CPArama est de retour !

Après environ un mois de stress, de réflexions, de déceptions, de joies, de déceptions encore, c’est finalement une grande satisfaction pour toute l’équipe de CPArama.com de pouvoir annoncer que le le forum et la galerie de cartes postales anciennes sont à nouveau ouverts.

Sauf erreur ou oubli de notre part, le site et très exactement dans l’état ou nous l’avions laissé il y a un mois. Un vraie renaissance. Renaissance aux forceps d’ailleurs. Je m’explique.

Pourquoi ces « travaux » ?

La prestation de l’ancien hébergeur (HostPapa) était devenue lamentable depuis plusieurs mois : ralentissements, blocages étaient le lot quotidien sur le forum. Il fallait donc prendre la décision de déménager. CPArama hébergeant toutes les images qu’il affiche, le site prend énormément de place et, étant donné qu’il est composé de deux scripts pointus (phpBB et WordPress), un tel déménagement est toujours une affaire longue et risquée.

Malheureusement, les choses se sont assez mal passées. Disons même qu’elles se sont très mal passées : après avoir déménagé tous les fichiers et les bases de données, les différents redémarrages du site étaient catastrophiques. Plantages, bugs, images perdues. La déprime s’est installée. J’en arrivais à me demander s’il ne valait pas mieux tout effacer et repartir à zéro.

Pour couronner le tout, ces problèmes sont arrivés juste avant que je prenne deux semaines de congés dans le Nord (à 1000 km de chez moi). Je n’avais la tête à l’informatique mais la situation de CPArama me tracassait tout de même beaucoup. Cela m’a permis de me rappeler qu’un ami américaine m’avait aidé sur un autre forum. Je l’ai contacté dès mon retour dans les Pyrénées et, grâce à lui encore, le site a été réparé. Des milliers d’images manquaient à l’appel pour une raison qui lui échappe mais comme je fais régulièrement des sauvegardes du site, j’ai pu les retrouver et nous en sommes aujourd’hui à une situation stable.

Pourvu que cela dure !

Si vous constatez des images manquantes ou des bugs, n’hésitez pas à nous les signaler dans le forum Vie du site.

  • OMBELLULE – Continue à nous régaler avec de superbes cartes de son cher XVIIIème arrondissement, toujours accompagnées de commentaires pour resituer la carte, tout autant dans l’espace que dans le temps, comme par exemple ce très beau cliché de la Maison Catherine, sur la Place du Tertre.

  • Mais elle n’hésite pas à traverser la France entière, pour y retrouver le parfum de Montmartre, témoin cette carte, très parisienne, du Carnaval de Nice.

  • ALCYON53 Nouveau venu sur CPArama (Inscrit le 30 septembre), il a déjà posté plus de 20 cartes de Saône-et-Loire principalement, et en particulier un beau reportage sur le village de Semur-en-Brionnais, et Thérèse, sa jolie Commissionnaire

  • MEKTOUB17 Délaissant provisoirement la mer et les côtes, il fait un bon dans l’espace et dans le temps, pour nous transporter à Rouen, sur la Place du Vieux Marché, un bien triste jour de l’année 1431 !

  • Après quoi il nous entraîne dans le monde sulfureux du Show-biz, à la recherche d’actrices craquantes … telle Baby Peggy !

