CÔTE D' EMERAUDE
72. - SAINT-MALO - La Place Châteaubriand
dos vert séparé par : Artaud et Nozais Edit. à Nantes , pas voyagé.
Saint-Malo - Place Chateaubriand
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Mektoube 17
Saint-Malo - Place Chateaubriand
Cet article présente une série de cartes postales anciennes de "Saint-Malo - Place Chateaubriand" (Ile-et-Vilaine)
CÔTE D' EMERAUDE
72. - SAINT-MALO - La Place Châteaubriand
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72. - SAINT-MALO - La Place Châteaubriand
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Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint-Malo
La Place Chateaubriand
La Place Chateaubriand
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ad augusta per angusta
Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint Malo - La place Chateaubriand
Collection HLM - 523
On ne s'en lasse pas !
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mimigege
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
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Carte non voyagée
Sans édit.
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
3697 - Saint-Malo – Les Cafés – G.F.
Place Chateaubriand
publié par toyota78 lun. 27 déc. 2021 17:44
Place Chateaubriand
publié par toyota78 lun. 27 déc. 2021 17:44
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint-Malo - Place Châteaubriand - La Terrasse du Grand Café des Voyageurs - HLM.
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
4911 - Saint-Malo - La Place Châteaubriand – G.F.
Collection Germain, T. Guérin, successeur à Saint-Malo
Collection Germain, T. Guérin, successeur à Saint-Malo
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
24 - Saint-Malo - Place Chateaubriand - CAP
Sur notre prochain envoi, nous décortiquerons en détail, la place Chateaubriand
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Plan cadastral de 1834 : Place Saint-Thomas et Place Saint-Vincent devenues la Place Chateaubriand en 1875 ((indication des diverses implantations ultérieures de commerces)
La place Chateaubriand a été créée en 1708-1710 par l’accroissement de la Cité de Saint-Malo (l’Accroissement dit du Fief), réalisé par l’ingénieur Jean-Siméon Garangeau (1647-1741) sur les dessins de Vauban de 1701. La place, tout d’abord appelée Place Saint-Thomas dans sa partie nord et Place Saint-Vincent dans sa partie sud, a reçu ses premières constructions en 1709-1715.
Elle devient pour un temps, à partir du 25 germinal de l’an II (14 avril 1794), la place de La Révolution, avant de retrouver ses noms d’origine, dès 1801.
Le 5 septembre 1875, elle est baptisée définitivement Place Chateaubriand, à l’occasion de l’érection, sur ladite place, de la Statue en bronze de François-René de Chateaubriand exécutée par le sculpteur Aimé Millet (1819-1891). La statue a ensuite été transférée dans le square du Casino en 1881, au bastion du Fort de la Reine en 1930 et fondue par les allemands en 1942.
Hôtels et Cafés-restaurants de la Place Chateaubriand
La place Chateaubriand a été créée en 1708-1710 par l’accroissement de la Cité de Saint-Malo (l’Accroissement dit du Fief), réalisé par l’ingénieur Jean-Siméon Garangeau (1647-1741) sur les dessins de Vauban de 1701. La place, tout d’abord appelée Place Saint-Thomas dans sa partie nord et Place Saint-Vincent dans sa partie sud, a reçu ses premières constructions en 1709-1715.
Elle devient pour un temps, à partir du 25 germinal de l’an II (14 avril 1794), la place de La Révolution, avant de retrouver ses noms d’origine, dès 1801.
Le 5 septembre 1875, elle est baptisée définitivement Place Chateaubriand, à l’occasion de l’érection, sur ladite place, de la Statue en bronze de François-René de Chateaubriand exécutée par le sculpteur Aimé Millet (1819-1891). La statue a ensuite été transférée dans le square du Casino en 1881, au bastion du Fort de la Reine en 1930 et fondue par les allemands en 1942.
Hôtels et Cafés-restaurants de la Place Chateaubriand
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint-Malo – La Place du Château
Collection H.
Une des rares fois où la Place Châteaubriand est désignée sous le nom de Place du Château
Collection H.
