Tout Paris

Modérateur : droopyjm

Répondre
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 989 - Place Daumesnil - Le Dirigeable " La Ville de Nancy " se rendant à Vincennes (XIIe arrt.)

Par décret du 2 mai 1806, il est décidé de doter la ville de Paris de quinze nouvelles fontaines publiques, dont l’une au Château d’Eau, place du Palais du Tribunat, sur l’esplanade du boulevard de Bondy (1). Une somme de 540.000 francs est mise à la disposition du ministère de l’intérieur pour cet objet.
Le Mercure de France annonce le 6 octobre 1810 que presque toutes ces fontaines sont achevées, mais celle du Château ne le sera que l’année suivante : le 15 août 1811, Jean-Pierre De Montalivet, ministre de l’intérieur de Napoléon, accompagné du corps municipal, après avoir posé la première pierre de la Halle aux vins et celle du nouveau Marché de l’Abbaye Saint-Martin-des-Champs, découvre le Château d’Eau de la Place de Bondi
laissant voir un monument remarquable par ses proportions et son élégance, formant une fontaine jaillissante qui retombe en cascades dans de beaux bassins. Etaient présents à cette cérémonie d’inauguration, le maire du 5e arrondissement et l’architecte Pierre‑Simon Girard (1765-1836), créateur de cette fontaine monumentale et directeur des travaux du canal de l’Ourcq.

L’architecte Gabriel Davioud (1824-1881) ayant obtenu, en 1865, l’autorisation préfectorale d’agrandir et d’aménager la place du Château d’Eau (qui deviendra la place de la République en 1879), la Fontaine du Château d’Eau, dite fontaine aux Lions de Nubie, est, à cette occasion, translatée, par arrêté préfectoral du 23 août 1867, dans le nouveau marché aux bestiaux de la Villette, afin de servir d’abreuvoir
► voir ici (aujourd’hui, celle-ci se situe toujours près de la grande halle de la Villette).
Une autre fontaine, comportant un bassin de 30 mètres de diamètre en roche de Saint-Ylie, un piédouche central et huit lions en bronze
► voir ici , est construite face à la Caserne du Château d’Eau de 1869 à 1874, sur les plans de Gabriel Davioud, pour un coût de 239.303 francs. Les lions ont été réalisés par le sculpteur Henri-Alfred Jacquemart (1824-1896) pour 8.000 francs ; les sculptures d’ornement et les huit têtes de femmes sur les consoles qui supportent la vasque sont dues au statuaire Louis Villeminot (1826-1893), au prix de 9.220 francs ; le fondeur Victor Thiébaut (1823-1888) a, pour sa part, touché 38.200 francs pour la fonte des lions.
Un des huit lions, qui avaient été installés le 31 juillet 1870, sera renversé dans le bassin par un obus le 31 mai 1871, lors des échauffourées de la Commune ; les autres félidés recevront de leur côté de multiples éclats et projectiles. Thiébaut en sera quitte pour procéder aux réparations.

A peine est-elle achevée qu’il est déjà question de supprimer cette fontaine au coût exorbitant. Le 11 mai 1878, le Conseil municipal adopte la proposition déposée par Maurice Engelhard et trente-sept de ses collègues : une statue de Voltaire, commémorant son centenaire, sera érigée
sur l’emplacement de la Fontaine du Château d’Eau qui sera supprimée ; deux nouvelles fontaines seront établies sur les terre-pleins de cette place.
Finalement le projet Voltaire est remplacé par celui de l’érection d’une statue de la République. La fontaine du Château d’Eau devant par conséquent être enlevée, des habitants du 12e arrondissement déposent une pétition, demandant que ladite fontaine soit installée sur la place Daumesnil ; leur demande est suivie d’effet puisque le 26 juin 1879, le Conseil municipal décide la translation de la Fontaine de Davioud sur la place Daumesnil et renvoie à l’administration pour l’exécution des travaux.
Le 22 décembre 1880, le Conseil confirme la décision de transfert et vote un crédit de 95.200 francs pour
le transport des matériaux conservés et classés, leur reconstruction, la canalisation pour l’alimentation de la fontaine, la transformation de la chaussée et le déplacement des voies de tramways.
En février 1881, on procède au démontage de la fontaine et à son déplacement sur la place Daumesnil : en attendant les instructions de leur installation définitive, les huit lions sont installés à un angle de la place Daumesnil, rangés côte à côte.
L’inauguration de la Fontaine monumentale place Daumesnil se déroule le 14 juillet 1881 ; le journal la Justice du 16 juillet note que
la fontaine produit un meilleur effet à cette place qu’à celle qu’elle occupait précédemment.

