Tout Paris

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TOUT PARIS – 534 bis - Rue du Faubourg-Montmartre (IXe arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur la Taverne Brébant
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Publié par zelig ven. 17 juin 2022 16:41 ► ICI

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TOUT PARIS – 1368 bis – La Rue Jouffroy (XVIIe arrt.)

Cliché pris à hauteur des n°1 et 2 rue Jouffroy, le Pont Cardinet se situant derrière le photographe.
Aujourd’hui la brasserie-restaurant-tabac, située à droite, porte l’enseigne « A Jean Bart ».

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publié par zelig sam. 26 févr. 2022 10:57 ► ICI
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TOUT PARIS - 104 - Statue de Henri IV (Ie arrt.)

Une première statue équestre a été élevée en hommage à Henri IV (1553-1610), inaugurée le 23 août 1614.
Exécuté par Jehan Boulongne (1529-1608) et Pietro Tacca (1577-1640), ce monument a été ensuite entouré par quatre statues d’esclaves installées, en 1618, à chacun des angles du piédestal.
Ce groupe sculpté est mis à bas lors de la Révolution, le 12 août 1792.
Une seconde statue équestre, celle d’aujourd’hui, est réalisée par le sculpteur François-Frédéric Lemot (1771-1827), inaugurée le 25 août 1818.


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Publié par zelig mer. 3 août 2022 12:53 ► ICI

15 août 1818 - L’arrivée de la nouvelle statue équestre d’Henri IV charriée par trente-six bœufs, secondés par vingt-quatre chevaux.
La statue de Henri IV, assujétie dans une forte armature de charpente dont la partie inférieure fait traîneau, avoit été, dès hier au soir, sortie des ateliers et placée sur la chassée de la rue du faubourg du Roule. Cette charpente est tout à la fois un ouvrage et un don de M. Guillaume, par qui ont été exécutés les plus beaux et les plus vastes ouvrages de charpenterie qu'on a faits en France depuis trente-cinq ans.
Le départ a eu lieu ce matin entre dix et onze heures. La route étoit tracée par l'avenue de Marigny, l'avenue des
Champs-Elysées, la place Louis XV et les quais.
Nous avons déjà dit que la statue pèse trente milliers et la charpente vingt, en tout cinquante milliers. Le nombre des bœufs n'étoit que de trente-six.
Le trajet de la partie du faubourg du Roule, qu'il falloit descendre d'abord, s'est opéré facilement et en moins d'une demi-heure ; mais, à l'avenue de Marigny la difficulté de tenir la chaussée, en dos-d'âne et l'impossibilité de marcher autrement qu'en plein pavé a occasionné des stations si multipliées et si longues qu'à six heures du soir on n'avoit point encore atteint la fin de cette avenue. Il étoit sept heures passées, quand, avec un renfort de vingt-quatre chevaux, le monument parvint à l'avenue des Champs-Elysées. Il sembloit impossible d'aller plus loin pour aujourd'hui du moins.
Mais voilà que tout à coup les spectateurs, aux cris de vive Henri IV ! s'emparent des traits de l'équipage, et en moins d'une demi-heure, la statue, par un mouvement spontané et comme par enchantement, se trouve transportée devant le pavillon de Flore, aux cris mille fois répétés de vive le Roi ! vive la Famille Royale !
Le ROI, MADAME, les Princes, se présentent aux fenêtres, et mêlent leurs 'acclamations à celle du public ; on eût dit du 3 mai 1814 ou du 8 juillet 1815. MONSIEUR, avec cette âme et cette grâce que l'on sait, a témoigné sa satisfaction aux Parisiens, par des paroles pleines de bonté. La statue de Henri IV continuant sa route est actuellement devant le Pont-des-Arts, où il paroit qu'elle passera la nuit, et demain, on l'élèvera sur son piédestal.
(Journal des débats 15 août 1818)
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TOUT-PARIS - 788 - Statue de Henri IV sur le Pont-Neuf (IVe arrt.)
Collection F. Fleury


(voir la cpa précédente pour plus de renseignements sur la Statue d’Henri IV)

