Tout Paris

Modérateur : droopyjm

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zelig
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Re: Tout Paris

Bonsoir Jean-marc
c'est peut-être "La Rue Lecourbe" mais je ne l'ai jamais vue.
La 995 existe mais pas "au trèfle". C'est le Bd St-Marcel à la Rue Collégiale. La même vue existait au temps du trèfle (NOIR) avec le n°966 bis, carte que je vais publier sans attendre
Zelig
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 32 - Les Artistes au Jardin des Plantes - Modelage du Dromadaire (Ve arrt.)

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publié par zelig mer. 12 mai 2021 10:50
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 807 - Crue de la Seine, inondation du Square - Quai de l'Hôtel de Ville (IVe arrt.)
Vue sur le Pont Louis-Philippe et l’Ile-Saint-Louis

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publié par zelig sam. 26 juin 2021 12:19
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TOUT PARIS - 902 - Mairie du XIIe arrondissement
Collection F. Fleury


► voir ici quelques renseignements sur la Mairie du XIIe arrt.
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publié par zelig mar. 7 juin 2022 12:07
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 199 - Panorama du Père-Lachaise (XXe arrt.)
Entrée principale du boulevard de Ménilmontant

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publié par zelig dim. 31 oct. 2021 11:13
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 2051 - Avenue et entrée du Père-Lachaise - Les cheminées du four crématoire (XXe arrt.)
Entrée du cimetière du Père-Lachaise située au fond, en vis-à-vis du n°56-58 rue des Rondeaux

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publié par rigouard sam. 28 juin 2014 09:04
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1181 - Entrée principale du Cimetière du Père-Lachaise (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


S’il n’est pas le plus ancien cimetière parisien, il est assurément le plus grand. Ouvert le 21 mai 1804, le cimetière de Mont-Louis dit du Père Lachaise a accueilli son premier pensionnaire le 4 juin suivant.
Une reine de France, la seule, y a été inhumée : il s’agit de
Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601), dont l’époux, Henri III, a été poignardé à mort le 2 août 1589 à Saint-Cloud, par le moine Jacques Clément.
Louise de Lorraine a tout d’abord été enterrée à Moulins où elle est décédée le 29 janvier 1601 ; son corps est ensuite transféré, en 1606, dans le couvent des Capucines de la rue Saint-Honoré, puis en 1689, dans l’église Saint-Louis du nouveau couvent desdites religieuses, place Louis Le Grand.
Ce couvent devant être rasé pour permettre l’ouverture de la future rue de la Paix, il est décidé de translater les ossements de Louise de Lorraine dans le Cimetière du Père-Lachaise, après l’autorisation accordée par le préfet Nicolas Frochot le 6 brumaire de l’an XIV (28 octobre 1805). L’opération a lieu six jours après.
Louise de Lorraine sera à nouveau exhumée le 16 janvier 1817, ses restes seront transférés du père Lachaise à la Basilique de Saint-Denis, afin de rejoindre ses aïeux, ou tout au moins ce que les fanatiques de la révolution en ont laissé, après le morbide carnage, qu’ils ont réalisés sur les 54 cercueils royaux, du 12 au 25 octobre 1793.


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publié par zelig lun. 1 nov. 2021 11:48

Afin de donner des lettres de noblesse à cette nécropole, qui, à cette époque, n’était guère qu’un vulgaire cimetière de la banlieue de Paris, on va élever, de mars à mai 1817, deux mausolées côte à côte, l’un dédié à Molière, l’autre à La Fontaine et y transférer leurs dépouilles (non authentifiées) provenant de la chapelle Saint-Joseph rue Montmartre.
Il était également prévu de procéder à la translation au cimetière du Père-Lachaise de plusieurs personnalités inhumées dans le musée des Monuments Français situé rue des Petits-Augustins (future rue Bonaparte), fermé en 1816. C’est ainsi que le 6 mars 1817, le ministre de l’intérieur, Joseph-Henri-Joachim Lainé, donne l’autorisation d’y transférer les cendres de Nicolas Boileau, de René Descartes, de Jean Mabillon et de Bernard de Montfaucon.
Finalement cette annonce est démentie le 30 mars 1817 par le très sérieux Moniteur Universel qui nous informe que les tombeaux de ces quatre illustres personnages seront placés dans l’église de Saint-Germain-des-Prés. Seules les soi-disant cendres d’Héloïse et Abélard, qui avaient atterri au Musée des Monuments français en 1800, après bien des pérégrinations depuis 1164, seront transférées le 16 juin 1817 dans une chapelle sépulcrale qui leur est dédiée au Père-Lachaise.
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 1230 - Panorama du Cimetière du Père Lachaise - Côté de la rue du Repos ((XXe arrt.)
Collection F. Fleury

