Tout Paris

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JeanMarc
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 866 - Rue Grange-aux-Belles (Xe arrt.)
Collection F. Fleury


Ce cliché est pris du Quai de Jemmapes, le Pont Tournant sur le Canal Saint-Martin étant situé juste dans le dos du photographe.
A gauche, on entr’aperçoit, à l’angle du
n°1 rue de la Grange-aux-Belles et du n° 98 quai de Jemmapes, l’Hôtel du Pont tournant au pied duquel M. Curé, tient une affaire de marchand de vins. J. Mirabel succèdera à Curé en 1910, puis Planque en 1914…
En face, la brasserie formant l’angle du
n°2 rue la Grange-aux-Belle et du n°96 quai de Jemmapes, à l’enseigne « A l’Ancre de Marine » (le bandeau de la banne mobile portait en outre le nom, moins engageant, de « La Cloche ») est affermée à Noël Lenfant depuis 1871.
Noël Louis Frédéric Lenfant (1835-1907), originaire de Migé dans l’Yonne, veuf de Louise Gabrielle Duval (1847-1880), a épousé en secondes noces, le 7 juillet 1881, Maria Magdeleine Lambert. En 1886, Lenfant cède l’affaire à Albert Pfeffer.
Albert Pfeffer (1865-1911), né à Paris, a épousé Sydonie Margotin en 1887. Après 20 ans à la tête de l’Ancre de la Marine, il vend son fonds de commerce en 1906 pour s’installer à Nogent-sur-Marne.
Lui succèderont au quai de Jemmapes, Mme Barrié, M. Ferrières etc…

Le rez-de-chaussée de l’immeuble mitoyen, au
n°4 rue de la Grange-aux-Belles, est occupé par un Salon de coiffure / lavatory et par une Epicerie / tabacs.
M. Bon, coiffeur, qui avait repris ce salon du sieur J. Privat en 1895, le tiendra jusqu’en 1918.
C. Gallet qui tenait cette épicerie de son père depuis 1895, la cèdera en 1907 à M. Belon qui l’exploitera jusqu’en 1918.

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publié par zelig mar. 21 juin 2022 10:27 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 966 - Eglise St-Marcel, Boulevard de l'Hôpital (Ve et XIIIe arrts.)
Collection F. Fleury


En septembre 1855, le Conseil municipal charge une Commission spéciale d’établir un rapport sur le projet de circonscription des paroisses de Paris. Il en résulte que 47 édifices seront consacrés au service paroissial de l’église, dont 34 dans les neuf arrondissements rive gauche et 13 dans les trois arrondissements rive droite ; quatre nouvelles paroisses seront établies : Saint-François-Xavier en remplacement des Missions Etrangères, quartier rue de Sèvres ; Sainte-Clotilde en remplacement de Saint-Valère, quartier faubourg Saint-Germain ; Notre-Dame-des-Champs en remplacement de l’Abbaye-aux-Bois, quartier du Montparnasse ; Saint-Marcel, quartier de la Salpêtrière, qui rappellera une ancienne paroisse du même nom, existant autrefois dans cette partie de Paris.

C’est sur un terrain situé au n°84 boulevard de l’Hôpital, que sera ainsi construite l’Eglise Saint-Marcel.
Pierre Nicolas Morisot, dit Morizot
(1808-1874), parisien, futur curé de la paroisse, représentant la Fabrique, est chargé d’engager l’architecte, Alphonse Blot (1813-1869) qui en dressera les plans, et de trouver les fonds nécessaires à cette édification. Auparavant l’abbé Morisot avait été vicaire à Villejuif, à Charenton puis à Châtenay, avant d’être nommé, en 1854, premier aumônier de l’Hôpital de la Charité.
La bénédiction de la première pierre de l’Eglise Saint-Marcel a lieu le samedi 26 juillet 1856, telle qu’annoncée par le journal
La Patrie :
— Demain samedi, à deux heures, aura lieu la bénédiction de la première pierre de l’Eglise St-Marcel, boulevard de l’Hôpital, vers le n°84. La cérémonie sera présidée par M. le curé de St-Médard. Une quête sera faite pour concourir à l’achat des mobiliers et ornemens de cette nouvelle paroisse.
Les personnes qui ne pourraient assister à la cérémonie, sont priées d’envoyer leurs offrandes à M. l’abbé Morisot, curé de la nouvelle paroisse, n°47 rue Jacob, ou aux dames qui ont bien voulu concourir à la quête : Mmes Beaugrand, 7 rue Madame ; De Chancel, 7 bld de l’Hôpital ; Desprez, 15 rue des Saints-Pères ; la maréchale Leroy de St-Arnauld et Ad. Leroy de St-Arnauld, 27 quai de la Tournelle ; Mlles de Fontenay, 5 rue de Clichy ; Lelièvre, 11 rue de Londres.