La Bourse du Commerce de Paris, par Michel

L’ILLUSTRATION
29 octobre 1887

« Nivelant les terrains, abattant les vieilles constructions, répandant l’air et la lumière dans les voies largement ouvertes, Paris poursuit lentement, mais d’une façon continue, son incessante transformation. En ce moment, c’est tout un quartier, et non l’un des moins curieux, qui disparaît, ne laissant d’autre trace de son existence que des murs circulaires qui furent on dira bientôt : autrefois la Halle au blé.
C’est ce bâtiment qui, modifié, métamorphosé pour ainsi dire, va devenir la Bourse du Commerce, réclamée si ardemment depuis 1880 par le commerce parisien. La question, toute simple d’abord, consistant dans l’appropriation de la Halle au blé à la Bourse du Commerce, s’est compliquée d’un projet d’agrandissement des Halles. Il a donc fallu exproprier d’une part 67 immeubles d’une surface totale de 10.857m. 50 pour le dégagement de la Bourse du Commerce et, d’autre part, 41 immeubles d’une surface de 4.671m. 80 pour le dégagement des Halles centrales.
En d’autres termes, sur les 25 millions votés par le Conseil Municipal pour ces travaux, 14 millions sont consacrés aux expropriations nécessitées par la nouvelle Bourse, 9 millions aux expropriations concernant les Halles, et 2 millions à l’appropriation de la Halle au blé.


Les travaux de démolition ont commencé au printemps dernier et déjà le côté des numéros impairs de la rue d’Orléans, la rue des Deux-Ecus, depuis cette dernière jusqu’à la rue J.-J.-Rousseau, la rue Babille, la rue Mercier et la rue de Sartine n’existent plus. Toute cette partie n’est plus aujourd’hui qu’un désert au milieu duquel se dresse l’armature en fer de la coupole de la Halle au blé. C’est dans ces terrains que sera tracée la rue du Louvre prolongée en ligne droite jusqu’à la rue Coquillière.
Notre gravure représente l’état actuel des travaux. Ce que l’on aperçoit de la Halle au blé sera conservé et utilisé par M. Blondel, architecte, qui a obtenu la concession de la Bourse du Commerce, à charge par lui de construire, en plus de cet édifice, deux hôtels sur deux îlots d’une contenance de 2.630 mètres donnant sur la rue du Louvre et de verser à la Ville une redevance annuelle de 300.000 francs. 

 

Il y avait, autour de la rotonde qui subsiste, un mur circulaire de deux mètres d’épaisseur : M. Blondel a fait abattre ce mur et il en a fait reconstruire aujourd’hui un autre, approprié à la nouvelle destination de l’immeuble. Quant à l’armature de la coupole, elle est considérée comme une oeuvre d’art et l’on s’est bien gardé d’y toucher. Construite au commencement de ce siècle, à l’époque où l’on n’avait pour travailler le fer que des machines rudimentaires, elle a été pour ainsi dire forgée; toutes les pièces ont été faites au marteau par éléments successifs rapportés les uns aux autres.
Cette coupole sera vitrée dans sa partie supérieure. Dans sa partie inférieure  les deux tiers environ – elle sera recouverte de plaques de zinc ouvragé avec arêtes à motifs. A l’intérieur du hall, cette partie sera ornée de peintures allégoriques représentant les cinq parties du monde avec leurs attributs commerciaux et industriels. On avait craint un moment que le hall, dont l’entrée sera gratuite, n’offrit pas un espace suffisant et l’on citait le hall de la Bourse de Bordeaux qui a 1.600 mètres et celui de la Bourse du Havre qui a 1.228 mètres. Il est vrai que celui de la Halle au blé n’a que 1.180 mètres mais en utilisant 500 mètres de la galerie circulaire, qui ne sont pas occupés, il atteindra 1.600 mètres.
Quant à la tour qui s’élève à côté de l’édifice, c’est celle que fit construire à son arrivée en France Marie de Médicis pour l’astrologue qu’elle ramenait avec elle de Florence. Cet édifice sera conservé à cause de son caractère historique. De chaque côté de cette tour, dominant les toits des habitations voisines, on aperçoit le sommet d’une tour de l’église Saint-Eustache et le campanile d’un pavillon des Halles. » 

 


Ils ont posté …

  • Ombellule – Une jolie vue de la ganterie des Galeries Lafayette, à l’époque où l’on faisait asseoir les clientes ! Paris (75)

  • Altonep – Un cliché de l’Île des Cygnes dans le Jardin de l’Arquebuse de Dijon (21)

  • damdam2782 – Des tramways sur le Boulevard Jeanne d’Arc et la Place Cauchoise à Rouen. (76)

  • Mektoub17 – Une agréable série de 10 cartes consacrée aux journées d’un « tringlot ».

