Tout Paris

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JeanMarc
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 1427 - Ecole Maternelle de la Rue de la Bidassoa (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Le 14 février 1879, Ferdinand Hérold, préfet de la Seine, annonce qu’une enquête sera ouverte le 19 courant, et ce, pendant 15 jours, sur le projet d’établissement d’un groupe scolaire, entre la rue de la Bidassoa (ancienne rue dite Latérale) et la rue Sorbier — voies parallèles limitées au nord par la tranchée du chemin de fer de ceinture et au midi par la rue des Partants qui deviendra la rue Villiers de l’Isle-Adam, à cet emplacement —, et que les observations à ce sujet seront reçues à la Mairie du 20e, pendant trois jours à compter 6 mars.
En mai 1879, la commission spéciale des établissements scolaires lance le projet d’acquisition de divers terrains sur cet emplacement, entériné par le vote de la municipalité le 14 juillet 1879 ; une seconde partie, situé rue Sorbier au-dessus du tunnel de Ménilmontant, nécessaire à l’implantation de ces écoles, sera affermée au prix de 25 centimes par mètre et par an, auprès du concessionnaire de la Cie du chemin de fer de ceinture.
Les plans de cette construction — qui comprendra
une Ecole maternelle, une Ecole de Filles, une Ecole de Garçons et un Gymnase, des préaux, quatre logements destinés aux directeur, directrices et concierge — sont établis par l’ingénieur-constructeur-architecte Casimir Tollet (1828-1899), demeurant 61 rue Caumartin.

Alors que la dépense prévue est évaluée à 957.944 francs 37, le Conseil municipal approuve le projet de Tollet pour un prix forfaitaire de 700.000 francs, par délibération du 4 avril 1881, en dépit de l’opposition de plusieurs conseillers municipaux qui jugent que l’aspect des constructions, projeté par Tollet,
laisse à désirer et que le système qu’il emploie pour cette édification, expérimenté sur d’autres bâtiments, n’a pas donné satisfaction ; en outre, la Commission des Travaux de la mairie du XXe précise que le prix élevé du premier projet provient du mauvais état du terrain et du sous-sol et déclare, par conséquent qu’elle ne garantit rien quant à la valeur et à la durée des constructions.
Cependant, tout comme le Conseil municipal, la Préfecture entérine la soumission de Tollet pour 700.000 francs, par un arrêté du 17 mars 1882.

Les travaux sont immédiatement commencés et, le 25 juillet 1883, le directeur des travaux, questionné, annonce au Conseil municipal que les écoles Sorbier-Bidassoa seront livrées à l’enseignement au mois d’octobre, lors de la rentrée des classes. Effectivement les écoles sont ouvertes le 1er octobre 1883, mais le Gymnase ne sera inauguré, quant à lui, que le 10 janvier 1886.
► voir ici le groupe scolaire Sorbier-Bidassoa vu de la rue Sorbier

Mais ce qui avait été annoncé par la Commission des travaux qui relayait les informations données par l’Agent voyer du 20e arrt., s’avèrera exact : Tollet aura de grandes difficultés à respecter son engagement pour la réalisation des travaux à hauteur des 700.000 francs soumissionnés et fera des pieds et des mains pour obtenir des rallonges auprès de l’administration.
Ainsi, dès le 15 mars 1884, Casimir Tollet présente une requête au Conseil municipal, réclamant une rallonge de 76.000 francs en raison notamment, de la situation particulière du terrain qui l’ont amené
à suspendre ses constructions sur des piles d'appui au-dessous du niveau des rails du chemin de fer de Ceinture, c'est-à-dire à une profondeur moyenne de 16 mètres, dans une masse argileuse dont les défauts ne purent être exactement révélés que pendant l'exécution des travaux ; dans la foulée, l’architecte présente un mémoire des travaux complémentaires s’élevant à 54.147 frs 64 qu’il a déboursés :
Suspension des cabinets d'aisance : 13.814 frs 54 ;
Travaux de sablage des cours et trottoirs : 14.395 frs 35 ;
Travaux de modifications demandés par la Direction de l'enseignement : 16.117 frs 71 ;
Établissement de magasins et deux fourneaux : 1.820 frs 05 ;
Travaux d'enlèvement de glaise menaçant la construction (mémoire Castille) : 7.999 frs 99.
Et pour faire bonne mesure, Tollet réclame une somme de 35.000 francs correspondant à ses propres honoraires qu’il n’aurait pas prévus dans sa soumission initiale !
Réuni le 22 juillet 1885, le Conseil municipal décide de faire droit au paiement des travaux supplémentaires de 54.147 frs et accorde une indemnité gracieuse de 40.000 francs à Tollet, compte tenu des difficultés imprévues résultant de la constitution spéciale du terrain sur lequel a été édifié le groupe scolaire.
Concernant ses honoraires oubliés dans son devis, Tollet obtiendra en tout et pour tout 2.000 francs de plus par délibération municipale du 17 mars 1889.
D’autres travaux supplémentaires nécessaires à l’achèvement de ce groupe scolaire seront exécutés par les entrepreneurs de l'entretien du service d'architecture : délibération du 19 janvier 1886 pour 87.807 francs ; délibération du 20 janvier 1887 pour 10.534 francs.