L’église Saint-Marcel est inaugurée et bénie le 29 novembre 1856 :
— M. l’abbé Morisot, appelé à la cure de Saint-Marcel, sera installé demain, samedi 29, à deux heures et demie ; Mgr l’archevêque présidera à la cérémonie. M. l’abbé Surat, archidiacre de Sainte-Geneviève, fera la bénédiction de l’église, le matin à huit heures précises. (Journal des villes et des campagnes 29 novembre 1856)

Trois tableaux sur toile seront commandés en 1858 pour agrémenter ce nouveau sanctuaire, mais ils resteront exposés uniquement dans la sacristie : une « Fuite en Egypte » par Paul-Dominique Gourlier (1813-1869) ; un « Saint-Jérôme » par Claudius-Marcel Popelin-Ducarre (1825-1892) et un « Jésus au Jardin des Oliviers » par un artiste anonyme. Six médaillons sur toile représentant des apôtres, réalisés par un certain Mansuit, seront, quant à eux, accrochés sous la tribune des orgues et sous les nefs, gauche et droite.

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publié par zelig sam. 18 juin 2022 18:08 ► ICI

En mars 1865, la municipalité décide d’acquérir l’Eglise Saint-Marcel, son presbytère, ses dépendances et les terrains y afférents. L’acte de cession est passé les 23 et 25 septembre 1865, devant maître Augustin Massion, notaire parisien, entre la Ville de Paris et l’abbé Morisot, pour un montant de 275.285 francs, que la fabrique s’engage à rembourser en 32 annuités, dont la première est à l’échéance du 23 septembre 1866 ; les dix premières annuités sont fixées à 5.000 francs, les dix suivantes à 8.000 francs, les onze autres à 12.000 francs, la dernière à 13.285 francs.
Chaque arrondissement possède une cure de 1ère classe : en septembre 1866, un décret impérial érige l’Eglise Saint-Marcel à ce rang.

En 1869, l’abbé Augustin Mugnier succède à l’abbé Morisot à la cure de l’Eglise Saint Marcel, ledit Morisot étant nommé chanoine du chapitre Notre-Dame, puis archiprêtre en remplacement de l’abbé Deplace, démissionnaire. Pierre Nicolas Morisot décédera le 30 octobre 1874 dans le presbytère de la Cathédrale Notre-Dame.
A son tour, en 1883, l’abbé Augustin Mugnier est nommé Chanoine titulaire de Notre-Dame ; il est aussitôt remplacé par l’abbé Charles Girou à l’Eglise Saint-Marcel…

En 1960, il est décidé de détruire l’Eglise Saint-Marcel afin d’en reconstruire une nouvelle en béton, sur les plans de l’architecte Daniel Michelin (1915-2005). Le sanctuaire ferme définitivement ses portes à la fin de l’année 1962.
La nouvelle église qui aura coûté 1.205.000 francs, est inaugurée le 18 décembre 1966 et consacrée le 9 avril 1967 par le cardinal Pierre Veuillot…
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TOUT PARIS - 1452 - Ancien Abattoir de Villejuif - Boulevard de l'Hôpital , Vue de la Cour et de l'Abreuvoir (XIIIe arrt.)

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publié par zelig sam. 5 juin 2021 09:09 ► ICI
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TOUT PARIS - 1411 - Gare du Nord (Xe arrt.)

Une première Gare du Nord parisienne a été érigée en 1846 par l’architecte Léonce Reynaud (1803-1880). Compte tenu du développement des voies ferrées, la station s’avère rapidement bien trop petite : aussi la Compagnie des Chemins de fer du Nord décide-t-elle, en 1861, d’en construire une nouvelle, sur les plans de l’architecte Jacques Ignace Hittorff (1792-1867). Celle-ci sera inaugurée le mardi 19 avril 1864. L’ancienne gare sera démontée, pierre par pierre et transportée à Lille pour agrandir la gare Lille-Flandres de 1848.

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publié par zelig ven. 3 juin 2022 00:32 ► ICI

