Anse de La Landriais, prise du Chantier de Constructions Maritimes
17- Bords de la Rance. Edition Rouxel, Dinan
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Le Minihic-sur-Rance
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Le Minihic-sur-Rance
Série de cartes postales anciennes de Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine, 35).
Anse de La Landriais, prise du Chantier de Constructions Maritimes
17- Bords de la Rance. Edition Rouxel, Dinan
Anse de La Landriais, prise du Chantier de Constructions Maritimes
17- Bords de la Rance. Edition Rouxel, Dinan
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Re: Le Minihic-sur-Rance
Le Minihic sur Rance - La Cale et le Port de La Landriais
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Re: Le Minihic-sur-Rance
15 - Le Minihic-sur-Rance - La Cale de La Landriais et l'Ile-au-Moine
J. Rouxel, Dinan
J. Rouxel, Dinan
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Re: Le Minihic-sur-Rance
Le Minihic sur Rance - Les Auffenais propriété des frères Jérôme et Jean Tharaud, écrivains et poètes
Collection Tanguy – Phot. Combier, Mâcon
Lauréats du prix Goncourt 1906 pour leur récit « Dingley, l'illustre écrivain », les frères Jérôme et Jean Tharaud sont, dès 1911, tombés amoureux des bords de la Rance et y séjournent en villégiature chaque été :
— En Vacances. Les lauréats du prix Goncourt 1906, qui le sont très légitimement, MM. Jérôme et Jean Tharaud, m'écrivent de Minihic sur Rance, ces lignes pittoresques :
« Connaissez-vous la rivière La Rance ? C'est un endroit magnifique : des falaises couvertes de hêtres et d'ajoncs, des anses solitaires, des haies de chèvrefeuille, une campagne verte et touffue.
Au loin, Dinard et Saint-Malo, qu'on évite.
Comme partout, ici, en ce moment le soleil tape dur. Mais cette chaleur, traversée par la brise marine, est délicieuse. On se promène ; on fait un tour en barque ; on se baigne. Bref, le plus agréable farniente. C'est le moment divin de l'année »
Mais je ne pense pas que cette oisiveté exquise soit du temps perdu pour nos deux observateurs.
Robert Veyssié.
(Gil Blas, 17 août 1911)
En dehors de l’été, les deux prolifiques écrivains résident au n°17 quai Voltaire dans le 7e arrt. Ils finissent par trouver un manoir à vendre, datant du XVIIe siècle, situé au lieu-dit Les Auffenais, sur la commune du Minihic-sur-Rance, dont ils font l’acquisition en 1919 et qu’ils vont transformer à leur goût, y aménageant, autour, un jardin et un parc paysager. Plus tard le poète Théodore Botrel prétendra qu’il était sur le coup pour acheter cette propriété.
Ernest dit Jérôme Tharaud (1874-1953) et son frère Charles dit Jean Tharaud (1877-1952) sont tous deux nés à Saint-Junien en Haute-Vienne où leur père était notaire. Seul l’aîné, Jérôme, se mariera, le 29 janvier 1916, avec Reine Curet-Puget (1878-1963), actrice sous le nom de Renée Parny, veuve d’Élie Gounouilhou (1853-1913), journaliste et directeur de La Petite Gironde.
La Villa Les Auffenais sera ainsi la résidence estivale des frères Tharaud jusqu’en 1939, tandis qu’hors saison, ils habiteront, à partir de 1926 au n°93 rue Royale, à Versailles.
Les frères Tharaud en 1932 devant leur maison de Versailles 93 rue Royale (clichés, Agence Mondial)
Durant le conflit 1939-1945, Les Auffenais sont occupés par l’armée allemande qui fera construire un blockhaus près du jardin.
En 1945, les frères Tharaud se défont de leur villa du Minihic et partent s’installer à Varengeville, près de Dieppe. Les Auffenais sont rachetés par Jacques Bréjon de Lavergnée (1911-1993) et son épouse Monique Perquis (1916-2001).
Jacques Bréjon a été durant 35 ans, professeur de droit à la Faculté de Rennes, de 1944 à 1979. Il est décédé à Rennes le 19 février 1993 et a été inhumé le 25 février au Minihic-sur-Rance.
Collection Tanguy – Phot. Combier, Mâcon
Lauréats du prix Goncourt 1906 pour leur récit « Dingley, l'illustre écrivain », les frères Jérôme et Jean Tharaud sont, dès 1911, tombés amoureux des bords de la Rance et y séjournent en villégiature chaque été :
— En Vacances. Les lauréats du prix Goncourt 1906, qui le sont très légitimement, MM. Jérôme et Jean Tharaud, m'écrivent de Minihic sur Rance, ces lignes pittoresques :
« Connaissez-vous la rivière La Rance ? C'est un endroit magnifique : des falaises couvertes de hêtres et d'ajoncs, des anses solitaires, des haies de chèvrefeuille, une campagne verte et touffue.
Au loin, Dinard et Saint-Malo, qu'on évite.
Comme partout, ici, en ce moment le soleil tape dur. Mais cette chaleur, traversée par la brise marine, est délicieuse. On se promène ; on fait un tour en barque ; on se baigne. Bref, le plus agréable farniente. C'est le moment divin de l'année »
Mais je ne pense pas que cette oisiveté exquise soit du temps perdu pour nos deux observateurs.
Robert Veyssié.
(Gil Blas, 17 août 1911)
En dehors de l’été, les deux prolifiques écrivains résident au n°17 quai Voltaire dans le 7e arrt. Ils finissent par trouver un manoir à vendre, datant du XVIIe siècle, situé au lieu-dit Les Auffenais, sur la commune du Minihic-sur-Rance, dont ils font l’acquisition en 1919 et qu’ils vont transformer à leur goût, y aménageant, autour, un jardin et un parc paysager. Plus tard le poète Théodore Botrel prétendra qu’il était sur le coup pour acheter cette propriété.
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Ernest dit Jérôme Tharaud (1874-1953) et son frère Charles dit Jean Tharaud (1877-1952) sont tous deux nés à Saint-Junien en Haute-Vienne où leur père était notaire. Seul l’aîné, Jérôme, se mariera, le 29 janvier 1916, avec Reine Curet-Puget (1878-1963), actrice sous le nom de Renée Parny, veuve d’Élie Gounouilhou (1853-1913), journaliste et directeur de La Petite Gironde.
La Villa Les Auffenais sera ainsi la résidence estivale des frères Tharaud jusqu’en 1939, tandis qu’hors saison, ils habiteront, à partir de 1926 au n°93 rue Royale, à Versailles.
Les frères Tharaud en 1932 devant leur maison de Versailles 93 rue Royale (clichés, Agence Mondial)
Durant le conflit 1939-1945, Les Auffenais sont occupés par l’armée allemande qui fera construire un blockhaus près du jardin.
En 1945, les frères Tharaud se défont de leur villa du Minihic et partent s’installer à Varengeville, près de Dieppe. Les Auffenais sont rachetés par Jacques Bréjon de Lavergnée (1911-1993) et son épouse Monique Perquis (1916-2001).
Jacques Bréjon a été durant 35 ans, professeur de droit à la Faculté de Rennes, de 1944 à 1979. Il est décédé à Rennes le 19 février 1993 et a été inhumé le 25 février au Minihic-sur-Rance.
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