171 - Saint-Malo - Le Paquebot Saint-Briac – LL.
Edition Magasins de France
Paquebot anglais assurant la liaison Southampton - Saint-Malo
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Saint-Malo - Navires autres
Saint-Malo - Navires autres
Série de cartes postales anciennes des Navires "autres" à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine, 35).
171 - Saint-Malo - Le Paquebot Saint-Briac – LL.
Edition Magasins de France
Paquebot anglais assurant la liaison Southampton - Saint-Malo
171 - Saint-Malo - Le Paquebot Saint-Briac – LL.
Edition Magasins de France
Paquebot anglais assurant la liaison Southampton - Saint-Malo
- Classement : 21.05%
Re: Saint-Malo – Paquebots et Navires divers (hors Terreneuvas)
1833 - Saint-Malo - Princess Ena partant pour Southampton – ELD
Le paquebot mixte Princess Ena assurant la liaison Southampton – Saint-Malo a été mis en service le 25 mai 1906, commandé par le capitaine Coombs. Il a été construit par Gourlay brothers & Cie, à Dundee en Ecosse pour le compte de la South Western Railway. D’une longueur de 76 mètres (250 pieds), jaugeant 1198 tonnes, il peut accueillir jusqu’à 700 passagers et possède des cabines pour 200 personnes.
Le 3 août 1935, alors qu’il est commandé par le capitaine Lewis, avec 43 hommes d’équipage mais sans passagers, le vapeur Princess Ena disparait dans un incendie, au large du phare de Corbière, l’équipage étant sauvé in extremis dans des canots de sauvetage, repêchés par le Saint-Julien.
3 Août 1935 - Le paquebot « Princess Ena », courrier de Southampton à Saint Malo en feu au large de Jersey
Il n'y avait pas de passagers à bord. L’équipage est sauvé.
Londres, 3 août. Le paquebot Princess-Ena, qui avait quitté Southampton hier soir peur Saint-Malo, a pris feu après son départ de Jersey pour le port français.
Ce navire ayant laissé tous ses passagers à Jersey, les membres de l'équipage ont pu, pour eux seuls, disposer des barques de sauvetage. Un steamer du port de Jersey, le Duke of Normandy, s'est immédiatement porté au secours du navire incendié.
Un communiqué publié par la « Southern Railway », propriétaire de la Princess Ena, annonce que tous les membres de l’équipage de ce navire ont pu prendre place à bord des embarcations de sauvetage et sont en sécurité dans ces dernières.
Le sinistre éclata quelques minutes après que le paquebot eut quitté l’île de Jersey pour se rendre à St-Malo où il devait embarquer des touristes français à destination de l'ile de Jersey.
Aux dernières informations, la Princess-Ena se trouve actuellement désemparée à environ 20 kilomètres au Sud des côtes de l'ile de Jersey. Comme l'incendie ne pouvait pas être circonscrit par les moyens de bord, les membres de l'équipage ont abandonné le bâtiment et pris place dans trois canots de sauvetage.
Des journalistes anglais qui ont survolé le paquebot signalent que le vapeur entier brûle. La mer est heureusement calme et les marins rament avec énergie vers la côte de Jersey d'où le remorqueur Duke of Normandy est parti à leur secours.
On apprend en dernière heure que tous les membres de l'équipage ont été sauvés par un bâtiment (le Saint-Julien) qui passait à proximité du lieu où le Princesse Ena a été abandonné.
(Ouest-Eclair 4 août 1935)
Le paquebot mixte Princess Ena assurant la liaison Southampton – Saint-Malo a été mis en service le 25 mai 1906, commandé par le capitaine Coombs. Il a été construit par Gourlay brothers & Cie, à Dundee en Ecosse pour le compte de la South Western Railway. D’une longueur de 76 mètres (250 pieds), jaugeant 1198 tonnes, il peut accueillir jusqu’à 700 passagers et possède des cabines pour 200 personnes.
Le 3 août 1935, alors qu’il est commandé par le capitaine Lewis, avec 43 hommes d’équipage mais sans passagers, le vapeur Princess Ena disparait dans un incendie, au large du phare de Corbière, l’équipage étant sauvé in extremis dans des canots de sauvetage, repêchés par le Saint-Julien.