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publié par zelig sam. 4 juin 2022 12:35 ► ICI

25 août 1818 - Inauguration de la Statue Equestre d’Henri IV
Paris 25 août. Fête de Saint-Louis
A deux heures, les acclamations ont annoncé l'arrivée du Roi. S. M., suivant les ordres qu'elle avoit donnés, n’avoit d'autre cortège que les Princes de sa famille de son sang ; elle a pris place sur son trône, ayant à sa droite, MONSIEUR, le duc d'Angoulême, le duc de Berry, le duc d’Orléans, le duc de Bourbon, et à sa gauche la duchesse de Berry.
Au moment de l'arrivée du Roi la statue de Henri IV étoit voilée par un appareil aussi élégant qu'ingénieux. Des cordages adaptés à l'appareil des quatre côtés de la statue étoient disposés de manière à faire tomber, en un instant, le voile qui déroboit la vue du monument à l’impatience des spectateurs. Les membres du comité des souscripteurs étoient réunis au pied de la statue.
Dès que le Roi a été assis, à un signal donné par M. le marquis de Barbé-Marbois leur président, le voile a disparu, et Henri IV a été offert aux regards et aux applaudissemens du Roi el d'une foule immense. S. M. a découvert à l’instant son auguste front pour saluer celle image du chef de sa race et du père de la France. Cet acte d’amour et de respect filial a redoublé la sensibilité déjà vivement émue par le spectacle lui-même. Le bruit des fanfares, celui des canons s'est mêlé aux accens de l'allégresse publique. Il est difficile de se figurer cette scène, d'un effet plus noble, plus imposant et plus pathétique ?
En ce moment le comité des souscripteurs présenté par M. le grand-maître des cérémonies s’est avancé jusqu'au haut de l'estrade. M. le marquis Barbé-Marbois a adressé alors au Roi un discours que l'éloignement nous a empêché d'entendre, mais que nous ferons connoître à nos lecteurs. S. M. a répondu en peu de mots. Nous nous empresserons également de faire connoître la réponse du Roi.
Nous n'entrerons aujourd'hui dans aucun détail sur le matériel de la statue, et sur son effet, pittoresque ; l'examen d'un monument de cette importance ne peut pas résulter d'une observation aussi rapide que celle qui nous a été permise ; on a pu voir déjà, dans ce journal, un jugement raisonné sur la statue vue dans l'atelier ; c’est tout autre chose de la juger aujourd'hui dans la place pour laquelle elle a été faite.
Le piédestal étoit recouvert de toiles qui imitent autant que possible, le marbre dont il sera recouvert. Sur la face qui regarde le Pont-Neuf, on voit peint l'inscription suivante, que nous donnons dans sa forme même où elle étoit tracée. Cette inscription nous paroit fort belle ; elle est l'ouvrage de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres ; et comme il n'est aucune classe de Français pour qu’il ne soit agréable de la connoître nous en hasarderons la traduction :