Une des cinq entrées du Cimetière, les quatre autres étant situées en vis-à-vis du n°56-58 rue des Rondeaux, boulevard de Ménilmontant face à la rue de la Roquette, au n°129 rue de la Réunion et en face du n°63 boulevard de Ménilmontant.

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publié par zelig lun. 28 févr. 2022 11:58
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 609 - La Porte principale du Cimetière du Père-Lachaise (XXe arrt.)
Collection F. Fleury

Cette entrée principale du Cimetière de l’Est dit du Père-Lachaise se situe boulevard de Ménilmontant en face de la rue de la Roquette.

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publié par rigouard jeu. 12 juin 2014 09:58
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 165 M - Place de la Concorde (VIIIe arrt.)

Une ordonnance royale du 7 septembre 1786 décide la construction du Pont Louis XVI, en vis-à-vis de la place Louis XV (future place de la Concorde), dans l’alignement du mitan de cette place et de la rue Royale. Un premier pont, en bois, avait été préalablement ordonné par lettres patentes du 3 juillet 1725, sur le même emplacement, mais il n’avait finalement pas été mis à exécution.
L’architecte
Jean-Rodolphe Perronet (1708-1794) est chargé des plans de cet ouvrage qui sera conçu en pierre de taille. La pierre utilisée pour cette construction provient des carrières de Saillancourt près de Meulan, de Liais-Férault, de Vernon, d’Arcueil, de Vaugirard, de Passy…
Sa longueur est de soixante-dix-neuf toises un pied six pouces entre les culées et sa largeur de quarante-huit pieds (trente pieds pour la chaussée en pavé, sept pieds et demi pour chaque trottoir et trois pieds pour les deux parapets qui seront garnis de balustres). Il se compose de cinq arches de soixante-dix-huit pieds et de quatre piles de neuf pieds d’épaisseur.
L’adjudication des travaux du Pont Louis XVI est attribuée le 27 février 1887 au sieur François Prévôt pour la somme de 2.993.000 livres
Commencée dès le mois suivant sous la conduite de l’ingénieur Pierre-Antoine Demoustier (1735-1803), la construction de ce monument, dont la première pierre a été officiellement posée le 11 août 1788, s’achèvera en 1791, comme l’avait précisément programmé Perronet dans son devis très détaillé de 118 pages du 1er octobre 1786. Pour sa part, Perronet sera rémunéré à hauteur de 100.000 livres pour la réalisation de ce pont.

Le Pont Louis XVI devient le pont de la Révolution en 1792, le Pont de la Concorde en 1802, retrouve son appellation d’origine le 9 juillet 1815 et reprend définitivement le nom de Pont de la Concorde en 1830.

Lors de l’exposition des arts décoratifs 1925, la chaussée est élargie de tout l’emplacement des trottoirs et une passerelle pour piétons est construite parallèlement au pont, en aval de celui-ci.

► voir ici la Passerelle installée en 1925 parallèlement au Pont de la Concorde (cliché agence Roll)

Cette passerelle provisoire devient pérenne et la circulation sur le Pont de la Concorde est dorénavant réservée aux seules automobiles et vélos, jusqu’à ce que le Ministère des Travaux publics, la municipalité et la préfecture décident, en juillet 1927, que, compte tenu de l’étroitesse du pont, il sera procédé à son élargissement, le portant de 14 m 75 à 35 mètres, se répartissant entre la chaussée de 21 mètres et deux trottoirs de 7 mètres ; le tablier sera ainsi augmenté de dix mètres de chaque côté du pont et de nouvelle piles seront construites, espacées de 2 m 70, pour soutenir cette nouvelle structure.
Les plans du projet sont établis par les ingénieurs Lucien Deval et Henri Lang. Le coût est estimé à dix millions de francs répartis à part égale entre la ville et l’Etat.
Ce vaste chantier commence en juin 1929. Il est procédé, le 6 novembre 1929, au déplacement de plusieurs mètres, de la passerelle de 1925 pour piétons, permettant ainsi, la continuité de la circulation des usagers.
Le nouveau pont de la Concorde, élargi, est inauguré le mardi 22 décembre 1931, en présence du ministre des travaux publics, Maurice Deligne, accompagné du préfet Edouard Renard, de Deval et Lang auteurs du projets et d’Henri Giraud directeur des travaux publics de la ville de Paris…
► voir ici le Pont de la Concorde élargi (cliché mimigege, Cparama)

