TREMBLAY (I.-et-V.) - Tunnel de la Chatière - Editeur : C.Letellier.
Tremblay
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Re: Tremblay
TREMBLAY (I.-et-V.) - La gare de l'Ouest-Etat et la route de Saint-Brice - Editeur : M.R. n°4092.
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Re: Tremblay
6 - Tremblay - Rue de l'Église - La Poste
P. Lambert, phot., Fougères
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Re: Tremblay
628 - Tremblay - Le Château de la Coquillonais
Edmond Mary-Rousselière, édit., Rennes
Le Château de la Coquillonnaie ou Coquillonnais doit son nom à son premier propriétaire, Georges Coquillon, attesté en 1428. Le domaine passe ensuite en diverses mains, notamment les familles Pontavice, Tuffin, Hallay de Champsavin, Vauborel, Ferret et la Cornillère.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le manoir est acquis par le seigneur de Lesnage, Pierre Jean de La Motte (1715-1779) qui avait épousé à Saint-Malo, le 13 février 1748, Anne Thérèse Dufresne (1720-1797). Le domaine ayant été saisi pendant la révolution, Anne Thérèse Dufresne, dépouillée, décèdera à Saint-Malo le 30 frimaire de l’an 6 (20 décembre 1797).
En 1842, la Coquillonais tombe dans l’escarcelle de l’ingénieur métallurgiste, François Charles Victor Amédée Latapie de Lagarde, âgé de 26 ans, fils d’un capitaine aux écoles d’artillerie installé à Rennes.
Né à Paris le 12 janvier 1816, François Charles Victor Amédée Latapie de Lagarde a épousé, le 4 mai 1841 à Saint-Aubin d’Aubigné, Françoise Joséphine Dano (1818-1901), originaire de Gahard en Ille-et-Vilaine.
Installés à la Coquillonais, les époux Latapie de Lagarde, y donneront naissance à trois filles Marie, Françoise et Aline, respectivement les 29 juillet 1844, 24 avril 1846 et 14 décembre 1849 (en 1843, leur premier fils, Paul, y était décédé âgé de huit mois).
Le Château de la Coquillonais est ensuite acheté par Victor Gilles Marchix (1862-1914), négociant de Fougères, marié le 28 janvier 1862 avec Clémence Louise Marie Minidré (1844-1926). Tous deux sont décédés en leur château les 6 août 1914 et 7 juin 1926.
La fille de ceux-ci, Renée Angélique Louise Isménie Marchix (née à Fougères en 1863), mariée le 19 mai 1884 avec Charles Alphonse Maridor, ingénieur civil de la Compagnie des chemins de fer de l'ouest originaire de Coutances, a donné naissance en 1885, à René Charles Maridor.
Le 3 juillet 1912, René Charles Maridor épouse, à Paris 17e, Juliette Eugénie Jeanne Cocogne (1882-1940), laquelle est divorcée du publiciste Paul Marie Marcel Fabre (1874-1942) qu’elle avait épousé en 1905.
René Charles Maridor est mort pour la France le 9 septembre 1914 à Villers-Saint-Genest dans l’Oise, à l’âge de 29 ans. En conséquence, après le décès de son mari et de ses beaux-parents, Juliette Eugénie Jeanne Cocogne-Malidor restera seule (accompagnée de molosses qui font parler d'elle dans les journaux...) propriétaire de la Coquillonais qu’elle occupera jusqu’à son décès le 5 mars 1940.
Edmond Mary-Rousselière, édit., Rennes
Le Château de la Coquillonnaie ou Coquillonnais doit son nom à son premier propriétaire, Georges Coquillon, attesté en 1428. Le domaine passe ensuite en diverses mains, notamment les familles Pontavice, Tuffin, Hallay de Champsavin, Vauborel, Ferret et la Cornillère.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le manoir est acquis par le seigneur de Lesnage, Pierre Jean de La Motte (1715-1779) qui avait épousé à Saint-Malo, le 13 février 1748, Anne Thérèse Dufresne (1720-1797). Le domaine ayant été saisi pendant la révolution, Anne Thérèse Dufresne, dépouillée, décèdera à Saint-Malo le 30 frimaire de l’an 6 (20 décembre 1797).
En 1842, la Coquillonais tombe dans l’escarcelle de l’ingénieur métallurgiste, François Charles Victor Amédée Latapie de Lagarde, âgé de 26 ans, fils d’un capitaine aux écoles d’artillerie installé à Rennes.
Né à Paris le 12 janvier 1816, François Charles Victor Amédée Latapie de Lagarde a épousé, le 4 mai 1841 à Saint-Aubin d’Aubigné, Françoise Joséphine Dano (1818-1901), originaire de Gahard en Ille-et-Vilaine.
Installés à la Coquillonais, les époux Latapie de Lagarde, y donneront naissance à trois filles Marie, Françoise et Aline, respectivement les 29 juillet 1844, 24 avril 1846 et 14 décembre 1849 (en 1843, leur premier fils, Paul, y était décédé âgé de huit mois).
Le Château de la Coquillonais est ensuite acheté par Victor Gilles Marchix (1862-1914), négociant de Fougères, marié le 28 janvier 1862 avec Clémence Louise Marie Minidré (1844-1926). Tous deux sont décédés en leur château les 6 août 1914 et 7 juin 1926.
La fille de ceux-ci, Renée Angélique Louise Isménie Marchix (née à Fougères en 1863), mariée le 19 mai 1884 avec Charles Alphonse Maridor, ingénieur civil de la Compagnie des chemins de fer de l'ouest originaire de Coutances, a donné naissance en 1885, à René Charles Maridor.
Le 3 juillet 1912, René Charles Maridor épouse, à Paris 17e, Juliette Eugénie Jeanne Cocogne (1882-1940), laquelle est divorcée du publiciste Paul Marie Marcel Fabre (1874-1942) qu’elle avait épousé en 1905.
René Charles Maridor est mort pour la France le 9 septembre 1914 à Villers-Saint-Genest dans l’Oise, à l’âge de 29 ans. En conséquence, après le décès de son mari et de ses beaux-parents, Juliette Eugénie Jeanne Cocogne-Malidor restera seule (accompagnée de molosses qui font parler d'elle dans les journaux...) propriétaire de la Coquillonais qu’elle occupera jusqu’à son décès le 5 mars 1940.
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