HENRICI MAGNI
OB PATERNUM IN POPULOS ANIMUM
NOTISSIMI PRINCIPIS
SACRAM EFFIGIEM
INTER CIVILIUM FURORUM PROCELLAS
GALLIA INDIGNANTE
DEJECTAM,
POST OPTATISIMUM LUDOVICI XVIII REDITUM
EX OMNIBUS ORDINIBUS CIVES
AERE COLLATO
RESTITUERUNT
NECNON ET ELOGIUM
QUOD
SIMUL CUM EFFIGIE
ABOLITUM FUERAT
LAPIDI RURSUS INSCRIBI
CURAVERUNT
« L'image sacrée de Henri-le-Grand, de ce Prince à qui son amour paternel pour ses peuples a acquis une gloire immortelle, avoit été renversée au milieu des tempêtes, des fureurs et des discordes civiles. La France s'en étoit indignée. Après que Louis XVIII fut rendu à ses vœux ardens, les citoyens de toutes les classes ont rétabli par des dons volontaires, la statue de Henri, et ils ont fait graver de nouveau sur le marbre, l’inscription qui avoit été détruite avec la statue. »
Nous ne prétendons point avoir rendu, dans cette traduction faite à la hâte l'énergique précision du latin, le motif nous servira d'excuse.
M. Lemot et tous les artistes employés sous ses ordres, soit à la fonte, soit au transport soit à la pose de la statue, ont eu l'honneur d'être présentés à S. M., qui a daigné témoigner dans les termes les plus affectueux sa satisfaction.
Pendant toute la cérémonie, la musique du Conservatoire, dirigée par M. Berton membre de l'Institut n'a cessé de jouer des airs nationaux et des morceaux analogues à la fête, composés exprès par ce célèbre musicien.
Quelques instans après, les troupes ont commencé à défiler devant le Roi. La Maison du Roi ouvroit la marche, puis la Garde nationale, les différens corps de la Garde royale, et les autres corps de la garnison ; S.M. répondoit par un salut au salut des chefs de corps et des drapeaux.
Il étoit cinq heures quand le défilé a fini. S.M. est retournée au château par les quais de la rive gauche et par le Pont-Royal.
A six heures, il y a eu grand couvert dans la galerie de Diane. M. le duc de Bourbon a rempli, pendant le dîner, ses fonctions de grand-maître de la Maison du Roi. A sept heures et demie, S.M. s'est montrée à l'une des fenêtres de son appartement et la foule immense qui remplissoit le jardin, a fait éclater de nouveau son allégresse par les plus vives acclamations.
Les divertissemens de toute espèce dans les Champs-Elysées ont suivi la distribution des comestibles et du vin,
Et une illumination générale a prolongé, bien avant dans la nuit, la plus belle journée.

(Journal des débats 26 août 1818)
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TOUT-PARIS – 461 bis - Avenue Wagram et Rue Jouffroy (XVIIe arrt.)

Les anciennes « Galeries Wagram », situés à l’angle du n°82 avenue Wagram / n°112 rue Jouffroy, spécialisées dans la lingerie et la confection pour dames ont laissé place, dans les années 1970-1980, à une des filiales du groupe Monceau Fleurs. Aujourd’hui la boutique est à l’enseigne d’Elyfleur.

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publié par zelig lun. 5 sept. 2022 14:03 ► ICI
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TOUT PARIS - 1408 - La Ceinture et la gare Avenue Henri-Martin (XVIe arrt.)

L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye du 19 novembre 1853 nous donne une description précise de ce que sera l’itinéraire du Chemin de fer de Ceinture, section ouest, destiné aux voyageurs, que la Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain (future Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest) est en train de mettre en place, permettant de relier Paris à Auteuil, tandis que, dans le même temps, le Syndicat de la compagnie des chemins de fer de Ceinture met en chantier la ligne de ceinture section Est, réservée au transport de marchandises, qui reliera Batignolles-Clichy à La Rapée-Bercy :
Le petit chemin de fer d'Auteuil aura sa tête à la gare Saint-Lazare. A la sortie du tunnel des Batignolles, il quitte, en prenant à gauche, le grand réseau du chemin de fer de Versailles, St-Germain, Rouen, etc. Il passe sous la rue Cardinet, dans le bas des Batignolles, traverse en écharpe la plaine de Monceaux, passe sous le village de Courcelles, coupe les routes du Roule et de Neuilly, près les fortifications, entre dans la lisière du bois de Boulogne, laissée à l'intérieur lors de la construction des fortifications, passe au pied de la maison du garde de la porte Dauphine, coupe la route de l'Étoile à Saint-Cloud, s'en va passer devant le pavillon de la Muette, à Passy, descend le long de Beauséjour, et s'en va aboutir à la porte de Boulogne, à Auteuil, à deux cents pas de la fameuse mare. Ce chemin est tout en déblai.

Lors de son inauguration du 2 mai 1854, la ligne d’Auteuil, qui a son embarcadère à Paris 124 rue Saint-Lazare, dessert quatre stations — Cardinet-Batignolles, Courcelles, Porte Maillot, Porte Dauphine — avant de rejoindre son terminus de la Porte d’Auteuil. Il en coûte 25 centimes pour aller de Paris à Neuilly, Passy ou Auteuil, et 40 centimes pour un aller-retour.
Le 14 juillet 1862, un premier tronçon de la section Est de la petite ceinture, Batignolles-Bercy, devient accessible aux voyageurs, et, le jeudi 25 mars 1869, la jonction est réalisée entre celle-ci et la ligne de Auteuil-Courcelles (cette jonction se fait entre la station « Courcelles-Ceinture », largement modifiée pour la circonstance, et la station « avenue de Clichy », anciennement Batignolles-Clichy).