Au final, l’opération d’élargissement s’est chiffrée à 15.670.000 francs, dont la moitié à la charge de l’Etat, l’autre moitié répartie à 50% entre la Ville de Paris et le Département de la Seine.

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publié par zelig dim. 11 juil. 2021 13:38
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1115 - Buttes-Chaumont - Le pont Secrétan (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury

Au bas de l’allée, nous sommes à l’entrée Secrétan-Manin du Parc, face au Chalet des Buttes dit la Maison Edouard ► ICI

voir ici, quelques renseignements sur le Pont Secrétan des Buttes-Chaumont
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publié par zelig mer. 11 août 2021 16:09
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 95 M - Place de la Nation au Cours de Vincennes - Les deux Colonnes du Trône (XIIe et XXe arrts)

Chargée de la collecte des impôts indirects, droits de douane et d’enregistrement pour le compte du Roy, la Ferme générale, ayant sous ses ordres 41 fermiers généraux collecteurs, est donnée à bail à Nicolas Salzard (1738-1802) depuis le 19 mars 1780, lequel succède à Laurent David. Cette administration est sous la direction du contrôleur général des finances, Charles Alexandre de Calonne (1734-1802), depuis le 3 novembre 1783.
Devant « l’évasion fiscale » et face à la fraude et à la contrebande qui règnent, Salzard et Calonne décident en 1784, de construire une barrière d’octroi autour de Paris, le mur des Fermiers Généraux, et chargent l’architecte de la Ferme Générale,
Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), de sa réalisation, dont le coût, estimé à six millions de livres, s’élèvera en définitive à plus de dix-sept millions.
Les travaux commencés à l’été 1784 ne sont achevés qu’en 1791 : Ledoux fait ainsi édifier une soixantaine de bureaux d’octroi, disséminés tout autour de l’enceinte parisienne, dont celui de la
barrière du Trône. Celle-ci, achevée en 1788, est constituée de deux guérites, surmontées chacune d’une colonne dorique de 75 pieds de haut, dotée d’un escalier intérieur en colimaçon. Elles sont encadrées par deux pavillons carrés — désignés par Ledoux sous le nom de propylées —, destinés au bureau et au logement des employés d’octroi : on entre dans ces bâtimens par un porche dont l'arc est soutenu par des pilastres ; les façades sont terminées par une corniche avec consoles, quatre frontons et un couronnement circulaire.
► voir ici la Barrière du Trône dessinée en 1787 par Nicolas Ransonnette (1745-1810)

L’octroi et ses propylées sont les premiers à trinquer lors de la révolution. Ainsi le 13 juillet 1789, le Moniteur Universel relate que « Toutes les barrières du côté du Nord ont été saccagées. Celle du Trône est en feu — à trois heures du matin, précise le Courrier Français en même date, le tocsin a sonné pendant toute la nuit. — Les armuriers ont été pillés, et chacun prend la cocarde verte. Paris va être en feu dans un instant. »