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publié par zelig mar. 12 juil. 2022 17:20

A l’initiative du conseiller municipal Alphonse Loyau (1877-1951), la municipalité décide, par délibération du 31 décembre 1924, de reconstruire le Groupe scolaire Sorbier-Bidassoa et charge l’architecte Georges Planche (1883-1951) d’en réaliser les plans.
Commencé en 1926, il est inauguré le 18 avril 1929, pour ce qui est de l’Ecole des filles et de la Maternelle. Les garçons n’auront leur école qu’à la rentrée 1930. Y seront adjoints la bibliothèque municipale, une bibliothèque enfantine, un établissement de bains-douches et un nouveau gymnase, achevés en 1935.
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TOUT-PARIS - 1083 - Mairie du XXe arrt . et rue Belgrand (XIVe arrt.)
Collection F. Fleury


► voir ici quelques renseignements sur la Mairie du XXe arrt.
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publié par zelig mar. 28 déc. 2021 15:52
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TOUT PARIS - 675 - Porte de la Gare (XIIIe arrt.)
Collection F. Fleury

La Porte de la Gare se situait sur le quai de la Gare ou quai d’Ivry, le long de la Seine rive gauche, à l’entrée de la route nationale n°19 d’Ivry.

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publié par rigouard dim. 29 juin 2014 09:47
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TOUT PARIS - 507 - La Rue Gassendi (XIVe arrt.)
Collection F. Fleury


L’immeuble situé à droite en premier plan de ce cliché, formant l’angle du n°21 rue Gassendi et du n°53 rue Daguerre (ancienne rue de la Pépinière-Montrouge jusqu’en 1867), est occupé par une épicerie-vins appartenant au sieur Chaput qui l’a acquise le 1er janvier 1893 d’Ernest Augustin Boulay, avant de le céder en 1906 à J. Morane qui la tient toujours en 1914.
Ce bâtiment de rapport de six étages a été édifié pour le compte d’
Ernest Augustin Boulay (1845-1911) et de son épouse Marie-Louise Baudier (1852-1914), après qu’un permis de construire leur ait été délivré le 2 mai 1890 ; sa réalisation a été confiée à l’entreprise de maçonnerie Sylvain Petit et François Nermond, sur les plans de l’architecte Edme Reposeur (1843-1907).
Avant cette construction, la rue Gassendi n’existait pas. Celle-ci est issue de la décision de la municipalité du 7 septembre 1887, de percer une nouvelle voie, d’une longueur de 400 mètres, dans le prolongement de la rue des Plantes, voie qui est dénommée rue Gassendi le 18 avril 1890.
Lors de l’ouverture de cette rue, diverses indemnités d’expropriation sont allouées par la ville de Paris en vertu d’une décision du Tribunal civil de la Seine du 17 mai 1889, et notamment aux époux Boulay qui occupaient déjà une épicerie au n°53 rue Daguerre : ceux-ci ayant demandé 152.500 francs pour leur fonds de commerce, obtiennent 50.000 francs ; étant également propriétaires de leur bâtiment, ils réclament 102.835 francs et obtiennent 70.000 francs. Sitôt cet accord passé, la municipalité, par une délibération du 14 avril 1890, autorise les Boulay à acquérir, auprès de la ville de Paris, une parcelle de 105 m² contiguë à la propriété qui leur reste à l’angle de la rue des Plantes (future rue Gassendi) et de la rue Daguerre, au prix de 150 francs le mètre soit la somme de 15.795 francs, prix qui sera ramené à 15.420 francs après mesurage.