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3 Août 1935 - Le paquebot « Princess Ena », courrier de Southampton à Saint Malo en feu au large de Jersey
Il n'y avait pas de passagers à bord. L’équipage est sauvé.
Londres, 3 août. Le paquebot Princess-Ena, qui avait quitté Southampton hier soir peur Saint-Malo, a pris feu après son départ de Jersey pour le port français.
Ce navire ayant laissé tous ses passagers à Jersey, les membres de l'équipage ont pu, pour eux seuls, disposer des barques de sauvetage. Un steamer du port de Jersey, le Duke of Normandy, s'est immédiatement porté au secours du navire incendié.
Un communiqué publié par la « Southern Railway », propriétaire de la Princess Ena, annonce que tous les membres de l’équipage de ce navire ont pu prendre place à bord des embarcations de sauvetage et sont en sécurité dans ces dernières.
Le sinistre éclata quelques minutes après que le paquebot eut quitté l’île de Jersey pour se rendre à St-Malo où il devait embarquer des touristes français à destination de l'ile de Jersey.
Aux dernières informations, la Princess-Ena se trouve actuellement désemparée à environ 20 kilomètres au Sud des côtes de l'ile de Jersey. Comme l'incendie ne pouvait pas être circonscrit par les moyens de bord, les membres de l'équipage ont abandonné le bâtiment et pris place dans trois canots de sauvetage.
Des journalistes anglais qui ont survolé le paquebot signalent que le vapeur entier brûle. La mer est heureusement calme et les marins rament avec énergie vers la côte de Jersey d'où le remorqueur Duke of Normandy est parti à leur secours.
On apprend en dernière heure que tous les membres de l'équipage ont été sauvés par un bâtiment (le Saint-Julien) qui passait à proximité du lieu où le Princesse Ena a été abandonné.
(Ouest-Eclair 4 août 1935)
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Re: Saint-Malo – Paquebots et Navires divers (hors Terreneuvas)
2833 - Saint-Malo - Le Paquebot Saint-Briac arrivant de Southampton
Le Débarquement des Passagers
Le Débarquement des Passagers
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Re: Saint-Malo – Paquebots et Navires divers (hors Terreneuvas)
1573 – Saint-Malo - Le Port - Le "Dinard" à Quai
Laurent-Nel, Rennes
Publié par Mektoube 17 mar. 21 déc. 2010 18:01 ► ICI
Laurent-Nel, Rennes
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Re: Saint-Malo – Paquebots et Navires divers (hors Terreneuvas)
4491 - De Saint-Malo à Southampton – G.F.
Le "Sarnia" entrant dans le port de St-Malo
Edition Guérin, Saint-Malo
Publié par Mektoube 17 jeu. 22 juil. 2010 14:47 ► ICI
Le "Sarnia" entrant dans le port de St-Malo
Edition Guérin, Saint-Malo
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Re: Saint-Malo - Navires autres
118 - Saint-Malo – "Véra" partant pour Southampton - ELD
Le Steamer « Vera » a été construit par la compagnie Clydebank Engineering and Shipbuilding Company pour le compte de la London and South Western Railway. Il a été mis en service le 4 juillet 1898 à Southampton.
Destiné à assurer le service des iles anglo-normandes à partir de Southampton, il assure dès novembre 1898, la traversée à destination du Havre et parfois Rouen, avant de se consacrer essentiellement, à partir de 1904, à une liaison régulière avec Saint-Malo. A chacune de ses sorties, il emmène avec lui de cent à deux cents passagers, selon la saison.
A partir de 1914, le vapeur Princess Ena lui succède sur la liaison avec Saint-Malo.
En 1923, le Vera est racheté par la Southern Railway qui le met au rebut le 9 novembre 1933.
Sinistre maritime
Yarmouth, Ile de Wight, 16 juillet 1905. Le Lloyd annonce hier soir, 15 juillet, à 9 heures et demie, que le vapeur « Vera », qui va régulièrement de Southampton à Saint-Malo avec des voyageurs et des marchandises s'est échoué sur le Black Rock par une épaisse brume.
Deux remorqueurs ont essayé ce matin de le renflouer au moment de la marée. Ils n’y ont pas réussi.
(Ouest Eclair 17 juillet 1905)
Remis à flot, le Vera subit à nouveau un petit incident.
