Granville - Bateaux à Vapeur

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Mektoube 17

Granville - Bateaux à Vapeur

Ce sujet présente une série de cartes postales anciennes de Bateaux à Vapeur de "Granville" (50-Manche)

39. - GRANVILLE. - Départ du Bateau de Jersey

PHOT. A.B.et Cie . NANCY
J. Puel , Photog.


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voyagée le 23 10 1904
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JeanMarc
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Re: Granville

Granville - Départ pour Chausey - L'Ondine

Une promenade en mer à bord du Yacht l’Ondine
De l’extrémité du quai de pierre auquel il est amarré, le yacht lance le premier appel de sa voix stridente et c’est, sur la jetée, un défilé hâtif de passagers, parisiens en vêtements clairs, jeunes femmes et jeunes filles pelotonnées dans des mantelets à capuchons.
Tout ce monde, babillard et joyeux, se précipite vers l’escalier au bas duquel l’ « Ondine » se balance mollement, avec, de temps en temps, de petits frémissements de vapeur qui témoignent de son impatienne à prendre le large.
Second coup de sifflet. D’autres voyageurs se précipitent. Et ce sont de petits cris en passant de la terre ferme sur le parquet mouvant. On s’installe à la hâte sur le pont, on examine d’un coup d’œil le petit bâtiment dont les cuivres étincellent et dans le plancher duquel les mâts semblent se mirer. Un autre coup d’œil vers la pleine mer où les vagues ondulent : ça doit remuer là-bas plus fort qu’ici, pense-t-on.
Troisième et dernier appel de la sirène suivi bientôt du roulement de l’hélice.
Les amarres sont détachées, les canots hissés aux porte-manteaux ; le yacht s’éloigne du quai, livré maintenant à lui-même.
En route vers l’horizon ! Nous voguons dans la direction de la sortie du port dont les eaux sont endormies. Les bateaux s’écartent devant nous et, sur le pont, ce sont des rires et des bavardages ironiques. On s’étonne de ne pas se sentir autrement balancé.
— Il me semble être sur un bateau parisien, déclare un loustic. (...)
Granville - Départ pour Chausey - L'Ondine.jpg
Granville - Départ pour Chausey - L'Ondine.jpg (175.91 Kio) Vu 4839 fois
Un autre, bravement, arpente le pont, la lorgnette en bandoulière, les jambes écartées à la façon des marins et explique à ses voisins le gréement du navire. Il nomme chaque chose par son nom, ce qui laisse à penser que cet intrépide a fait au moins trois fois le tour du monde.
Toujours calme, l’ « Ondine » file et bientôt atteint l’extrémité des jetées où des curieux se sont perchés pour nous voir passer.
Mais ici la scène change. Le yacht, jusqu'alors tranquille, se dresse sur sa quille puis retombe, le nez sur la vague, se relève et retombe encore. Tout le monde s’assied avec empressement. Seul le hardi voyageur, qui a dû faire trois fois le tour du monde, reste debout, adossé au mât et braque sur l’horizon une savante lunette. Quelques coups de timbre retentissent, le roulement de l’hélice s’accentue, des voiles sont hissées et l’ « Ondine », avec plus d’entrain que jamais, se couche et se relève, se redresse et retombe tandis que, derrière nous, les côtes fuient.
Maintenant on ne rit plus. Dans un groupe, le second explique le panorama.
— Là-bas, à gauche, le mont Saint-Michel, plus loin vous distinguez les côtes de Bretagne. En face de vous, les îles Chausey ; à droite, tout au loin, Jersey…
— Brouaatt ! répond quelqu'un de l’arrière. Et nous voyons passer un mousse, tenant une cuvette d’émail. Brouaatt ! fait un autre, à l’avant. Brouaatt ! reprend un troisième, au centre. Et les mousses courent, affairés, de l’un à l’autre avec leurs petits baquets.
L’ « Ondine » se livre en ce moment à une danse folle qui rappelle sous plus d’un rapport celle du ventre. L’homme au tour au monde change lui-même de couleur et s’assied. De l'avant à l’arrière, les hoquets s’accentuent en même temps que des senteurs d’eau de mélisse se mêlent au vent qui nous fouette la figure. Des femmes, chancelantes, descendent péniblement aux cabines ; d’autres sont affalées sur les banquettes ou pendues au cou de leurs maris, eux-mêmes verts et jaunes et l’on n’entend plus que les « brouaatt » sonores émaillés de : Mon Dieu ! Mon Dieu ! —Allons nous-en ! — Ah ! que je suis malade ! — Arrêtez, s’il vous plaît ! — Maman ! Maman !
Deux heures se passent ainsi, pendant lesquelles les rebelles au terrible mal s’efforcent de consoler les autres et s’évertuent à tourner du sucre dans des verres d’eau. L’homme au tour du monde, lui, a depuis longtemps disparu vers la solitude des water-closets.
... Enfin l’ « Ondine », indifférente aux souffrances des mortels, revient cependant au port, ramenant au complet sa cargaison d’amateurs qu’elle avait emportés riants et pleins de vie et qu’elle rapporte à l’état de cadavres ambulants, cadavres qui, à vrai dire, reviendront promptement à eux et seront demain tout disposés à déclarer « qu’ils ont fait une promenade épatante, mon cher, et se sont follement amusés ».
Granville, août 1900.