Image
publié par zelig lun. 3 janv. 2022 23:53 ► ICI

(1) Les autres fontaines projetées sont situées : dans le marché des Jacobins ; au-dessus de l’égout de la place des Trois-Maries ; sur la place et en face du portail Notre-Dame ; à l’extrémité du Pont-au-Change ; au pied du Regard, rue des Lions-Saint-Paul ; rue de Popincourt vis-à-vis la caserne ; sur la place du Palais des Arts ; rue de Sèvres, près des Incurables ; sur la place Saint-Sulpice ; au coin des rues du Regard et de Vaugirard ; à la façade du Lycée Bonaparte, rue de Caumartin ; rue Mouffetard ; au carrefour qui termine la rue du Jardin des Plantes.
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 35 - Buttes-Chaumont - Sur le Pont suspendu (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury

Version noir et blanc
► voir ici version colorisée
► voir ici quelques renseignements sur le Pont suspendu des Buttes-Chaumont

Image
Publié par zelig dim. 31 juil. 2022 13:24 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 424 - Rue de Bagnolet à la hauteur de la Rue des Pyrénées (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Ce cliché est pris du n°95 rue de Bagnolet, avec le même angle de vue que la carte étudiée ► ICI , cette dernière présentant cependant une vue plus rapprochée à partir de la rue des Pyrénées.
A gauche en premier plan, au n°95 rue de Bagnolet, la « Maison de confiance Vinicole » est tenue par Croussilot, lequel disparaît discrètement en 1908, comme il était venu en 1906.
Son voisin du n°97, M. Chambraud, fleuriste, installé comme lui depuis 1906, résiste dans sa boutique jusqu’en 1910.
Plus loin, traversant la rue des Pyrénées, nous apercevons, à gauche, au n°103 rue de Bagnolet, la devanture du « Café Georges » dont nous avons touché quelques mots
► ICI.

Image
publié par zelig ven. 29 oct. 2021 10:34 ► ICI
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 421 - Gare de Charonne - Arrivée d'un train (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


La Gare de Charonne est l’une des cinq stations-voyageurs qui ont été ouvertes lors de l’inauguration du premier tronçon du Chemin de fer de petite ceinture du 14 juillet 1862, les autres gares étant La-Rapée-Bercy, Ménilmontant, Belleville-Villette et Batignolles-Clichy. ► voir ici l’inauguration des cinq premières stations de petite ceinture le 14 juillet 1862
Cette première station Charonne n’est en fait constituée que d’une salle d’attente et d’un embarcadère abrité, construits dans le prolongement de la gare de marchandises ouverte depuis le 15 septembre 1855, située le long de la rue du Château (future rue Florian), tout près de la rue de l’Ecole (rue Galleron) et de la rue des Ecoles (rue Vitruve).
Le journal
Le Siècle nous donne, le 11 mai 1862, une description de cette première station Charonne destinée aux voyageurs :
A Charonne, l'embarcadère sera placé à droite de la gare actuelle ; les bâtimens où sont maintenant installés le télégraphe et le bureau du chef de gare seront considérablement prolongés au nord pour faire une salle d'attente et un embarcadère abrité ; l'entrée et la sortie des voyageurs se feront par un pan coupé, entre la rue des Ecoles et celle du Château. La voie sera élargie à gauche aux dépens du quai des marchandises, de manière à pouvoir établir trois couples de rails dont celle du milieu servira de garage. Le service des messageries sera installé dans le bâtiment qui fait face à la petite rue de Fontarabie. Cette gare sera modifiée plus tard par le passage du grand boulevard dont nous avons dernièrement fait le croquis, et le tunnel du Père-Lachaise, qui s'ouvre à quelques mètres plus loin, devra se prolonger de ce côté-ci jusqu'au-delà du pont de la Rue de Paris.