Les annonces des journaux relatives à l’inauguration de la nouvelle Gare du Nord qui aura lieu le mardi 19 avril 1864, sont, pour la plupart, laconiques :
Le Petit Journal du 19 avril 1864 est on ne peut plus bref :
« Demain mardi aura lieu l'inauguration de la nouvelle gare du chemin de fer du Nord, élevée par la Compagnie rue de Dunkerque. Cette gare est la plus belle et la plus monumentale de toutes celles de la capitale. »
Le Phare de la Loire, de même date, ajoute que « Les voyageurs entreront par le pavillon de gauche. »
L’hebdomadaire dominical « Le Grand Journal », daté du 24 avril 1864, précise que « Les travaux de la nouvelle gare du chemin de fer du Nord sont assez avancés pour permettre d’y installer les services. On sera ainsi à même de commencer prochainement la démolition de l’ancienne gare, et de poursuivre l’achèvement de la façade latérale qui se lie au pavillon de droite, et qui répétera le système d’arcades adopté pour la grande halle. La nouvelle gare occupe une superficie de près de 32.000 mètres ; elle comporte cinq parties principales qui sont directement exprimées dans la façade, sur la place de Roubaix. »
Seul le journal Le Temps du 19 avril 1864 est au-dessus de la mêlée, donnant des précisions nettement plus intéressantes : « C'est demain mardi 19 avril, que commencera, à la nouvelle gare du Nord, le service des voyageurs. On peut maintenant apprécier dans son ensemble le plan grandiose de l'œuvre de M. Hittorf. Il se compose d'un quadrilatère d'environ 163 mètres sur 190, donnant une superficie de 32.000 mètres, et se divise en 5 parties principales, nettement indiquées dans la façade. Au milieu se trouve la grande halle ; à gauche, la salle de départ, puis la salle des Pas-Perdus ; à droite, les salles d'arrivée et de vastes remises couvertes.
Aux extrémités de la façade s'élèvent deux pavillons couronnés de frontons. La façade latérale du côté des départs, longeant la salle des Pas-Perdus, se lie au pavillon de gauche. Cette façade se présente comme un vaste portique percé de deux larges entrées à arcades, et soutenue par des pilastres disposés comme ceux de la façade principale.
La façade latérale, du côté de l'arrivée, présente une disposition semblable à celle adoptée par la grande halle, et qui consiste en un système d'arcades.
Les arcades ont le double avantage d'éviter les divisions trop petites et trop uniformes des colonnades entières, et de donner aux salles des ouvertures en harmonie avec leurs dimensions. »
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TOUT PARIS - 1202 - Abattoirs de Vaugirard - Vue intérieure (XVe arrt.)
Collection F. Fleury


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publié par zelig sam. 7 mai 2022 18:00 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1520 - Rue Portalis et Grand Hôtel Alexandra (VIIIe arrt.)

Situé à l’angle du n°2 rue de Malesherbes (devenue rue du général Foy en 1879), n°16 rue de la Bienfaisance et n°1 rue Portalis, cet immeuble est exploité à l’usage de maison meublée depuis 1873 jusqu’en 1877 par la veuve Guérin, tandis qu’au rez-de-chaussée, le vins-traiteur est affermé à M. Gutmann.
L’Hôtel meublé est racheté par
M. Sommé qui le vend le 1er avril 1878 à Ribès, lequel le cède dès le 15 janvier 1879 aux époux Beaussier.
François Joseph Charles Beaussier
(1833-1880), employé au chemin de fer né à Blois, a épousé, le 13 juin 1864, Marie Félicie Ernestine Saint, née au Montet dans l’Allier en 1843.
Beaussier étant décédé le 16 juin 1880, sa veuve conserve l’affaire deux ans avant de la vendre le 2 janvier 1882 à la
dame Dubois. La veuve Beaussier reprend aussitôt une autre maison meublée au n°37 avenue Marceau, la revend le 3 juillet 1883 pour en acquérir une troisième, dite le Grand-Hôtel des Américains, au n°14 boulevard Saint-Michel ; rattrapée par les affaires, la veuve Beaussier s’empresse de vendre l’hôtel du bld St-Michel à la veuve Truck le 20 juin 1885, mais n’évite pas sa faillite personnelle prononcée le 6 juillet 1885…
Après quelques mois d’exploitation la Dame Dubois vend l’hôtel meublé de la rue de la Bienfaisance, le 7 octobre 1882, à la
veuve Dauriac.
A partir de 1884, la maison meublée de la veuve Dauriac devient l’
Hôtel Alexandra qui indique dans ses réclames : « Très belle situation au centre du Paris Fashionable. Toutes les chambres donnent sur la place. Prix : 9 à 12 francs par jour, pension et logement. »
Le 1er février 1897, la veuve Dauriac vend son fonds de commerce d’hôtel aux époux Cordelier.
Claude Cordelier
(né à Fénay en Côte d’Or le 18 août 1841) s’est marié à Dijon le 19 août 1882 avec Henriette Antoinette Barbier (née le 3 août 1848 à Dijon). Lors de ce mariage, Cordelier est comptable à Paris dans le 9e arrt.
Le 4 août 1902, rien ne va plus à l’Hôtel Alexandra : les époux sont dorénavant séparés de biens. La faillite de Cordelier est prononcée le 29 novembre 1902, suivie le 31 décembre 1902 par la clôture de ladite faillite pour insuffisance d’actif.
L’Hôtel Alexandra est racheté par
Oster-Joseph Ledent (1863-1937), originaire de Grapfontaine en Belgique. Celui-ci était garçon d’hôtel, rue des Jeûneurs, lors de son mariage du 23 juillet 1898 avec Angèle-Victorine Hilaire, cuisinière. Ledent avait ensuite exploité, durant l’année 1902, l’Hôtel du Vivarais situé au n°8 rue Geoffroy-Marie dans le 9e arrt. et avait divorcé le 3 mars 1903.
Les affaires de Ledent semblent se porter au mieux, puisqu’en plus de l’Hôtel Alexandra, il reprend, le 2 décembre 1908, l’Hôtel meublé / pension de famille du n°7 rue du Colisée, en tant que commanditaire, associé avec
Emilien-Auguste-Célestin Barrou (1875-1916), maître d’hôtel, chargé de le gérer.
Le 22 janvier 1915, en plein conflit franco-allemand, Oster Ledent rachète les parts de l’Hôtel du Colisée que détenait Emilien Barrou ; celui-ci décède l’année suivante, le 1er mai 1916, tué à l’ennemi à Fleury-devant-Douaumont dans la Meuse.
Ledent revendra l’Hôtel du Colisée à M. Robin en 1918 et l’Hôtel Alexandra à M. Vidonne, lequel en était toujours le propriétaire en 1932…
Aujourd’hui, l’hôtel est devenu un immeuble locatif, comprenant 16 logements.