LE VERA RETARDE. Le paquebot « Vera », faisant le service régulier entre Southampton et Saint-Malo, sortait de l'avant-port dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque son hélice s'étant enchevêtrée dans la chaîne retenant le sloop « Marie », il fut immobilisé.
Comme il fallait attendre la marée basse pour dégager l'hélice, les passagers se virent dans 1'obligation de retourner coucher à terre.
M. Hamon, représentant de la compagnie, télégraphia en Angleterre afin d'enlever toute inquiétude sur le sort des passagers.
A marée basse, une équipe d'ouvriers est descendue et après quelques heures de travail, le « Vera » pouvait reprendre sa marche.
(Ouest Eclair 17 août 1906)
Le Steamer « Vera » a été construit par la compagnie Clydebank Engineering and Shipbuilding Company pour le compte de la London and South Western Railway. Il a été mis en service le 4 juillet 1898 à Southampton.
Destiné à assurer le service des iles anglo-normandes à partir de Southampton, il assure dès novembre 1898, la traversée à destination du Havre et parfois Rouen, avant de se consacrer essentiellement, à partir de 1904, à une liaison régulière avec Saint-Malo. A chacune de ses sorties, il emmène avec lui de cent à deux cents passagers, selon la saison.
A partir de 1914, le vapeur Princess Ena lui succède sur la liaison avec Saint-Malo.
En 1923, le Vera est racheté par la Southern Railway qui le met au rebut le 9 novembre 1933.
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Sinistre maritime
Yarmouth, Ile de Wight, 16 juillet 1905. Le Lloyd annonce hier soir, 15 juillet, à 9 heures et demie, que le vapeur « Vera », qui va régulièrement de Southampton à Saint-Malo avec des voyageurs et des marchandises s'est échoué sur le Black Rock par une épaisse brume.
Deux remorqueurs ont essayé ce matin de le renflouer au moment de la marée. Ils n’y ont pas réussi.
(Ouest Eclair 17 juillet 1905)
Remis à flot, le Vera subit à nouveau un petit incident.
LE VERA RETARDE. Le paquebot « Vera », faisant le service régulier entre Southampton et Saint-Malo, sortait de l'avant-port dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque son hélice s'étant enchevêtrée dans la chaîne retenant le sloop « Marie », il fut immobilisé.
Comme il fallait attendre la marée basse pour dégager l'hélice, les passagers se virent dans 1'obligation de retourner coucher à terre.
M. Hamon, représentant de la compagnie, télégraphia en Angleterre afin d'enlever toute inquiétude sur le sort des passagers.
A marée basse, une équipe d'ouvriers est descendue et après quelques heures de travail, le « Vera » pouvait reprendre sa marche.
(Ouest Eclair 17 août 1906)
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Re: Saint-Malo - Navires autres
166 - Saint-Malo - Entrée du bateau de Southampton – LL
Il s’agit en fait du steamer « Vera ».
Il s’agit en fait du steamer « Vera ».
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Re: Saint-Malo - Navires autres
157 - Saint-Malo - Arrivée du bateau de Southampton, le "Véra" – LL.
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Re: Saint-Malo - Navires autres
1174 - Saint-Malo - Le Vaisseau-Ecole « Bougainville » aux Régates - HLM
version colorisée
Depuis 1830, l’Ecole Navale des futurs officiers est installée à Brest sur un vaisseau-école, l’Orion, amarré solidement au fond de la rade et n’appareillant jamais. L’Orion est remplacé à quatre reprises par d’autres bâtiments (Le Commerce de Paris, le Valmy, l’Intrépide et le Duguay-Trouin), auxquels l’Ecole attribue le même nom de « Borda ». A partir de 1859, le Borda s’attache une corvette d’instruction, vaisseau-école annexe, qu’il baptise le Bougainville, qui, lui, appareille pour des stages d’application, des exercices et des croisières.
En 1887, l’Ecole Navale décide de prendre en main l’Aviso de transport l’Allier, et de l’aménager en vaisseau-école pour y accueillir ses élèves : l’Allier qui prend ses fonctions à Brest en juillet 1887, deviendra le 7e Bougainville à partir de mars 1890.
Le navire-école Le Borda, amarré en rade de Brest - Elèves du Borda en récréation
L’Allier avait été mis en chantier le 22 mars 1875, dans la cale de construction n°8 de l'arsenal de Lorient, sur les plans de l’ingénieur Victor Gabriel Sabattier (1820-1884). Doté de 4 canons de 14 et d’une machine à vapeur de 175 chevaux, l’aviso transporteur a été lancé le 19 mars 1878.