Plan de Charonne en 1845
0 plan Charonne 1845.jpg
0 plan Charonne 1845.jpg (128.84 Kio) Vu 1240 fois

Suite à l’engouement des voyageurs pour la petite ceinture et à l’accroissement de la population, il est décidé en 1878, de déplacer la station Charonne à une centaine de mètres de la première, au n°102 rue de Bagnolet (rue de Paris), à cheval au-dessus de la voie ferrée. Cette gare est cette fois-ci construite en pierre de taille recouverte en tuiles.
La station Charonne est désaffectée lors de l’arrêt définitif du trafic voyageurs de la petite ceinture le 23 juillet 1934.
Restée en place, elle est occupée par une salle de concert, La Flèche d’Or, de 1995 à 2016.
Fermée quelques temps, elle est rachetée en 2018 par le fonds d’investissements Keys Asset Management qui procède à sa réouverture en 2020, en tant que restaurant.

► voir ici la Gare de Charonne aujourd’hui

Image
publié par rigouard sam. 13 mai 2017 08:13
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 248 - Rue Oberkampf - Avenue de la République - Vue prise de l'Avenue Parmentier (XIe arrt.)

L’immeuble au pan coupé situé à l’angle de la rue Oberkampf et du n°45 avenue de la République est occupé au rez-de-chaussée par un commerce de marchand de vins traiteur : Lintzer 1898 à 1903 ; Calmels 1904-1905 ; Viguié 1906 à 1909 ; Loubens 1910 à 1912 ; Vialars 1913-1914…
Aujourd’hui, une agence du Crédit du Nord y est installée.

Image
publié par zelig ven. 16 juil. 2021 10:35 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

Z prêt
TOUT PARIS - 743 - La Rue Ducouëdic (XIVe arrt.)
Collection F. Fleury


Le cliché est pris de l’avenue d’Orléans qui deviendra l’avenue du général Leclerc en 1948.
Le fonds de commerce du
Grand Hôtel d’Orléans situé au n°43 avenue d’Orléans / n°66 rue Ducouëdic appartient depuis 1861 à Jean-Joseph Gaudinet qui, en outre exerce l’activité de marchand de meubles au rez-de-chaussée.
Le 2 octobre 1862, Gaudinet cède le fonds de l’hôtel à
Jean Choubley, ancien maître d’hôtel au n°19 rue Las Cases et conserve le magasin de meubles. Pas pour longtemps puisque le 4 décembre 1862, Gaudinet est déclaré en faillite pour sa boutique ; il tentera d’obtenir un concordat pour régler ses dettes, mais, n’ayant pas honoré ses engagements, il est failli définitivement le 24 novembre 1864. Le rez-de-chaussée est attribué par le juge-commissaire de faillite à Jean Choubley qui y installe un café-restaurant.
Jean Choubley (1829-1882), originaire de La Motte-Ternant en Côte d’Or, est marié depuis le 13 mai 1850 avec Justine Maillard (1819-1906), née à Longuay en Haute Marne.
Le 23 septembre 1869, les Choubley marient leur fille
Marie-Augustine Choubley (1850-1912) à Charles Félix Domange (1844-1875), marchand de vins installé au n°1 quai de Bourbon. Celui-ci décédé le 10 novembre 1875, Marie-Augustine ne tarde pas à se remarier, le 17 mai 1877 avec un autre marchand de vins, Etienne Sourd (1843-1926), originaire de Marcy dans le Rhône, qui tient sa limonade au 171 rue de Charenton. L’année suivante, Etienne Sourd et son épouse reprennent une nouvelle affaire au n°49 rue Neuve-Saint-Merri /10 rue Saint-Martin.
Après le décès de Jean Choubley le 5 avril 1882, sa veuve Justine Maillard-Choubley tient le Grand-Hôtel d’Orléans restaurant, épaulée par sa fille et son gendre, Etienne Sourd, lequel finit par reprendre l’affaire à son nom en 1884, en même temps qu’il cède celle de la rue Neuve-Saint-Merri.
Etienne Sourd adjoindra ensuite l’activité de vente de tabacs à son hôtel-restaurant de l’avenue d’Orléans.
Après avoir tenu leur affaire pendant 18 ans, Etienne Sourd et Marie-Augustine Choubley-Sourd cèdent leur affaire, le 27 septembre 1902, au sieur Roudil, lequel la revend en 1907 aux époux Cognot.
Paulin Eugène Cognot (né le 29 janvier 1870 à Herry dans le Cher), marié le 28 janvier 1899 avec Marie Antoinette Lemouzy (1877-1910), ancien grainetier, tenait précédemment un café, de 1900 à 1907, au n°98 rue de Tocqueville / 2 rue du Printemps.
Le couple Cognot tiendra le Grand-Hôtel d’Orléans et son restaurant tabac jusqu’après 1914.
Aujourd’hui, l’hôtel est transformé en appartements, le rez-de-chaussée est devenu le « Café d’Orléans ».