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publié par zelig jeu. 12 mai 2022 15:26

L’épicerie du n°53 rue Daguerre existait déjà en 1862 (à l’époque n°55 rue de la Pépinière-Montrouge) ; elle appartenait à M. Malepeyre, puis en 1870 à M. E. Gaigé. Elle est rachetée en 1871 par Ernest Augustin Boulay (né à Coudray-au-Perche en Eure-et-Loir), marié depuis le 11 mai 1870 à Jouaignes dans l’Aisne où est née son épouse Marie-Louise Baudier.
Le couple Boulay qui conservera cette épicerie plus de vingt ans donnera naissance à plusieurs enfants, notamment des jumelles, le 19 janvier 1872 : Louis-Victorine et Thérèse-Angélique.
Le 22 novembre 1884, Boulay avait obtenu un permis de bâtir une construction sur le terrain attenant à sa première épicerie ; le 30 mai 1885, à nouveau, il fait édifier un « petit bâtiment de rapport » au 53 rue Daguerre.
Après la démolition contrainte par l’ouverture de la rue Gassendi et la reconstruction de son immeuble en 1890 sur le terrain subsistant, Boulay fait installer une nouvelle épicerie qu’il cède, nous l’avons vu ci-dessus, le 1er janvier 1893 à M. Chaput.
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TOUT PARIS – 681 bis – Le Triomphe de la République - Place de la Nation
(XIe arrt.)
► voir ici quelques renseignements sur le Monument Dalou de la place de la Nation

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publié par zelig jeu. 14 juil. 2022 23:27
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TOUT PARIS - 1233 - Square Parmentier (XIe arrt.)
Collection F. Fleury

Ici, vue de dos du groupe sculpté de Jean-Alexandre Pézieux (1850-1898), « Non omnes morimur » (nous ne mourons pas tous), exposé au Salon de 1882, acquis pour 8.000 francs par la ville de Paris et fondu en 1942.

► voir ici quelques renseignements sur le Square Parmentier
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publié par zelig ven. 8 juil. 2022 12:42
Modifié en dernier par JeanMarc le ven. 19 août 2022 09:09, modifié 1 fois.
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TOUT PARIS - 1560 - Rue Popincourt à la Place St-Ambroise (XIe arrt.)

La place Saint-Ambroise n’a jamais existé ; seul le square Saint-Ambroise, créé en 1871, devenu le Jardin des moines de Tibhirine, semble correspondre à cette appellation. En fait, ce cliché est pris du Boulevard Voltaire, au débouché de la rue Popincourt.
A gauche, la boulangerie du 54 rue Popincourt / 90 boulevard Voltaire a vu défiler bon nombre de mitrons qui, pour la plupart ne s’y éternisent pas plus de cinq ans : Brière 1871-1872 ; Fusil 1873-1875 ; Roulin 1876-1878 ; Sellerin 1880 ; Hoffmann 1883 ; Beaudet 1887-1891 ; Léopold 1894-1899 ; Pichou 1900-1904 ; Pastiau 1907-1909 ; Noailly 1910-1912…

En vis-à vis, au 61 rue Popincourt, une boutique de Modes, tenue par
Léonie Wicker (1877-1945), est venue s’installer en 1905. En 1914, celle-ci y était toujours active.
Au rez-de-chaussée de l’immeuble mitoyen, au n°59 bis, la boucherie du sieur Cauvet a été reprise en 1897 par la
Société Coopérative de Consommation La Moissonneuse qui y a poursuivi la même activité jusqu’à sa mise en faillite en avril 1904. (1)
Rachetée en 1905, au liquidateur, par M. Derville qui la cède l’année suivante à un certain Vanvillier, la boucherie est vendue en 1907 aux époux Rabourdin.

Eloi Edouard Gaston Rabourdin (1874-1936), originaire du Loiret à Saint-Denis-en-Val, marié le 5 juillet 1906 avec Cécile Hélène Gory, tiendra l’affaire pendant sept ans avant de la vendre à M. Gauthier.

