Série de cartes postales anciennes de l'Avenue Trudaine à Paris.
299 ─ PARIS - Avenue Trudaine, vue de la Rue des Martyrs
B.F., PARIS
Paris - Avenue Trudaine
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Galerie de cartes postales anciennes de Paris, 9e arrondissement
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Re: Paris - Avenue Trudaine
628. Montmartre. — Cabarets du Clou et de l'Ane Rouge (avenue Trudaine)
G.C.A. Paris
Commentaire : ce cabaret littéraire était fréquenté entre autres par Courteline, Erik Satie, Claude Debussy et Aristide Bruant. Situé dans le IXème, il fait partie de Montmartre à l'époque. C'est aujourd'hui un restaurant connu.
G.C.A. Paris
Commentaire : ce cabaret littéraire était fréquenté entre autres par Courteline, Erik Satie, Claude Debussy et Aristide Bruant. Situé dans le IXème, il fait partie de Montmartre à l'époque. C'est aujourd'hui un restaurant connu.
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Re: Paris - Avenue Trudaine
AUBERGE DU CLOU — Avenue Trudaine, 30
Vue extérieure. TELEPHONE 296-46
Pour faire suite à la carte ci-dessous, un gros plan de ce restaurant.
Dans le 9ème arrondissement, mais lieu très montmartrois, la salle du 1er étage a été décoré par Willette. Il était, selon André Roussard, le "repaire" des opposants au Chat Noir de Rodolphe Salis. Il accueillait donc : Alphonse Allais, Courteline, Léon-Paul Fargue, Jehan Rictus, Alfre Jarry et Jules Dépaquit (futur maire de Montmartre...). Plus tard, on y vit, paraît-il, Maurice Chevalier et Mistinguett. (source : Dictionnaire des lieux de Montmartre, A. Roussard).
L'enseigne existe toujours et on a pu m'y voir récemment
Vue extérieure. TELEPHONE 296-46
Pour faire suite à la carte ci-dessous, un gros plan de ce restaurant.
Dans le 9ème arrondissement, mais lieu très montmartrois, la salle du 1er étage a été décoré par Willette. Il était, selon André Roussard, le "repaire" des opposants au Chat Noir de Rodolphe Salis. Il accueillait donc : Alphonse Allais, Courteline, Léon-Paul Fargue, Jehan Rictus, Alfre Jarry et Jules Dépaquit (futur maire de Montmartre...). Plus tard, on y vit, paraît-il, Maurice Chevalier et Mistinguett. (source : Dictionnaire des lieux de Montmartre, A. Roussard).
L'enseigne existe toujours et on a pu m'y voir récemment
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Re: Paris - Avenue Trudaine
AUBERGE DU CLOU — Avenue Trudaine, 30
Vue Intérieure. TELEPHONE 296-46
Entrons donc dans cette auberge, vue de l'extérieur ci-dessous. Il existe plusieurs vues, dont celle-ci que j'ai choisie, car ce serait Courteline qui est au premier plan (confirmé par les propriétaires actuels du restaurant).
Vue Intérieure. TELEPHONE 296-46
Entrons donc dans cette auberge, vue de l'extérieur ci-dessous. Il existe plusieurs vues, dont celle-ci que j'ai choisie, car ce serait Courteline qui est au premier plan (confirmé par les propriétaires actuels du restaurant).
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Re: Paris - Avenue Trudaine
10025 AUBERGE DU CLOU
30 Avenue Trudaine - o - TELEPH. Trudaine 11 82
Editeur : R. Bergevin, 66 rue des Merciers, La Rochelle.
Carte à dos vert, ayant circulé en 1925.
30 Avenue Trudaine - o - TELEPH. Trudaine 11 82
Editeur : R. Bergevin, 66 rue des Merciers, La Rochelle.
Carte à dos vert, ayant circulé en 1925.