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Publié par zelig lun. 25 juil. 2022 11:20 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS – 201 bis - Rue de Mogador prise de l'arrière de l'Opéra (IXe arrt.)

Nous sommes, à gauche, au n°48 boulevard Haussmann (n°46 à droite), à l’angle du n°1 rue de Mogador. C’est un des rares clichés de la rue de Mogador, avant que la société des Galeries Lafayette constituée le 30 août 1899, vienne y construire son « navire amiral ».
Après avoir construit son premier bâtiment au n°1 rue Lafayette, ce grand magasin fait l’acquisition, en 1903, auprès de la Compagnie la Nationale-Vie 13 rue de Grammont, des immeubles situés n°38-42 boulevard Haussmann et n°15 rue de la Chaussée d’Antin. Puis c’est au tour du n°44-46 boulevard Haussmann / 2 rue de Mogador d’être absorbé en 1930, l’architecte Pierre Patout (1879-1865) obtenant, le 25 avril 1931, l’autorisation d’y bâtir un magasin de neuf étages. Enfin, en 1969, le n°48 boulevard Haussmann / n°1 rue Mogador est racheté et démoli pour y construire un second magasin.

Le café-restaurant du n°1 rue Mogador a été acquis le 19 octobre 1892 par les époux Vignol auprès d’un certain Saguez qui l’avait tenu seulement une année. Vignol décédé, sa veuve revend son fonds de commerce le 10 mai 1901 à
François Eugène Woitiée. Celui-ci, né en 1863 à Rurange-lès-Thionville en Moselle, marié avec Marie Emilie Charon (1876-1899), tenait précédemment, depuis 1897, une affaire similaire au n°29 rue d’Argenteuil dans le 1er arrt. Veuf depuis le 10 juillet 1899, Woitiée s’est remarié le 29 novembre 1899 avec Marie Bertrand.
Le 9 avril 1910, le couple Woitiée cède son restaurant à
Théodule Duflot qui y est encore actif en 1914…

Depuis 1883, la boutique située en face, au n°2 rue Mogador, est louée à l’éditeur de musique
Giulio Ricordi (1840-1912), fondateur de la société G. Ricordi et Cie.
► voir ici la boutique G. Ricordi et Cie du 2 rue Mogador / 46 boulevard Haussman vers 1890

En 1895 Ricordi déménage ses locaux au 12 rue de Lisbonne, à l’angle du 62 boulevard Malesherbes, et cède le pas de porte de la rue de Mogador à l’ingénieur Octave-Maximilien de Rochefort-Luçay dit Octave Rochefort (1861-1950) qui y commercialise les machines à écrire de type Blickensderfer sous le nom de « La Dactyle » et les machines à calculer fabriquées par la société Château Frères et Cie. Rochefort qui a ses ateliers au 15 rue Hégésippe Moreau, va concevoir en 1901, un système de télégraphie sans fil à étincelles et, en 1903, une machine à écrire avec moteur électrique.
Le 19 juillet 1912, Rochefort transfère son magasin au n°4 rue Lafayette et crée la société en commandite Dejoux et Cie chargée d’exploiter La Dactyle.

► voir ici les Machines à écrire et à calculer La Dactyle

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publié par zelig lun. 15 août 2022 19:30 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 194 - Rue du Temple - Eglise Ste-Elisabeth (IIIe arrt.)
Collection F. Fleury


A gauche, sur cette carte, nous sommes au n°164-166 rue du Temple où l’on voit une partie du déballage des fournitures de modes de Benoiston et Cie. Voir ► ICI les recherches que nous avons publiées sur Aurélien Honoré Benoiston (1845-1916) et son entreprise de passementerie, chapeaux, plumes et soieries…

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publié par zelig jeu. 14 avr. 2022 12:18 ► ICI

En face, au n°199 rue du Temple, formant l’angle avec le n°78 rue de Turbigo, un autre déballage est proposé aux chalands, c’est celui de la Compagnie Franco-anglaise des Cristaux et Porcelaines, y installée depuis 1874, au rez-de-chaussée et au premier étage : on y trouve à ses comptoirs, tous les services de table en faïences et porcelaines, sa coutellerie et son orfèvrerie, ses lampes et suspensions pour salles à manger et antichambre etc…. Après plus d’un demi-siècle d’activité à cet emplacement, la Cie Franco-anglaise cède ses locaux, en 1930, au Crédit Lyonnais qui y aménage son agence K, toujours présente à ce jour.
L’immeuble mitoyen, au
n°197 rue du Temple, est notamment occupé par des modistes (Giboulot-Guillot, Surirey et Madeleine Due), des lapidaires (Low, Martin et Taussig) et un marchand de montres (Guthmann).