(journal La France 28 août 1900)

voir ici, l’Ondine débarquant aux Iles Chausey
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Re: Granville

103 - Granville - Le Vapeur Ville-de-Paimpol
J. Puel, Phot.

Sortant des chantiers de Dunkerque, le vapeur Ville-de-Paimpol arrive à Saint-Servan le 20 juin 1894 pour être affecté au remorquage des navires en détresse, avec Saint-Malo pour base.
Le 25 février 1900, le vapeur « Ville-de Paimpol » qui était jusque-là commandé par le capitaine Le Grand (1), est acheté par la Société Anonyme malouine des Bateaux Bretons, dirigée par
Eugène Brégeon, associé à des armateurs de Saint-Malo : MM. Guibert, Mégnot, Gautier, Dreuville, Dufour, Defalligne, Huby et Thomazeau. Albert Morvan (1851-1914) est nommé consignataire du vapeur.

Eugène Marie Brégeon (29 octobre 1857-22 février 1929), originaire de Saint-Briac-sur-Mer s’est marié à Saint-Lunaire le 18 mars 1880 avec Anne Marie Pellan (1854-1924) ; son grand-père, Mathurin, était capitaine au long cours et son arrière-grand-père, Pierre-Henry, était armateur à Saint-Briac. Marin à Saint-Briac lors de son mariage, puis à partir de 1882 à Saint-Malo, il est nommé, au cours des années 1890, capitaine d’un des deux bateaux à vapeur de la société Fichet et Compagnie, assurant le passage de Dinard à Saint-Malo et à Saint-Servan. Afin d’assurer cette traversée de la Rance, la société Fichet avait signé un cahier des charges le 27 mai 1858 pour l’affermage de son premier vapeur et avait acquis un second vapeur en 1862 ; en 1873 le comte Rochaïd Dahdah avait obtenu le fermage du bac, puis Fichet en avait repris la concession par adjudication en 1884, avec le droit d’utiliser ses deux bateaux, en dehors du service du bac, pour des remorquages ou excursions d’une journée, voire plus sur autorisation.
A présent capitaine de son propre vapeur « Ville de Paimpol », et sans la contrainte des passages réguliers du bac Dinard-Saint-Malo, Eugène Brégeon va multiplier les excursions sur la côte d’Emeraude et sur la Manche, de Dinard à Dinan, de Saint-Malo ou de Granville aux Iles Chausey, au Mont-Saint-Michel, au Cap-Fréhel, au Fort-Lalatte etc… Sans oublier les nombreux remorquages des navires malchanceux, imprudents ou inexpérimentés.