Seule la boulangerie-pâtisserie Popincourt est toujours en place aujourd’hui ; la modiste a été remplacée par une agence de voyages, tandis que la boucherie est une boutique de négoce de textile en gros.


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publié par zelig jeu. 20 janv. 2022 10:59

(1) La Moissonneuse a perduré de 1874 à 1904
Le 16 août 1891, lors du banquet annuel, suivi d’un bal, qu’elle organise au Salon des Familles, 40 avenue de Saint-Mandé, la Société Coopérative de Consommation du XIe arrondissement dite « La Moissonneuse », se targue d’avoir 12.676 familles adhérentes et rappelle les principaux faits marquant sa fondation. Le 9 août 1874, cinq ouvriers du faubourg, les deux frères Bagage, Eloi, Rémy et Channonnat, venus consommer un verre au comptoir d’un marchand de vins, ayant constaté, une fois de plus, la piquette qu’on leur servait, décident d’acheter leur vin eux-mêmes. Ils gagnent à leur idée 26 citoyens, et louent une cave au n°6 passage Charles Dallery. C’est ici que commence la coopérative, tout d’abord avec le négoce du vin, du savon et de l’épicerie. Le commerce est rapidement installé au rez-de-chaussée du passage et compte déjà 134 adhérents à la fin de 1874.
La Moissonneuse qui fixe son siège social 3 rue des Taillandiers puis 32 rue des Boulets, ouvre ses premières succursales en 1877 ; elle va compter bientôt 8 épiceries, 2 boucheries, 4 boulangeries, un chantier de charbon.
Le 9 avril 1904, la coopérative de consommation la Moissonneuse annonce en catimini qu’elle est mise en faillite. Des tripotages au sein de La Moissonneuse avaient été dénoncés dès 1899 par le journal Le Révolutionnaire. La fin de sa liquidation est prononcée en octobre 1908.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1106 - Boulevard Voltaire à la Place de la Nation (XIe arrt.)
Collection F. Fleury

Cliché pris à hauteur du n°279 boulevard Voltaire (immeuble aux dix chiens assis à droite).

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publié par zelig mer. 27 avr. 2022 14:50
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2117 - Rue de Longchamps à l'Avenue Malakoff (XVIe arrt.)

A partir du 27 juillet 1936, le tronçon de l’avenue Malakoff, dont celui visible sur cette carte, compris entre la place du Trocadéro et l'avenue Foch, a été rebaptisé avenue Raymond-Poincaré.
Pour expliquer l’origine du Restaurant Malakoff qui fait l’angle du
n°64 rue de Longchamp et du n°63 avenue Malakoff (qui deviendra le n°23 en 1881), il nous faut remonter à 1864.
C’est à cette date que
Charles Valentin Louvet (1831-1866) et son épouse Uranie Marguerite Bouché (1833-1894) installent un commerce de marchand de vins au n°53 avenue de Saint-Cloud rebaptisée, le 2 mars 1864, avenue d’Eylau.
Après le décès de Louvet, à 35 ans, le 27 octobre 1866, sa veuve Uranie Bouché, conservant son affaire, se remarie le 25 février 1868 avec
Ferdinand-Lucien Fargette (1826-1870). Celui-ci, veuf de Cécile Théodorine Lejeune (1821-1866), était installé, jusqu’à cette date, comme cocher, demeurant 3 rue de Traktir dans le 16e arrt., et avait un fils, Jules Antoine Ferdinand Fargette, né le 12 avril 1848.
Uranie Bouché ayant perdu son second mari Lucien Fargette le 29 janvier 1870, tient encore deux ans le commerce de l’avenue d’Eylau avec son beau-fils Jules-Antoine Fargette, avant de reprendre, en 1872, auprès du sieur F. Bréant, l’affaire de marchand de vins du
64 rue de Longchamp/23 avenue de Malakoff.
Jules-Antoine Fargette, travaillant toujours avec sa belle-mère, se marie, le 16 mars 1875, avec Marie Félicie Louvet, née le 22 septembre 1856, qui est précisément la fille d’Uranie Bouchet sa belle-mère et de feu Charles Valentin Louvet.
La veuve Fargette-Bouché conserve cette affaire jusqu’en 1893, la cédant à M. Mirgaine, avant de décéder l’année suivante, le 27 août 1894, au 21 avenue de Malakoff.
En 1896, Mirgaine vend son fonds de commerce à un certain A. Bruneau (dont nous n’avons pas encore percé l’identité exacte), lequel ne lésine pas sur les inscriptions publicitaires, comme nous le voyons sur cette carte : Maison A. Bruneau - Salon - Restaurant Malakoff - Vins.
Bruneau exploite son restaurant pendant dix ans avant de le vendre en 1907 à M. Mouté. A partir de 1912, M. Cavin prend la suite jusqu’en 1924, date à laquelle, celui-ci cède l’affaire à la Société civile immobilière Malakoff-Longchamp qui obtient, le 5 août 1924, le permis de raser les bâtiments du 64 rue de Longchamp afin d’y édifier un immeuble de sept étages, sur les plans établis par l’architecte Charles Labro (1865-1949).
Aujourd’hui le rez-de-chaussée de cet immeuble est occupé par un fleuriste.