Claude-Nicolas Ledoux prévoyait dans son projet, comme l’atteste le dessin réalisé en 1787 par Nicolas Ransonnette, que ses colonnes soient surmontées de statues monumentales. En octobre 1842, la municipalité décide d’achever le projet inachevé et engage quatre sculpteurs pour parfaire ces colonnes.
La colonne du nord située à l’entrée du boulevard de Charonne (à gauche sur cette Cpa) sera surmontée d’une statue en bronze de
Saint-Louis représenté avec son épée tournée vers le sol, réalisée par Antoine Etex (1808-1888) ; la partie inférieure du fût de cette colonne sera ornementée par deux sculptures allégoriques : la Justice par Pierre-Charles Simart (1806-1857) et la Paix par Antoine Desboeufs (1793-1862).
La colonne du sud, à l’entrée du boulevard de Picpus, sera surmontée de la statue de
Philippe Auguste élevant son épée, par Auguste Dumont (1801-1884) ; en pendant, le fût de cette colonne sera agrémenté de la Victoire par Desboeufs et de l'Abondance par Simart.
Le coulage en bronze des statues de Saint-Louis et Philippe Auguste est confié à Christophe-François Calla (1802-1884).
Le 25 mars 1845 on annonce que
les deux colonnes de la barrière du Trône restaurées, cannelées, sculptées et couronnées de deux statues colossales de Saint-Louis et de Philippe Auguste, seront inaugurées le 1er mai, à l’occasion de la fête du roi. Si les statues sont découvertes au public en mai 1845, les échafaudages autour des colonnes n’en subsisteront pas moins jusqu’au 31 octobre 1845, date à laquelle, celle de Philippe Auguste en est débarrassée, celle de Saint-Louis l’étant le mois suivant.
► voir ici La Barrière du Trône vue par Eugène Atget vers 1903

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publié par zelig ven. 24 sept. 2021 23:38
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1813 - Métro, Station Rome - Les Nouvelles boîtes aux lettres (XVIIe arrt.)

► voir ici les judicieux commentaires relatifs à ce cliché, donnés par Jacques (droopyjm)
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publié par zelig jeu. 26 mai 2022 11:33
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1685 - Carrefour de l'Avenue de la République de l’ Avenue Parmentier et Passage d'Angoulême (XIe arrt.)
version noir et blanc
► voir ici version colorisée

Ne cherchons pas d’antériorité supérieure à 1891 à l’immeuble situé en premier plan droite (à l’angle de l’ancien n°2 passage d’Angoulême et du n°83 rue Oberkampf devenu le n°41 avenue de la République), puisque le permis de le construire n’a été délivré que le 11 août 1891 à l’architecte Ernest Marandas (1847-1918), pour le compte d’un certain A. Legrand domicilié 16 rue du Buisson-Saint-Louis.
L’immeuble qui lui est accolé (n°88bis rue Parmentier/ex n°4 passage d’Angoulême) est encore plus récent puisqu’édifié en 1900 sur les plans de l’architecte Alexandre Spezzechino (1849-1936).
Le café-bar du rez-de-chaussée où s’est installé à l’ouverture de 1893, le sieur Leblanc, a été racheté en 1898 par Thévenot qui l’a cédé en 1905 à Anatole Solari. Celui-ci, né en 1866 à Paris et marié en 1901 avec Louise Sylvie Gondel est rapidement acculé à la faillite ; celle-ci est prononcée le 27 septembre 1907.
Depuis le café a été repris par le « Bar Parisien » qui n’a pas souhaité révéler son identité… En 1932, l’affaire appartient à M. Jouve.
Au second étage le dentiste,
Sosthène Dermans, ne lésine pas sur les larges affiches racoleuses : Pose de Dents pour 5 francs - avec Or garanties pour 10 francs - Dentier complet depuis 100 francs.
Dermans, né en 1873 à Paris, a repris ce cabinet dentaire en 1906 du docteur Grémion, lequel y exerçait depuis son ouverture en 1894. Grémion, qui fera parler de lui dans les journaux, en août 1900, à la suite d’une effraction dans son immeuble (1), était également un adepte de la publicité, faisant passer des insertions avec dessins explicites de mâchoires et de dentitions précisant que ses dents et dentiers sont inusables et livrés en 24 heures avec garantie.
Sosthène Dermans qui exerce toujours en 1922, cède son cabinet, dans les années 1930, à l’Association de Dentistes Français.

