h10. À propos du H et du poste de conduite, on peut dire que la question du confort du machiniste n’a pas été de celles qui donnent des insomnies aux constructeurs : l‘habitacle est très exposé aux rafales de pluie ou de neige. La carte, numérotée 24, a été publiée dans la série « Éditions d’Art Jan » (F. Fleury, 43, Avenue de la République, Paris) et envoyée en novembre 1938.

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Carte « Aqua-Photo » publiée par L. V. & Cie et envoyée le 16 mars 1906. Dans la Cour de Rome il n’y avait pas encore des autobus mais seulement des omnibus à cheval. Restaurée en 1936, la gare présente toujours, côté cour de Rome, son bel escalier double auquel on a ajouté un escalier mécanique. En 1907, un projet de gare souterraine dédiée aux trains banlieue est mis à l'étude, mais il demeure sans suite.

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Gare Saint Lazare, Cour de Rome, 11h20 du matin. Quelques autobus Schneider PB2 (Ligne B, Trocadéro – Gare de l’est) roulent en face de la gare. La Cour de Rome est créée lors de la reconstruction de la gare Saint-Lazare entre 1885-1888. Outre sa notoriété liée à la gare, elle en doit également une littéraire en étant l'un des éléments centraux et déclinés des Exercices de style de Raymond Queneau paru en 1947. Carte publiée par F. F. (Fernand Fleury), éditeur à Paris, 43 avenue de la République.

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Un des premiers autobus Brillié-Schneider P2 roule en face de l‘église de Saint Germain l’Auxxerois. Ces autobus ont été mis en service à partir du 11 juin 1906 mais seulement en janvier 1907, afin d’éviter aux passagers les désagréments des courants d’air, la CGO dotera l’avant des impériales d’un carénage vitré, un écran antérieur avec deux grands yeux. L’éditeur de la carte est anonyme.

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Une autobus Renault TN4H, de la ligne C, sur les Champs-Élysées dans une carte publiée par P.M.M. (???). Le TN4H était très populaire, les premières voitures qui sortent en 1936 ont la calandre à aubages chromées, comme celles des TN4F, ainsi que le pare-chocs et l’entourage des phares ; le pare-brise, en deux parties, descend jusqu’au niveau des pieds du machiniste.