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publié par zelig dim. 23 janv. 2022 12:08
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2139 - Rue de Longchamps coin de l'Avenue Kléber (XVIe arrt.)

Jusqu’au 16 août 1879, cette partie de l’avenue Kléber, allant de la place du Trocadéro jusqu’à la rue Pauquet de Villejust (devenue rue Paul Valéry), était dénommée avenue du Roi-de-Rome.
Au croisement de la rue de Longchamp (n°43), et de ladite avenue du Roi de Rome (n°79) — laquelle devient l’avenue Kléber en 1879 —, était installée une affaire de marchand de vins traiteur, dont les exploitants se sont succédés jusqu’en 1895, le dernier, le sieur Bertin, ayant finalement cédé son fonds au Crédit Lyonnais qui y a aménagé son agence O. Aujourd’hui, celle-ci a été supplantée par la Société Générale, le Crédit Lyonnais ayant ouvert une autre agence au n°102 avenue Kléber.

A l’angle opposé, au n°42 rue de Longchamp / n°77 avenue du Roi de Rome (futur n°106 avenue Kléber), une pharmacie est venue s’installer en 1875, en lieu et place d’un boulanger et d’un marchand de vins. Exploitée tout d’abord par M. Hardouin, celui-ci vend son officine à Jean Bouyssou en 1878, lequel la conserve dix ans. En 1889, A. Soulier reprend l’affaire, avant de la revendre à son tour, le 15 juillet 1903, à Jules Perrotin (1876-1966) qui y était encore actif en 1932…
A ce jour, cette pharmacie est toujours en place.


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publié par zelig jeu. 6 janv. 2022 18:52

La question du « s » à Longchamp n’est toujours pas résolue ! Le « Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy » paru en 1894, avait déjà reproduit un article du journal le Soleil, publié le 9 juin 1894, où il était démontré que les deux formes « Longchamps » et « Longchamp » pouvaient être employées.
Doit-on écrire Longchamp ou Longchamps ? demande l'un de nos confrères.
A notre avis, on peut écrire l’un et l'autre, car de tout temps on s'est servi des deux orthographes.
En effet, Dubreuil, dont les « Antiquités de Paris » parurent en 1611, dit indifféremment « Longchamps » et « Longchamp ».
Cependant, s'il faut s'en rapporter aux documents c'est Longchamp, sans s, qui devrait prévaloir. En effet, dans les chartes, les abbesses sont ainsi désignées :
Abbatissa sororum minorissarum inclusarum humilitatis nostrae Dominae de Longo Campo.
L’abbé Leboeuf, très soucieux des étymologies, a adopté cette dernière orthographe et il la fonde sur la remarque suivante : « Le nom de Long-Champ, que portait ce terrain dès le treizième siècle, convient à sa situation dans une grande plaine à l'extrémité du bois de Rouvret, dit depuis de Boulogne. »
Aux édiles de choisir, mais de cesser de jeter le trouble dans l'esprit des Parisiens en inscrivant ici « rue de Longchamp » et, un peu plus loin « rue de Longchamps ».
(Le Soleil, 9 juin 1894)
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS – 266 bis - Le Pont Alexandre III , la Gare des Invalides (VIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur le Pont Alexandre III
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publié par zelig jeu. 30 déc. 2021 10:42
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 119 - Quai des Grands-Augustins - Petit Bras de la Seine (VIe arrt.)
Collection F. Fleury


Le cliché, pris du quai des Orfèvres, nous montre, en face, la rampe partant du fleuve et aboutissant au quai des Grands-Augustins. On aperçoit l’amorce de l’entrée de la rue des Grands-Augustins et, à l’angle gauche, l’immeuble blanc de quatre étages avec combles aménagés, aux trois fenêtres de front, au-rez-de-chaussée duquel trône le fameux restaurant Lapérouse.