A l’occasion de l’Exposition universelle de 1878 qui se déroule autour du Palais du Trocadéro, une nouvelle Gare, désigné sous le nom de
Station de l’Avenue du Trocadéro est ouverte à l’extrémité de l’avenue du Trocadéro (ex avenue de l’Empereur jusqu’en 1877 et future avenue Henri Martin en décembre 1885), le long du boulevard Flandrin.
A l’instar de nombreuses stations de petite ceinture, la gare du Trocadéro, rebaptisée Henri-Martin en 1886, est bâtie à cheval sur les voies ferrées et deux escaliers permettent aux voyageurs d’accéder aux quais d’embarquement.

► voir ici la Gare Henri-Martin de ceinture

Tout a une fin et, à l’unisson de toutes les stations de Ceinture, celle du n°80 de l’avenue Henri-Martin ne dessert plus ladite ligne à compter du 23 juillet 1934. Elle continuera cependant à desservir les trains de banlieue de Saint-Lazare et sera intégrée au réseau du RER – C.
Aujourd’hui, la gare est occupée par le café-restaurant « Le Flandrin ».


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publié par rigouard jeu. 6 avr. 2017 09:12
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS – 120 bis - Le Vert Galant - La Vallée de la Seine (Ie arrt.)

► voir ici quelques renseignements sur la statue d’Henri IV
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publié par zelig sam. 6 août 2022 17:38 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 239 bis - Lycée Carnot - Rue Cardinet (XVIIe arrt.)

Le Lycée Carnot trouve son origine avec la fondation, en 1816, d’un pensionnat d’élèves suivant les cours du collège Charlemagne ; cet établissement, situé au n°12 rue de la Cerisaie dans le 4e arrt., occupe le devant de l’ancien Hôtel de Lesdiguières, est tenu par Jean-Louis Landry (1757-1830), professeur de mathématiques et de philosophie retraité. L’Institut Landry est transféré en 1821 au n°32 rue Chaptal dans le 9e arrt., tandis que Théophile Landry (1797-1867) et Fortuné Landry (1799-1895), les fils du fondateur, y dispensent l’enseignement.
Plusieurs célébrités ont été pensionnaires de l’Institut Landry. C’est le cas de l’écrivain Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) qui y sera interne de septembre 1818 à 1822, du poète Ferdinand Dugué (1816-1913) ou encore de Paul Verlaine (1844-1896), entré en 1853 comme interne chez Landry, ressorti bachelier ès lettres le 16 août 1862.
Théophile Landry, qui dirige l’établissement depuis 1830, tombe gravement malade en 1865 et en transmet la direction à
Emile-Jérôme Jully, ancien élève de l’école Normale supérieure. En 1867, un co-directeur est nommé avec Jully : il s’agit d’Aimé Godard (1837-1923), ancien élève de l’école Polytechnique et de l’école des Ponts-et-chaussées, ancien sous-directeur des études de l’école préparatoire de Sainte-Barbe.
Le 25 février 1869, Aimé Godard crée la
Société anonyme de l’Institution Monge au capital de 160.000 francs, avec une quinzaine d’anciens élèves de l’école polytechnique, et y apporte l’Institution Landry, le droit au bail du 32 rue Chaptal et le matériel le garnissant, le tout estimé à la somme de 140.000 francs ; Godard détient ainsi 1400 actions sur les 1600 créées.
L’établissement à présent désigné sous le nom d’
Institut Monge (Gaspard Monge était un célèbre mathématicien, co-fondateur de l’Ecole Polytechnique) ouvre ses portes le lundi 4 octobre 1869, dirigé par le seul Aimé Godard.
Devant le succès remporté par son école, Aimé Godard décide de faire bâtir un nouvel établissement scolaire sur un vaste terrain, vierge de toute construction, situé au n°165 boulevard Malesherbes (qui deviendra le 141 à 145) circonscrit sur les autres côtés par la rue Cardinet, l’avenue de Villiers et la rue Viète. L’acquisition de ces 11.182 m² est réalisée en 1874 au prix de 716.780 francs.
L'architecte
Hector Degeorge (1841-1910) est chargé des plans de ce bâtiment destiné à accueillir 800 élèves dont 180 en pensionnat ; les ateliers de Gustave Eiffel réaliseront la structure métallique de l’immense verrière couvrant le préau de 1.700 m². L’Ecole disposera également d’une cour, non couverte, de 3.000 m².
Afin de mener à bien cette construction, Aimé Godard procède à deux emprunts publics en mai 1875 (1.440.000 francs) et octobre 1875 (2.160.000 francs)
Le coût total de la nouvelle Ecole Monge s’est élevé à 2.511.852 francs, dont terrasse et maçonnerie 792.594 francs, charpentes en fer et bois 400.020 francs, plomberie 209.229 francs, menuiserie 330.905 francs, peinture vitrerie tentures 174.491 francs, chauffage et ventilation 134.048 francs, serrurerie 93.358 francs, canalisation et appareils à gaz 89.831 francs, mobilier scolaire 67.247 francs, couverture 66.268 francs etc…
Le lundi 9 octobre 1876, cinq cents élèves font leur entrée à l’Ecole Monge.