  • Beube – Un dirigeable au-dessus de la Porte Maillot … signé F. Fleury ! (75)

  • Budd – Une carte pour nous rappeler que Saint-Michel est bien un Mont !

Les Grands Travaux de CPArama …

  • Le Fichier des cartes de la série Tout Paris de l’éditeur F. Fleury
    Le fichier initial, aimablement offert par Jean-Pierre Rigouard s’étoffe peu à peu.  Une recherche systématique sur le Web a permis d’identifier plus de 1000 cartes en plus des 622 présentes dans la collection de CPArama. Ce sont donc au total 1700 cartes pour lesquelles on a pu indiquer la légende exacte et complète, la couleur d’impression de cette légende, ainsi que le type de  » signature  » : trèfle, FF ou parfois … rien du tout !
    La recherche systématique s’effectue … tout bêtement … à partir des noms des rues de Paris ! Pour information, on est actuellement au tout début de la lettre  » C » , ce qui veut dire qu’il y a encore pas mal de cartes à découvrir ! Il reste d’ailleurs dans le fichier beaucoup de lignes  » vides  » qui se remplissent peu à peu, au hasard des découvertes.

  • Le Fichier des cartes postales du Métro Parisien
    Ce fichier, lui aussi aimablement offert, par Bernard Hanquez (Vaugirard12) prend également du poids ! Il comporte actuellement 4286 lignes, concernant aussi bien des CPAs que des CPSM ou même CPM. CPArama, en principe, ne reçoit que les CPAs, et les 1050 cartes présentes sur notre site ont reçu dans le fichier un lien permettant l’accès direct à la carte sur CPArama.
    La collection de cartes du Métro s’enrichit régulièrement de nouvelles cartes, immédiatement insérées dans le fichier si elles n’y figuraient pas déjà, et un lien entre la carte et le fichier est aussitôt créé.

  • Les Cartolistes de l’éditeur F. Fleury pour les villes de la banlieue Parisienne
    Jean- Pierre Rigouard a entrepris la publication sur le site d’une série de cartolistes de l’éditeur F. Fleury pour un certain nombre de villes des environs de Paris. Toutes ces listes sont rassemblées dans un forum dédié : Cartolistes – Listes de Cartes Postales.
    On y trouve d’ores et déjà : Alfortville, Champigny, les Lilas, Aubervilliers ou Cachan et bien d’autres encore ! Jean-Pierre ajoute régulièrement de nouvelles listes, et des liens sont en cours d’établissement entre ces listes et les cartes correspondantes, lorsqu’elles sont présentes sur CPArama.
    Un gros travail pour lequel nous remercions Jean-Pierre!
  • Les Communes de France sur CPArama !
    La grande nouvelle concernant ce projet de CPArama, c’est que le cap des 6000 communes représentées dans la collection vient d’être franchi ! Un grand merci à tous ceux qui ont oeuvré pour atteindre ce beau résultat, et particulièrement à James et R@koto, toujours très actifs pour créer de nouvelles communes dans la collection!
  • Voici le  » Top 20  » des départements les mieux représentés :

  • L’appel lancé dans la dernière Lettre Info concernant le département 67 (Bas-Rhin) a été entendu, et il a gagné quelques places ! Mais bien sur il y a une nouvelle lanterne rouge, pour laquelle … il va falloir agir !
    • Alors la Moselle a besoin de vous !

