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4876 bis - Chanteloup - Château du Riffray - Façade du midi Edmond Mary-Rousselière, édit., Rennes
Au XVIIe siècle, la seigneurie de Chanteloup et du Riffray est la propriété de Judes d’Auvergne (1608-1652), né et décédé à Chanteloup, époux de Tristane Lambert.
Héritière du domaine, leur fille, Mathurine Charlotte d'Auvergne, se marie le 5 novembre 1665 avec Charles d’Auvergne, donnant naissance à Tristane Françoise d’Auvergne. A son tour, celle-ci se marie le 16 juillet 1680 avec Joachim du Chastellier (ou Duchatellier), originaire de Feins.
Succèdent ensuite : Charles Joachim (Jouachim) du Chastellier, marié le 14 février 1711 avec Jacquemine de Vaucouleurs, puis leur fils Charles François du Chastellier, seigneur du Riffray, né à Chanteloup le 27 septembre 1713, chevalier de l’ordre institué de la Croix de Saint-Louis, qui y épousera, le 7 juillet 1772, Anne Perrine Leroy de Brée.
Le fils de ces derniers, Jean-François Ambroise Duchatellier (1779-1858), maire de Chanteloup de 1813 à 1830, étant décédé sans postérité, le Château du Riffray tombe dans l’escarcelle de sa nièce Virginie du Chastelier (1798-1871) qui avait épousé, en 1842, le comte Hippolyte Jean-François Aubin de Pracontal (1806-1894). C’est durant cette période des années 1860 que le Château du Riffray est quasiment entièrement reconstruit par Pracontal et son épouse.
Hippolyte de Pracontal, veuf depuis 1871, décède dans son château du Riffray le 13 août 1894, laissant pour seul héritier son neveu Alexandre Guy Ange de Pracontal (1845-1919). Celui-ci avait épousé en 1ères noces, en 1874, Marie Armande Xavérine Fleur-des-Neiges de Moré de Pontgibaud (1848-1887), et s’était remarié en 1890 avec Marie Thérèse Paris de Mondonville (1860-1928).
Leur fils, Yves Marie Joseph Anne Michel Camille de Pracontal (1899-1923), toujours propriétaire du Château, est, en juillet 1922, à la recherche d’un « bon Charretier sérieux, connaissant la culture ». Il se marie le 28 octobre 1922 avec Yvonne Léontine Marie Just de Lespinasse de Bournazel (1899-1994) et décède le 26 février 1923.
La même année, le Château du Riffray est vendu et aménagé pour accueillir une école d’agriculture.
Le 10 avril 1858, un décret donne un agrément provisoire pour l’installation, dans les locaux du Château du Riffray, d’une maison familiale de vacances gérée par l'Association des maisons familiales du Riffray. Cette autorisation sera définitive après publication d’un nouveau décret le 19 avril 1960.
Depuis 2007, le Château du Riffray devient une maison d’accueil adossée à une Église protestante évangélique.
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