940. - TARBES. - Avenue de la Gare - Maison située à l'angle de l'Avenue Bertrand-Barrère......................................Les Hautes-Pyrénées

PHOTOTYPIE LABOUCHE FRÈRES. TOULOUSE.
Il s'agit bien sûr de Bertrand Barère (avec un seul "r"), dit Barère de Vieuzac, homme politique de la Révolution française et juriste français, né le 10 septembre 1755 à Tarbes,
où il est mort le 13 janvier 1841.
[...] Avocat méridional, élu à la Constituante, puis à la Convention où il est une des têtes politiques de la Plaine (la majorité des députés) avant de se rallier — comme elle et
jusqu’au 9 thermidor — à la Montagne, menée par Robespierre, Bertrand Barère est l'un des orateurs les plus importants de la Révolution : l’énoncé de ses motions et de ses
rapports occupe plus de douze colonnes du Moniteur, contre huit pour Robespierre et deux pour Danton.
Rapporteur attitré du Comité de salut public (où il détient le record de longévité : dix-sept mois), ses discours lui valent un succès prodigieux à la Convention : il est l’aède des
soldats de l’an II avec ses carmagnoles et donne un visage avenant, par sa verve, aux mesures terroristes du gouvernement révolutionnaire, de là son surnom d’« Anacréon de
la guillotine » que lui donna son collègue à la Convention Charles-Jean-Marie Alquier.
Proscrit sous le Directoire, amnistié sous le Consulat et l’Empire, exilé sous la Restauration, rentré en France sous Louis-Philippe, il meurt à 85 ans, conseiller général à Tarbes.
Pendant cette dernière période, il sera élu à trois reprises député par les électeurs des Hautes-Pyrénées : 1797, 1815, 1834, ces élections, sauf celle des Cent-Jours, étant à
chaque fois annulées par les pouvoirs en place.[...]
Source : Wikipedia