Histoire des lignes des autobus parisiens

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Ligne AC (Gare du Nord – Champ de Mars, crée en 1914). Un autobus Schneider H roule sur les Champs-Élysées dans cette carte virée sépia, publiée par les éditions d’Art Yvon (Paris, 15, Rue Martel) dans la série « Paris… en flanant » avec le numéro 4. La carte a été envoyée le 19 février 1938 à mademoiselle Frauger (Villa Prébois, Valescure, Saint Raphael). On a déjà parlé de cet autobus qui connaîtra vingt-deux ans d’une longue et brillante carrière et sera réformé en 1938 : donc la voiture dans la carte est une des dernières en circulation et porte sur l’avant une plaque blanche un peu mystérieuse.

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L’avenue des Champs-Élysées vue de l’Arc de Triomphe dans une carte numérotée 656 et publiée par A.N., c’est à dire A. Noyer, Boulevard de Strasbourg, Paris. Au centre de la route un autobus TN4A2 s’approche, on distingue la calandre légèrement inclinée, caractéristique de ce type de voiture dont le capot abrite un moteur 4 cylindres de 58 ch. En bas à droite se révèle la physionomie d’un TN4H, sa majesté, avec ses 5 grandes fenêtres.

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Ligne AK (Gare Saint Lazare – Gare de Lyon, crée en 1916). Un autobus Schneider PB2 traverse Boulevard des Italiens, à noter à droite le Pavillon de Hanovre avec l’école de langues Berlitz et le siège de la Société Musicale, à gauche un panneau publicitaire du Théâtre de la Renaissance parle du spectacle “La petite peste”, une comédie interprétée par Huguette Dastry (en bas dans une photo extraite du magazine "The theater" du 1913). La carte 277 a été publiée par LL (Lévy et Neurdein réunis, 44, Rue Latellier).

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Deux autobus Schneider H roulent sur Boulevard des Italiens, à gauche la voiture de la ligne AK (Gare Saint Lazare – Gare de Lyon, crée en 1916) et à droite de la ligne BA (Porte de Vincennes – Opéra, crée en 1923). Le palais sur la droite de l’image est le siège de l’Academia Gaya, un centre privé qui dispensait des cours d’espagnol à Paris.

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Seulement des omnibus à cheval roulent sur Boulevard des Italiens au début du siècle. La carte (éditeur inconnu, dos non divisé) a été envoyée le 3 août 1903 par Louis à Madame Pastre qui habitait à Malleret (Guéret). Le cliché a évidemment été retouché en façon assez rudimentaire.

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19 mars 1913. Il y avait beaucoup du monde, ce jour là, sur Boulevard des Italiens. Plusieurs voitures s’approchent et, en arrière, se distinguent les silhouettes des autobus Schneider PB2. Sur le trottoir à droite la publicité des « Folies Bergères » et un chapeau-melon avec la publicité du papier à cigarettes Job. À gauche le panneau du théâtre de la Renaissance qui propose « Le Minaret », une comédie en trois actes de Jacques Richepin avec l’actrice Cora Laparcerie. L’éditeur est inconnu mais la carte a été envoyée le 14 octobre 1915.

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Un autobus De Dion Bouton DA traverse Place du Carrousel. Carte 4254 publiée par ELD (E. Le Deley, 127, Boulevard Sébastopol) et envoyée à 16h16 du 4 mai 1917. Le De Dion Bouton est un autobus reconnaissable par son écran antérieur (pas arrondi contrairement au Schneider PB2) et par les vitraux (une grande baie et quatre petites). Le graissage est sous pression et l’allumage par magnéto à avance fixe.

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Marie arrive à Paris jeudi 30 janvier 1919 à 19h et tout de suite écrive à ses parents une carte qu’elle enverra le jour suivant. Elle annonce à son père, qui est maître tuilier, son prochain retour à Saint Étienne samedi à 17h. Donc elle restera à Paris seulement le vendredi, juste le temps de visiter le Louvre et d’envoyer cette carte qui montre un autobus Schneider PB2 traverser la place du Carrousel. L’éditeur s'appelle L. D. (Imprimerie A. Faucheux, Chelles).

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Une carte des années cinquante, numérotée 33 et publiée par les éditions d’Art « Guy » (A. Leconte; 38 rue Ste-Croix-de-la-Bretonnerie) dans la série « Paris et ses Merveilles ». En arrière plan on peut distinguer la silhouette, à la fois haute et massive, d’un autobus Schneider H qui traverse la place du Carrousel : il émerge du flot déjà dense des landaulets, torpédos et limousines, qui font l’essentiel de la circulation parisienne de l’époque.

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Carte 189 « Notre-Dame vue de la Place Saint Michel » publiée par les éditions Chantal (74, Rue des Archives, Paris) et envoyée le 20 juin 1960. En bas à droite fait son apparition la silhouette d’un autobus Renault TN4H : on a parlé de la ressemblance de cette voiture avec le Panhard K63C mais le « vestibulage » des postes de conduite entrepris à partir de 1949 rend la confusion impossible. Sur le TN4H l’habillage de la cabine utilise toute la largeur de la caisse et pas seulement cela du pare-brise.

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Encore une carte de Notre-Dame vue de la Place Saint Michel mais cette fois l’éditeur s’appelle Gany (29, Boulevard Saint Martin, Paris) et sur le Quai Saint Michel il y a seulement des autobus Schneider H. Carte numérotée 3505 "Photo-Véritable".