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Re: Paris - Avenue Trudaine
49-51 avenue Trudaine
Carte photo
Grande Teinturerie Trudaine (Maison Courtin) et Au Cocher Fidèle (Maison Bories).
On remarquera deux cochers posant sur la gauche justifiant l'enseigne du restaurant derrière... Et comme souvent, un balayeur profite pour poser lui aussi.
Carte photo
Grande Teinturerie Trudaine (Maison Courtin) et Au Cocher Fidèle (Maison Bories).
On remarquera deux cochers posant sur la gauche justifiant l'enseigne du restaurant derrière... Et comme souvent, un balayeur profite pour poser lui aussi.
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Paris - Avenue Trudaine
698 TOUT PARIS — Avenue Trudaine (IX° arrt)
.......................................à la Rue des Martyrs
au dos :
Avenue Trudaine, tient son nom de Trudaine, Conseiller d'etat, Prévôt
des Marchands (1660-1721). — Déposé.
F ♣ F
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Un jour j'irai vivre en Théorie parce qu'en Théorie tout se passe bien
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Re: Paris - Avenue Trudaine
TOUT PARIS - 1288 bis - Collège Rollin, 12 Avenue Trudaine (IXe arrt)
La tuerie de Montmartre a laissé la place, en 1876, au collège Rollin et au square d’Anvers. Revenons sur ces évènements.
Le 5 mai 1809, sont mis en adjudication les travaux de fouilles et de terrassement destinés à construire l’abattoir municipal dit de Montmartre, sur de vastes terrains (34.645 m²) situés à la limite de Paris, en deçà de la barrière de Rochechouart, délimités par le boulevard de Rochechouart, la rue de Rochechouart, la future avenue Trudaine et par la rue Bochard de Saron. L’architecte François-Joseph Bélanger (1744-1818) est chargé de dresser les plans et de diriger cette construction dont la première pierre est posée le 2 décembre 1810.
Dès 1811, l’architecte Jean-François Poidevin prend le relais de Bélanger, secondé par les inspecteurs des travaux Clochard et Guénepin.
Le 29 juin 1812, le Journal de Paris nous donne quelques précisions sur l’avancement du chantier : Plus de huit cents ouvriers sont employés depuis le mois de mars dernier, à la continuation et à l'avancement des travaux pour la construction de l’abattoir dit de Montmartre. Les huit bâtiments destinés aux bergeries et bouveries sont couverts. La toiture est toute en bois de chêne et en tuile creuses. Chacun de ces bâtiments a 45 mètres de longueur sur 11 de largeur. Les murs de ceinture et autres bâtimens de service sont terminés. Les travaux du bâtiment de deux étages qui sera occupé par l'administration de cet établissement, ceux des pavillons, des remises, des écuries, des manèges, des réservoirs, etc, sont en pleine activité. Tous ces bâtimens, ainsi que les premiers, seront construits en pierres de taille et de meulières.
Il est prévu, en outre, d’édifier huit corps d’échaudoirs en pierres de taille, chacun de 44 mètres sur 10 ; chaque corps recevra 8 échaudoirs, soit 64 échaudoirs en tout.
Un canal de 280 mètres de long, construit en meulières, avec des chaines de pierre de taille, traversera l’ensemble du site.
La surface construite couvrira 10.494 m². L’ensemble de l’abattoir de Montmartre, inauguré en 1818, aura coûté 121.128 francs pour le terrain et 4.725.028 francs pour les constructions.
En 1855, pas moins de cent quarante bouchers sont affectés à la tuerie de Montmartre qui est la plus importante de Paris.
publié par ombellule » jeu. 25 sept. 2014 09:23
La décision étant prise le 19 novembre 1858, de construire un unique abattoir parisien à la Villette, la tuerie de Montmartre voit ses jours comptés à partir de cette date. Dès l’ouverture desdits abattoirs en 1867, ceux de Montmartre sont démolis. C’est donc sur la partie occidentale de cet emplacement (26.000 m²), délimitée par la rue Bochard de Saron et la place d’Anvers, que l’architecte Napoléon Alexandre Roger (1806-1883) est chargé de construire le nouveau collège Rollin.