La première excursion du vapeur « Ville-de Paimpol », programmée pour Saint-Malo — Dinan, a lieu le 16 juin 1900, départ de St-Malo à 7 h 45 et retour de Dinan à 6 h 45 du soir ; prix aller simple 3 frs. 50, aller-retour 5 francs. Tous les jours de la semaine du 9 au 15 juillet 1900 et du 23 au 29 juillet 1900, Eugène Brégeon assure cette promenade en Rance Saint-Malo-Dinard-Dinan (Pont de Lessart, Saint-Suliac, Chêne-Vert, Port Saint-Hubert), le départ et le retour étant calés selon l’horaire des marées, cette rivière n’ayant à cette époque pas encore été dénaturée par la construction du barrage.


Lors de la saison estivale, Eugène Brégeon sort son vapeur quasiment tous les jours ; ainsi en 1901, la semaine du 23 au 29 juin est réservée tous les jours pour Saint-Malo-Dinan aller et retour ; le 15 juillet, promenade en Rance ; le 16 juillet Dinard-Cap Fréhel aller-retour (4 francs) ; le 17 juillet Saint-Malo-Dinard-Iles Chausey (5 francs) ; les 18, 19 et 20 juillet Dinard-Saint-Malo-Capt Fréhel (4 francs) ; le 21 juillet Saint-Malo-Dinard-Fort Lalatte (4 francs).
Toujours en 1901, Brégeon, partant de Saint Malo, embarque ses touristes les 14 et 15 août aux Iles Chausey, le 16 août au Mont-Saint-Michel, le 18 août à Dinan, le 19 au Cap Fréhel et le 20 à Dinan.
Avec la suppression, en 1902, du monopole de Fichet et Cie sur la traversée de la Rance, plusieurs compagnies vont s’arroger le droit de passage de Dinard à Saint-Malo et à Saint-Servan, et notamment la Société Anonyme malouine des Bateaux Bretons d’Eugène Brégeon et consorts.

Nous donnerons, dans notre prochaine carte, un aperçu des innombrables excursions qu’Eugène Brégeon a effectuées avec son vapeur la « Ville-de Paimpol ».

Granville - Le Vapeur Ville-de-Paimpol 103.jpg
Granville - Le Vapeur Ville-de-Paimpol 103.jpg (155.37 Kio) Vu 999 fois

En 1909 la « Ville-de-Paimpol » commence à présenter des signes de « fatigue » : Le vapeur « Ville-de-Paimpol », capitaine Brégeon, parti de Granville, samedi 21 août 1909, à la marée montante, avec 80 passagers, était-il à peine rendu aux Iles Chausey, qu'on s’aperçut que la chaudière, qui n’avait pourtant servi que cinq années, était fendue et désormais hors d'usage. Les passagers ont dû débarquer et regagner la terre par bateaux à voiles.
Après avoir récupéré, non sans mal, une nouvelle chaudière, Eugène Brégeon reprend sa route et continue promener ses nombreux passagers jusqu’au 6 août 1912, où, cette fois-ci il s’échoue et perd une hélice sur la Rance, en raison de l’épis n°2 dont le secrétaire du syndicat des mariniers malouins, servannais et dinannais déplore qu’il ne soit toujours pas supprimé :
— La navigation en Rance. A propos de l’échouage du « Ville-de-Paimpol ».
Ainsi que nous l'avions dit, un accident qui aurait pu avoir les plus graves conséquences, s'est produit le 6 courant en Rance, sous le pont de Lessart. Le remorqueur « Ville de Paimpol », capitaine Brégeon, ayant à sa remorque 4 chalands se rendant à Saint-Servan, s'est échoué sur le barrage dit épis n° 1, en voulant faire éviter l'épis n° 2 aux bateaux à sa traîne. Ce vapeur repose actuellement sur un barrage en pierre et 3 chalands ont réussi à ancrer à côté de lui, mais en dedans du barrage ; un autre est parti à la dérive et n'a pu s'ancrer qu'après de nombreuses difficultés. De ce fait ces bateaux subiront un retard important et ne pourront être à flot qu'à la marée de samedi.
D'où vient-il qu'on laisse subsister et que même l'on rehausse cet épis n° 2, dangereux pour la navigation des chalands et des vapeurs chargés d'assurer le service des passagers entre Saint-Malo et Dinan ?? Deux commissions se sont prononcées et ont reconnu la faute commise en construisant l'épis n° 2. Qu'attend-t-on pour le supprimer ?