► voir ici le Grand Hôtel d’Orléans et son restaurant à l’enseigne de Paulin Eugène Cognot

Un autre restaurant est installé sur la travée opposée, au n°65 rue Ducouëdic / 45 avenue d’Orléans qui a pris pour enseigne « A la comète de 1811 », en référence à la grande comète qui a été découverte le 25 mars 1811 par Honoré Flaugergues à Viviers en Ardèche et qui, depuis, est restée associée au vin, en raison d’une année vinicole exceptionnelle à la même date.
► voir ici le Restaurant « A la Comète de 1811 »

Ce restaurant marchand de vins, où sont établies en étage des chambres meublées, est affermé à Jean-Baptiste Fournier de 1871 à 1877, Prévet de 1878 à 1883, J. Hébrard en 1885-1886, Rolin du 1er avril 1886 à 1892.
En 1893 le fonds est racheté par
Mathurin Duthé (1858-1924) et son épouse Clémence Appolline Villevaudet (1861-1911), tous deux originaires de Lorrez-le-Bocage en Seine-et-Marne. Lors de la naissance de leur première fille Juliette Duthé le 19 février 1886, Mathurin est garçon laitier avenue Ledru-Rollin.
Juliette Duthé (1886-1967) se marie le 16 décembre 1905 avec Adrien Auguste Loiseau (1881-1960), originaire d’Echouboulains en Seine-et-Marne où il est garçon boucher. Deux ans après, Loiseau prend, avec son épouse, la suite de la « Comète de 1811 » de ses beaux-parents, lesquels se retirent après l’avoir tenue durant 16 ans. Les Loiseau y étaient encore actifs en 1914.
Aujourd’hui, les locaux sont occupés par un grand magasin de porcelaine.

Image
Publié par zelig mer. 8 juin 2022 16:26 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 647 - Place Gaillon (IIe arrt.)
► voir ici quelques renseignements sur la Fontaine Gaillon

Image
publié par zelig jeu. 22 juil. 2021 16:55 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 427 – Vue de la Rue des Pyrénées prise de la Place Gambetta (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


Alors que la nouvelle mairie du XXe arrondissement est inaugurée le 20 décembre 1875 ► voir ICI sur la place des Pyrénées (l’ancienne place Puebla depuis 1870 qui deviendra la place Gambetta en 1893), ladite place n’est encore qu’en gestation. Ce n’est qu’à partir de 1881 que les premiers immeubles commencent à y être construits sur son pourtour.

La carte présentée ici, nous montre, à droite
(n°1 place Gambetta / n°241 rue des Pyrénées), un mur pignon aveugle que Fernand Fleury a soigneusement évité de représenter sur son cliché, cet emplacement étant, jusqu’en 1907, couvert de bâtisses précaires en bois.
L’immeuble situé à notre gauche
(n°2 place Gambetta / 204 rue des Pyrénées) a, quant à lui, été construit en 1882-1883, sur le terrain appartenant à l’entrepreneur de travaux publics Jean Dubourg, selon les plans établis par l’architecte Ernest-Louis Guigardet (1845-1910), après obtention du permis de construire, délivré le 27 mai 1882.
Jean Dubourg (1834-1900), originaire de Landerrouet-sur-Ségur en Gironde, marié à Bagnolet en 1865 avec Rosine Florence Souchet (1841-1906), avait obtenu le 10 octobre 1871, l’adjudication des travaux de construction d'égouts sur Paris, tout d’abord associé avec le sieur Mayoux, puis, seul, à partir de 1874. Ainsi, à ce titre, de 1874 à 1877, sur quatre ans, Jean Dubourg a réalisé des installations d’égouts parisiens pour un montant cumulé de 784.278 frs 39. Dubourg, comme son épouse se réserveront un appartement dans leur immeuble du 2 place Gambetta et y décéderont tous deux.

