Les cartes et les éditeurs

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I.P.M. F.Baroud



31 mai 1917, Marie écrive à son mari André, prisonnier de guerre dans le lager de Wilzburgh en Bavière. La carte, numérotée 241, montre le rhinocéros blanc du Sudan au jardin de plantes. Elle a été publiée par I.P.M., l'Imprimerie Photo-Mécanique de F.Baroud, le principal éditeur des cartes sur le Jardin des Plantes de Paris (plus de 300 références entre 1910 et 1920), avant 1916 il loge au 155 Boulevard Magenta à Paris, à partir de 1916 il est au 40 bis rue du Pré Saint-Gervais, sa production s'arrête au début des années 20.

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C.Malcuit



L'ours Martin se montre au Jardin de Plantes. La carte a été envoyée à 9h du 17 novembre 1915 à mademoiselle Louise Brunet "Au Petit Paris", Place de la Prefecture, Guéret. Carte numéro 1915 publiée par C.Malcuit, Photo-Éditeur à Paris qui possédait divers établissements et éditait, sur la capitale, environ 2000 clichés. Leur adresse était 3 rue Bourdaloue à Paris.

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I.P.M. F.Baroud (2)



Le premier ours Martin était un géant de deux mètres vingt huit de haut. Très aimé des enfants qui venaient lui apporter toutes sortes de gâteries, il a vécu 33 ans au Jardin de Plantes. Sa disparition en 1901 a été pleurée comme celle d'un vieil ami. Mais celui de la carte c'est un ours brun (Martin lui aussi) qui se trouvait dans le fossé quand la crue de 1910 inonde le célèbre parc zoologique. Dans son édition du 23 janvier, le Figaro fait part d’une nouvelle intrigante : "L’émotion règne au Jardin des plantes. La fosse aux ours – les trois ours blancs du Groenland, les trois ours noirs d’Europe, l’ours du Tonkin, est inondée. Les animaux ont de l’eau jusqu’au ventre. Ils montent sur leurs échelles et cherchent à s’échapper. On va prendre des mesures pour les sauver". La carte numérotée 255 est encore une fois publiée par F.Baroud avec un différent logo au dos.

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Frères Moreau



Le Kangourou mâle dans la carte numérotée 375 et publiée par Moreau Frères, Photographes et éditeurs. Jean-Louis Alphonse Moreau (1863-1913) et Joseph Louis Léopold Moreau (1869-1965) reprennent la société de leur père en 1886 sous l'appellation "Moreau frères". Léopold Moreau continue seul l'activité à partir de 1908 sous le nom "Moreau & Cie" Monogramme "M. F." . Les adresses : 21, rue du Faubourg Saint-Jacques, 1886-1892, Paris - 21, rue de Tournon, 1893-1908, Paris - 159, boulevard Saint-Germain, Paris.

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André Leconte

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Jardin des Plantes, le Marabout d'Afrique. Carte 330 publiée par Leconte A. (pour Leconte André), éditeur à Paris (38 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie), à partir de 1928, sous les marques "A. L." puis "Guy" (Collection Notre Beau Paris). La maison existe toujours après rachat de confrères.

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Neurdein

Le Muséum national d'histoire naturelle est un établissement français d'enseignement, de recherche et de diffusion de la culture scientifique naturaliste (sciences de la vie, sciences de la Terre, anthropologie et disciplines dérivées). Fondé en 1793 en continuité du Jardin royal des plantes médicinales créé en 1626, c'est l'un des plus anciens établissements mondiaux de ce type. La carte a été envoyée le premier juin 1906 et publiée par Neurdein, éditeur à Paris, de rayonnement national, sous le sigle ND Phot. ; fut réuni à Lévy après la guerre.

