Les Lilas

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JeanMarc
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Re: Les Lilas

Tout Paris - 321 - Les Lilas - Rue des Bruyères - Sortie des ouvriers de l'Usine Kalker
Collection F. Fleury

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Re: Les Lilas

845 - Les Lilas - La Poule russe - Ancien Bois de Romainville
Collection F. Fleury

Cet établissement était situé au n°103 rue de Paris, à l’angle de la rue de l’Avenir. En dehors des banquets et festivités qui s’y déroulaient, de nombreuses réunions syndicales, politiques et autres y étaient organisées.
La « Poule Russe » appartenait à Jeanne-Marie Tupigny de Bouffé (1848-1943), veuve du comte de Ferrières-de-Sauveboeuf jusqu’en 1906, date à laquelle elle l’a cédée à Charles Alexandre Ponroy (1862-1950), épicier au n°84 rue de Paris aux Lilas.
La comtesse de Ferrières tout comme l’épicier Ponroy n’exploitaient pas la Poule Russe, mais la donnaient à gérer à des restaurateurs. Ce fonds de commerce était tenu par les époux Courtiol mariés depuis 1883 dans le 9e arrt., jusqu’au décès de Louis Courtiol survenu le 25 novembre 1896, à l’âge de 57 ans ; sa veuve, Clarisse Désirée Chéron conservera l’affaire, seule, pendant deux ans, avant de la céder le 31 mai 1898, à un certain Legat, à qui succèdera Laporte de 1905 à 1914.
Laporte, d’origine aveyronnaise, avait, préalablement, tenu un café-restaurant au n°90 (ancien n°92) rue du Faubourg-Saint-Martin dans le 10e arrt., de 1878 à 1901, où son frère, Auguste Laporte tenait le poste de sommelier.
Né à Saint-Symphorien le 16 octobre 1851, Antoine Casimir Laporte avait épousé le 31 janvier 1878 à Paris 11e, Désirée Julie Redon née à Paris le 10 décembre 1857.


Les Lilas - La Poule russe - Ancien Bois de Romainville.jpg
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L’aspect actuel du bel établissement « La Poule Russe », aux Lilas, tenu par notre compatriote aveyronnais, M. Laporte, précédemment établi 90 rue du Faubourg Saint-Martin, a séduit le pinceau du peintre Hanins, qui en a exposé un tableau fort remarqué au dernier Salon. C’est que « l’ancien cabaret Paul de Kock » qui eut sont heure de célébrité au début du dernier siècle, par sa situation exceptionnelle au milieu des anciens bois de Romainville, rappelle des souvenirs lointains liés à l’histoire du pays ; là, se réunirent d’abord les grognards à demi-solde et plus tard la jeunesse « frondeuse et frivole » qui, en de joyeuses et bruyantes agapes, acclamait ses dieux qui s’appelaient Foy, Manuel, Béranger et tutti quanti. Nous prions nos amis, qui vont au loin jouir du charme de la campagne, de visiter ce joli coin de banlieue, aux Lilas, rue de Paris, 103. Le bon accueil qui leur est réservé (frais ombrages, concert, musique, cuisine excellente et consommations de premier choix), les dédommagera amplement de leur court dérangement.
(L’Auvergnat de Paris 2 juillet 1905)

La fête locale, qui bat son plein aux Lilas, n’a jamais procuré à notre charmante localité une pareille affluence de visiteurs. Le couronnement de la rosière aura lieu dimanche prochain à l’Hôtel de Ville, sous la présidence d’honneur de M. Lefèvre, sénateur de la Seine, et le programme des réjouissances publiques dépassera tout ce qui a été fait jusqu’à ce jour, non seulement dans notre petite ville, mais dans les plus riches quartiers populaires de la capitale. Nous profitons de cette heureuse occasion pour inviter nos amis et compatriotes à visiter le bel établissement de la Poule russe, 103 rue de Paris, au coin de la rue de l’Avenir, tenu par notre sympathique et dévoué ami M. Laporte, qui possède, depuis un quart de siècle, l’estime de tous les Aveyronnais de Paris.
(L’Auvergnat de Paris 24 juin 1906)
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