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publié par zelig jeu. 20 mai 2021 16:01
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1605 - Place , Avenue Gambetta et Rue des Pyrénées (XXe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur la Mairie du XXe arrt.
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publié par zelig sam. 10 juil. 2021 10:57
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 224 - La Gare Ménilmontant - En attendant le train !... (XXe arrt.)
Collection F. Fleury

Version colorisée
► voir ici version Noir et Blanc

Si le premier tronçon du Chemin de fer de Ceinture est mis en service le 11 décembre 1852 entre les Batignolles et la Chapelle, il ne dessert alors que des gares de marchandises. Ce n’est que le 14 juillet 1862 que les premières gares destinées aux voyageurs font leur apparition, avec l’inauguration simultanée des embarcadères de Batignolles-Clichy, Belleville-Villette, Ménilmontant, Charonne et la Rapée-Bercy.
La
Gare de Ménilmontant est construite le long de la rue de la Mare, près de la Passerelle en fer, édifiée en 1854 au-dessus des voies de ceinture, reliant ladite rue de la Mare à la rue de l’Alma (devenue rue d’Eupatoria en 1864) et à la future Eglise Notre-Dame-de-la-Croix ; elle joint par un tunnel, au sud, la Gare de Charonne et par un autre tunnel foré sous le parc des Buttes-Chaumont, au nord, la Gare de Belleville-Villette.
Le journal
Le Siècle du 11 mai 1862 nous en donne une description sommaire avant son ouverture : A Ménilmontant, où n'existe pas de gare aux marchandises, la gare des voyageurs sera établie près de la passerelle et aura sa sortie sur la place de l'Eglise ; il y aura là, comme partout, salle d'attente, quai couvert, enfin tout ce qui est nécessaire pour ce genre de service. L'emplacement pour cette installation y est depuis longtemps préparé.
En 1868, la Compagnie du Chemin de fer de ceinture entame la reconstruction, en dur, de la Gare de Ménilmontant qui, à l’origine, était provisoirement constituée en bois ; les travaux sont achevés en mars 1869.
Le succès du métropolitain fera la ruine du chemin de fer de petite ceinture qui fermera ses portes le 22 juillet 1934.
La gare sera démolie en 1972 pour laisser place à des immeubles locatifs.

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publié par rigouard jeu. 10 août 2017 09:57

14 juillet 1862 - Inauguration des premières gares de la petite ceinture, dont celle de Ménilmontant
Chemin de fer de ceinture de Paris - Ouverture du service des voyageurs
— Lundi 14 juillet, un service de voyageurs sera installé sur le chemin de fer de Ceinture. Toutes les deux heures, des trains partiront de Gare de Batignolles-Clichy pour se rendre à celle la Rapée-Bercy et vice versa.
Ces trains traverseront, en les desservant, les anciennes communes de Batignolles, Clichy, la Villette, la Petite-Villette, Ménilmontant, Charonne, la Râpée et Bercy. Cinq gares seulement seront ouvertes au public le 14 juillet : ce sont celles de
Batignolles-Clichy, Belleville-Villette, Ménilmontant, Charonne et la Rapée-Bercy.
La date de l'ouverture des gares de la Chapelle et du Bel-Air, dont la première desservira l'ancienne commune de la Chapelle, et la seconde établira la correspondance entre les gares du chemin de fer de Ceinture et celles du chemin de fer de Vincennes, sera ultérieurement déterminée.
(Moniteur universel 12 juillet 1862)
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JeanMarc
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Re: Tout Paris