Le grand café situé au rez-de-chaussée est affermé dès l’achèvement de sa construction, en 1885, au sieur Vuillaume qui vend l’affaire le 15 janvier 1890 au sieur Linche. Celui-ci la cède le 29 octobre 1892 à Auguste Marie David Rihouëy (né en 1856 à Quibou dans la Manche), marié depuis le 5 octobre 1882 avec Marie Constance Le Merre. Le couple Rihouëy tient cette brasserie pendant douze ans ; lui succède Louis de 1904 à 1909, puis, à partir de 1910, Barthélémy Courteix (1879-1981) originaire de Faux-La-Montagne dans la Creuse, marié depuis 1904 avec Julia Marie Baget. Jusqu’alors, Barthélémy Courteix (qui mourra centenaire à Lagny sur Marne), tenait une autre limonade au 67 rue Montorgueil / 2 rue Bachaumont avec son frère Michel.
Aujourd’hui, l’établissement, toujours actif, est à l’enseigne « Indiana ».

Image
publié par zelig sam. 2 avr. 2022 12:48 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT-PARIS – 2012 - 54 - Place Gambetta et Rue des Pyrénées (XXe arrt.)

Nous avons vu, sur la Cpa précédente, que la rue des Pyrénées à son débouché sur la place Gambetta (n°1 place Gambetta / n°241 rue des Pyrénées), à droite sur le présent cliché, était exempte de construction pérenne jusqu’en 1907 : seule des bâtisses en bois précaire y étaient installées, notamment une baraque de fruitier tenue par le sieur Craquet et l’imprimerie-lithographie-typographie d’Albert-Victor Faydit (1878-1959), lequel réinstallera son commerce au 227 rue des Pyrénées.
► voir ici les constructions précaires du 1 place Gambetta en 1906

Le 9 octobre 1908, le sieur Abrial, domicilié 104 cours de Vincennes, propriétaire du terrain, dépose un permis de construire et charge l’architecte Emile Julien Benoist (1874-1917) d’y édifier un immeuble de 7 étages.
Une succursale du Comptoir national d’escompte de Paris (agence A-P) sera installée au rez-de-chaussée de ce nouveau bâtiment, dès son achèvement.
Cette agence du C.N.E.P. devenu la B.N.P. en 1966, a été remplacée aujourd’hui par la Caisse d’Epargne.

Image
publié par zelig jeu. 9 déc. 2021 17:07 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 283 - Derniers Vestiges de l'Exposition Universelle de 1900 - Une des Serres de la Ville de Paris (VIIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur les Serres de la Ville de Paris
Image
publié par zelig mar. 20 juil. 2021 23:55 ► ICI
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1885 - Gare des Batignolles - Rue de Rome (XVIIe arrt.)
Collection F. Fleury