(9 août 1912. Le secrétaire du syndicat des mariniers malouins, servannais et dinannais)

En septembre 1913 Eugène Brégeon est toujours le Capitaine en titre du vapeur Ville-de-Paimpol, lequel est encore attesté en avril 1919 :
— Le 28 avril 1919, à 10 heures du matin, l'Inscription maritime me prévint qu'il y avait un dundee en détresse, mouillé à un mille au nord du sémaphore du Décollé. La mer étant trop basse, nous fûmes obligés d'attendre 14 heures pour lancer le canot « Emile-Perrin ». II ventait coup de vent de Nord. A 16 heures environ, nous arrivâmes le long du bord du dundee « Georges-Lucien », de Saint-Nazaire, au Capitaine duquel je demandai s'il voulait que nous le prenions à notre bord avec son équipage. Le temps s'améliorant, il me répondit que s'il était possible d'avoir un remorqueur, il préférerait sauver son navire. Voyant qu'il était désemparé de toute sa voilure, qu'il faisait beaucoup d'eau et qu'il n'avait plus qu'une ancre, je lui demandai si son canot était en bon état ; il me répondit que oui. Nous partîmes alors aussitôt pour Saint-Malo où je priai le Capitaine du remorqueur « Ville de Paimpol » de partir le plus tôt possible et de prendre une bonne remorque, le navire n'ayant plus rien de disponible. Il partit aussitôt qu'il eut de la pression et ramena le dundee à Saint-Malo vers 19 heures.
Le Patron du canot de Sauvetage, Roussel.

(1) En octobre 1903, le capitaine Le Grand prendra les commandes du vapeur l’Edouard-Manet, acquis à Boulogne-sur-Mer par le syndicat des armateurs paimpolais, vapeur destiné au remorquage des navires entrant au port de Paimpol et, plus spécialement, des navires armés pour la pêche d'Islande
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Re: Granville

146 - Granville - Le Vapeur "La Ville-de-Paimpol"
J. Puel, Phot.

Granville - Le Vapeur Ville-de-Paimpol 146.jpg
Granville - Le Vapeur Ville-de-Paimpol 146.jpg (153.12 Kio) Vu 971 fois

Nous ne retracerons pas les innombrables excursions menées par Eugène Brégeon et son vapeur, mais, proposons de suivre quelques-uns des faits marquants de la « Ville-de Paimpol » que nous avons pu glaner ci et là :