Enfin, au
n°195 rue du Temple, l’Eglise Sainte-Elisabeth-de-Hongrie, séparée par le passage éponyme, a été édifiée de 1628 à 1646. La première pierre a été posée par Marie de Médicis le 14 mai 1628 ; l’abbé Jean-François Paul de Gondi, coadjuteur de son oncle archevêque de Paris, a consacré ce sanctuaire le 14 juillet 1646.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 864 - Rue de l'Entrepôt à la Rue de la Douane (Xe arrt.)
Collection F. Fleury


C’est le 26 décembre 1862 que les frères Sachsé ouvrent leur entrepôt de tissus à l’angle du n°10-12 rue de l’Entrepôt (future rue Yves-Toudic) et du n°4 rue de la Douane (future rue Léon-Jouhaux), l’accès à la clientèle étant situé rue de la Douane.
Les trois frères Sachsé, originaires de Werben en Allemagne, fils de Meyer Isaac Sachsé et de Frédérique Meyer Lévy, sont :
Hermann Isaac Sachsé (1822-1879) époux de Berthe Betty Schwarcheim (1831-1879) ; Edouard Sachsé (1826-1891) époux d’Esther Lévy ; et Louis Sachsé.
En juin 1853, ils se font connaître à Berlin où, pendant trois mois, ils inondent plusieurs journaux de leurs larges réclames, proposant à la vente toile, linge de table damassé et ouvré, mouchoirs de poche, nappes etc., exposés à l’Hôtel de Russie, Longue rue Neuve. L’année suivante, en décembre 1854, ils s’installent à Paris, au n°47 rue de Rivoli, où ils continuent dans leur lancée, à l’appui de moultes publicités, avec la vente de toile et de linge de table de fabrication allemande. On voit ensuite les frères Sachsé déménager au n°61 rue de Rivoli en 1856, au n°51 en 1857 et ouvrir un autre entrepôt au n°10 rue Laffitte.
Le 30 décembre 1859, Edouard et Louis Sachsé sont déclarés en faillite, et pendant les deux années qui suivent, ceux-ci continuent leur affaire, sous prétexte de liquidation, sous le nom du troisième frère, Hermann Isaac Sachsé, cette fois-ci dans la cour du n°70 rue de Rivoli, avant de venir s’installer dans le 10e arrt., rue de la Douane et de l’Entrepôt.

Arguant de la présence, depuis 1840, de l’Entrepôt des Douanes au n°14 rue de l’Entrepôt, juste en face de leur entrepôt de vente, les frères Sachsé vont faire croire à leur clientèle, par leurs innombrables affiches publicitaires, que les marchandises qu’ils proposent, proviennent de saisies de l’administration des Douanes ; ils vont même jusqu’à faire apposer des enseignes sur leur immeuble avec la mention « AGENCE EN DOUANE ».
… jusqu’à ce que le Directeur général des Douanes se saisisse de l’affaire et fasse assigner les Sachsé le 8 juin 1863, afin qu’ils suppriment toutes allusions aux douanes sur leurs réclames. Le 25 juin 1864, les frères Sachsé sont condamnés à l’amende et aux dépens et dans l’obligation de publier leur condamnation dans divers journaux.
A partir de cette date, Hermann Isaac Sachsé continue son activité au 10-12 rue de l’Entrepôt, tandis que ses frères repartent à Berlin où ils organisent des expositions de tableaux.
De par son origine allemande Hermann Isaac Sachsé est contraint à la faillite le 28 septembre 1870 ; expulsé en Allemagne, il sera réhabilité en juillet 1872 et ouvrira un nouveau magasin de tissus en 1876 au n°12 boulevard Saint-Martin et en 1877 au n°30 rue de l’Entrepôt.

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publié par zelig lun. 17 mai 2021 18:46 ► ICI