Une des rares fois où la Place Châteaubriand est désignée sous le nom de Place du Château
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint-Malo - Place Chateaubriand - HLM
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint-Malo - Place Chateaubriand
HLM - Hector Le Maillot éditeur à Saint-Malo
Situé sur la place Chateaubriand, ex-place Saint-Thomas jusqu’en 1848, à l’angle de la rue Saint-Thomas, le Grand Café des Voyageurs est mitoyen avec l’Hôtel de l’Univers.
La première mention que nous en est connue date de 1862, avec l’installation d’Eugène Julien Delion (1829-1890) et de son épouse Julie Hortense Joséphine Louvet (1831-1868).
Eugène Julien Delion est né à Hédé, au nord de Rennes, où il est entrepreneur de travaux, comme son père, lors de son mariage du 9 février 1858 à Dol-de-Bretagne, avec Julie Hortense Joséphine Louvet ; celle-ci est née à Dol où ses parents sont limonadiers.
Lors de la naissance de leur fils Eugène Charles Jules Delion, le propriétaire et exploitant de l’Hôtel de l’Univers voisin, Armand François Viguier (1831-1916), témoigne de ladite naissance à l’état civil.
Après le décès de son épouse survenu le 6 septembre 1868, Delion se remarie le 18 février 1869 avec la sœur de celle-ci, Joséphine Augustine Etiennette Louvet (née à Dol le 13 février 1836), ayant toujours comme témoin Armand François Viguier ; lors de ce remariage, Delion déclare être entrepreneur de travaux publics, mais ne lâche pas pour autant son affaire de limonade puisqu’il y est encore attesté sur les annuaires Didot-Bottin de 1875. Il décède le 21 novembre 1890, étant toujours dans les travaux publics et par ailleurs conseiller municipal.
Le fils Delion, Eugène Charles Jules Delion dit Charlot (1863-1923) ne suivra pas la trace de son père puisqu’il sera condamné à mort le 3 octobre 1898 par la Cour d’Assise de la Haute-Marne, pour avoir étranglé / étouffé à mort le 31 octobre 1897, afin de lui subtiliser ses économies (39.000 francs de titres et valeurs), Mme Rose Adélaïde Guitaut, née à Bordeaux en 1823, veuve de Nicolas-Grégoire Buré, à son domicile du n°89 rue de la Gare à Chaumont.
A la suite de son crime crapuleux, Delion s’enfuira avec ses complices à Londres où ils seront arrêtés le 20 novembre 1897 pour être extradés et jugés en France.
La peine de Delion sera commuée par Félix Faure le 28 novembre 1898, en condamnation aux travaux forcés à perpétuité en Guyane où il décèdera à Saint-Laurent-du-Maroni le 1er juin 1923.
Ses complices écoperont de :
Emile Pierre Voillard dit Papa (né à Chaumont en 1872) : 15 ans de travaux forcés.
Alfred-Eugène-Louis Désiré (né à Paris en 1877) : 20 ans de travaux forcés.
Gabriel-François-Marie Meunier dit Chocolat (né à Paris en 1878) : 2 ans de prison.
Alice-Emélie-Fernande Delhay (née à Paris en 1877) : 2 ans de prison.
Alexandre-Maximilien Marsille dit la Souris (né à Angers en 1876) : 3 ans de prison.
N’ayant pas de traces du successeur d’Eugène Julien Delion pour le Grand Café des Voyageurs, il est possible qu’Armand François Viguier, propriétaire de l’Hôtel de l’Univers contigu, ait repris l’exploitation de l’affaire…
Le seul propriétaire de ce Café, que nous ayons dégoté à la fin du XIXe siècle nous a donné bien du tintouin pour le détecter ! Une seule et unique référence dans les journaux atteste de sa présence à Saint-Malo : le 10 juillet 1900, Ouest-Eclair publie une liste des souscripteurs pour la « publicité par affichage illustré », parmi laquelle on trouve : M. Lemaire, café des Voyageurs, 5 frs. De là, nos recherches ont abouti, après bien des hésitations, sur un certain agriculteur de Nivilliers dans l’Oise qui, après avoir donné naissance à trois enfants en cette petite commune de moins de 200 habitants en 1877, 1883 et 1887, a fini par venir s’installer à Saint-Malo avec ceux-ci dès avant 1897 pour y tenir ce fameux Grand Café des Voyageurs de la place Chateaubriand.