7 avril 1900 — Saint-Malo. Hier, vers onze heures, le ponton des Ponts-et-Chaussées, remorqué par le vapeur Ville de Paimpol, capitaine Brégeon, ayant à bord le pilote Bonenfant est parti pour Saint-Cast essayer de ramener la Reine-des-Anges.
17 août 1902 — Dinard - Grand Casino. Nous rappelons qu’un vapeur, la Ville-de-Paimpol, fera chaque soir le service de Dinard à l’intention des Malouins, des Servannais et des Paraméens désireux d’aller passer la soirée au Grand Casino de Dinard.
Retour après la représentation. Fauteuil d’orchestre et passage (aller et retour) : 5 fr. On délivre des billets à bord des vapeurs du Bac et de la Ville de-Paimpol.
22 avril 1903 — Saint Malo. « La Ville de Paimpol » a commencé dimanche à faire concurrence au bac de Dinard, à qui elle a enlevé un grand nombre de passagers.
30 août 1903 — Dimanche prochain 30 août, le vapeur Ville de Paimpol fera un voyage à Granville. Départ de Saint-Malo, à 7 heures 45 du matin, et de Dinard, à 8 heures. L'arrivée ayant lieu dans la matinée, les passagers pourront assister à la fête de gymnastique qui a lieu à deux heures et demie et à la fête des fleurs du casino qui commence à quatre heures et demie.
28 novembre 1904 — Nouvelle Islandaise. La goélette Walkyrie construite à La Richardais, pour le compte de M. Francisque Gicquel, armateur à Paimpol, vient d'entrer dans notre port (Paimpol), remorquée par le vapeur Ville-de-Paimpol, de Saint-Malo. Ce navire prendra part à la pèche de la morue dans les mers d'Islande.
2 août 1905 — Vapeur échoué dans les grèves du Mont-Saint-Michel. Le vapeur Ville-de-Paimpol, faisant une excursion au Mont-Saint-Michel, s’est échoué à son retour auprès de l’île Tombelaine. Il n’y eut aucun accident, les voyageurs débarqués en canot revinrent à Granville par chemin de fer. On attend la grande marée pour le renflouer.
5 octobre 1905 — La tempête sur l’Ile de Cézembre. Le mauvais temps continue de sévir avec une violence inouïe. Un formidable vent de N. O. soulève des vagues énormes. Le remorqueur « Ville-de-Paimpol », capitaine Brégeon, parti hier matin pour Cézembre avec une équipe d'ouvriers de l'administration des postes et télégraphes, chargés de la réparation des câbles sous-marins reliant les forts à la côte n'a pu se maintenir au mouillage de Cézembre. Les ouvriers n'ont pu travailler tellement ils étaient aveuglés par le sable.

24 novembre 1905 — Saint-Malo. Le vapeur « Ville de Paimpol » commandé par M. Brégeon, qui avait été envoyé à Cast pour prendre les corps de l'équipage du « Hilda », a débarqué ce matin à Saint-Malo, 24 cercueils dont 20 contiennent les restes des personnes qui composaient l'équipage et quatre ceux de passagers anglais.
En attendant leur transfert en Angleterre qui aura lieu dimanche les corps ont été déposés dans le dock de la compagnie, pour être mis à bord du steamer « Ada » de la Compagnie South Western qui partira demain pour Southampton.
Chaque cercueil est numéroté en chiffres romains et est exposé dans l'ordre suivant :
Equipage : Greaves, second officier ; Warren, charpentier ; Lilliwhite, chauffeur ; Burrows, chauffeur ; Harper, Flowers, matelots ; Renchester, maître d'hôtel des cabines avant ; Flowers, Chappell, Grimstead, matelots ; Wintes, mousse ; Mme Elwin, femme de chambre ; Mme Hubbard, femme de chambre ; M. Marett, 1er maître d'hôtel ; M. Spenceley, 2e maître d'hôtel ; W. J. Murdock, cuisinier ; Topping, premier mécanicien ; Hannen, second mécanicien ; Burrows et Patch, chauffeurs.
Les corps du capitaine Gregory, du capitaine en second Pearson et du chauffeur Mash, sont toujours à l'hôpital.
Les bières des passagers viennent dans l'ordre qui suit : Major Prices, Miss Jessie Wass, Miss Denham et M. Sykes.
Miss Mary Miles a été inhumée à Saint-Cast,
L'autorité administrative et la municipalité de Saint-Malo se sont mises d'accord avec le consul d’Angleterre pour fixer à aujourd'hui samedi à 2 heures et demie, les obsèques des malheureuses victimes de l' « Hilda ».
Le départ se fera de l'Hôtel-Dieu.
3 juin 1906 — Saint-Malo. Le vapeur Ville-de-Paimpol, capitaine Brégeon, aidé par une équipe de la South-Western, a ramené à terre le grand mât de l’Hilda, naufragé à l’entrée des passes de Saint-Malo, le 19 novembre dernier.

Le Naufrage du Hilda (19 novembre 1905) au large de Saint-Malo, qui fera 128 victimes ; seules 6 personnes en ont réchappé.
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