Depuis 1869-1870, L’Entrepôt des Tissus du 4 rue de la Douane / 10-12 rue de l’Entrepôt est repris par Pierre Alexandre Lévy (1848-1892), parisien qui se marie le 21 décembre 1869 avec Marthe Émélie Hitzemann (1846-1916), originaire de Bailleul où elle est déclarée musicienne (son père est compositeur et professeur de musique, son frère est sous-chef de musique au 1er régiment de voltigeurs de la garde). Alexandre Lévy adopte un stratagème de vente publicitaire consistant à proposer ses toiles et linge de table provenant des Saisies-Warrants protestés, abandonnés en douane, dans les gares et autres et ouvre un second dépôt, de 1874 à 1882, au n°7 rue de la Douane / n°18 rue des Marais (future rue Albert-Thomas).
Après le décès d’Alexandre Lévy survenu le 29 mai 1892, sa veuve Marthe Émélie Hitzemann conserve cette entreprise et forme, le 23 juillet 1892, la
Société de l’Entrepôt des Tissus, veuve Alexandre Lévy et Cie, prenant comme associé Paul-Emmanuel Damoye (1863-1898), son gendre, époux d’Esther Lévy née en 1872, et comme commanditaires, sa fille Esther Lévy et son fils James Abraham Lévy, né en 1875. Le capital de la société est fixé à 500.000 francs dont 440.262 francs correspondant au fonds de commerce de Marthe Emélie Hitzemann et 24.490 francs apportés par Damoye.
Marthe Émélie Hitzemann décède le 20 novembre 1916 et laisse la Société de l’Entrepôt des Tissus à ses enfants Esther et James ; entretemps, Esther devenue veuve, s’est remariée le 25 mars 1899 avec Paul Émile Franck, directeur de théâtre dont elle divorcera en mai 1918, tandis que son frère James Lévy, marié en 1912 avec Camille Térachée, est devenu « administrateur des Saisies-Warrants » de la société.

L’Entrepôt des Tissus perdurera jusqu’après 1948. Aujourd’hui cet immeuble est occupé au rez-de-chaussée par un Cabinet comptable.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1554 - Station du Chemin de fer à Ménilmontant (XXe arrt.)
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► voir ici quelques renseignements sur l’inauguration de la Gare de ceinture de Ménilmontant

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publié par rigouard dim. 21 mai 2017 09:22
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 455 bis - Rues Frochot et Victor-Macé (IXe arrt.)
(coquille pour Victor Massé)

► voir ici quelques renseignements sur l’Hôtel du n°2 rue Frochot
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publié par zelig sam. 13 nov. 2021 10:43 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 529 bis - Rue de Lourmel à la Rue des Entrepreneurs (XVe arrt.)

Comme il l’a fièrement fait inscrire, en caractères voyants, sur le fronton de sa boutique, J. LABESSE est propriétaire, depuis 1904, du fonds de commerce de café-restaurant du n°74 rue de Lourmel, à l’angle du 51 rue des Entrepreneurs.
Son prédécesseur,
Daniel Bélisaire Dourain (né à Méru en 1869), avait acquis cette affaire le 26 mai 1894 auprès d’un certain Duflot, juste après s’être marié, le 15 mai 1894, avec Georgina Albertine Vogt.
Quatre ans après, le 19 octobre 1899, Dourain divorce d’avec son épouse pour convoler en secondes noces, le 8 novembre 1900, avec
Juliette Victorine Tétrel. Celle-ci, née le 6 mars 1875 dans le 15e, n’est autre que la fille de son concurrent, Armand Tétrel, qui tient le restaurant situé à l’angle opposé, au n°73 rue de Lourmel.
Le couple Dourain-Tétrel se retire en 1904 et cède donc son établissement à
Joseph Labesse, né à Varennes sur Allier le 12 décembre 1860.
Lors de son mariage avec
Jeanne Develle (née en 1858 à Chantenay dans la Nièvre), célébré à Moulins le 30 avril 1890, Joseph Labesse est limonadier au n°5 rue des Couteliers à Moulins où son activité est attestée jusqu’en 1892. En 1892 et 1893, on retrouve le couple Labesse, installé marchand de vins au 32 bld de Vaugirard à Paris, puis en 1894 au n°33 rue des Gravilliers.
Lors de la naissance de leur fils Jean-Marie, en 1898, ils résident au n°6 impasse Crozatier dans le 12e arrt, Joseph Labesse étant déclaré valet de chambre et son épouse, cuisinière.
Joseph Labesse, devenu veuf, tient son affaire de la rue de Lourmel durant cinq ans, la cédant le 16 mai 1908 au sieur Fréville. Labesse se retirera en 1911 à Yzeure dans l’Allier, où il tiendra une affaire de limonade.
Après Fréville, les exploitants du café 74 Lourmel n’y feront pas de vieux os : Florentin en 1911-1913, Nicolas en 1914…

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publié par zelig jeu. 3 févr. 2022 11:05 ► ICI

Ainsi que nous l’avons indiqué ci-dessus, le restaurant situé à droite sur ce cliché, à l’angle du n°73 rue de Lourmel et du n°53 rue des Entrepreneurs, est tenue par Armand Tétrel.
Armand Tétrel, originaire de Fonternemont dans le Calvados où il est né le 23 décembre 1844, s’est marié le 5 août 1873 dans le 15e arrt., avec Augustine Julie Enard (née à Paris le 18 juillet 1850). C’est en 1870 que son frère Victor Tétrel crée cette affaire, à cette date numérotée au n°69 rue de Lourmel (renumérotée n°73 l’année suivante). En 1873, Victor Tétrel laisse son restaurant à Armand Tétrel, lequel la tiendra durant trente ans, jusqu’en 1903.
Ses nombreux successeurs n’auront pas la même longévité à cet emplacement : Héritier en 1904-1907 ; Delrieu en 1908-1909 ; Bertin en 1910-1913 ; Landais à partir de 1914…

Aujourd’hui le restaurant Labesse a laissé la place à une boutique de vêtements d’enfants et de jouets à l’enseigne Kidibô ; son concurrent en face n’a pas résisté non plus à l’installation d’un Laboratoire de biologie médicale.
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1080 bis - La Rue Lourmel (XVe arrt.)