Carolus Ernest Roger Lemaire né le 6 mai 1850 à Nivilliers, s’y est marié le 24 mai 1875 avec Marie-Augustine-Caroline-Eugénie Louvet, née le 3 décembre 1856, également à Nivilliers.
Les époux Lemaire quittent leur exploitation agricole de Nivilliers avec leurs trois enfants et se convertissent tenanciers du Grand Café des Voyageurs dès avant 1897, comme en témoigne le mariage de leur fille aînée Marguerite Caroline qui a lieu le 16 février 1897 à Saint-Malo où Carolus Lemaire et son épouse déclarent être limonadiers du Grand Café. Leurs deux autres enfants se marieront également à Saint-Malo, le 5 avril 1902 pour Jeanne et le 16 septembre 1911 pour Fernand-Carolus, lequel est « mort pour la France » le 15 octobre 1918.
Les Lemaire resteront un peu plus de dix ans à la tête de leur affaire avant de la céder en 1906 à Henri Moureau ; Carolus Ernest Roger Lemaire devient alors représentant de commerce à Saint Malo jusqu’en 1911 et rentier à partir de 1912…
Cyrille Henry Zozime Moureaux dit Henri Moureau (1853-1924), né à Mirebel dans le Jura, s’est marié au Mans le 12 février 1889 avec Marie Augustine Renée Letoux, née à Saint-Caradec en 1859 ; lors de ce mariage, Moureau est garçon limonadier au Mans, demeurant n°44 place de la République.
Henri Moureau tient l’affaire jusqu’en 1913 et décède à Saint-Malo le 17 août 1924. Le nouveau propriétaire du Grand Café des Voyageurs est Baptiste Emile Léon Licardies (1870-1937), originaire d’Aurillac, marié le 4 août 1900 à Paris avec Marie-Catherine Hélène Puchot (1865-1949) née à Faulquemont en Moselle. Au moment de ce mariage, Licardies était restaurateur au n°128 rue du faubourg Poissonnière dans le 10e arrt.
Après-guerre Licardies cède son café à un certain Guérin.
Louis-Honoré-Jean Perrault (1893-1989), propriétaire, depuis 1926, de l’Hôtel de l’Univers mitoyen avec le Café des Voyageurs, était en perpétuelle bisbille avec ce voisin, en raison de l’occupation des terrasses de la place Chateaubriand. En 1934, Perrault règle définitivement le problème en acquérant le Grand Café des Voyageurs, lui permettant ainsi d’avoir la mainmise sur une belle partie de la place Chateaubriand et de disposer ses dizaines de tables et chaises comme il l’entend.
Marié depuis le 6 avril 1920 avec Julienne Eugénie Lamotte (1894-1986), Perrault divorcera le 6 juin 1968 pour épouser en secondes noces, le 28 août 1968, Madeleine Alexandrine Papouin (1920-2016), née à Sens -en-Bretagne. En 1937, Perrault était devenu Président du Comité des Fêtes de Saint-Malo, en remplacement de Fernand Tiberge, décédé en février, propriétaire de l’Hôtel de France et Chateaubriand et du Café Continental.
Après le décès de Perrault en 1989, Madeleine Perrault-Papouin restera propriétaire du Café des Voyageurs jusqu’en 2015, le cédant en 2016, peu avant son décès du 2 août, à la Brasserie-Pizzeria à l’enseigne « Les Voyageurs ».
Orchestre des Dames Florentines, dirigé par E. Gerbi, se produisant au Grand Café des Voyageurs
HLM - Hector Le Maillot éditeur à Saint-Malo
- Saint-Malo - Place Chateaubriand (H. Le Maillot éditeur à Saint-Malo).jpg (215.98 Kio) Vu 130 fois
Situé sur la place Chateaubriand, ex-place Saint-Thomas jusqu’en 1848, à l’angle de la rue Saint-Thomas, le Grand Café des Voyageurs est mitoyen avec l’Hôtel de l’Univers.
