Douai - Marceline Desbordes-Valmore

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Voici une série de cartes postales anciennes de Marceline Desbordes-Valmore à Douai (Nord).

                     1002. DOUAI
La Statue de Marceline Desbordes-Valmore
                  Statuaire Houssin

J. D. V.

Douai (4) - Marceline Desbordes-Valmore 1

A quelques pas de la Porte de Valenciennes - que l'on aperçoit en arrière-plan - s'élevait cette statue de Marceline Desbordes-Valmore. Née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859, Marceline est d'abord actrice et chanteuse - elle interprêtera la Rosine du Barbier de Séville de Beaumarchais - mais c'est surtout en tant que poète (poètesse ?) qu'elle est connue. Romantique et avant-gardiste, elle publie de nombreux recueils, dont "Les Séparés", dont Julien Clerc tirera une chanson. Elle est la première à utiliser les rythmes impairs, introduisant en particulier dans la poésie le vers de onze pieds.
La statue, en bronze, oeuvre de Edouard Houssin, lui aussi né à Douai en 1847 et mort à Paris en 1919, disparaîtra pendant l'occupation allemande de Douai au cours de la première guerre mondiale, sans doute refondue comme beaucoup d'autres bronzes de la ville.

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                          DOUAI
Monument Marceline Desbordes-Valmore

Statuaire A. Descatoire. - Photo Baron frères, Douai

Douai (5) - Marceline Desbordes-Valmore 2

La première statue (inaugurée en 1896) ayant disparu pendant la première guerre mondiale, c'est seulement en 1936 qu'une nouvelle statue (objet de la carte ci-dessus) est érigée à Douai. Oeuvre du sculpteur Alexandre Descatoires, lui aussi douaisien, né en 1874 et mort en 1949, second prix de Rome en 1902, il est l'auteur de bon nombre d'oeuvres à la gloire des poilus.
Cette seconde statue sera détruite lors des bombardements du 19 mai 1940.
Une troisième statue, oeuvre du sculpteur Albert Bouquillon, né à Douai en 1908 et décédé en 1997, premier prix de Rome en 1934, est éxécutée en 1957 et inaugurée le 6 juillet 1958. Enfin, c'est une quatrième statue qui trône aujourd'hui à Douai, copie en résine de l'oeuvre en pierre de Bouquillon, désormais à l'abri des outrages du temps au musée de Douai.

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14  ─  DOUAI - Jardin Jemmapes

Édition D. W.

Douai (24) - Marceline Desbordes-Valmore 3

Situé à proximité de la Porte de Valenciennes, le Jardin Jemmapes est " coincé " entre l'Hôpital, que l'on voit en arrière plan, et l'Eglise Notre-Dame qui lui fait face. A droite, la statue de Marceline Desbordes-Valmore, déjà présentée au début de la série.

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34.  ─  DOUAI.  ─  Marceline Desbordes Valmore

D. F.

Douai (25) - Marceline Desbordes-Valmore 4

Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

" Très estimée par Charles Baudelaire, cette femme poète, dont Balzac admire aussi le talent, fut surnommée Notre-Dame-des-Pleurs en raison des deuils successifs qu'elle dut affronter. Toute sa poésie en est le reflet. Son mari lui laisse publier ses poèmes d'amour mais sait qu'il n'en est pas l'inspirateur. Paul Verlaine saluera dans l'œuvre de Desbordes-Valmore la richesse des formes, parmi lesquelles l'invention du vers de onze syllabes. La Bibliothèque de la ville de Douai (Nord), où elle est née, porte aujourd'hui son nom. "

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DOUAI ( Nord)
Statue de Marceline Desbordes-Valmore
Oeuvre du sculpteur Albert Bouquillon

Photo A. FAIDHERBE - Douai
"Copyright by S. P. A. D. E. M. Paris"

Douai (45) - Marceline Desbordes-Valmore 5

Lors de la présentation de la seconde statue de Marceline Desbordes-Valmore, j'avais évoqué la troisième, pour laquelle je ne possédais pas de carte au format 9x14.

Une troisième statue, oeuvre du sculpteur Albert Bouquillon, né à Douai en 1908 et décédé en 1997, premier prix de Rome en 1934, est éxécutée en 1957 et inaugurée le 6 juillet 1958. Enfin, c'est une quatrième statue qui trône aujourd'hui à Douai, copie en résine de l'oeuvre en pierre de Bouquillon, désormais à l'abri des outrages du temps au musée de Douai.

C'est chose faite aujourd'hui et les trois statues sont donc présentes sur le site !
J'ignore cependant si cette carte représente l'original d'Albert Bouquillon, ou la copie qui en a été faite par précaution.

Cette série en hommage à Marceline Desbordes-Valmore ne serait pas complète sans ce poème, sans doute l'un des plus beaux qu'elle ait écrit, et d'ailleurs chanté par Julien Clerc.