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publié par zelig dim. 19 juin 2022 11:09

(1) Le coup du dentiste. — Deux individus se présentaient hier soir à six heures, 41 avenue de la République. L'un d'eux avait la figure complètement enveloppée d'un linge et gémissait à fendre l'âme. L'autre le soutenait et l'encourageait.
Ils demandèrent à quel étage était le cabinet de M. Grémion, dentiste, qui demeure dans la maison. La concierge le leur indiqua en s'apitoyant sur les douleurs du pauvre diable.
Ils montèrent. Quelques instants après, la concierge, allant allumer le gaz dans l'escalier, aperçut l'homme à la figure enveloppée qui se promenait sur le carré de l'étage au-dessus de celui où est le dentiste. Elle lui demanda ce qu'il faisait là.
— Ah ! ne m'en parlez pas, dit-il. Arrivé à la porte, la peur m'a pris et je suis monté plus haut pour me donner du courage...
En disant cela, il dégringola lestement l'escalier.
Prise de soupçon, la concierge cria à son mari de fermer la porte. Mais il était trop tard. Le prétendu malade avait gagné la rue. Quant à son compagnon, on ne le trouva pas. Mais on constata qu'à la porte du quatrième étage cinq pesées avaient été faites avec une pince-monseigneur. Toute la maison a été fouillée, sans qu'on puisse découvrir le second voleur. On croit qu’il s'est enfui par les toits.
(La République Française 7 août 1900)
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 20 - Un Coin du Vieux Paris - Rue et Place Ste-Marthe - Divertissements d'enfants (Xe arrt.)
Collection F. Fleury


Nous n’avons pu trouver grand-chose sur cette belle devanture de boutique vantant ses Cent Mille Chansons, où la patronne (Mme Bouyac ?) se tient au seuil de la porte du 27 rue Sainte-Marthe. Jusqu’en 1904, ce commerce, dédié à la mercerie, était tenu par la veuve Blondel. En 1905 et 1906, on y trouve à présent une « papeterie » dont le ou la propriétaire se dénomme Magot, lequel passe le relais, de 1907 à 1911, à Mme Bouyac, avant d’en reprendre possession en 1912.
Cette papeterie perdure ensuite avec Lestrade en 1914, Martel en 1922-1932, etc…
En 1967, les Ambulances Service Sainte-Marthe, toujours actives à ce jour, viennent s’y installer.
Un bien curieux emplacement qu’ont choisi les ambulances pour s’y implanter, puisque la rue Sainte-Marthe est devenue, depuis, totalement interdite à la circulation automobile, ainsi en a décidé la potentate (1) mairesse de notre capitale, comme elle le fera du reste de la ville dans un avenir quasi immédiat.


(1) Si, si ! le féminin de potentat existe ! La comtesse Valérie Boissier de Gasparin a utilisé la forme féminine de ce terme dans son ouvrage « A Constantinople » publié en 1867.

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publié par zelig jeu. 7 avr. 2022 12:41
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 521 - Monument du Triomphe de la République (Dalou) - Place de la Nation (XIIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur le Monument Dalou
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publié par zelig lun. 4 oct. 2021 14:21
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 218 - Vue panoramique prise du Panthéon (Ve arrt.)
Collection F. Fleury


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Publié par zelig mar. 14 juin 2022 15:24
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 242 - Pont du Chemin de fer de Ceinture sur le Canal de l'Ourcq (XIXe arrt.)
Collection F. Fleury

version noir et blanc

Décidément, le rédacteur des légendes des Cpa de Fernand Fleury n’a pas fait dans la dentelle au niveau de cette carte ! Deux bévues en une phrase, c’est beaucoup ! Certes, l’une des deux a été rectifiée dans la version colorisée du même sujet, mais la seconde est demeurée pérenne. L’éditeur Léon et Lévy (LL) n’est, lui, pas tombé dans le panneau. ► voir ici
Tout d’abord, ce pont n’est pas franchi par le chemin de fer de ceinture, mais par le chemin de fer de la Compagnie de l’Est. En second lieu, il s’agit du Canal de Saint-Denis ouvert à la navigation le 13 mai 1821, et non du Canal de l’Ourcq.

Après la création, le 15 décembre 1845, de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg, le premier tronçon reliant Paris-gare de l’Est à Meaux est inauguré le 5 juillet 1849 ; de nombreux ponts sont édifiés, nécessités par l’installation de cette voie ferrée, et notamment le Pont du Canal Saint-Denis dit
Pont de l’Est, reliant le quai de la Gironde (à gauche sur cette carte) au quai de la Charente.
Un « premier »
Pont de l’Est, large de sept mètres soixante, est monté en 1846-1848, composé de trois arches : celle du milieu, située au-dessus du canal, est longue de douze mètres, ledit canal étant réduit, à cet emplacement, à dix mètres, en raison de la présence d’un chemin de halage de deux mètres de large ; la hauteur sous clef est de huit mètres cinq ; les arches latérales ont toutes deux une ouverture de quatre mètres.
En fait, un « petit pont » !