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Albert Robida

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Je reviens à l'Expo 1900 pour parler d'Albert Robida que j'adore comme illustrateur mais aussi comme auteur d'une magnifique histoire des maisons closes. A lire abosolument!!! Il faut dire qu'il n'est pas un éditeur mais c'est lui qui signe cette carte du début du siècle. Fils d'un menuisier, il étudie pour devenir notaire, mais dans l'ennui de telles études, il s'adonne à la caricature: dans cette carte il dessine "Les porteurs de Chaise". En 1866, il dessine au "Journal amusant" puis dans diverses revues. En 1879 il imagine un personnage élevé par des singes, Saturnin Farandoul. En 1880, avec l'éditeur George Decaux, il fonde sa propre revue, La Caricature, qu'il dirige pendant douze ans et dans laquelle Caran d'Ache, Louis Morin, Ferdinand Bac, Job, Maurice Radiguet1 font leurs débuts. Il illustre des guides touristiques, des ouvrages de vulgarisation historique, des classiques littéraires : Villon, Rabelais, Cervantès, Swift, Shakespeare, Les Cent Contes drolatiques d'Honoré de Balzac, les Mille et une nuits. Il œuvre aussi dans un registre plus léger avec une histoire

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Albert Robida (2)

Exposition Universelle 1900. Une deuxième carte dessinée par Albert Robida et dédiée à la mémoire de Robert Estienne, né en 1503 à Paris et mort le 7 septembre 1559 à Genève, un lexicographe et imprimeur français. François Ier le nomme, avant 1539, imprimeur royal pour l'hébreu et le latin, ainsi que pour le grec à partir de 1544. A' propos de Robida je voudrais ajouter qu'il a été redécouvert grâce à sa trilogie d'anticipation : Le Vingtième Siècle (1883), La Guerre au vingtième siècle (1887) et Le Vingtième Siècle. La vie électrique (1890). Il imagine ainsi dans La vie électrique le téléphonoscope, un écran plat mural qui diffuse les dernières informations à toute heure du jour et de la nuit, les dernières pièces de théâtre, des cours et des téléconférences. Les aéronefs sont également bien implantés comme moyen de transport individuel et on y mentionne même un «train-tube électro-pneumatique» qui rappelle l'hyperloop d'Elon Musk. Le récit se déroule en 1953.

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Joseph ROLL

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Plusieurs fois, les cartes postales deviennent un support publicitaire, c'est ainsi que les commerçants deviennent éditeurs d'eux-mêmes. La carte colorisée ici présentée montre la Porte Saint-Martin, elle a été envoyée en janvier 1905 et publiée par Joseph ROLL, fabricant de meubles, qui exerça 42, faubourg Saint-Antoine à partir de 1844 (le nom au dos de la carte). Il participa à toutes les expositions de 1844 à 1867. Il mourut en 1877 sa veuve lui succéda pendant quelques années puis céda l'entreprise qui devint la maison ROLL, MULLER, AUDOINAUD et Cie succ. Une partie des meubles exposés en 1844, 1855 et 1867 a été en reproduite notamment le lit de style Louis XIII en palissandre et bois de violette, acheté par napoléon III en 1855.

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A Saint Hubert

30 mars 1903: "Monsieur Renaud, nous vous envoyerons par poste un couteau à remplacer...", la carte annonce la publicité de la société A SAINT HUBERT, société anonyme à conseil d'administration en activité depuis 119 ans, établie à PARIS, 11, Rue de Rome, et spécialisée au début dans le secteur d'activité des intermédiaires non spécialisés du commerce. Après, avec les nouveaux proprietaires Guérin Delahalle Et Cie, elle devient une grande fabrique de malles anglaises cuirées (Malles-cabine, malles à chapeaux, malles à robes, trousses de toilette) et aux années trente se spécialise en articles de chasse (ses cartouches sont très renommèes), de pêche et de voyage.

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Nouvelles Galeries A la Ménagère

Une carte publiée par les Nouvelles Galeries A la Ménagère (20, Boulevard Bonne-Nouvelle) et envoyée par Estelle le 30 décembre 1905. Le somptueux immeuble construit en 1837 était l’œuvre de l’architecte Jean-Louis Victor Grisart, composé d’un rez-de-chaussée présentant sur le boulevard trois grandes arcades encadrées par deux portails et deux étages aux hautes et larges baies vitrées.