La première mention que nous en est connue date de 1862, avec l’installation d’Eugène Julien Delion (1829-1890) et de son épouse Julie Hortense Joséphine Louvet (1831-1868).
Eugène Julien Delion est né à Hédé, au nord de Rennes, où il est entrepreneur de travaux, comme son père, lors de son mariage du 9 février 1858 à Dol-de-Bretagne, avec Julie Hortense Joséphine Louvet ; celle-ci est née à Dol où ses parents sont limonadiers.
Lors de la naissance de leur fils Eugène Charles Jules Delion, le propriétaire et exploitant de l’Hôtel de l’Univers voisin, Armand François Viguier (1831-1916), témoigne de ladite naissance à l’état civil.
Après le décès de son épouse survenu le 6 septembre 1868, Delion se remarie le 18 février 1869 avec la sœur de celle-ci, Joséphine Augustine Etiennette Louvet (née à Dol le 13 février 1836), ayant toujours comme témoin Armand François Viguier ; lors de ce remariage, Delion déclare être entrepreneur de travaux publics, mais ne lâche pas pour autant son affaire de limonade puisqu’il y est encore attesté sur les annuaires Didot-Bottin de 1875. Il décède le 21 novembre 1890, étant toujours dans les travaux publics et par ailleurs conseiller municipal.
Le fils Delion, Eugène Charles Jules Delion dit Charlot (1863-1923) ne suivra pas la trace de son père puisqu’il sera condamné à mort le 3 octobre 1898 par la Cour d’Assise de la Haute-Marne, pour avoir étranglé / étouffé à mort le 31 octobre 1897, afin de lui subtiliser ses économies (39.000 francs de titres et valeurs), Mme Rose Adélaïde Guitaut, née à Bordeaux en 1823, veuve de Nicolas-Grégoire Buré, à son domicile du n°89 rue de la Gare à Chaumont.
A la suite de son crime crapuleux, Delion s’enfuira avec ses complices à Londres où ils seront arrêtés le 20 novembre 1897 pour être extradés et jugés en France.
La peine de Delion sera commuée par Félix Faure le 28 novembre 1898, en condamnation aux travaux forcés à perpétuité en Guyane où il décèdera à Saint-Laurent-du-Maroni le 1er juin 1923.
Ses complices écoperont de :
Emile Pierre Voillard dit Papa (né à Chaumont en 1872) : 15 ans de travaux forcés.
Alfred-Eugène-Louis Désiré (né à Paris en 1877) : 20 ans de travaux forcés.
Gabriel-François-Marie Meunier dit Chocolat (né à Paris en 1878) : 2 ans de prison.
Alice-Emélie-Fernande Delhay (née à Paris en 1877) : 2 ans de prison.
Alexandre-Maximilien Marsille dit la Souris (né à Angers en 1876) : 3 ans de prison.
N’ayant pas de traces du successeur d’Eugène Julien Delion pour le Grand Café des Voyageurs, il est possible qu’Armand François Viguier, propriétaire de l’Hôtel de l’Univers contigu, ait repris l’exploitation de l’affaire…
Le seul propriétaire de ce Café, que nous ayons dégoté à la fin du XIXe siècle nous a donné bien du tintouin pour le détecter ! Une seule et unique référence dans les journaux atteste de sa présence à Saint-Malo : le 10 juillet 1900, Ouest-Eclair publie une liste des souscripteurs pour la « publicité par affichage illustré », parmi laquelle on trouve : M. Lemaire, café des Voyageurs, 5 frs. De là, nos recherches ont abouti, après bien des hésitations, sur un certain agriculteur de Nivilliers dans l’Oise qui, après avoir donné naissance à trois enfants en cette petite commune de moins de 200 habitants en 1877, 1883 et 1887, a fini par venir s’installer à Saint-Malo avec ceux-ci dès avant 1897 pour y tenir ce fameux Grand Café des Voyageurs de la place Chateaubriand.
Carolus Ernest Roger Lemaire né le 6 mai 1850 à Nivilliers, s’y est marié le 24 mai 1875 avec Marie-Augustine-Caroline-Eugénie Louvet, née le 3 décembre 1856, également à Nivilliers.