Compte tenu de la navigation intensive et de l’étroitesse du canal au droit de ce Pont de l’Est, les autorités fluviales vont demander à la Cie de l’Est de remplacer celui-ci par un nouveau pont permettant le passage convenable des nombreuses péniches.
Afin de maintenir la circulation des trains, on est contraint de construire l’ouvrage en deux temps : la première moitié gauche sera réalisée du 1er avril 1890 au 1er décembre 1890 et laissera circuler, sur cette partie achevée, son premier train, le 7 mars 1891 ; la seconde partie droite sera construite du 9 mars 1891 au 3 décembre 1891. Le coût de l’opération s’élèvera à 673.000 francs.

► voir ici une vue du Pont de l’Est sur le canal Saint-Denis, toujours en place aujourd’hui

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publié par rigouard mar. 5 avr. 2022 08:13

Le nouveau Pont de l’Est, édifié en 1890-1891, également à trois arches, est large de trente-cinq mètres vingt-huit. Il est bordé par ses chemins latéraux de halage et de contre-halage. L’arche centrale, dont la voûte elliptique a une ouverture de trente-quatre mètres, laisse une hauteur disponible de huit mètres treize pour la navigation ; les deux arches latérales ont chacune une ouverture de douze mètres.
Un garde-corps en fonte ornementé est scellé sur le couronnement en pierre de taille qui surmonte les tympans des arches latérales ; un parapet plus simple constitué de
trois lisses en fer creux et de pilastres-supports en fonte espacé de deux mètres est installé au faîte de l’arche principale. Ultérieurement, l’ensemble de ces garde-corps seront remplacés par des balustres en pierre.
Pour la construction de ce monument en pierres de taille et moellons, on a mobilisé une quantité impressionnante de matériaux provenant de multiples carrières :

— Pierre de taille de Givet pour le socle des contreforts ;
— Pierre de taille d’Euville pour la partie centrale de l’ouvrage ;
— Pierre de Savonnières pour le socle des garde-corps ;
— Pierre de taille d’Ampilly pour les arches latérales ;
— Moellon piqué d’Euville pour les douelles des voûtes ;
— Moellon smillé d’Etrochey pour les tympans de l’arche centrale et les piédroits des arches latérales ;
— Meulière épincée de Tournan pour les tympans des arches latérales et les parements des murs de retour ;
— Moellon équarri d’Etrochey pour le corps des voûtes ;
— Moellon brut de Saint-Maur ou de Longueville pour toutes les maçonneries de remplissage ou parements cachés.
Le tout est joint et lié avec du ciment laitier de Saulnes, de la chaux hydraulique de Xeuilley et du sable et gravier de la haute Seine.
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JeanMarc
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 109 M - Monument du Triomphe de la République - Les Colonnes du Trône (XIe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur le Monument Dalou
► voir ici quelques renseignements sur les deux colonnes du Trône
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publié par rigouard dim. 1 août 2021 08:39
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 757 - Marché de Reuilly pris de la Rue de Charenton (XIIe arrt.)
Collection F. Fleury


Créé le 1er mai 1851 par décision ministérielle du 22 février 1849, le Marché de Bercy se tenait à son origine autour de l’église Notre-Dame située place de la Nativité (future place Lachambeaudie en septembre 1905), à l’extrémité de la rue de Bercy, près de la mairie de Bercy. Donné en concession au sieur Couprie aîné, moyennant une redevance annuelle de deux mille francs, tout comme les marchés de Vaugirard et Montrouge, il est régi par la Ville de Paris, à compter du 16 juin 1859, date du rattachement de la commune de Bercy à Paris.
A la suite de la destruction de l’église et de la mairie par les communards en mai 1871, le marché découvert de Bercy est transféré sur le terre-plein du boulevard de Bercy, en face de la rue de Charolais, à compter du vendredi 28 mars 1873 : il est tenu tous les mardis et vendredis et comporte 440 places. L’attribution des places, qui devait se dérouler le mercredi 26 mars, se terminera en quasi émeute ! (1)