Nous avons étudié sur la carte précédente une partie du croisement de la rue de Lourmel avec la rue des Entrepreneurs. Passons donc, avec ce cliché, à la seconde moitié de ce carrefour.
En premier plan gauche (
n°76 rue de Lourmel / 58 rue des Entrepreneurs) le rez-de-chaussée est occupé par une épicerie, tandis qu’une boulangerie lui fait pendant, à droite, au n°75 rue de Lourmel.

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publié par zelig jeu. 18 nov. 2021 17:05 ► ICI

Le fonds d’épicerie appartient aux époux Froment qui l’ont acquis du sieur Dubois en 1897.
Eugène Edmond Froment (1861-1945), originaire de Néry dans l’Oise s’installe à Paris où, en 1888, il achète sa première épicerie à Poreaux, située au n°27 rue des Trois-Couronnes dans le 11e arrt. Il se marie le 22 juillet 1890 à Béthisy-Saint-Pierre avec Delphine Léontine Billois (née en 1866 à Oulchy-la-Ville).
L’année suivante, les Froment s’installent dans l’épicerie qu’ils viennent d’acquérir, au n°110 rue de Cambronne dans le 15e arrt., affaire qu’ils céderont en 1896 pour reprendre celle de la rue Lourmel.
Celle-ci semble être florissante puisqu’en août 1901, les Froment ont un garçon épicier à leur service — Eugène Prévost, 29 ans —, lequel témoigne à l’état-civil, lors de la naissance de leur fils André Eusèbe Froment.
En 1909, les Froment cèdent leur épicerie à Renouf qui la revend dès l’année suivante à Mengin ; celui-ci y était encore actif en 1914.

Epicerie du n°76 rue de Lourmel à l’angle de la rue des Entrepreneurs
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Jusqu’en 1903, la boulangerie du n°75 rue de Lourmel a connu une période tumultueuse avec des exploitants qui ne conservent l’affaire guère plus de trois ans : Peltier en 1894-1895, Ablon en 1896-1898, Leveneur en 1899-1900, Hartmann en 1901-1903.
A contrario, leur successeur,
Jean-Marie Cailloce, fera preuve d’une grande stabilité dans cet établissement, la conservant pendant plus de vingt ans.
Jean-Marie Cailloce, né le 28 avril 1870 à Erdeven dans le Morbihan où son père est forgeron, se marie le 11 septembre 1902, dans le 9e arrt., avec Eugénie Cécile Christy (1871-1962) ; à cette date, Cailloce est domicilié dans le 11e arrt, au n°29 rue de la Forge-Royale, employé comme boulanger chez son patron, le sieur Boucher, installé au n°27 de la même rue.
Lors de la naissance de leur fille Marthe Hélène, le 22 janvier 1906, Joseph Labesse, son voisin restaurateur du n°74 rue de Lourmel, est témoin à l’état civil.
Les époux Labesse tiendront cette pâtisserie-boulangerie jusqu’après 1922.

Aujourd’hui cette boulangerie est exploitée par Gwendoline et Bruno tandis que l’épicerie a cédé la place à l’Atelier du Sourcil.

Jean-Marie Cailloce avec sa fille Marthe Hélène, au seuil de la porte de sa Boulangerie-Pâtisserie du n°75 rue de Lourmel
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 267 - Rues Lamarck et Caulaincourt (XVIIIe arrt.)

En premier plan gauche de cette carte, nous sommes au n°111 rue Caulaincourt, lieu que nous avions étudié ► ICI et où nous avions constaté que les exploitants de la boulangerie et de la papeterie-mercerie avaient nettement la bougeotte.
En face, l’immeuble formant l’angle du n°108 rue Caulaincourt / n°62 rue Lamarck a été édifié en 1900, par l’architecte Pierre-Georges Cyr-Robert (1862-1919), lors du percement de ladite rue Lamarck. Cette construction de six étages a fait l’objet d’une demande de permis le 20 décembre 1899, pour le compte du propriétaire du terrain,
Georges Henri Mouchet (1843-1905), notaire à Paris. Les parents de celui-ci — François Mouchet (1808-1887), également notaire, et Henriette Adèle Mouchet (1818-1899) — avaient également fait construire plusieurs immeubles à Paris par le même architecte.
Dès son achèvement en 1900, le rez-de-chaussée du n°108 rue Caulaincourt est affermé en tant que brasserie par un certain
M. Petit qui l’exploitait toujours en 1910, à l’enseigne « Brasserie des Saules ».
En 1914 elle est rachetée par
Adrien Eugène Bultez (1862-1918), parisien, marié depuis le 6 avril 1893 avec Emélie Marie Anne Ramond (1868-1951) ; lors de son mariage, Bultez était limonadier chez Pêchard, au n°38 rue Ramey dans le 18e arrt.
Bultez rebaptise son enseigne « Brasserie de la Terrasse », mais décède, aussitôt après, le 22 avril 1918, à son domicile.
L’affaire sera ensuite reprise à M. Morisset…
Aujourd’hui, cette brasserie est occupée par la banque HSBC.