L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye du 19 novembre 1853 donne une description précise de ce que sera l’itinéraire du Chemin de fer de Ceinture, section ouest, destiné aux voyageurs, que la Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain (future Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest) est en train de mettre en place, permettant de relier Paris à Auteuil :
Le petit chemin de fer d'Auteuil aura sa tête à la gare Saint-Lazare. A la sortie du tunnel des Batignolles, il quitte, en prenant à gauche, le grand réseau du chemin de fer de Versailles, St-Germain, Rouen, etc. Il passe sous la rue Cardinet, dans le bas des Batignolles, traverse en écharpe la plaine de Monceaux, passe sous le village de Courcelles, coupe les routes du Roule et de Neuilly, près les fortifications, entre dans la lisière du bois de Boulogne, laissée à l'intérieur lors de la construction des fortifications, passe au pied de la maison du garde de la porte Dauphine, coupe la route de l'Étoile à Saint-Cloud, s'en va passer devant le pavillon de la Muette, à Passy, descend le long de Beauséjour, et s'en va aboutir à la porte de Boulogne, à Auteuil, à deux cents pas de la fameuse mare. Ce chemin est tout en déblai.
Lors de son inauguration du 2 mai 1854, la ligne d’Auteuil, qui a son embarcadère à Paris 124 rue Saint-Lazare, dessert quatre stations — Cardinet-Batignolles, Courcelles, Porte Maillot, Porte Dauphine — avant de rejoindre son terminus de la Porte d’Auteuil. Il en coûte 25 centimes pour aller de Paris à Neuilly, Passy ou Auteuil, et 40 centimes pour un aller-retour.
La station Cardinet-Batignolles est précisément installée rue Cardinet, à l’extrémité de la rue de Rome, près du Pont Cardinet et du futur square des Batignolles.
► voir ici, la Gare Batignolles-Cardinet (angle des rues Cardinet et Rome, et, au fond, le square des Batignolles où l'on distingue, à l'extrême droite, le Kiosque à musique à son premier emplacement)

Le jeudi 25 mars 1869, la jonction est réalisée entre la ligne d’Auteuil et la section Est de la ligne de petite ceinture, permettant ainsi de boucler ladite ceinture. Cette jonction se fait entre la station « Courcelles-Ceinture », dont les voies sont largement modifiées pour la circonstance, et la station « avenue de Clichy », anciennement Batignolles-Clichy.
La gare Cardinet-Batignolles se trouve ainsi exclue de la ligne de petite ceinture, ne conservant que sa voie sur la ligne d’Auteuil.

En février 1910, l’administration des chemins de fer prend la décision de procéder à l’élargissement du Pont Cardinet, qui sera porté de 10 à 20 mètres, et en conséquence, de démolir la gare des voyageurs Batignolles-Cardinet en vue de la reconstruire de l’autre côté, en bordure du futur pont Cardinet.
Le 21 janvier 1911, la municipalité accorde un crédit de 121.000 francs à l’administration des chemins de fer, en participation de ces travaux qui démarrent dès le mois de mars par la démolition de la gare et du pont. Une station provisoire en bois, destinée aux voyageurs, reliée au nouveau quai par un escalier, est construite en bordure du boulevard Pereire, face à la station des omnibus, et mise en service le 28 avril 1911.
Les travaux d’édification de la nouvelle gare Cardinet sont prévus pour le début 1912 ; ils ne commenceront, en fait, qu’en 1914, un moment évidemment peu propice. Interrompue durant le conflit, la construction de la gare en béton ne reprend qu’en 1921 pour s’achever le 15 mai 1922.
A compter de cette date, la gare Cardinet devient la tête de la ligne d’Auteuil jusqu’à la fermeture de cette ligne en 1985.
Aujourd’hui, cette gare est desservie par les trains de la ligne L du Transilien.

Image
publié par rigouard dim. 26 mars 2017 09:24
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1748 - Gare du Pont-Cardinet (XVIIe arrt.)

La nouvelle gare Cardinet construite de 1914 à 1922, en remplacement de l’ancienne, démolie en 1911.
► voir ici

Image
publié par rigouard jeu. 16 mars 2017 10:27
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS – 72 M - La Tour Eiffel vue du Trocadéro (VIIe arrt.)

Image
publié par zelig mar. 2 août 2022 17:40
Classement : 10.53%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS – sans numéro - Dernier type Autobus dit " Baladeuse " (XVIIe arrt.)

Cet omnibus, de la ligne H Avenue de Clichy – Odéon concédée à la Compagnie générale des Omnibus, est stationné au niveau des n°141-143 avenue de Clichy. Le vaste entrepôt des voitures de cette ligne, situé derrière le n°143, est accessible par un étroit passage.
► voir ICI les omnibus en stationnement sur l’avenue de Clichy ; l’entrée de l’entrepôt se situe dans le passage situé à hauteur du troisième arbre à gauche.

