
Voici ce qu'en dit le guide Neudin 1992 (2 entrées différentes) :
"V.D.C. (cpa) Voir Durand Veuve et Cie (Clermont-Ferrand).
Dans l'Aveyron (12), elle s'est souvent associée à E.L.D. (voir celui-ci), notamment pour la série "l'Aveyron Pittoresque". Elle utilisa la marque VDC dans un coeur. Parmi ses innombrables cartes (un millier), on retient : des paysans (n°s 95, 217, 816, 817); la récolte de la pômme de terre (n°47); la moisson (n°3678); la fenaison (n°43); des attelages fermiers (n°s 18, 295, 1479); le départ du courrier de Rodez (n°2621, 750F); une noce aveyronnaise (n°3); un marchand de genets (n°1035); qui cote 750F. La carte leader appartient à la sous-série des "types aveyronnais" (n°3946), c'est le cireur de Rodez qui cote 1100f (reproduit dans le guide Neudin 1982, Page 313).
Durand Veuve (cpa) Installée à Clermont-Ferrand (63), elle a probablement édité des clichés pris par son mari. Elle utilisa le sigle commercial : Durand Veuve et Cie ou encore V. D. C.. On lui doit quelques dizaines de cartes sur la Haute-Loire, par exemple, le montreur d'ours de Beaumont près de Brioudes (43) et, au Puy, les marchandes de fromage. Mais son oeuvre principal concerne le Puy-de-Dôme avec une grande série intitulée "l'Auvergne pittoresque" (au moins 3000 cartes différerentes). Parmi les chefs d'oeuvre de ce département, citons à Clermont-Ferrand, le pressoir (n°1105, 640F), un groupe de jeunes romanichels (n°3083, 1000F). Ailleurs, on trouve une mise à mort de cochon à Thiers (n°20, 360F), le départ d'une diligence à Sauxillange (n°2426, 500F), l'autobus Riom-Châtel-Guyon (n°3312, 1700F) qui est une des cartes les plus chères du Puy-de-Dôme, l'autobus de Thiers (n°3645, 650F), un grand nombre de vues sur le tram du Puy-de-Dôme, une série sur le circuit d'Auvergne (1905), une autre sur le Grand Prix Michelin (1911), une autre encore sur "la coupe des tout petits" (en 1905).
Rien n'a échappé à cet éditeur, ni les vues régionales, ni les scènes typiques, ni les évènements, ni les personnages locaux comme Jean Serpent. On lui doit aussi des témoignanges folkloriques tel le "jeu du cou de l'oie" à Manzat (n°3767, 280F) ou encore industriels (intérieur de tannerie à Maringues, émouleurs avec chiens de Thiers, taille de la lave à Volvic). Bref, ce fut un éditeur complet, aussi bien pour les clichés passe-partout de sa longue série de "l'Auvergne Pittoresque" que pour les documents localisés en légende. Certaines des photographies Durand ont été prises par Le Deley."