► voir ici L’Ecole Monge et sa cour de 3.000 m² - cliché 1890 Jules David (1848-1923)
► voir ici Le Préau sous verrière de 1.700 m² conçu par les Ateliers Eiffel - cliché 1890 Jules David
► voir ici Pavillon du proviseur et des professeurs de l’Ecole Monge- cliché 1890 Jules David

Le succès escompté par Godard ne sera pas à la hauteur des investissements réalisés, aussi sera-t-il amené à demander des aides de l’Etat. Le 25 mars 1892, il signe une convention avec l’Etat qui lui accorde une subvention annuelle de 130.000 francs, en contrepartie de laquelle, l’Etat obtient un droit de préemption sur l’établissement.
Acculé par les difficultés financières, Aimé Godard se résout à vendre l’Ecole Monge à l’Etat, proposant de la lui vendre pour sept millions deux cent mille francs. Il baissera rapidement ses prétentions et obtiendra seulement 4.750.000 francs et l’abandon par l’Etat des 390.000 francs de subventions qui lui ont été versées. Cette cession sera entérinée par la loi du 27 décembre 1894, promulguée le 28 décembre.
L’année suivante, l’Ecole Monge devient le Lycée Carnot, en hommage au président qui vient d’être assassiné le 25 juin 1894.

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publié par rigouard dim. 8 juin 2014 09:36
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1412 - Ligne de la Ceinture à La Muette (XVIe arrt.)

Il s’agit bien de la Gare de Ceinture Henri-Martin estompée par la fumée. ► voir ICI
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publié par rigouard jeu. 6 avr. 2017 09:16
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 973 - Avenue des Gobelins (Ve et XIIIe arrts.)

Cliché pris au niveau des n°37 et 39 avenue des Gobelins.
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publié par zelig lun. 18 juil. 2022 00:11 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS – 731 bis - Rue Oberkampf au Boulevard Richard-Lenoir (XIe arrt.)

Curieusement, l’affaire de marchand de vins à l’enseigne du « Petit Bourguignon », située à l’angle du 112 rue Richard-Lenoir / 39 rue Oberkampf, est tenue depuis 1904 par un Strasbourgeois, Arthur Lentz, qui l’avait acquise auprès d’un certain Bouet.
Arthur Lentz est né le 16 août 1858 ; avant de se marier le 25 février 1898 avec Claire Merle (1860-1919), il vivait avec elle depuis 1883, celle-ci étant domestique au n°150 boulevard Pereire. En 1888 il est garçon restaurateur au n°145 avenue de Wagram (le « Bouquet Wagram », aujourd’hui) tandis que Claire Merle y est cuisinière. En 1895, il devient représentant de commerce.
Les époux Lentz tiennent le Petit Bourguignon jusqu’au 1er juin 1912, cédant leur commerce au sieur Boyer, et reprennent, en 1914, une affaire similaire au n°226 boulevard Voltaire…