Prêt pour vendredi
TOUT-PARIS - 499 - Passerelle de la gare de Ménilmontant (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Alors qu’à partir de 1852 sont progressivement mises en place les voies du Chemin de fer de ceinture, desservant tout d’abord des gares de marchandises, une première passerelle sur rail de deux mètres de largeur avec garde-corps latéraux, franchissant lesdites voies, est aménagée en 1854, au niveau de la future gare de Ménilmontant. Cette passerelle piétonne, aussi platement vulgaire que sa construction est vicieuse nous dit Louis Lazare le 10 avril 1861, dans la chronique qu’il tient dans la Revue Municipale et gazette réunies, permet de relier les deux parties de la rue de la Mare qu’il a été nécessaire de sectionner pour permettre le passage des rames.
► voir ici la première Passerelle de la rue de la Mare avant l’édification de la Gare de Ménilmontant (coll Bruno Bretelle)

La gare de Ménilmontant, exclusivement réservée aux voyageurs, est inaugurée le 14 juillet 1862, simultanément avec les gares de Belleville-Villette, Charonne, la Rapée-Bercy et Batignolles-Clichy.
► voir ici renseignements sur l’inauguration de la gare de Ménilmontant

Le 30 juin 1877, le Conseil municipal décide le percement d’une nouvelle rue dans l’axe de l’Eglise Notre-Dame-de-la-Croix, moyennant une dépense de 787.000 francs, afin de faciliter, par les rues de la Mare et d’Eupatoria, les communications avec la station du Chemin de fer de ceinture. A la suite de cette décision, une délibération est votée le 1er juin 1878, afin de modifier les accès de la gare de Ménilmontant sur le chemin de fer de ceinture et de déplacer la Passerelle de quelques mètres, afin qu’elle soit transportée à l’alignement de la rue de la Mare.
► voir ici la Passerelle de rue de la Mare et la Gare de Ménilmontant vers 1890

Le 4 juillet 1897, Constant Berthaut (1847-1917), conseiller municipal du quartier Belleville-Ménilmontant, propose à la municipalité d’ouvrir un crédit de 25.000 francs afin de remplacer la passerelle de la rue de la Mare, devenue insuffisante en raison de sa fréquentation journalière, par une nouvelle d’une dimension doublée. Cette proposition, renvoyée à la 3e commission de l’administration municipale, va être périodiquement renouvelée, avant qu’elle ne fasse l’objet d’un étude attentive suivie d’effet.
Le 26 décembre 1898, un mémoire est présenté à la Préfecture de la Seine, en vue de la reconstruction de la Passerelle de la Mare. En conséquence, le Conseil municipal vote le 24 mars 1899, un crédit de 33.500 francs pour cette réalisation, le Syndicat des chemins de fer de Ceinture s’engageant de son côté à prendre en charge ces travaux à hauteur de 7.000 francs.
Une première adjudication pour cette édification a lieu le 29 avril 1899, mais celle-ci reste infructueuse
en raison de la crise subie par l’industrie des fers. Une nouvelle tentative, avec un prix révisé, se déroule avec succès le 12 janvier 1901 : l’entreprise de métallerie Genissieu et Cie, 4 rue Blanche (Ateliers 32 rue de Greffulhe à Levallois), est adjudicataire avec un rabais de 12,60%, soit un montant net de 34.774 frs 65.
Un crédit supplémentaire de 6.461 frs 10, arrondi à 6.500 francs sera voté par le Conseil municipal les 10 et 20 juillet 1902 pour diverses plus-values nécessitées lors de ces travaux :

— remplacement du type de treillage adopté pour être placé entre les grilles de la passerelle, par un treillage plus robuste : 1.528 frs 65 ;
— utilisation de la peinture au ripolin à la place de la peinture à l’huile ordinaire pour enduire l’ouvrage exposé aux fumées des locomotives : 955 frs 45 ;
— remboursement au Syndicat des chemins de fer de ceinture de divers travaux accessoires que le Syndicat avait omis de préciser dans le projet : 3.980 frs.