Sa première mission a été, pour le moins, hasardeuse, pour ne pas dire catastrophique !
En octobre 1878, l’Allier est chargé par le Ministre de la Marine, de transporter en Nouvelle-Calédonie, deux compagnies d’infanterie de marine pour assurer « la pacification de cette colonie » qui est en pleine ébullition. L’Allier part effectivement le 16 novembre 1878, commandé par les capitaines E. Taconnet et Jay, avec les deux compagnies prévues, muni d’un million et demi de francs pour le trésor de la colonie, et accompagné du commissaire de marine, Auguste-Antoine-Gaston Marion de la Martinière.
Ce premier voyage de l’aviso l’Allier ne se passera pas comme prévu, puisque sur 340 passagers au départ, seuls 301 débarqueront vivants (dont les deux tiers malades), au port de Nouméa, le 22 avril 1879. La traversée aura duré plus de cinq mois.
Seuls trois ou quatre journaux se feront l’écho de ce drame peu glorieux pour la Marine. La lettre publiée par Les Tablettes des Deux-Charentes sera reprise le 16 mai 1879 par un article du Moniteur Universel que nous retranscrivons in extenso :
— Le journal Les Tablettes des Deux-Charentes a dressé un récit de ce qui vient de se passer sur le transport « l'Allier », en destination de Nouméa, récit dont nous laissons toute la responsabilité à ce journal, mais que nous devons signaler à l'attention publique.
D'après la lettre que publient les Tablettes, l'administration aurait entassé sur cet aviso, pouvant contenir bien juste 100 hommes, 350 hommes, tant d'équipage que d'infanterie de marine. Parti de France au mois de novembre dernier, et assailli le 20 janvier, à sa sortie du port de Java, par un gris temps qui dure plus de huit jours et qui force à fermer hermétiquement les sabords et les hublots, l'Allier voit bientôt, sous l'influence d'une température de 30 à 35 degrés, la maladie se déclarer à son bord.
Le 25, « 250 hommes sont couchés inertes dans la batterie, sur le pont, avec des fièvres violentes ; que les médecins qualifient de fièvre bilieuse, et qui ne tardent pas à se changer en fièvre typhoïde, pour dégénérer en typhus et en scorbut. » Au 30 janvier, il ne reste plus que 45 hommes valides, marins et soldats. Des gendarmes et des soldats remplacent les chauffeurs, tous alités. C’est à grand'peine qu'on gagne la rade de Cooktown, sur la côte d'Australie. Mais là, de nouvelles épreuves attendent cet équipage déjà si cruellement atteint. Entré en rade le 9 février, c'est seulement le 12 que l'on reçoit, des autorités australiennes, l'autorisation de descendre à terre, où l'on établit un camp-lazaret, sous une chaleur torride de 35 à 45 degrés.
A la date de cette lettre, écrite de Cooktown, le nombre des décès était de trente, et pour arriver à Nouméa, il restait encore à accomplir par mer un trajet de six jours. Il n'est pas douteux que l'on aurait évité ces accidents funestes en embarquant ces 350 hommes sur un navire d'un plus fort tonnage que l'Allier. Certes, ce ne sont pas les moyens de transport qui manquent à notre marine.
(Le Moniteur Universel 16 mai 1879)
1174 - Saint-Malo - Le Vaisseau-Ecole « Bougainville » aux Régates - HLM
Dès sa mise en fonction en juillet 1887, l’Allier/Bougainville assure la traditionnelle croisière d’été des élèves-officiers.
Cette croisière du Bougainville se déroule, de manière immuable, en deux phases, du 18-20 juillet au 1-5 août, puis de cette date au 31 août : lors de la première phase appelée la « campagne des baies », les élèves de 2e division de l’Ecole navale (les « Fistots » de 1ère année, en général au nombre de 50 à 80), sont emmenés visiter les baies du Finistère et reviennent chaque jour à leur port d’attache de Brest. Lors de la deuxième phase dite la « campagne d’été », les élèves de 1e division, les futurs aspirants, sont embarqués en croisière sur le Bougainville pour environ un mois, accompagnés de plus de 110 hommes d’équipage, parfois 200, et visitent un grand nombre de ports sur un programme déterminé qui change chaque année. On peut ainsi citer l’itinéraire et les escales parcourues lors de quelques-unes de ces croisières :
1890 : Plymouth, Darmouth, Portland, Calais, Rouen, Le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, retour à Brest le 31 août.