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Publié par zelig mer. 29 juin 2022 19:59 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 1280 - Boulevard Richard-Lenoir à la Rue Oberkampft (sic) (XIe arrt.)
Collection F. Fleury


Nous avons décrit sur la carte précédente l’angle du 112 rue Richard-Lenoir / 39 rue Oberkampf ; la présente carte nous montre l’angle opposé, situé n°36 rue Oberkampf / 110 boulevard Richard-Lenoir.
Le commerce de vins et tabacs voit y défiler successivement les exploitants : Pichard en 1885, Jeanson en 1887, la veuve Malmaison en 1890, F. Bouilloux en 1894, P. Gionnet en 1896, Vaisson en 1897, H. Marre en 1904, Bories en 1912…
La teinturerie mitoyenne au tabac se veut nettement plus stable, l’affaire étant tenue par la famille Bachotet depuis 1890 jusqu’après 1915.
Emile Jules Bachotet (1852-1907) est originaire de Lux en Côte d’Or où il était employé de commerce, lors de son mariage du 24 janvier 1880 avec Rose Honorine Lecat. Celle-ci, née à Paris 7e le 22 avril 1862, était, en 1880, teinturière et demeurait 62 boulevard de Grenelle.
C’est en 1890 que le couple Bachotet reprend le fonds de commerce de teinturier-dégraisseur du boulevard Richard-Lenoir auprès du sieur Arnaud. Après le décès d’Emile Jules Bachotet du 25 juillet 1907, sa veuve et sa fille Alphonsine continuent l’affaire ; Berthe Louise Alphonsine Bachotet, née le 6 février 1882 s’est mariée le 25 janvier 1912 avec Fernand Hippolyte Manuel, sculpteur.
Dès avant 1922, la teinturerie est passée aux mains du sieur Carpentier…
Aujourd’hui le dégraisseur a cédé la place à un brocanteur, tandis que le tabac à l’enseigne du Lutetia y est toujours actif.

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publié par zelig dim. 26 sept. 2021 12:30 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 229 bis - Le Dirigeable de Guerre "République" passant au-dessus de la Place de la Nation (XIe et XIIe arrts)

La place est en plein chantier. Un des accès au métropolitain, doté de son entourage Guimard à écussons et fond carré, est visible en premier plan.
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publié par zelig sam. 18 sept. 2021 10:34 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 291 bis - Panorama de la Place de la Nation (XIe et XIIe arrts)

Vue partielle et rapprochée de la carte précédente. Les travaux sur la place n’ont guère avancé !... ;)
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publié par zelig sam. 20 août 2022 13:13 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS- 900 - Perspective de l'Avenue des Gobelins prise de la Rue Croulebarbe (Ve et XIIIe arrts)

A droite, on aperçoit l’extrémité de la rue Le Brun, à l’angle du n°47 avenue des Gobelins. Au pied de cet immeuble aujourd’hui occupé par une agence bancaire, sera ouvert, en 1930, un des accès secondaires à la station Gobelins de la ligne 7 du métropolitain, tel que savamment décrit par Jacques (droopyjm) ICI

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publié par zelig ven. 4 juin 2021 12:32 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 1288 - La Bourse (IIe arrt.)
Collection F. Fleury