Ce collège était initialement installé depuis 1806, sous le nom de Collège Sainte-Barbe, au 34 rue des Postes dans le 5e arrt., voie qui sera rebaptisée rue Lhomond en 1867. Acheté par la ville de Paris en 1826, il prend le nom de collège Rollin le 6 octobre 1830. Les locaux étant devenus insuffisants, la municipalité prend la décision, le 8 février 1867, entérinée par le préfet le 19 février, de la construction du nouvel établissement de la rue Trudaine / boulevard Rochechouart.
Les travaux sont adjugés en 4 lots le 3 mai 1867 :
— Le 1er lot (terrasse et maçonnerie), évalué à 1.992.596 fr. 35 c. est adjugé au sieur Léon Genève, 326 rue Saint-Martin, moyennant un rabais de 6,75%.
— Le 2e (charpente), évalué à 234.590 fr. 34 c. est remporté par le sieur Romain Baluret, 66 quai de la Gare, moyennant un rabais de 23%.
— Le 3e lot (ferronnerie, serrurerie et impression des gros fers), évalué à 510.721 fr. 56 c. revient au sieur Narcisse Masson, 23 rue de Maistre, un rabais de 25,23%.
— Le 4e lot (menuiserie), évalué à 471.306 fr. 31 c., est attribué au sieur Jean-Baptiste-Alfred Ronsin, moyennant un rabais de 17,07%.
L’inauguration du nouveau collège Rollin a lieu le 3 octobre 1876.
L’année suivante, la partie est de l’ancien abattoir, aménagée en un jardin public par l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926), devient le square d’Anvers.
Le collège Rollin est dirigé depuis son ouverture de 1877 par Michel Martin Léonce Grenier (1830-1924), ancien proviseur du Lycée de Bordeaux. L’établissement compte, en 1878, 357 élèves pensionnaires, 83 demi-pensionnaires et 122 externes. On y enseigne à cette date les Mathématiques spéciales — les Mathématiques élémentaires — la Géométrie descriptive — les Sciences physiques, chimiques et naturelles — la Philosophie — l’Histoire — la Géographie — la Rhétorique — les Lettres — l’Allemand — l’Anglais — le Dessin d’imitation.
Le collège Rollin, transformé en lycée en 1919, est rebaptisé Lycée Jacques-Decour en 1944.
La tuerie de Montmartre a laissé la place, en 1876, au collège Rollin et au square d’Anvers. Revenons sur ces évènements.
Le 5 mai 1809, sont mis en adjudication les travaux de fouilles et de terrassement destinés à construire l’abattoir municipal dit de Montmartre, sur de vastes terrains (34.645 m²) situés à la limite de Paris, en deçà de la barrière de Rochechouart, délimités par le boulevard de Rochechouart, la rue de Rochechouart, la future avenue Trudaine et par la rue Bochard de Saron. L’architecte François-Joseph Bélanger (1744-1818) est chargé de dresser les plans et de diriger cette construction dont la première pierre est posée le 2 décembre 1810.
Dès 1811, l’architecte Jean-François Poidevin prend le relais de Bélanger, secondé par les inspecteurs des travaux Clochard et Guénepin.
Le 29 juin 1812, le Journal de Paris nous donne quelques précisions sur l’avancement du chantier : Plus de huit cents ouvriers sont employés depuis le mois de mars dernier, à la continuation et à l'avancement des travaux pour la construction de l’abattoir dit de Montmartre. Les huit bâtiments destinés aux bergeries et bouveries sont couverts. La toiture est toute en bois de chêne et en tuile creuses. Chacun de ces bâtiments a 45 mètres de longueur sur 11 de largeur. Les murs de ceinture et autres bâtimens de service sont terminés. Les travaux du bâtiment de deux étages qui sera occupé par l'administration de cet établissement, ceux des pavillons, des remises, des écuries, des manèges, des réservoirs, etc, sont en pleine activité. Tous ces bâtimens, ainsi que les premiers, seront construits en pierres de taille et de meulières.