1894 : Perros-Guirec, Cherbourg, le Havre, Dunkerque, Saint-Pierre de Guernesey, Saint-Malo, Lezardieux, Morlaix, retour à Brest le 31 août.
1897 : Lorient, Darmouth, Portland, le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, retour à Brest 31 août.
1902 Saint-Malo, Boulogne, Amsterdam, Dieppe, Cherbourg, Farmouth, Lézardrieux, Morlaix, retour à Brest le 31 août.
1906 : Anvers, Bergen, Rotterdam, Portsmouth et Saint- Malo, retour à Brest le 31 août.
1911 : Anvers, du 2 au 7 août ; Bergen, 10 au 13 ; Odden, 13 au 16 ; Amsterdam, 18 au 20 ; le Havre, 23 au 25 ; Rouen, 26 au 28 ; Cherbourg, 28 au 30 ; retour à Brest le 31 août.
En 1903, la croisière n’aura pas lieu en raison d’une épidémie d’oreillons, et, en 1909, elle sera annulée à cause de la détection de plusieurs cas de scarlatine.
Lors de sa croisière annuelle, le Bougainville se fait admirer et photographier un peu partout : à Saint-Malo, à Saint-Nazaire, à Rouen, à Lorient, à Ouessant etc…
Le Bougainville sortant des bassins de Saint-Nazaire - Le Bougainville (navire-école) accosté aux Quais de Rouen
Après quelques recherches, nous avons pu retrouver le nom des Capitaines de Vaisseau qui commandaient le Bougainville, ex Allier, lors de ses croisières annuelles, depuis juillet 1887, date de son affectation à l’Ecole Navale de Brest, jusqu’à son désarmement du 1er juin 1912 :
1887 : Jean-Charles-Alexandre Sallandrouze de Lamornaix (1840-1899)
1888 : Edouard Pierre Antoine Barrera (1836-1903)
1889 à 1891 : Charles Félix Edgar de Courthille (1840-1903)
1892 et 1893 : Charles Aubry de la Noë (1842-1923)
1894 et 1895 : Benjamin Pierre Marie Le Gorrec (1838-1917)
1896 et 1897 : Octave Marie Gabriel Joachim de Bernardière (1845-1900)
1898 et 1899 : Louis René Saget de la Jonchère (1846-1917)
1900 et 1901 : Félix Arago (1849-1929)
1902 et 1903 : Louis-Paul Noël (1847-1913)
1904 et 1905 : Frédéric Emile Richard-Foy (1849-1918)
1906 et 1907 : Édouard Perrin (1852-1926)
1908 et 1909 : Albert Rouyer (1857-1930)
1910 et 1911 : Paul Albert de Gueydon (1857-1929)
Le 26 mai 1912, il est décidé que le Bougainville entrera en désarmement à Brest, le 1er juin. Il sera remplacé, comme annexe de l’Ecole navale par le D’Estrées, qui armera à Brest le 15 juin, commandé par le capitaine de vaisseau Marie Jules Albert Bô (1862-1944).
Le Bougainville, corvette d'instruction de l'Ecole Navale - Manoeuvre du Bougainville, toutes voiles dehors, en rade de Brest
version colorisée
Depuis 1830, l’Ecole Navale des futurs officiers est installée à Brest sur un vaisseau-école, l’Orion, amarré solidement au fond de la rade et n’appareillant jamais. L’Orion est remplacé à quatre reprises par d’autres bâtiments (Le Commerce de Paris, le Valmy, l’Intrépide et le Duguay-Trouin), auxquels l’Ecole attribue le même nom de « Borda ». A partir de 1859, le Borda s’attache une corvette d’instruction, vaisseau-école annexe, qu’il baptise le Bougainville, qui, lui, appareille pour des stages d’application, des exercices et des croisières.
En 1887, l’Ecole Navale décide de prendre en main l’Aviso de transport l’Allier, et de l’aménager en vaisseau-école pour y accueillir ses élèves : l’Allier qui prend ses fonctions à Brest en juillet 1887, deviendra le 7e Bougainville à partir de mars 1890.