Depuis 1903, le sieur Ernoult tient, au n°141, une limonade et un hôtel à l’enseigne « Hôtel des Omnibus ». Son voisin du n°143, M. Meyer, est locataire d’une boutique de lingerie.

En date du 19 octobre 1906, la Compagnie générale des Omnibus (CGO) adresse un courrier au Préfet de la Seine, afin d’obtenir l’autorisation de substituer la traction mécanique à la traction animale sur les lignes d'omnibus H « Batignolles-Clichy-Odéon » et A « Carrefour des Feuillantines-Place Clichy », et de fusionner ces deux lignes, conservant ainsi une ligne unique H dénommée « Batignolles-Clichy-Odéon -Feuillantines ». Il est précisé qu’avec ce mode de traction, la durée du trajet Batignolles-Odéon sera réduite de 50 minutes à 34 minutes environ (39 minutes des Batignolles aux Feuillantines).
Consulté le 28 décembre 1906, le conseil municipal approuve ce projet qui est entériné par un arrêté de la préfecture du 16 février 1907.

Image
publié par rigouard lun. 18 juin 2018 10:14

Tableau des Points d’arrêt de la ligne d'omnibus à traction mécanique H « Batignolles-Clichy-Odéon-Feuillantines ».
1. Avenue de Clichy (bureau terminus). — 2. Avenue de Clichy, rue Legendre. — 3. Avenue de Clichy, avenue de Saint-Ouen. — 4. Avenue de Clichy, rues des Dames et Ganneron. — 5. Place Clichy (bureau). — 6. Rue de Douai, place Vintimille. — 7. Rue de Douai, rues Mansart et Fontaine. — 8. Rue Notre-Dame-de-Lorette, rues Pigalle et La Rochefoucault. — 9. Rue Notre-Dame-de-Lorette, place Saint-Georges. — 10. Rue de Châteaudun (bureau). — 11. Rue Le Peletier, rues do Provence et Rossini. — 12. Boulevard des Italiens (bureau). — 13. Rue de Richelieu, rue de la Bourse. — 14. Rue de Richelieu, place Louvois. 15. Rue de Richelieu, fontaine Molière. — 16. Théâtre-Français (bureau). — 17. Quai des Tuileries (bureau). — 18. Quai Malaquais, rue des Saints-Pères. — 19. Rue des Saints-Pères, rue de l'Université. — 20. Rue des Saints-Pères, boulevard Saint-Germain. — 21. Saint-Germain-des-Prés (bureau). — 22. Rue de Rennes, rues du Four et du Vieux Colombier. — 23. Place Saint-Sulpice (bureau). — 24. Rue de Tournon, rue Saint-Sulpice. — 25. Rue de Vaugirard, Sénat. — 26. Odéon (bureau). — 27. Boulevard Saint-Michel, 65 (bureau). — 28. Rue Gay-Lussac, rue Saint-Jacques. — 29. Feuillantines (bureau terminus)
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 520 bis - Rue de Vaugirard à l’Odéon Terminus des Autobus « Avenue de Clichy-Odéon » (VIe arrt.)

Nous avons vu sur la carte précédente et ► ICI la station du n°143 avenue de Clichy, tête de ligne des omnibus de la ligne H Avenue de Clichy – Odéon, où était situé son entrepôt.
En voici donc le terminus, derrière le théâtre National de l’Odéon, du côté du Jardin du Luxembourg.


Image
publié par zelig sam. 15 mai 2021 12:14 ► ICI
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1505 - Place des Ternes (XVIIe arrt.)

Image
publié par zelig mar. 21 juin 2022 12:18 ► ICI
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1204 - Hôtel des Invalides, Vue prise de la Place Vauban (VIIe arrt.)
Collection F. Fleury


L’Hôtel des Invalides est ordonné par l’Edit Royal de Louis XIV du 24 février 1670 ; l’architecte Libéral Bruant (1636-1697) en réalise les plans. Les travaux commencés en mars 1671 s’achèvent en février 1674.
L’architecte Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), surintendant des bâtiments du Roi, est, quant à lui, chargé en 1676, de la construction d’une Eglise dédiée à Saint-Louis, attenante aux bâtiments des Invalides. Cette église, prolongée d’une chapelle royale surmontée d’un Dôme, sera inaugurée, tente ans plus tard, le 28 août 1706, lors de la remise de la clef du sanctuaire à Louis XIV par Mansart.