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Une carte déjà publiée mais ici colorisée en façon très différente par l’éditeur André Leconte (carte 4024 de la série « Paris et ses merveilles »). À gauche de la photo, un autobus Renault TN6A2 type « Banlieue » roule sur la ligne W (Rond-Point de la Villette – Gare du Luxembourg, crée en 1913) : les deux types , Paris et Banlieue, sont très similaires, extérieurement rien ne les distinguait sinon la présence des phares sur le pare-choc. Seulement pour cette raison on peut dire que celui de la carte est une voiture type Banlieue. La carte a été envoyée le 6 décembre 1960 à la « Villa Edelweiss » de Boulevard des Casernes à Sète.

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Un autobus Schneider H traverse Place de la République, en arrière plan on peut noter la statue, l’Hôtel Moderne et l’immeuble des Magasins Réunis, fondés en 1866, qui remplissait tout l’îlot limité par les rues du Faubourg du Temple et de Malte, l’avenue et la Place de la République. Une partie de cet emplacement fut occupée par des expositions d’artistes, en 1875, puis par le cirque américain Myers et, en 1880, par une administration de messageries et d’entrepôts de marchandises. L’Hôtel Moderne, restauré en 1910 a occupé une grande partie de cet emplacement. La carte, numérotée 38, a été publiée par Guy (André Leconte) et envoyée le 17 mai 1938.

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Ligne AC (Gare du Nord – Champ de Mars, crée en 1914). Un autobus Schneider H sorte de la Rue Royale avec ses palais historiques : au 1, Cercle de la rue Royale, fondé en 1852, au 2 est le Ministère de la Marine, construit en 1760 sur les plans de l'architecte Gabriel, Madame de Staël est morte le 14 juillet 1817 au n° 6, les hôtels Coislin et Crillon qui font l'angle de cette rue et de l'avenue Gabriel, place de la Concorde sont également dus à Gabriel. Au 23, est la Congrégation Chapel. La carte, colorisée et numérotée 160, a été publiée par LIP (on suppose J. Cormault) dans la série « Paris et ses merveilles » mais le dos de la carte parle de l’imprimerie Potonniée frères et pas de Cormault, c’est curieux. Si on considère que l’adresse est le même (3, Cité Bergère), on pourrait supposer Cormault comme éditeur et le frères Potonniée comme imprimeurs.

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Deux autobus De Dion Bouton DA sortent de la Rue Royale : celui à gauche roule sur la ligne AH (Grenelle – Gare Saint Lazare, crée en 1914), derrière une voiture de la ligne AL (Gare de Batignolles – Gare de Montparnasse, créé en 1907). Dans le Plan Officiel de la CGO du 1914 la ligne AH ne passe pas par La Madeleine mais il faut dire que la carte a été envoyée le 5 août 1922 et peut-être qu’à l’époque le réseau ait été modifié. Traduite aussi en anglais, la carte est numérotée 4202 et publiée par ELD (au verso : E. Le Deley, Paris).

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Carte publiée par A.B. (Bouillon peut-être) et envoyée le 20 février 1915. Sur la droite de l’image un autobus Brillié-Schneider P2 se dirige vers l’église de la Madeleine. Le P2 est le premier vrai autobus à impériale de l’histoire des transports parisiens : nous avons déjà parlé des difficultés engendrées par l’impériale mais je voudrais ici ajouter que l’installation des voyageurs laisse une grande place à la critique, pas au sujet des places assises, mais des places debout, trop serrées, qui rendent difficile la tâche au receveur.

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Une carte numérotée 173, envoyée le 3 septembre 1937 par Marthe à son fiancé, le « caporal chef » Maurice Grevillot, et publiée par André Leconte. Dans la Place de la Madeleine un autobus Schneider H6 tourne vers les grands boulevards. Cet autobus reprenait tous les éléments d’un H ordinaire mais il accueillait 48 voyageurs, soit 10 de plus que son aîné. Ce surcroît de capacité entraînait la création d’un compartiment et demi supplémentaire, soit un allongement de la caisse à l’arrière. Cet allongement nécessitait l’adjonction d’un troisième essieu dont les roues directrices étaient comme les roues avant, commandées par le volant. Les roues motrices à bandages jumelés équipaient l’essieu centrale.

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Carte numéro 128 publiée par A. Papeghin. On remarque ici que de nouveaux emplacements pour la réclame ont été trouvés sur le bus, ici un Schneider H. Pour les grecs, la Voie Lactée viendrait du lait jailli du sein d’Héra en train d’allaiter Héraclès et les grecs se cachent toujours dans la publicité. Ce n'est pas par hasard que Hera Jane, dans la réalité Anne Charlotte une jeune femme Caribéenne aux influences Parisiennes, a décidé de se consacrer à une passion qui a grandi d’année en année, la création de bijoux.

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Des autobus Schneider H arrivent en place de la Bourse en passant en face de l’entrée de la métropolitain ouverte le 19 octobre 1904 avec la mise en service du premier tronçon de la ligne 3 entre Avenue de Villiers (aujourd'hui Villiers) et Père Lachaise. Elle doit sa dénomination à la place de la Bourse dont elle assure la desserte et au centre de laquelle est édifié le palais Brongniart, alors dénommé palais de la Bourse. La carte numéro 77 a été publiée par LIP (J.Cormault, 3 Cité Bergère) et envoyée le 27 mars 1928.

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Très belle carte envoyée le 27 décembre 1906 et publiée par J. L. C. (Le Gui) ; un omnibus à cheval traverse la place de la Bourse sur la ligne Rue de Sèvres – Gare du Nord. Il semble qu'il y ait un lien entre les éditeurs C.L.C. et J.L.C. par l'entremise de Charles L’Hôpital : Charles L’HÔPITAL & H. JULLIEN, 39, Boulevard de Strasbourg – Paris.