Les époux Lemaire quittent leur exploitation agricole de Nivilliers avec leurs trois enfants et se convertissent tenanciers du Grand Café des Voyageurs dès avant 1897, comme en témoigne le mariage de leur fille aînée Marguerite Caroline qui a lieu le 16 février 1897 à Saint-Malo où Carolus Lemaire et son épouse déclarent être limonadiers du Grand Café. Leurs deux autres enfants se marieront également à Saint-Malo, le 5 avril 1902 pour Jeanne et le 16 septembre 1911 pour Fernand-Carolus, lequel est « mort pour la France » le 15 octobre 1918.
Les Lemaire resteront un peu plus de dix ans à la tête de leur affaire avant de la céder en 1906 à Henri Moureau ; Carolus Ernest Roger Lemaire devient alors représentant de commerce à Saint Malo jusqu’en 1911 et rentier à partir de 1912…
Cyrille Henry Zozime Moureaux dit Henri Moureau (1853-1924), né à Mirebel dans le Jura, s’est marié au Mans le 12 février 1889 avec Marie Augustine Renée Letoux, née à Saint-Caradec en 1859 ; lors de ce mariage, Moureau est garçon limonadier au Mans, demeurant n°44 place de la République.
Henri Moureau tient l’affaire jusqu’en 1913 et décède à Saint-Malo le 17 août 1924. Le nouveau propriétaire du Grand Café des Voyageurs est Baptiste Emile Léon Licardies (1870-1937), originaire d’Aurillac, marié le 4 août 1900 à Paris avec Marie-Catherine Hélène Puchot (1865-1949) née à Faulquemont en Moselle. Au moment de ce mariage, Licardies était restaurateur au n°128 rue du faubourg Poissonnière dans le 10e arrt.
Après-guerre Licardies cède son café à un certain Guérin.
Louis-Honoré-Jean Perrault (1893-1989), propriétaire, depuis 1926, de l’Hôtel de l’Univers mitoyen avec le Café des Voyageurs, était en perpétuelle bisbille avec ce voisin, en raison de l’occupation des terrasses de la place Chateaubriand. En 1934, Perrault règle définitivement le problème en acquérant le Grand Café des Voyageurs, lui permettant ainsi d’avoir la mainmise sur une belle partie de la place Chateaubriand et de disposer ses dizaines de tables et chaises comme il l’entend.
Marié depuis le 6 avril 1920 avec Julienne Eugénie Lamotte (1894-1986), Perrault divorcera le 6 juin 1968 pour épouser en secondes noces, le 28 août 1968, Madeleine Alexandrine Papouin (1920-2016), née à Sens -en-Bretagne. En 1937, Perrault était devenu Président du Comité des Fêtes de Saint-Malo, en remplacement de Fernand Tiberge, décédé en février, propriétaire de l’Hôtel de France et Chateaubriand et du Café Continental.
Après le décès de Perrault en 1989, Madeleine Perrault-Papouin restera propriétaire du Café des Voyageurs jusqu’en 2015, le cédant en 2016, peu avant son décès du 2 août, à la Brasserie-Pizzeria à l’enseigne « Les Voyageurs ».
Orchestre des Dames Florentines, dirigé par E. Gerbi, se produisant au Grand Café des Voyageurs
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
475 - Saint-Malo – L’Hôtel de l'Univers et l'Annexe – ND Phot
Place Chateaubriand
voir ICI ► quelques renseignements sur l’Hôtel de l’Univers de la place Chateaubriand
Place Chateaubriand
voir ICI ► quelques renseignements sur l’Hôtel de l’Univers de la place Chateaubriand
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Re: Saint-Malo - Place Chateaubriand
Saint-Malo - Place Chateaubriand – HLM
Grand Café des Voyageurs et Hôtel de l’Univers
Ce cliché est sensiblement identique à celui présenté dans notre avant-dernière carte : il a été pris au même moment, à quelques secondes d’intervalle.
Grand Café des Voyageurs et Hôtel de l’Univers
Ce cliché est sensiblement identique à celui présenté dans notre avant-dernière carte : il a été pris au même moment, à quelques secondes d’intervalle.
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