Autour d’une carte :  » Au Gagne-Petit  » …

  • Cette carte, somme toute assez banale, de l’Avenue de l’Opéra, recèle tout de même un détail fort intéressant. Il s’agit du magasin visible à gauche, dont la marquise, qui déborde largement sur le trottoir de l’Avenue, porte le nom de ce magasin :  » Au Gagne-Petit « . Quand j’habitais Paris, j’ai du passer des dizaines de fois devant ce lieu, dont la façade, plutôt incongrue au milieu de tous ces immeubles haussmanniens, m’a toujours intrigué. Donc lorsque j’ai vu cette carte, j’ai eu envie, d’abord de l’acheter, puis de chercher à en savoir un peu plus sur cette façade, toujours visible, et inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 22 mars 1983.
  • Jacques Hillairet, dans son Dictionnaire Historique des Rues de Paris, indique :  » N° 23 Avenue de l’Opéra – En 1844, Bouruet-Aubertot ouvrit, au n°22 de l’ex-rue des Moineaux, un commerce de toiles connu, à partir de 1847, sous le nom de Gagne-Petit. Il l’agrandit, et occupa, avant le percement de l’Avenue de l’Opéra, les n° 20, 22 et 24 de cette rue des Moineaux. Ernest Cognacq fut un de ses vendeurs avant 1870. Après la suppression de la Rue des Moineaux, Bouruet-Aubertot édifia, en 1878, la façade de son magasin en bordure de l’Avenue de l’Opéra. Par la suite, ce magasin devait faire place à un bureau des P.T.T. qu’a remplacé une succursale des établissements Monoprix. »
  • Le choix du nom  » Au Gagne-Petit  » n’a, pour l’époque, rien de sensationnel. Dans beaucoup de villes de France, on trouve des magasins à cette enseigne, et puis, pour le propriétaire du magasin, c’est une manière d’annoncer qu’il pratiquera des prix bas, bien qu’installé dans un quartier plutôt  » chic « , avec en prime, un petit coup de griffe à un autre magasin nommé  » Au bon marché  » !
  • De nos jours, comme l’atteste l’édition 2013 du Petit Larousse Illustré, un gagne-petit (le mot est qualifié de péjoratif) est  » une personne sans ambition et dont le métier rapporte peu « . Mais, dans le passé, le mot désignait un vrai métier, qui, bien qu’effectivement rapportant peu, n’en était pas moins tout-à-fait respectable ! Le Dictionnaire Universel de Commerce, d’Histoire Naturelle et des Arts et Métiers, dans son édition de 1750, due à Jacques Savary des Brûlons, en donne la savoureuse définition suivante :

  • Alors, l’architecte Auguste Tronquois, qui est chargé de réaliser la façade du magasin en 1876/77, pour illustrer – au sens fort – l’enseigne des lieux va faire appel à un sculpteur, dont je n’ai pu trouver le nom, qui va réaliser une oeuvre curieuse, à partir d’un tableau du peintre David Téniers (dit le Jeune pour le distinguer de son père), une oeuvre peinte deux siècles plus tôt. Voyez ci -dessous la sculpture ornant le fronton du magasin, et à côté le tableau qui l’a inspirée :
    [Document provenant du site Paris myope] 

  • L’ensemble est évidemment quelque peu perturbé par la présence du Monoprix, et la – très sérieuse et toujours active – Commission du Vieux Paris s’est émue de la chose et a proposé une restauration de la façade selon les plans ci-dessous, à gauche l’existant, à droite le projet :

  • Cette restauration, envisagée en 2009, verra-t-elle un jour sa réalisation ? La question est posée !

A bientôt pour le N° 43 !

La cigale ayant chanté tout l’été …

  • Un grand classique de notre fabuliste préféré, joliment illustré par A. Bergeret. Une belle série de 5 cartes présentée par François (Carpostale) à voir dans son sujet Histoires en Tableaux

Les enquêtes de CPArama : l’affaire du double transept…

  • Une des meilleures enquêtes résolue en 5 jours par l’inspecteur Collector51 dit Christian …  et qui avait été proposée, vous vous en doutez ! par woip7750 !
    A voir avec tous les détails : Cathédrale ? En mauvais état … 

 

Le mot de Michel

La liste des cartes postales « Tout Paris »

« Tout Paris » est une des plus prestigieuses et plus prolifiques des collections consacrées à la ville de Paris. En établir la cartoliste complète est probablement impossible à moins que Fernand Fleury, son éditeur, l’ait fait lui-même mais ce document ne semble pas avoir été encore découvert. A coeur vaillant, rien d’impossible : CPArama met en place un fichier collaboratif qui va permettre de s’approcher le plus possible de la liste complète des cartes « Tout Paris ».