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publié par zelig jeu. 18 août 2022 20:54 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1235 - Les Halles le Matin Rues Etienne-Marcel et Turbigo (Ier et IIIe arrts.)

Etienne Drugeon occupe cet emplacement de choix situé à la proue des n°11 rue Turbigo et n°19 rue Etienne-Marcel. C’est le 1er juillet 1883 que cet ancien commis-voyageur a acquis ce fonds de commerce auprès de son cousin, Gustave Clément (1834-1910) qui, à son origine de 1878, commercialisait essentiellement des toiles cirées et des manteaux en caoutchouc ; ultérieurement l’activité s’étoffera avec le linoléum, les toiles imperméables pour bâches et rideaux, les tapis de tables, les moleskines, etc…
Etienne Drugeon (1845-1935), originaire des Ulmes dans le Maine-et-Loire, a épousé Marie-Elise Jamet le 2 juin 1883, à Paris 13e, soit tout juste un mois avant de prendre possession de cette affaire, condition généralement exigée par les négociants en fonds de commerce.
Drugeon exploite son commerce pendant vingt ans avant de le céder, le 27 juillet 1907 à
Narcisse Leude (1859-1921), ancien sous directeur des Usines Maletra au Petit-Quevilly, venu s'installer à Montreuil-sous-Bois, au 159 rue Etienne-Marcel, en 1903, afin de tenir une boutique de vente d'alccol dénaturé. Leude reste actif rue Turbigo jusqu’au conflit 1914-1918.
En mars 1918 les toiles cirées de la rue Turbigo sont reprises par
Eugène Maréchal et fils, fabricant de toile cirée dont l’usine a été installée à Vénissieux par Eugène-Félix Maréchal (1845-1899) et poursuivie par ses fils Henri-Félix, Alexandre et Joseph Chevalier ; la boutique de vente de toile cirée Maréchal était toujours active en 1930…
Aujourd’hui, le CIC a supplanté la toile cirée.


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publié par zelig mar. 21 déc. 2021 10:29 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1237 - Les Halles - Rue Turbigo (Ier et IIe arrts)

Vue rapprochée de la Cpa précédente
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publié par zelig lun. 8 nov. 2021 12:11 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS – 575 bis - Rue Lecourbe prise de la Rue des Volontaires (XVe arrt.)

L’immeuble de six étages formant, à gauche, l’angle du n°60 rue Lecourbe / n°37 rue François Bonvin a été édifié par l’architecte Charles Hippolyte dit Henri Ragache (1848-1929), le permis de construire ayant été délivré le 9 juin 1899 au propriétaire du terrain et des anciens locaux appartenant à un certain Métivier demeurant 93 rue Lecourbe.
André Louis Métivier (1850-1925), originaire de Breil dans la Sarthe y a tenu de 1871 à 1898 — tout d’abord avec son père Pierre Adrien Métivier (1822-1892) — un commerce de beurre en gros ; il s’était marié le 4 février 1873 avec Madeleine Conard (1847-1912).
Le nouvel immeuble est terminé en 1900 et dès son achèvement, le rez-de-chaussée est donné à bail à un pharmacien, Pierre Dureuil.
Originaire de Saint-Pantaléon en Saône-et-Loire,
Pierre Dureuil (1872-1915) est marié depuis le 13 janvier 1900 avec Marguerite Cécile Geoffrion dont le père, Anicet Olivier Geoffrion est également pharmacien au n°22 rue Pierre Lescot / 20 rue de la Grande-Truanderie.
En 1909, l’officine est reprise par
Marcel Gourbillon (1878-1942) né à Rochecorbon, qui la tiendra jusqu’en 1942.
Curieusement son prédécesseur, Pierre Dureuil, décédé le 16 décembre 1915 en son domicile 5 rue Jean Daudin dans le 15e arrt., est déclaré « entrepreneur de travaux publics » dans les actes d’état-civil.
Aujourd’hui la
Pharmacie Centrale Lecourbe est toujours active.

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publié par zelig sam. 18 déc. 2021 11:22 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 344 - Boulevard de la Villette à la Place du Combat - Promenade des Pensionnaires du cirque Bostock (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury


► voir ici quelques renseignements sur le Bostock
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publié par rigouard sam. 11 mai 2013 17:28
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