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Eugène Brillié

Auguste Eugène Brillié, né le 8 mai 1863 dans le 19e arrondissement de Paris, est un ingénieur français, inventeur notamment du premier char de combat français. Il créa la société des automobiles Eugène Brillié qui faisait construire les modèles de sa conception par les ateliers du Havre de Schneider & Cie. En 1906, la Société Brillié livre les premiers autobus parisiens à la compagnie générale des omnibus (CGO) mais les installations du Havre ne sont pas adaptées, donc les fabrications sont réparties dans d’autres usines près Chalon et Champagne-sur-Seine. Les cartes postales des premiers autobus présentent une plaque

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qui se trouve ici en bas à droite de la carte et indique l'adresse du bureau Brillié (60 Boulevard Pereire, Paris) mais aussi l'adresse des ateliers d'artillerie Scheneider du Havre. Mais la publicité ne s’arrête pas là et Brillié publie également des affiches signées par l'illustrateur Félix Lochard.

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E. BRUYER & ses Fils

Une autre carte qui au recto annonce les nouveaux autobus Brillié-Schneider P2. Au dos on découvre que la carte a été utilisée pour la publicité de l'entreprise de chauffage et alimentation "E. BRUYER & ses Fils" qui avait le siège social (en arrière plan à droite de l'autobus) au numéro 2 de rue St-Denis, premier arrondissement.

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[Cyril]

Cela ne veut pas dire que Bruyer était un éditeur de cartes postales. Il a acheté un lot de cartes sur le marché et a ajouté une inscription commerciale dessus.

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Cela ne veut pas dire que Bruyer était un éditeur de cartes postales. Il a acheté un lot de cartes sur le marché et a ajouté une inscription commerciale dessus.

C'est vrai mais, à mon avis, souvent il n'est pas facile distinguer éditeurs, Illustrateurs, photographes et commerçants. Alors, c'est préférable considérer tout le monde comme une seule catégorie. Je crois que ce n'est pas une idée non scientifique ou superficielle mais réaliste. Mais c'est une opinion très personnelle. Merci Cyril pour ton message qui me donne l'occasion de réfléchir sur le sujet.

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Editions Spes

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Encore une carte où les commerçants deviennent éditeurs (mais dans ce cas particulier il serait mieux dire qu'un éditeur devient entrepreneur de lui-même). Il s'agit de la publicité des éditions Spes qui avaient son siège au 17 Rue Soufflot près le Panthéon.

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Eugène Brillié

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Une deuxième carte publicitaire publiée par le constructeur d'automobiles Eugène Brillié (60, Boulevard Pereire, Paris) et les ateliers Schneider (Le Creusot - Le Havre) afin de présenter le nouveau autobus Schneider P2, l'un de 90 exemplaires commandés par la Compagnie Générale de Omnibus (CGO).

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Albert Monier

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Une carte publiée par Albert Monier, un photographe né le 3 mai 1915 à Savignat, et décédé le 21 décembre 1998 à Paris. Ce photographe humaniste est resté longtemps exclu des coteries parisiennes. Il a néanmoins connu une renommée internationale grâce à ses cartes postales artistiques en noir et blanc de Paris. En plus de la capitale, une large partie de son œuvre est consacrée au Maroc, où il vécut, et à l'Auvergne, sa terre natale. . La carte a été envoyée en 1963 à la boucherie de Rue Saint Anne à Pontarlier et montre un autobus Renault TN6 C2 « type Paris » construit en 160 exemplaires en 1934.

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Jules Seeberger

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Encore un photographe-éditeur: Jules Seeberger. Nés d'un père bavarois installé en France en 1870 et d'une mère lyonnaise, Jules (1872-1932), Louis (1874-1946) et Henri (1876-1956) Séeberger suivent tous les trois à Paris des études secondaires au Lycée Rollin, puis les cours de dessin de l'école d'art municipale Bernard Palissy, avant de travailler comme dessinateurs sur étoffe. En 1891 déjà, Jules s’essaie à la photographie et réalise en 1898 sa première image connue (« Le porteur d'eau de Montmartre »). Puis il poursuit ses recherches sur les encres à l'huile obtenues grâce aux procédés Rawlins, domaine dans lequel il passe maître et qu'il expose (entre autres, au Salon du Photo-Club de Paris en 1908 et 1909).

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K. F. éditeurs

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Une carte de l'exposition universelle de Paris 1900 qui montre le Petit Palais. Je ne sais pas si les éditeurs KF correspondent à Kunzli Frères mais cela pourrait être.

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