Le navire-école Le Borda, amarré en rade de Brest - Elèves du Borda en récréation
L’Allier avait été mis en chantier le 22 mars 1875, dans la cale de construction n°8 de l'arsenal de Lorient, sur les plans de l’ingénieur Victor Gabriel Sabattier (1820-1884). Doté de 4 canons de 14 et d’une machine à vapeur de 175 chevaux, l’aviso transporteur a été lancé le 19 mars 1878.
Sa première mission a été, pour le moins, hasardeuse, pour ne pas dire catastrophique !
En octobre 1878, l’Allier est chargé par le Ministre de la Marine, de transporter en Nouvelle-Calédonie, deux compagnies d’infanterie de marine pour assurer « la pacification de cette colonie » qui est en pleine ébullition. L’Allier part effectivement le 16 novembre 1878, commandé par les capitaines E. Taconnet et Jay, avec les deux compagnies prévues, muni d’un million et demi de francs pour le trésor de la colonie, et accompagné du commissaire de marine, Auguste-Antoine-Gaston Marion de la Martinière.
Ce premier voyage de l’aviso l’Allier ne se passera pas comme prévu, puisque sur 340 passagers au départ, seuls 301 débarqueront vivants (dont les deux tiers malades), au port de Nouméa, le 22 avril 1879. La traversée aura duré plus de cinq mois.
Seuls trois ou quatre journaux se feront l’écho de ce drame peu glorieux pour la Marine. La lettre publiée par Les Tablettes des Deux-Charentes sera reprise le 16 mai 1879 par un article du Moniteur Universel que nous retranscrivons in extenso :
— Le journal Les Tablettes des Deux-Charentes a dressé un récit de ce qui vient de se passer sur le transport « l'Allier », en destination de Nouméa, récit dont nous laissons toute la responsabilité à ce journal, mais que nous devons signaler à l'attention publique.
D'après la lettre que publient les Tablettes, l'administration aurait entassé sur cet aviso, pouvant contenir bien juste 100 hommes, 350 hommes, tant d'équipage que d'infanterie de marine. Parti de France au mois de novembre dernier, et assailli le 20 janvier, à sa sortie du port de Java, par un gris temps qui dure plus de huit jours et qui force à fermer hermétiquement les sabords et les hublots, l'Allier voit bientôt, sous l'influence d'une température de 30 à 35 degrés, la maladie se déclarer à son bord.
Le 25, « 250 hommes sont couchés inertes dans la batterie, sur le pont, avec des fièvres violentes ; que les médecins qualifient de fièvre bilieuse, et qui ne tardent pas à se changer en fièvre typhoïde, pour dégénérer en typhus et en scorbut. » Au 30 janvier, il ne reste plus que 45 hommes valides, marins et soldats. Des gendarmes et des soldats remplacent les chauffeurs, tous alités. C’est à grand'peine qu'on gagne la rade de Cooktown, sur la côte d'Australie. Mais là, de nouvelles épreuves attendent cet équipage déjà si cruellement atteint. Entré en rade le 9 février, c'est seulement le 12 que l'on reçoit, des autorités australiennes, l'autorisation de descendre à terre, où l'on établit un camp-lazaret, sous une chaleur torride de 35 à 45 degrés.
A la date de cette lettre, écrite de Cooktown, le nombre des décès était de trente, et pour arriver à Nouméa, il restait encore à accomplir par mer un trajet de six jours. Il n'est pas douteux que l'on aurait évité ces accidents funestes en embarquant ces 350 hommes sur un navire d'un plus fort tonnage que l'Allier. Certes, ce ne sont pas les moyens de transport qui manquent à notre marine.
(Le Moniteur Universel 16 mai 1879)
1174 - Saint-Malo - Le Vaisseau-Ecole « Bougainville » aux Régates - HLM
- Saint-Malo - Le Vaisseau-Ecole Bougainville aux Régates.jpg (96.71 Kio) Vu 75 fois
Dès sa mise en fonction en juillet 1887, l’Allier/Bougainville assure la traditionnelle croisière d’été des élèves-officiers.
