Ils ont posté …

  • Ombellule – Une jolie vue de la ganterie des Galeries Lafayette, à l’époque où l’on faisait asseoir les clientes ! Paris (75)

  • Altonep – Un cliché de l’Île des Cygnes dans le Jardin de l’Arquebuse de Dijon (21)

  • damdam2782 – Des tramways sur le Boulevard Jeanne d’Arc et la Place Cauchoise à Rouen. (76)

  • Mektoub17 – Une agréable série de 10 cartes consacrée aux journées d’un « tringlot ».

  • Beube – Un dirigeable au-dessus de la Porte Maillot … signé F. Fleury ! (75)

  • Budd – Une carte pour nous rappeler que Saint-Michel est bien un Mont !

Les Grands Travaux de CPArama …

  • Le Fichier des cartes de la série Tout Paris de l’éditeur F. Fleury
    Le fichier initial, aimablement offert par Jean-Pierre Rigouard s’étoffe peu à peu.  Une recherche systématique sur le Web a permis d’identifier plus de 1000 cartes en plus des 622 présentes dans la collection de CPArama. Ce sont donc au total 1700 cartes pour lesquelles on a pu indiquer la légende exacte et complète, la couleur d’impression de cette légende, ainsi que le type de  » signature  » : trèfle, FF ou parfois … rien du tout !
    La recherche systématique s’effectue … tout bêtement … à partir des noms des rues de Paris ! Pour information, on est actuellement au tout début de la lettre  » C » , ce qui veut dire qu’il y a encore pas mal de cartes à découvrir ! Il reste d’ailleurs dans le fichier beaucoup de lignes  » vides  » qui se remplissent peu à peu, au hasard des découvertes.

  • Le Fichier des cartes postales du Métro Parisien
    Ce fichier, lui aussi aimablement offert, par Bernard Hanquez (Vaugirard12) prend également du poids ! Il comporte actuellement 4286 lignes, concernant aussi bien des CPAs que des CPSM ou même CPM. CPArama, en principe, ne reçoit que les CPAs, et les 1050 cartes présentes sur notre site ont reçu dans le fichier un lien permettant l’accès direct à la carte sur CPArama.
    La collection de cartes du Métro s’enrichit régulièrement de nouvelles cartes, immédiatement insérées dans le fichier si elles n’y figuraient pas déjà, et un lien entre la carte et le fichier est aussitôt créé.

  • Les Cartolistes de l’éditeur F. Fleury pour les villes de la banlieue Parisienne
    Jean- Pierre Rigouard a entrepris la publication sur le site d’une série de cartolistes de l’éditeur F. Fleury pour un certain nombre de villes des environs de Paris. Toutes ces listes sont rassemblées dans un forum dédié : Cartolistes – Listes de Cartes Postales.
    On y trouve d’ores et déjà : Alfortville, Champigny, les Lilas, Aubervilliers ou Cachan et bien d’autres encore ! Jean-Pierre ajoute régulièrement de nouvelles listes, et des liens sont en cours d’établissement entre ces listes et les cartes correspondantes, lorsqu’elles sont présentes sur CPArama.
    Un gros travail pour lequel nous remercions Jean-Pierre!
  • Les Communes de France sur CPArama !
    La grande nouvelle concernant ce projet de CPArama, c’est que le cap des 6000 communes représentées dans la collection vient d’être franchi ! Un grand merci à tous ceux qui ont oeuvré pour atteindre ce beau résultat, et particulièrement à James et R@koto, toujours très actifs pour créer de nouvelles communes dans la collection!
  • Voici le  » Top 20  » des départements les mieux représentés :

  • L’appel lancé dans la dernière Lettre Info concernant le département 67 (Bas-Rhin) a été entendu, et il a gagné quelques places ! Mais bien sur il y a une nouvelle lanterne rouge, pour laquelle … il va falloir agir !
    • Alors la Moselle a besoin de vous !

Autour d’une carte :  » Au Gagne-Petit  » …

  • Cette carte, somme toute assez banale, de l’Avenue de l’Opéra, recèle tout de même un détail fort intéressant. Il s’agit du magasin visible à gauche, dont la marquise, qui déborde largement sur le trottoir de l’Avenue, porte le nom de ce magasin :  » Au Gagne-Petit « . Quand j’habitais Paris, j’ai du passer des dizaines de fois devant ce lieu, dont la façade, plutôt incongrue au milieu de tous ces immeubles haussmanniens, m’a toujours intrigué. Donc lorsque j’ai vu cette carte, j’ai eu envie, d’abord de l’acheter, puis de chercher à en savoir un peu plus sur cette façade, toujours visible, et inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 22 mars 1983.
  • Jacques Hillairet, dans son Dictionnaire Historique des Rues de Paris, indique :  » N° 23 Avenue de l’Opéra – En 1844, Bouruet-Aubertot ouvrit, au n°22 de l’ex-rue des Moineaux, un commerce de toiles connu, à partir de 1847, sous le nom de Gagne-Petit. Il l’agrandit, et occupa, avant le percement de l’Avenue de l’Opéra, les n° 20, 22 et 24 de cette rue des Moineaux. Ernest Cognacq fut un de ses vendeurs avant 1870. Après la suppression de la Rue des Moineaux, Bouruet-Aubertot édifia, en 1878, la façade de son magasin en bordure de l’Avenue de l’Opéra. Par la suite, ce magasin devait faire place à un bureau des P.T.T. qu’a remplacé une succursale des établissements Monoprix. »
  • Le choix du nom  » Au Gagne-Petit  » n’a, pour l’époque, rien de sensationnel. Dans beaucoup de villes de France, on trouve des magasins à cette enseigne, et puis, pour le propriétaire du magasin, c’est une manière d’annoncer qu’il pratiquera des prix bas, bien qu’installé dans un quartier plutôt  » chic « , avec en prime, un petit coup de griffe à un autre magasin nommé  » Au bon marché  » !
  • De nos jours, comme l’atteste l’édition 2013 du Petit Larousse Illustré, un gagne-petit (le mot est qualifié de péjoratif) est  » une personne sans ambition et dont le métier rapporte peu « . Mais, dans le passé, le mot désignait un vrai métier, qui, bien qu’effectivement rapportant peu, n’en était pas moins tout-à-fait respectable ! Le Dictionnaire Universel de Commerce, d’Histoire Naturelle et des Arts et Métiers, dans son édition de 1750, due à Jacques Savary des Brûlons, en donne la savoureuse définition suivante :

  • Alors, l’architecte Auguste Tronquois, qui est chargé de réaliser la façade du magasin en 1876/77, pour illustrer – au sens fort – l’enseigne des lieux va faire appel à un sculpteur, dont je n’ai pu trouver le nom, qui va réaliser une oeuvre curieuse, à partir d’un tableau du peintre David Téniers (dit le Jeune pour le distinguer de son père), une oeuvre peinte deux siècles plus tôt. Voyez ci -dessous la sculpture ornant le fronton du magasin, et à côté le tableau qui l’a inspirée :
    [Document provenant du site Paris myope] 

  • L’ensemble est évidemment quelque peu perturbé par la présence du Monoprix, et la – très sérieuse et toujours active – Commission du Vieux Paris s’est émue de la chose et a proposé une restauration de la façade selon les plans ci-dessous, à gauche l’existant, à droite le projet :

  • Cette restauration, envisagée en 2009, verra-t-elle un jour sa réalisation ? La question est posée !

A bientôt pour le N° 43 !