Il est prévu, en outre, d’édifier huit corps d’échaudoirs en pierres de taille, chacun de 44 mètres sur 10 ; chaque corps recevra 8 échaudoirs, soit 64 échaudoirs en tout.
Un canal de 280 mètres de long, construit en meulières, avec des chaines de pierre de taille, traversera l’ensemble du site.
La surface construite couvrira 10.494 m². L’ensemble de l’abattoir de Montmartre, inauguré en 1818, aura coûté 121.128 francs pour le terrain et 4.725.028 francs pour les constructions.
En 1855, pas moins de cent quarante bouchers sont affectés à la tuerie de Montmartre qui est la plus importante de Paris.
publié par ombellule » jeu. 25 sept. 2014 09:23
La décision étant prise le 19 novembre 1858, de construire un unique abattoir parisien à la Villette, la tuerie de Montmartre voit ses jours comptés à partir de cette date. Dès l’ouverture desdits abattoirs en 1867, ceux de Montmartre sont démolis. C’est donc sur la partie occidentale de cet emplacement (26.000 m²), délimitée par la rue Bochard de Saron et la place d’Anvers, que l’architecte Napoléon Alexandre Roger (1806-1883) est chargé de construire le nouveau collège Rollin.
Ce collège était initialement installé depuis 1806, sous le nom de Collège Sainte-Barbe, au 34 rue des Postes dans le 5e arrt., voie qui sera rebaptisée rue Lhomond en 1867. Acheté par la ville de Paris en 1826, il prend le nom de collège Rollin le 6 octobre 1830. Les locaux étant devenus insuffisants, la municipalité prend la décision, le 8 février 1867, entérinée par le préfet le 19 février, de la construction du nouvel établissement de la rue Trudaine / boulevard Rochechouart.
Les travaux sont adjugés en 4 lots le 3 mai 1867 :
— Le 1er lot (terrasse et maçonnerie), évalué à 1.992.596 fr. 35 c. est adjugé au sieur Léon Genève, 326 rue Saint-Martin, moyennant un rabais de 6,75%.
— Le 2e (charpente), évalué à 234.590 fr. 34 c. est remporté par le sieur Romain Baluret, 66 quai de la Gare, moyennant un rabais de 23%.
— Le 3e lot (ferronnerie, serrurerie et impression des gros fers), évalué à 510.721 fr. 56 c. revient au sieur Narcisse Masson, 23 rue de Maistre, un rabais de 25,23%.
— Le 4e lot (menuiserie), évalué à 471.306 fr. 31 c., est attribué au sieur Jean-Baptiste-Alfred Ronsin, moyennant un rabais de 17,07%.
L’inauguration du nouveau collège Rollin a lieu le 3 octobre 1876.
L’année suivante, la partie est de l’ancien abattoir, aménagée en un jardin public par l'architecte Jean-Camille Formigé (1845-1926), devient le square d’Anvers.
Le collège Rollin est dirigé depuis son ouverture de 1877 par Michel Martin Léonce Grenier (1830-1924), ancien proviseur du Lycée de Bordeaux. L’établissement compte, en 1878, 357 élèves pensionnaires, 83 demi-pensionnaires et 122 externes. On y enseigne à cette date les Mathématiques spéciales — les Mathématiques élémentaires — la Géométrie descriptive — les Sciences physiques, chimiques et naturelles — la Philosophie — l’Histoire — la Géographie — la Rhétorique — les Lettres — l’Allemand — l’Anglais — le Dessin d’imitation.
Le collège Rollin, transformé en lycée en 1919, est rebaptisé Lycée Jacques-Decour en 1944.
- Classement : 15.79%