Jean-Pierre RIGOUARD est l’auteur de nombreux livres consacrés aux cartes postales anciennes. Il nous a confié avoir en sa possession un catalogue Fleury établi en 1947 contenant 2500 références. Il en a rajouté 500 grâce à ses propres recherches et les a toutes partagées sur le forum. Bastille91 les a intégrées dans un document en ligne (Google Doc) qui précise, le numéro, l’intitulé, l’arrondissement. Dominique y a ajouté la couleur de la légende, la présence ou non du blason, du trèfle ou du FF. Pour finir, lorsque la carte est présente sur CPArama, il inclut le lien vers le message montrant la carte (il faut cliquer sur l’intitulé puis sur le lien qui apparaît au dessous). Il y a un lien lorsque l’intitulé est noté en bleu et souligné.

A ce jour, ce sont pas moins de 3137 cartes postales « Tout Paris » qui sont référencées dans ce document en libre consultation.

Ce fichier en ligne n’est modifiable que par Dominique1594, Bastille91 et moi-même (Michel) et nous intégrerons nous même les nouvelles références mais vous pouvez le copier dans Excel ou votre propre liste de Google Docs et ainsi avoir la possibilité de trier la liste par intitulé, arrondissement, etc…

Cette liste doit continuer a évoluer grâce à votre aide. Indiquez nous les références manquantes dont vous avez connaissance avec la preuve en image (scan ou lien vers un autre site). (voir le sujet et la liste)

Les communes de France …

  • La représentation des communes de France continue à progresser sur CPArama. Ce sont désormais 5757 communes qui sont illustrées sur notre site par au moins une carte.
  • Voici le TOP 20 des départements les mieux représentés :
  • Et, (tant pis si je passe pour un affreux rabat-joie …) le  » Bottom  » 10 des mal aimés !

  • Je fais à ce sujet une proposition : que chacun, d’ici à la prochaine Lettre Info poste UNE (même pas deux !) carte dans le département le moins représenté ! Ce n’est pas quelque chose de surhumain ! Allez fouillez dans vos boîtes à chaussures pleines de cartes ! Il doit bien y avoir une carte du Bas-Rhin ! Dans les jours qui viennent, je vais donner l’exemple !
    Qui m’aime me suive ! 

En plein dans le mille …

  • D’ordinaire, je suis assez discret sur le sujet, mais quand même ! 1000 cartes dans le sujet Métro de CPArama, je ne pouvais pas ne pas vous en parler ! La série, commencée en septembre 2008, voici donc bientôt quatre ans, grandit assez régulièrement au rythme de une , voir quelquefois deux carte(s) quotidiennes, et nous avons des  » provisions  » pour continuer ainsi pendant plusieurs mois !
  • Voyez donc la 1000ème … et les autres, comme celle-ci par exemple !

Echos de Paris …

  • Un coup de coeur pour cette carte de Danielle (Ombellule) :

  • A voir, avec d’autres cartes de Carpostale et Goliath ainsi que d’Ombellule bien sur, dans le sujet Paris XVIIIème – Rue Clignancourt.
  • La Rue de Clignancourt a reçu son nom en 1868, à l’occasion du regroupement de deux anciennes voies : la Chaussée de Clignancourt entre le Boulevard Rochechouart et la Place des Hirondelles (Carrefour avec les Rues Poulet et Myrha, et la Rue du Château-Rouge depuis la Place des Hirondelles jusqu’au Boulevard Ney, traversant au passage le Chemin du Nord (actuelle rue Championnet). De nos jours, elle s’arrête à la Rue Championnet.

Bonnes vacances à ceux qui ne sont pas encore partis, et bon courage à ceux qui sont déjà revenus …  ou qui ne partiront pas !