Après avoir été installée rue Quincampoix en 1717-1719, la Bourse parisienne a été transférée à l’Hôtel de Soissons place de la Rotonde le 22 mars 1720, à l’Hôtel de Nevers rue Vivienne le 24 septembre 1724, dans l’église des Petits-Pères le 27 juin 1793 et enfin dans la galerie Virginie du Palais Royal le 7 octobre 1807.
Par décret impérial du 16 mars 1808, il est décidé d’édifier un palais chargé d’accueillir ladite Bourse, l’architecte
Alexandre-Théodore Brongniart (1739-1813) étant chargé des plans et de son exécution.
C’est sur un terrain d’une superficie de 3.546 m² faisant partie du vaste enclos de l’ancien couvent des Filles-Saint-Thomas supprimé depuis 1790, que cette construction est prévue.
Le 24 mars 1808, Brongniart procède à la pose de la première pierre du monument, en présence du ministre de l’intérieur Emmanuel Crétet, du préfet de la Seine Nicolas Frochot, du préfet de police Louis-Nicolas Dubois, accompagnés d’une flopée d’édiles et de sommités de la finance.
Les travaux de maçonnerie sont adjugés le 4 août 1808 dont le coût devra être supporté, moitié par l’Etat, moitié par la ville de Paris, selon le décret de l’empereur Napoléon du 11 août 1808. En attendant l’achèvement de ces travaux, la Bourse est installée dans un hangar aménagé sur le terrain du couvent des Filles-Saint-Thomas.
Le manque de financement, la modification des plans et les événements politiques vont considérablement retarder l’érection de la nouvelle Bourse ; l’architecte Brongniart étant décédé le 6 juin 1813,
Étienne Éloi Labarre (1764-1833) est chargé de continuer la construction du monument qui ne sera reprise qu'en 1820 et menée à bien le 24 novembre 1825. L’installation des services de la Bourse y sera effective l’année suivante et l’inauguration officielle aura lieu le samedi 4 novembre 1826 en présence du préfet de la Seine Gaspard de Chabrol, du corps municipal, des membres de la chambre de commerce, du tribunal de commerce, des deux compagnies des agents de change et des courtiers de commerce.
La construction de la Bourse aura coûté 8.479.192 francs répartis entre l’Etat pour 3.789.336 francs, la ville de Paris pour 2.558.435 francs et le commerce parisien pour 2.131.421 francs.


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publié par zelig mer. 20 juil. 2022 09:35 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 1798 - Rue de la Glacière au Boulevard Auguste Blanqui (XIIIe arrt.)

Voir ► ICI la même vue, avec une animation plus fournie.

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publié par zelig sam. 13 août 2022 11:14 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT PARIS - 467 - La Manufacture des Gobelins - Vue générale (XIIIe arrt.)
Collection F. Fleury


L’Enclos des Gobelins est constitué de la Manufacture nationale fondée en avril 1601, de galeries et d’ateliers, de jardins et cours et de logements destinés aux familles des tapissiers. Son entrée se situe au n°42 avenue des Gobelins.
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publié par zelig mer. 29 déc. 2021 11:47 ► ICI
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 120 - Le Pont-Neuf - Statue d'Henri IV (Ier et VIe arrts.)
Collection F. Fleury


► voir ici quelques renseignements sur la statue d’Henri IV
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publié par zelig lun. 23 mai 2022 13:37 ► ICI
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 233 - Rue de Flandre - Pont du Chemin de fer de Ceinture (XIXe arrt.)
Version noir et blanc

L’inauguration de la 1e section du chemin de fer de ceinture, réservé, au début, au transport de marchandises, a lieu le dimanche 12 décembre 1852 ; d’une longueur de six kilomètres, il permet de relier les voies du chemin de fer de Rouen à celles du chemin de fer du Nord. Les travaux continuent sans relâche en direction de l’est et de l’ouest de la ville, et, le 25 janvier 1853, le Moniteur Universel annonce qu’un viaduc d'une étendue considérable a été construit, au moyen duquel on franchit la Villette, la route de Flandres, le bassin élargi du canal, la route d'Allemagne et la rue des Prés-Saint-Gervais.
Un devis avait été établi auparavant pour l’édification de ce pont arcadé de 14 mètres d’ouverture, franchissant le Chemin de Flandre (rue de Flandre) ; c’est la version en maçonnerie, pour un coût de 32.500 francs qui avait été préférée à la version en tôle pour 30.000 francs. Par la suite, quatre nouvelles arches seront disposées deux à deux de part et d’autre de l’arche centrale.
Le trafic-voyageurs est ouvert sur la ligne de chemin de fer de ceinture, à partir du 14 juillet 1862, entre la gare Batignolles-Clichy et La-Rapée-Bercy, le Pont de Flandre étant situé près de la station Belleville-Villette.
Une nouvelle gare de ceinture dénommée Pont-de-Flandres, accessible par une rampe, est mise en service, le 26 avril 1869, sur le viaduc, à quelques mètres du pont éponyme.

