Paris - Les Tuileries - Le Charmeur d'Oiseaux

[Aglya11]

Cet article présente une série de cartes postales anciennes du Charmeur d'Oiseaux des Tuileries à Paris .



Le Charmeur d'oiseaux. 1903

[janineB]

433 Paris Jardin des Tuileries -Le Charmeur d'Oiseaux Ed.C.M.(Malcuit)1907

[janineB]

PARIS-Le Charmeur d'oiseaux au jardin des Tuileries-Les Petits Artistes.

Les moineaux attentifs saisissent ma parole,
Chacun entend son nom, chacun connait son rôle
A ma voix la Princesse et le brave Loustic
Sont venus sur ma main saluer le public!
H.Pol.

[janineB]

PARIS-Le charmeur d'oiseaux aux Tuileries-Les Vieux Amis! Ed.P.D.,Paris

l'Arabe,Barnabé,St Esprit,Mon Canard
Viennent tous à la fois me demander leur part!
H.Pol.

[janineB]

PARIS-Le charmeur d'oiseaux aux Tuileries Un Banquet original ! Ed.P.D.,Paris

Pour venir au banquet les moineaux pleins d'audace,
Jusque sur mes genoux se disputent la place!
H.Pol.

[Carpostale]

2 ─ Paris. - Le Charmeur d'Oiseaux aux Tuileries

P. HELMLINGER & Cie, IMP. PHOT. NANCY...........................Agent general à Paris, P. Delmond, 18, rue de la Sourdière.

[Carpostale]

1004 - TOUT PARIS
Les Tuileries (I° arrt)
Le Charmeur d'Oiseaux

Collection F. Fleury

[Carpostale]

772 - TOUT PARIS
Le Charmeur d'Oiseaux aux Tuileries (I° arrt)

Collection F. Fleury

[Gamma]

Paris-Le Charmeur d'Oiseaux au Jardin des Tuilleries.

[Cyril]

Paris - Jardin des Tuileries - Le Charmeur d'Oiseaux
CM n°433



La version colorisée de cette carte avait déjà postée dans la page précédente de ce sujet.

[Cyril]

Le Charmeur d'Oiseaux au Jardin des Tuileries
KF (Kunzli Frères)

[Cyril]

PARIS - Le Charmeur d'Oiseaux aux Tuileries
P.D . Paris

[rigouard]

485 - PARIS 1er - Jardin des Tuileries - Le Charmeur d'Oiseaux.

[zelig]

 
            TOUT PARIS
772 bis     Un Charmeur d'Oiseaux aux Tuileries
 

Z - 772 bis - Charmeur d'oiseaux aux Tuileries.jpg (221.94 Kio) Vu 2046 fois

F ♣ F
 
Le n° 772 exite déjà ICI et voici le n° 772 bis. Le verso de cette carte est vierge et en fait ainsi une rareté qui rentre une catégorie plutôt singulière :
 

000 class.jpg (61.74 Kio) Vu 2046 fois

[JeanMarc]

Paris Vécu. - Le Charmeur d'Oiseaux
L.J. & Cie, éditeur, Angoulême – Paris


publié par Carpostale mer. 15 déc. 2010 13:24 ► ICI

[JeanMarc]

Paris Vécu. - Charmeur d'oiseaux aux Tuileries
L.J. & Cie, éditeur, Angoulême – Paris


publié par Carpostale mer. 15 déc. 2010 16:47 ► ICI

[JeanMarc]

Paris Vécu. - Le Charmeur d'Oiseaux
L.J. & Cie, éditeur, Angoulême – Paris

Nous avons donné ► ICI quelques renseignements sur Henry Pol (1835-1918) lequel a charmé les oiseaux des Tuileries depuis 1898 jusqu’en 1914.
Henry Pol n’était certes pas le premier à y exercer cette activité. Ainsi, lors du décès d’un de ses prédécesseurs, M. Bour (sic), survenu le 25 janvier 1885, l’ensemble des journaux, tant parisiens que régionaux (1) va lui rendre un unanime hommage entre le 27 et le 30 janvier 1885 :
Un type parisien bien connu des habitués du jardin des Tuileries, M. Bour, le charmeur d'oiseaux, vient de mourir.
Depuis de longues années, il avait coutume de s'arrêter tous les matins sur un banc, dans l'allée principale. C'est là qu'à son appel pierrots et pierrettes venaient voler et se poser autour de lui. Quelques-uns s'enhardissaient jusqu'à se percher sur ses épaules, se blottir sur ses genoux, prendre la becquée à sa bouche.
M. Bour était un ancien expert en antiquités. Il donna même souvent d'utiles avis aux conservateurs de nos musées. Du reste, dans son modeste logement de la rue du Mont-Thabor, il s'était installé une petite galerie de costumes et de bibelots anciens.
Il avait, en outre, une collection de vues du vieux Paris qu'il avait l'intention d'offrir au musée Carnavalet.

Le Figaro, plus bavard que ses confrères, et semblant bien connaître M. Bour (sic) nous le dépeint comme un brave homme aux pommettes rouges, aux petits yeux clignotants, aimable et sympathique, qu’une calvitie précoce aurait rendu grave sans une mince moustache noire — teinte peut-être — qui lui donnait un air pimpant et cavalier.