A bientôt pour le N° 42 en septembre !

Dominique 

Les communes françaises sur CPArama …

  • Voilà quelques mois, j’avais publié un graphique montrant le nombre de communes créées par chacun de nous dans la collection de CPArama. La tenue à jour de ce graphique imposait un suivi quotidien des communes nouvellement créées, et leur inscription dans le fichier, avec la date et le pseudo du créateur. Tant qu’il s’agissait de 4 ou 5 communes chaque jour, cela ne posait pas de gros problème, mais, la frénésie créatrice de certains a fait bondir ce chiffre à plusieurs dizaines parfois, rendant tout suivi impossible, sauf à passer jours et nuits à scruter les nouveaux messages.
  • J’ai donc du, à mon grand regret, abandonner la tenue de ce fichier, et je ne suis plus en mesure aujourd’hui de dire qui a créé combien !
  • Cependant, sans risque de me tromper, je peux vous donner, dans le désordre (!) le quarté gagnant : les plus gros créateurs de nouvelles communes sur le site sont, par ordre alphabétique de pseudos : Carpostale, James, R@koto et Vilmaug. Merci à vous quatre pour votre obstination à faire grimper le nombre de communes présentes dans chaque département de la collection de CPArama.
  • Voici une extrait du classement, forcément dépassé quand vous lirez cet article, compte tenu de l’extraordinaire vitalité de nos posteurs ! Il s’agit de la situation constatée le 19 juin à 18h30 …
  • En marge de ce peloton de tête, il y a (aussi !) une queue de liste … les départements mal aimés, négligés, ignorés … pour lesquels il faut absolument faire quelque chose ! On compte sur vous ! Il faut faire disparaître ces chiffres en dessous de 5% !

Un torpilleur pacifique …

  • A la fin du mois d’avril dernier, Pascal (Bastille91) avait posté la carte suivante dans le sujet Toulon :

  • L’ami James (Mektoub17) nous envoie quelques précisions au sujet de ce « Torpilleur » :
    « TORPILLEURS DES RUES
    A Toulon,  on appelait ainsi des véhicules réservoirs dont la silhouette rappelait vaguement la forme des torpilleurs ancrés au port. Ils parcouraient tôt le matin les vieilles rues et l’on voyait les ménagères faire la queue près du véhicule, seau hygiénique à la main pour le passer au conducteur qui le vidait dans le réservoir roulant. De nombreuses scènes du genre ont été reproduites par les éditeurs locaux.
    Dans les petits ports, comme Douarnenez, où ce ramassage n’existait pas, on pouvait assister chaque matin aux allées et venues des ménagères qui traversaient le port pour aller vider leurs vases de nuits dans le port. Dans les grandes villes comme Paris, des entreprises utilisaient d’énormes réservoirs, tirés par des attelages de solides chevaux, équipés d’une pompe aspirante destinée à vider les fosses d’aisance. Les CP parisiennes nous montrent ces machines en action le matin à l’aube. Les titis parisiens appelaient comme Cambronne l’aurait fait ces véhicules utilitaires des « pompes à m…». Une joyeuse chanson qui a fait le tour des postes de garde des casernes de France nous raconte en détail toute la manoeuvre … »