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publié par rigouard jeu. 11 juil. 2013 21:57

A partir de 1890, le sieur Célestin Prunières (1856-1900) n’aura de cesse de vouloir démolir le Pont de Flandre maçonné et d’y reconstruire un pont en fer. Prunières, conseiller municipal du quartier Pont-de-Flandre, est employé au Chemin de fer du Nord et ingénieur ; il habite en 1890 au n°6 rue Rouvet, quasiment « sous » le Pont de la rue de Flandre.
C’est le 29 novembre 1890 que Prunières commence à attaquer de front le Syndicat de la compagnie des chemins de fer de Ceinture, déposant sur le bureau du Conseil municipal une proposition, invitant l’administration à faire exécuter par ledit syndicat, des travaux tendant à la
surélévation du passage inférieur situé dans la traversée de la rue de Flandre, motivant sa demande par le fait que : 1° ce passage inférieur n'a pas une hauteur réglementaire ; 2° les voûtes en maçonnerie, qui constituent le viaduc du Pont-de-Flandre, masquent complètement le trottoir de la rue de Flandre dans sa plus grande largeur et servent le soir de repaire à des filles et à des souteneurs ; 3° les marchands de fourrage, qui viennent de la banlieue apporter sur les marchés de Paris leurs marchandises, sont obligés très souvent à décharger leurs voitures pour pouvoir passer sous le pont en question.
Et Prunières de conclure qu’il est d’extrême urgence de démolir les maçonneries voutées du pont afin d’en établir un nouveau, conforme ; sa demande est renvoyée à la commission des travaux…
N’ayant pas reçu de suite favorable, Prunières réitère le 26 mars 1891, demandant que le Directeur des Travaux enjoigne le Syndicat des chemins de fer de ceinture d'avoir à
prendre les dispositions nécessaires pour remplacer, par un pont à tablier métallique avec colonnes de fonte, les voûtes du passage supérieur du chemin de fer de Ceinture dans la traversée de la rue de Flandre. Prunières qui habite sur place signale qu’il s’est rendu compte « de visu », que de nombreux éclats de pierre sont tombés ces temps derniers de la voûte du pont dont il s'agit, ajoutant que ce pont est aujourd'hui dans un état déplorable et estimant qu’il s’écroulera à brève échéance, etc…
Célestin Prunières renouvelle par deux fois ses demandes, les 28 novembre 1891 et 11 mars 1893, toujours sans réaction ni de l’administration, ni du Syndicat du chemin de fer de ceinture.
Prunières se voit au final, contraint d’abandonner ses exigences, rattrapé qu’il est par les « affaires » ! Il est notamment poursuivi, en décembre 1892, pour avoir tenté de faire attribuer le marché de l’éclairage électrique des abattoirs de La Villette à un certain Fabius Henrion, un ingénieur nancéen de ses amis. In extrémis, la 1e commission des finances et contentieux, chargée du dossier, s’était rendue compte du stratagème…

► voir ici Le Pont de Flandre

Cent quinze ans après, le Pont de Flandre est toujours vaillamment debout, en dépit des annonces alarmantes du fameux Prunières. Jusqu’à ce qu’en 2001, la Ville de Paris décide de procéder à l’élargissement de la voirie et au passage de deux à trois voies de l’avenue de Flandre, entraînant par conséquent la suppression du vieux pont vouté et son remplacement par un nouveau tablier en béton.
Après les votes du Conseil de Paris des 23 octobre 2001 et 1er mars 2004, les travaux sont lancés : le pont est supprimé le 26 août 2006, le 13 novembre on bétonne le tablier et le 8 janvier 2007 on inaugure le nouveau pont.

► voir ici la démolition du Pont de Flandre du 26 août 2006 et le nouveau Pont posé le 8 janvier 2007
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