Seulement voilà, nous avons vainement recherché un M. Bour dans les actes d’état civil parisiens, et n’en n’avons pas trouvé la moindre trace. Finalement, à force de patience, nous avons fini par dégoter un certain M. Baur qui s’est avéré être le personnage en question.
Toussaint Joseph Baur est né à Nancy au n°12 faubourg Saint-Georges, le 11 novembre 1816, de père inconnu ; sa mère, Elisabeth Baur, était née en 1788 à Habey-la-Neuve au Luxembourg. Demeuré célibataire, Toussaint Baur était effectivement antiquaire marchand de curiosités et tenait une boutique depuis 1881 au n°28 rue du Mont-Thabor dans le 1er arrt.
Auparavant Toussaint Baur était installé depuis 1850 au n°9 rue Jacob dans le 6e arrt. avant de transférer son magasin d’antiquité en 1855 au n°23 rue d’Antin, près de l’avenue de l’Opéra. Il déménagera à nouveau sa boutique au n°7 rue d’Antin en 1873 et y restera jusqu’à ce que la Banque de Paris et des Pays-Bas commence à construire ses bâtiments, à partir de juin 1880 au n°3 de la rue d’Antin, sur les plans des architectes L. Petit et G. Dubois 6 rue du Mont-Thabor, poursuivant son extension en août 1889 au n°7.
C’est donc très certainement ces architectes qui ont proposé, en 1881, à Toussaint Baur, de s’installer en compensation au 28 rue du Mont Thabor, rue parallèle à la rue de Rivoli le long des Tuileries. Il n’avait ainsi qu’à emprunter la petite rue Rouget de Lisle pour rejoindre le jardin des Tuileries et ses moineaux.
Toussaint Baur ne tiendra guère que quatre ans rue du Mont-Thabor, y décédant le 25 janvier 1885.

(1) Nous avons répertorié une partie des nombreux journaux qui ont rendu hommage à M. Bour (sic) en janvier 1885 : Le Réveil, Le Mot d’Ordre, la Lanterne, le Temps, le Petit Moniteur, le Petit parisien, le Courrier du soir, le Rappel, la Patrie, l’Evénement, le XIXe Siècle, Vert-vert, l’Intransigeant, l’Univers, le Soleil, le Siècle, la Gazette de France, la Petite République, Journal des débats, la Nation, le Figaro, la République Française, la Justice, le Petit Quotidien, jusqu’aux journaux de province tels le Courrier de Saône et Loire, la Gironde, le Progrès de la Côte d’Or ou encore le Phare de la Loire.


publié par Carpostale mer. 15 déc. 2010 13:26 ► ICI

Le journaliste, écrivain et dessinateur Charles Yriarte (1832-1898), avait également donné un article le 11 octobre 1862, décrivant le Charmeur d’oiseaux qui régnait déjà aux Tuileries :

Le Charmeur d’oiseaux.
Un jour, errant dans les Tuileries, entouré de jolis enfants qui sautaient à la corde et de jeunes mères aristocratiquement belles qui surveillaient leurs ébats, j'ai été frappé par le singulier spectacle qui fait le sujet de mon dessin.
Un jeune homme d'une mise élégante, d'une figure placide, la tête nue, un peu renversée, appelait les oiseaux qui venaient voltiger autour de lui et prendre, sur ses lèvres, les miettes de pain qu'il leur offrait.
Dans l'air, voletaient avec des battements d'ailes, tout un peuple de pierrots, mésanges, palombes et pigeons.
Ce n'était certes pas un flâneur vulgaire, mais le temps est passé où les Graziella et les Teverino viennent faire de l'art pour l'art sur la place publique, et nous voulions avoir le mot de cette étrange industrie, mais nous éprouvâmes une grande déception, car le lendemain, revenu vers la même heure, au même endroit, au lieu d'un homme jeune et sympathique, nous vîmes un charmeur vieux et cassé, à l'œil éteint, au regard atone; il commençait par jeter, dans les petits jardins entourés de grilles, quelques miettes vite dévorées par les moineaux francs ; puis, les attirant graduellement, il gardait dans la paume de la main le pain qui lui restait, et, des massifs de verdure, des arbres environnants, de tous les coins enfin de ce jardin, se dirigeaient les oiseaux de toute espèce qui peuplent les Tuileries. Arrivant à un crescendo de sympathie entre lui et ses hôtes ailés, il finissait par les attirer au point de les laisser se percher sur son épaule et prendre la becquée dans sa bouche.
Est-ce un don particulier, une tension des facultés d'un individu pour arriver à ce singulier résultat ?
Nous croyons plutôt à un magnétisme bizarre qui s'exerce sur ces animaux fascinés par une puissance que l'on peut assimiler à celle du faucon, du tiercelet, et de tous les oiseaux de proie.
Il a existé à Paris un type célèbre de charmeuse, Mlle Émilie Vandermeersch que tous les petits enfants et les blondes joueuses du jardin des Tuileries appelaient la Fée aux oiseaux.
M. de Lamartine a raconté qu'il avait connu, à Ischia, une jeune fille qui ne pouvait sortir dans la campagne sans être entourée d'oiseaux qui voltigeaient autour d'elle, se posant familièrement sur son épaule et suivant pour ainsi dire son sillon, comme attirés par un magnétisme étrange.
(Le Monde illustré 11 octobre 1862)