Les grands chantiers de CPArama …

  • Voilà maintenant plusieurs semaines que Bernard Hanquez (Vaugirard12) nous a offert sa liste de cartes postales relatives au Métro parisien, liste qu’il a établie avec patience et courage depuis plusieurs décennies ! Cette liste, mise sous forme d’un fichier, est maintenant à disposition de chacun sur le serveur Google documents, ainsi qu’il a été expliqué sur le site. (Voir Catalogue B. Hanquez).
  • Nous sommes occupés à rapprocher cette liste des cartes postales présentes dans le sujet Métro de CPArama (bientôt 1000 !). Pour chacune de ces cartes, nous établissons un lien permettant, depuis la description de la carte dans le catalogue de Bernard, d’afficher directement le post contenant la carte. C’est un assez gros travail qui va nous occuper un certain temps !
  • Second gros chantier, du quant à lui, à la générosité de Jean-Pierre Rigouard qui nous a fait cadeau d’une liste assez monumentale de plusieurs milliers de cartes de l’éditeur F. Fleury, principalement de la série TOUT PARIS. Là encore, la liste a été mise sous forme de fichier, et les liens avec les cartes présentes dans le sujet TOUT PARIS de la collection de CPArama ont été placés. Restent quelques points de détail à mettre au point avant de rendre ce fichier public lui aussi. Et ensuite, tout un travail de recherche des cartes présentes dans la liste mais pas dans la collection, et pas mal de points d’interrogation à faire disparaître !
  • Deux grands chantiers donc, générateurs de beaucoup de travail, mais qui, grâce à Jean-Pierre et Bernard, vont permettre à CPArama de mettre à disposition du plus grand nombre des documents jusqu’alors inédits. Grand merci à tous les deux !

La chartreuse de Champmol …

  • Une belle série, offerte par Altonep, et qui grandit chaque jour, nous fait découvrir cet ancien bâtiment de Dijon dont il ne reste plus que des ruines !

Le gai Paris …

  • Le French Cancan, vu par l’illustratrice Alice Huestas, nous est présenté par R@koto.

Le Métro fait son cinéma …

  • Jacques (droopyjm) nous présente, dans les Petits Plus du Métropolitain, une nouvelle série consacrée aux apparitions du Métro dans les films célèbres. Pour commencer, une joile photo extraite du film  Antoine et Antoinette, de Jacques Becker.

 Le Planteur de Caïffa …

  • Pour terminer, quelques mots encore de James, à propos d’une carte postée par lui voilà bientôt deux ans, le 1er juillet 2010 !

  • Ces grands établissements avaient bureaux et magasins 13 rue Joanès et rue Boulitte dans le 14ème à Paris, et également une usine à Vanves Malakoff (94). Cette firme possédait des dépôts, un peu partout en France, qui ravitaillaient des commissionnaires ambulants.
    Ceux-ci étaient dotés d’un uniforme modeste (brun), et équipés d’une voiturette, sorte de caisse, peinte en vert sombre, montée sur trois roues, une de chaque côté et une directrice devant, qu’ils devaient pousser, à longueur d’année, allant de village en village, jusque dans les fermes les plus isolées pour y vendre du café, mais aussi du sucre, des pâtes, de la papeterie, cahiers d’écoliers, plumes, fil, mercerie, bonneterie et une infinité de petits produits.
    Le « Planteur » est typiquement rural, quoique parfois discrètement présent en ville.
    L’homme perçoit un faible salaire fixe et un petit pourcentage sur les ventes. Apparu vers 1900, il disparaît vers 1940, vaincu par les restrictions, déjà malade de la motorisation.
    Caïffa est l’ancien nom de Haïffa, ville d’Israël.

A bientôt pour le numéro 41 !
Dominique1594 et Mektoub 17

 

Le billet de François …

Les collections passionnent … et les collectionneurs intriguent, au point qu’ils suscitent la curiosité de nos jeunes étudiants comme Foumas, voire même l’intérêt d’autres à l’affût du « brin de folie » qui peut faire grimper l’audimat comme Mandai09.

Notre ami étudiant cherche à comprendre le déclic qui fait d’un être c un collectionneur invétéré. Je pense pour ma part aux longues heures passées dans les pages des Catalogues de la Manufacture d’Armes & Cycles de Saint-Etienne. Capable d’inoculer le virus de la collectionnite chez le quidam curieux et avide de savoir, voici un exemple de déclic ! C’était en quelque sorte le parangon de l’exhaustivité tant le choix était vaste et les graphismes fascinants. On y trouvait entre autres merveilles de nombreux Albums et Boîtes Classeurs … pour Cartes Postales !