Par suite des projets d’extension de la gare de Bercy-Paris, la compagnie du chemin de fer de Lyon signe un accord avec la municipalité, afin d’empiéter sur le terrain qu’occupe le marché de Bercy sur le boulevard éponyme. En conséquence, le Conseil municipal décide, le 12 juillet 1889, sur un mémoire présenté par la préfecture de la Seine le 3 juillet, de transférer le marché alimentaire découvert de Bercy sur les deux contre-allées du boulevard de Reuilly, entre la rue de Charenton et la place Daumesnil ; un crédit de 49.590 francs — dont une contribution de 34.590 francs versée par la compagnie du chemin de fer de Lyon pour l’agrandissement de sa gare — est ouvert pour faire face aux dépenses de ce transfert et aux frais de bitumage du nouvel emplacement du marché.
Dès sa nouvelle installation le Marché de Reuilly-Bercy est confronté à une série de pétitions qui, en raison de leurs caractères contradictoires, vont être classées sans suite. (2)
Les commerçants ont l’autorisation de s’installer sur ce marché à raison de 10 centimes par mètre linéaire et par jour, procurant des recettes communales s’élevant à 5.845 francs en 1873, à 15.893 francs en 1874, 17.645 francs en 1893, etc…
Aujourd’hui appelé Marché Daumesnil, ses jours d’ouverture sont toujours fixés aux mardis et vendredis.


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publié par zelig dim. 19 juin 2022 12:08

(1) L’attribution des places du nouveau marché de Bercy tourne à l’émeute
Tumulte à Bercy. — Hier mercredi, avait lieu au nouveau marché de Bercy une cérémonie des plus importantes, malgré ses apparences modestes. On avait prévenu, par affiches, marchands et marchandes qu'à deux heures serait faite, par l'inspecteur du marché, la distribution des numéros que le sort leur aurait attribués, et d’après lesquels ils devraient occuper leurs places.
La distribution a eu lieu et le nombre des mécontents, et surtout des mécontentes, a été tel qu'il a dégénéré en véritable émeute. Ces dames vociféraient, injuriant l'inspecteur de toutes les façons et l'accusant de n'avoir pas apporté une parfaite impartialité dans la distribution des places L'opinion générale était qu'on aurait dû les tirer au sort, bien que les favorisées prétendaient que tout était pour le mieux. On a déchiré beaucoup de numéros dans le premier mouvement de la colère, et la distribution a été interrompue. Des soldats du poste le plus voisin sont arrivés pour faire évacuer le marché. L'autorité espère que la nuit aura porté conseil et que les récalcitrantes entendront raison.

(La Liberté 28 mars 1873)


(2) Dès son transfert sur le boulevard de Reuilly, le nouveau marché est l’objet de pétitions pour le moins contradictoires
Pétition transmise au Conseil municipal le 3 mars 1890
— M. Lyon-Allemand. J'ai l'honneur de déposer trois pétitions couvertes de 1.200 signatures environ.
Ces pétitions émanent d'habitants du boulevard de Reuilly et tendent au rétablissement du marché de Bercy sur son ancien emplacement.
La situation sanitaire des habitants du boulevard de Reuilly se trouve entièrement compromise par les émanations putrides du marché de Berry. De plus, le montage et le démontage des baraquements de ce marché se faisant la nuit, le sommeil des habitants de ce boulevard se trouve troublé, inconvénients qui n'existaient pas autrefois, l’emplacement du marché se trouvant situé dans une partie éloignée des centres populeux.
Je demande le renvoi, à la 2e commission, de ces pétitions. Le renvoi à la 2e Commission est prononcé.


La réponse ne se fait pas attendre puisque dès le 11 mars, deux pétitions viennent à l’encontre de la précédente.
Pétition transmise au Conseil municipal le 11 mars 1890
— M. Boué. Je dépose sur le bureau du Conseil deux pétitions revêtues d'un très grand nombre de signatures.
Elles émanent, l'une des détaillants-titulaires du marché du boulevard de Reuilly ; l'autre de propriétaires, commerçants et habitants du même boulevard, protestant contre la demande de rétablissement du marché de Bercy à son ancien emplacement.
Je vous prie de renvoyer ces pétitions à la 2e Commission. Renvoyées à la 2e Commission.
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