Image
publié par zelig mer. 6 avr. 2022 16:14 ► ICI

Inauguration de l’Eglise Saint-Louis des Invalides par Louis XIV le 28 août 1706
Lorsque le Roy vint voir l’Eglise des Invalides, ce Prince étoit accompagné de Monseigneur le Dauphin, de Messeigneurs les ducs de Bourgogne et de Berry, de son Altesse Royale Madame, de Madame la Duchesse, de Madame la Princesse de Conty et de plusieurs autres Dames et Seigneurs de la Cour.
Son Altesse Sérénissime Monsieur le Prince y étoit déjà arrivé, accompagné de Monsieur le Duc et ce Prince y attendit Sa Majesté.
On avoit mis six cents soldats de la maison des Invalides sous les armes ; trois cents dans l’avenue qui est en face du portail de l’Eglise ; trois cents dans la cour qui est entre le portail et l’avenue, avec des Officiers à leur teste, qui étoient commandés par le Gouverneur, le Lieutenant de Roy, et le Major, qui reçurent le Roy au bruit des tambours et trompettes.
Sa Majesté descendit au pied du perron, sur le pallier duquel Mr Mansart, sur-intendant des bâtimens, qui a commencé et fini ce grand et superbe édifice, accompagné des Officiers des bâtimens de Sa Majesté, et des plus illustres architectes, peintres et sculpteurs des Académies, présenta à Sa Majesté une Clef artistement travaillée et dorée, en lui faisant un très beau discours. Les cent Suisses de la Garde étoient rangés en haye, aux deux costés du perron et en dedans de l’Eglise jusques à l’entrée du Dôme. Les Gardes du Corps avoient pris possession des portes et estoient postés en différents endroits de l’Eglise.
Le Roy fut reçu, à l’entrée de l’Eglise, par Monsieur l’Archevêque, en rochet, accompagné de ses aumosniers et du clergé de l’Hôtel des Invalides, qui présenta de l’eau bénite à Sa Majesté. Ce Prince s’arrêta à l’entrée pour considérer le coup d’œil du dedans de l’Eglise, dont il fut agréablement surpris. Il visita les deux chapelles du côté de l’Evangile, et une moitié de l’Eglise avant la messe ; et en passant au sanctuaire, Sa Majesté trouva son prie-Dieu, posé en face du maistre-autel, où Elle entendit une messe basse, célébrée par Monsieur l’Archevêque. Pendant la messe, quatre chœurs de musique de plus de cent cinquante personnes, placées dans les quatre tribunes portées par les avant-corps de colonnes du Dôme, chantèrent le Te Deum et un motet composé par Mr de la Lande, avec des symphonies mêlées de trompettes et de tymballes. Après la messe, Sa Majesté considéra le costé du maistre-autel vers l’ancienne église, les deux chapelles du côté de l’Epitre, et revint sous le Dôme, dont elle considéra les peintures et tout le reste de l’Eglise, dont Elle parut fort satisfaite. Elle remonta ensuite en carrosse, en donnant à M. Mansart, mille marques de sa bonté et de sa satisfaction.

(Le Mercure Galant 1er septembre 1706)
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS – 28 – 246 M - Place de la Nation - Profil du Groupe du " Triomphe de la République " (XIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur le Monument Dalou
Image
publié par zelig jeu. 18 août 2022 17:34 ► ICI
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 555 - Porte d'Auteuil (XVIe arrt.)
Collection F. Fleury


Image
publié par rigouard mer. 28 juil. 2021 08:18
Classement : 5.26%
Avatar du membre
JeanMarc
500+
500+
Messages : 10533
Enregistré le : sam. 21 déc. 2013 06:28
Localisation : Paris 19ème

Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 838 - Perspective de la Ligne d'Orléans prise du Boulevard de la Gare (XIIIe arrt.)

Image
publié par zelig sam. 3 juil. 2021 10:50 ► ICI
Classement : 5.26%
Répondre

Retourner vers « 75 - Paris »