Souvent tourné en dérision, le collectionneur reste malgré tout envié car c’est grâce à lui que les choses survivent. Pas de thérapie efficace pour ces amateurs de quêtes exhaustives car rien ne peut être déclaré introuvable sans la preuve de sa non-existence. je suis comblé lorsqu’une série est complète comme cette collection de 36 cartes éditées par les Nouvelles Galeries de Tarbes .

Bonne promenade.
François (Carpostale) 

 

Quelques zéros significatifs …

Curieusement, en quelques jours, un certain nombre « d’indicateurs » de CPArama ont atteint ou franchi des seuils « pleins de zéros » !

Exemple : cette carte, que vous pourrez retrouver dans le sujet Paris XVème – Avenue de la Motte-Piquet

 

Postée par François hier samedi 19 mai, elle illustre le message N° 40 000. Chaque message posté dans CPArama depuis près de 4 ans reçoit un numéro, et nous voici arrivés à 40 000 ! Si vous comptez bien, cela fait en moyenne 30 messages tous les jours depuis les premiers jours d’août 2008. Voilà qui témoigne de la vitalité de notre site !

Depuis de nombreux mois, on constate que les 2/3 environ des messages postés sur le site contiennent des cartes qui viennent enrichir la collection. Les autres messages, principalement relatifs aux enquêtes, aux discussions générales, sans oublier les brèves de James … comportent parfois aussi des images, mais qui ne sont pas enregistrées dans la collection. Le résultat de cette « statistique » c’est cette carte, déjà présentée sur le site, à retrouver dans la collection consacrée au département de Haute-Garonne, et qui porte le N° 27 000 dans la collection de CPArama. Faites le compte : 2/3 de cartes sur 40 000 messages, cela fait bien (à peu de choses près !) 27 000 cartes !

Un autre chiffre rond : voilà une dizaine de jours, JacquesB, 1 000ème membre inscrit sur CPArama, nous soumettait une enquête pour le moins curieuse, à voir ou à revoir dans notre rubrique Enquêtes, enquête résolue rapidement par Collector51.

Allez, encore un dernier chiffre, qui lui ne sera atteint que d’ici deux jours sans doute : 600 000 visites sur CPArama ! En effet, le total des visites, arrêté à ce matin  0 heure, était de 597 198, ce qui, compte tenu des 1 000 visites quotidiennes, doit nous amener rapidement aux 600 000 !

En résumé, donc, CPArama se porte bien, grâce à vous tous, acteurs ou spectateurs !
Bravo, donc, et merci à tous !

 

Les éditeurs de cartes postales et leurs logos …

Le sujet consacré aux logos des éditeurs de cartes postales, ouvert à la mi-janvier de cette année, comporte actuellement plus de 70 logos. Certains sont classiques et bien connus des cartophiles, d’autres beaucoup moins.

Il s’enrichit régulièrement et deviendra sans aucun doute une référence en la matière.

 

Une belle série, à compléter ?

Présentée par Danielle (Ombellule) une série de 11 cartes (ou peut-être 12 ? dont une inconnue ?) nous montre des Cuirassiers évoluant dans les rues de la Butte lors des évènements de mai-juin 1906.

 

Mise aux normes …

Depuis déjà de nombreux mois, nous avons décidé d’adopter, pour les cartes présentées dans la collection, un format standard de 1024 pixels de largeur (pour les cartes horizontales) ce qui procure un réel confort visuel, et permet d’apprécier tous les détails des cartes.

Beaucoup de cartes avaient été postées dans des formats plus petits (800 pixels en particulier) et certains d’entre nous essaient de reposter leurs cartes en utilisant le nouveau standard. 4est le cas, par exemple, d’une belle série consacrée aux Etablissements Soulé à Bagnères-de-Bigorre, « revisitées » par François.

 

De Pornic à Champigny …

Pour terminer, une belle enquête, et un succès de plus à porter à l’actif de notre Bojojo ! Ou comment aller de Pornic à Champigny en un clic !

 

A bientôt pour le N° 40 !
Dominique