Le 12 mai 2017, les services techniques de la Ville de Paris procédant à une inspection approfondie de la Passerelle de la rue de la Mare, en ferment l’accès en raison de sa dégradation et décident sa suppression et reconstruction à l’identique. Les travaux, prévus de juin à décembre 2019 sont estimés à 340.000 euros.
Comme de coutume, il est décidé de prolonger la durée du chantier jusqu’en octobre 2020, d’autant que l’occasion est trop belle d’en attribuer la raison à la pandémie.
Mais le 3 septembre 2020 tout est à refaire :
la nouvelle passerelle métallique s’effondre sur la voie ! Le Service des ouvrages d’art de la Ville de Paris expliquera de façon confuse que la cause de cet incident serait due à des boulons qui auraient cédé… La pilule est difficile à avaler !...
La nouvelle Passerelle de la rue de la Mare est enfin accessible au public le 2 mars 2021.
Il est tout de même conseillé aux utilisateurs de cette passerelle de vérifier le serrage des boulons avant de l’emprunter !
;) ;)

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publié par rigouard lun. 15 mai 2017 09:51
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 682 - Porte de la Villette (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury

Cliché pris de la rue de Flandre et vue des fortifications.

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publié par rigouard mer. 22 mai 2013 22:35
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2116 - Rue Chardon-Lagache (XVIe arrt.)
Collection F. Fleury


Un terne immeuble en béton de huit étages dont, par pudeur, nous tairons le nom de l’architecte qui l’a commis, a supplanté ce petit pavillon d’angle qui appartenait au moment de ce forfait au sieur Bataille. La mairie en a délivré le permis de construire le 16 avril 1929.
Il était situé au coin du n°86 rue Chardon-Lagache et de la rue Claude Lorrain, laquelle voie a été rebaptisée, à cet emplacement, rue Charles-Marie Widor en juin 1946.
On peut distinguer, au fond, le long du boulevard Exelmans, un tronçon de la voie aérienne de la petite ceinture, près de la station Point du Jour, en direction du viaduc d’Auteuil.


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publié par rigouard ven. 7 avr. 2017 10:21
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1326 - Rue Claude-Vellefaux à la rue Saint-Maur (Xe arrt.)
version colorisée
► voir ici version noir et blanc

L’immeuble situé à gauche sur ce cliché forme l’angle du n°220 rue Saint-Maur et du n°3 rue Claude Vellefaux. Cette extrémité de la rue Saint-Maur, qui longe l’enceinte de l’Hôpital Saint-Louis du côté senestre, deviendra la rue Juliette Dodu à compter de 1910. Le café-restaurant qui occupe le rez-de-chaussée de ce bâtiment de proue, dont la banne mobile annonce qu’on y vend des Vins de Saumur et Beaujolais, est occupé par François-Louis Orlhac qui l’a acquis du sieur Hoffmann le 22 janvier 1902.
François-Louis Orlhac né en 1871 à Laguiole en Aveyron est marié depuis le 5 mai 1896 avec la parisienne Léontine Marie Jeanne Vassal. Le couple tient l’affaire dix ans avant de la céder à M. Terrisse en 1912…

En premier plan droite, au
n°218 rue Saint-Maur qui fait l’angle avec la rue de Loos (future rue Jean et Marie Moinon), le fonds de marchand de vins est tenu de 1902 à 1907 par M. Peyrot, puis par M. Davre à compter de 1908, lequel le cède le 5 juin 1912 à la veuve Godet.

Et pour faire bonne mesure, un troisième établissement liquoreux est installé à droite, au
n°24 Claude Vellefaux, acquis, juste après leur mariage du 28 mai 1896, par Paul Dominique Lancosme et Marie Mélanie Fabre.
Paul Lancosme, originaire de Brinon dans l’Yonne, né le 19 mai 1860, était jusqu’alors garçon de café chez Chopard au n°7 rue Béranger ; Marie Mélanie Fabre, son épouse aveyronnaise, est née le 31 mars 1859 à Rieupeyroux.
Six mois après leur installation, Lancosme décède le 3 janvier 1897. Sa veuve, continuant l’affaire, se remarie le 30 novembre 1899 avec
Barthélémy Cestac né le 1er février 1864 à Villemur dans les Hautes-Pyrénées.
Le couple Cestac tenait encore ce fonds de commerce en 1914…

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publié par rigouard lun. 2 août 2021 10:24
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1396 - Place de la République - Jeu de Diabolo (IIIe Xe et XIe arrt.)

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publié par rigouard jeu. 19 juin 2014 09:08
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 171 M - Vue panoramique des Tuileries et des Champs-Elysées (Ier arrt.)
Ici le « Bayard-Clément » n°1

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publié par rigouard mer. 4 août 2021 08:36
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