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Ma culture cartophile étant proche de zéro, je fais appel aux spécialistes !
Quelles étaient les techniques de colorisation mises en oeuvre ?
Comment expliquer de telles différences ?
La carte de gauche est la mienne, celle de droite fait partie de la collection de Danielle (Ombellule)
au sujet des cartes coloriées voici ce qu'en dit le Dico de la Cartophilie :
Coloriage à la main : On lit dans la CPI N° 24 de Mai 1901, un article signé Acrom en faveur des CP illustrées à la main, opposées à la carte imprimée par milliers à la machine.
" La carte peinte à la main présente un intérêt plus grand que les autres, car elle représente directement une impression un sentiment. Je demande à mes collègues de mettre ces cartes aux premières places de leur collections, soyez sûrs qu'elles sont des exemplaires uniques.
Ils pourront lire sur l'image, une pensée un sentiment personnel et cher que la machine indifférente ne peut pas signifier"
L'artiste E. Couturier affectionnait colorier ses brefs tirages.
Actuellement les dessinateurs Christian Deflandre-Léon Max-Chritine Lesieur- Roert Faraboz etc. continuent cette tradition.
Coloriage au patron : Synonyme de coloriage au pochoir ou,plus simplement , de pochoir.
D'après un ouvrage d'époque, le procédé était employé par les collectionneurs pour obtenir la couleur sur toutes les CP, qu'elles aient été obtenus par bromure, litho, phototypie, photogravure, etc.
Le patron servait pour le coloriage des CP à petits tirages. Les séries "Les organisateurs de la guerre russo-japonaise" de Léal de Camara édités par la "bourse de la CP" furent ainsi coloriées.
L'Annuaire Berry de 1904 conseillait :
Coloriage au patron. Toutes les épreuves en noir, obtenues par quelque procédé que ce soit, peuvent être coloriées à la main, avec un nombre extêmement variable de nuances. Pour abrègé le travail que pourrait exécuter un simple aquarelliste, on fait comme dans la chromolithographie, une série de calques destinés à délimiter la partie du dessin que chaque teinte plate devra recouvrir.
Les calques sont reportés sur autant de très minces feuilles de cuivre que l'on découpe en conséquence. On applique alors successivement chacune des plaques de cuivre évidé sur l'épreuve préalablement imprimée en noir et, à l'aide d'un tampon ou pochoir, on colore les vides laissés par le découpage avec des couleurs à l'aquarelle dissoutes très simplement dans de l'eau gommée. La superposition des différentes nuances et le modelé primitif obtenu avec le cliché noir doivent reproduire l'original d'une façon plus ou moins approchée, suivant le nombre des nuances employées et l'emploi judicieux qui en est fait. Ces épreuves ainsi coloriées sont toujours absolument mates
il y est aussi question de Edition COLOR à Paris. marque , le mot Color traversé par un fer à cheval. maison fondée en 1915. Production abondante.
Dessins de POULBOT, Bartrim, Barde, G I Bert, Villeneuve, Dupuis*, Wuyts, etc. *à ce sujet voir dans illustrateurs Dupuis que je viens de poster.
pour moi fin du sujet.
Bonjour à ceux intéressés par le sujet,
d'abord merci à James pour ces infos très intéressantes. Si vous voulez encore plus d'explications techniques il existe un ancien livre Edition Hachette 1979" Le Manuel de l'amateur:Les cartes postales de Serge Zeyons"217pages. A trouver sans doute en 2ème main ,en brocante? Les procédés de fabrication y sont expliqués de la page 54 à 69.
Cordialement
Janine