Cette croisière du Bougainville se déroule, de manière immuable, en deux phases, du 18-20 juillet au 1-5 août, puis de cette date au 31 août : lors de la première phase appelée la « campagne des baies », les élèves de 2e division de l’Ecole navale (les « Fistots » de 1ère année, en général au nombre de 50 à 80), sont emmenés visiter les baies du Finistère et reviennent chaque jour à leur port d’attache de Brest. Lors de la deuxième phase dite la « campagne d’été », les élèves de 1e division, les futurs aspirants, sont embarqués en croisière sur le Bougainville pour environ un mois, accompagnés de plus de 110 hommes d’équipage, parfois 200, et visitent un grand nombre de ports sur un programme déterminé qui change chaque année. On peut ainsi citer l’itinéraire et les escales parcourues lors de quelques-unes de ces croisières :
1890 : Plymouth, Darmouth, Portland, Calais, Rouen, Le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, retour à Brest le 31 août.
1894 : Perros-Guirec, Cherbourg, le Havre, Dunkerque, Saint-Pierre de Guernesey, Saint-Malo, Lezardieux, Morlaix, retour à Brest le 31 août.
1897 : Lorient, Darmouth, Portland, le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, retour à Brest 31 août.
1902 Saint-Malo, Boulogne, Amsterdam, Dieppe, Cherbourg, Farmouth, Lézardrieux, Morlaix, retour à Brest le 31 août.
1906 : Anvers, Bergen, Rotterdam, Portsmouth et Saint- Malo, retour à Brest le 31 août.
1911 : Anvers, du 2 au 7 août ; Bergen, 10 au 13 ; Odden, 13 au 16 ; Amsterdam, 18 au 20 ; le Havre, 23 au 25 ; Rouen, 26 au 28 ; Cherbourg, 28 au 30 ; retour à Brest le 31 août.
En 1903, la croisière n’aura pas lieu en raison d’une épidémie d’oreillons, et, en 1909, elle sera annulée à cause de la détection de plusieurs cas de scarlatine.
Lors de sa croisière annuelle, le Bougainville se fait admirer et photographier un peu partout : à Saint-Malo, à Saint-Nazaire, à Rouen, à Lorient, à Ouessant etc…
Le Bougainville sortant des bassins de Saint-Nazaire - Le Bougainville (navire-école) accosté aux Quais de Rouen
Après quelques recherches, nous avons pu retrouver le nom des Capitaines de Vaisseau qui commandaient le Bougainville, ex Allier, lors de ses croisières annuelles, depuis juillet 1887, date de son affectation à l’Ecole Navale de Brest, jusqu’à son désarmement du 1er juin 1912 :
1887 : Jean-Charles-Alexandre Sallandrouze de Lamornaix (1840-1899)
1888 : Edouard Pierre Antoine Barrera (1836-1903)
1889 à 1891 : Charles Félix Edgar de Courthille (1840-1903)
1892 et 1893 : Charles Aubry de la Noë (1842-1923)
1894 et 1895 : Benjamin Pierre Marie Le Gorrec (1838-1917)
1896 et 1897 : Octave Marie Gabriel Joachim de Bernardière (1845-1900)
1898 et 1899 : Louis René Saget de la Jonchère (1846-1917)
1900 et 1901 : Félix Arago (1849-1929)
1902 et 1903 : Louis-Paul Noël (1847-1913)
1904 et 1905 : Frédéric Emile Richard-Foy (1849-1918)
1906 et 1907 : Édouard Perrin (1852-1926)
1908 et 1909 : Albert Rouyer (1857-1930)
1910 et 1911 : Paul Albert de Gueydon (1857-1929)
Le 26 mai 1912, il est décidé que le Bougainville entrera en désarmement à Brest, le 1er juin. Il sera remplacé, comme annexe de l’Ecole navale par le D’Estrées, qui armera à Brest le 15 juin, commandé par le capitaine de vaisseau Marie Jules Albert Bô (1862-1944).
Le Bougainville, corvette d'instruction de l'Ecole Navale - Manoeuvre du Bougainville, toutes voiles dehors, en rade de Brest
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817 - Saint-Malo - Avant-Port et Bougainville - GF.
Collection Germain fils aîné, Saint-Malo
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Re: Saint-Malo - Navires autres
4490 - Saint-Malo - Le Bougainville - Le Casino – GF.
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Re: Saint-Malo - Navires autres
1174 - Saint-Malo - Le Vaisseau-Ecole « Bougainville » aux Régates - HLM
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