Seconde entrée des escaliers mécaniques du métro place des Fêtes.
publié par cartoparis » lun. 14 janv. 2013 18:55
Paris - Rue Petitot
Paris - Rue Petitot
Angle n°1 rue Petitot et n°12 rue des Fêtes : bains-douches
Seconde entrée des escaliers mécaniques du métro place des Fêtes.
publié par cartoparis » lun. 14 janv. 2013 18:55
Seconde entrée des escaliers mécaniques du métro place des Fêtes.
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Re: Paris - Rue Petitot
TOUT PARIS - 1221 bis - Rue des Solitaires, prise de la Place des Fêtes (XIXe arrt.)
Ce cliché représente, à gauche, le n°5 rue Petitot formant l’angle du n°12-14 rue des Fêtes, et à droite, le n°21 rue des Fêtes sur lequel nous avons donné quelques renseignements ► ICI. Avec ses cinquante mètres, la rue Petitot, anciennement rue Sainte-Geneviève jusqu’en 1875, n’est pas la voie parisienne la plus longue !
Le photographe en occultant, à gauche, la suite de la rue des Fêtes où se trouvait l’Ecole libre des Frères, a permis de nous offrir la seule vue existante du n°5 rue Petitot qui mérite qu’on s’y attache.
Le rez-de-chaussée de cet immeuble est occupé par un marchand de vins. Depuis 1869, l’affaire est affermée à Jean-Baptiste Santoire (né à Paris 1er le 11 avril 1832), marié le 25 avril 1867 avec Marie-Opportune Le Coq (née le 8 juillet 1827 au Ménil-Brout dans l’Orne). Lors de son mariage, Santoire était employé à l’approvisionnement des halles et demeurait au n°10 rue Aubry Le Boucher dans le 4e arrt.
Après le décès de J.B. Santoire survenu le 13 décembre 1882, sa veuve conserve quelques jours l’affaire avant de trouver un repreneur le 26 janvier 1883, un dénommé S. Rayon. Celui-ci la revend en 1890 à E. Maréchal qui l’exploitera pendant 13 ans. Viennent ensuite Gravier de 1904 à 1922, Henry en 1926 et Darlin en 1931.
publié par rigouard jeu. 23 mai 2013 16:50
L’immeuble du n°5 rue Petitot / 12-14 rue des Fêtes, d’une superficie de 445 m² est la propriété de la Ville de Paris depuis le 30 août 1912, date du contrat établi par maîtres Jules Lardy et Albert Meunié, notaires à Paris : moyennant 205.000 francs les propriétaires, Eugène-Jean-Louis Chobert (découpeur estampeur né à Paris en 1875) et son épouse Léontine Vigneron (née à Paris en 1861), ont accepté de céder la totalité de cet immeuble à la municipalité qui, pour cause d’utilité publique (élargissement de la rue des Fêtes), avait décidé cette acquisition.
Gaston Pinot (1877-1936), conseiller municipal du XIX arrt., s’étant ému de voir que, depuis cette acquisition de 1912, rien n’a été fait concernant ce projet d’élargissement de la rue des Fêtes, se saisit du dossier et propose, lors de la séance municipale du 15 décembre 1928, que soit édifié, à cet emplacement occupé par une construction vétuste, un Établissement de Bains-Douches municipal, d’autant que le quartier n’en détient aucun. Cette proposition est aussitôt renvoyée pour étude à l’Administration.
Le projet suit son cheminement habituel et, après les autorisations d’usage, l’architecte André Sill (1893-1959) est chargé de dresser les plans du futur Bains-Douches Petitot ; un devis s’élevant à 1.879.000 francs est adopté par le Conseil municipal le 5 mai 1930.
La démolition du n°5 rue Petitot est confiée à Jules Loubeyre qui, pour 1.890 francs, a obtenu l’adjudication de ces travaux le 20 juin 1931.
Le 7 octobre 1933, alors que l’immeuble a été rasé, Gaston Pinot, qui suit l’affaire de très près, prie le préfet de lui faire connaître à quelle époque pourra être entreprise la construction de ces bains-douches.
Suivent ensuite les adjudications de travaux relatives à cette édification :
— 7 décembre 1933 : Entreprise générale Léon Grosse – Gros œuvre 260.500 francs.
— 21 juillet 1934 : Mme veuve Véry – Électricité, téléphone 23.900 francs.
— 11 août 1934 : Menuiserie industrielle du bâtiment – Menuiserie, parquetage 34.400 francs.
— 12 septembre 1934 : M. Rouyat – Couverture, plomberie, eau et gaz 53.400 francs.
— 5 janvier 1935 : M. Baudoux – Carrelages et revêtements 26.450 francs.
Les Bains-Douches de la rue Petitot sont inaugurés et ouverts au public le 16 avril 1935. A l’heure actuelle, ils sont toujours en activité (fermés en 2023 pour rénovation).
Les Bains-douches du 5 rue Petitot aujourd’hui
Ce cliché représente, à gauche, le n°5 rue Petitot formant l’angle du n°12-14 rue des Fêtes, et à droite, le n°21 rue des Fêtes sur lequel nous avons donné quelques renseignements ► ICI. Avec ses cinquante mètres, la rue Petitot, anciennement rue Sainte-Geneviève jusqu’en 1875, n’est pas la voie parisienne la plus longue !
Le photographe en occultant, à gauche, la suite de la rue des Fêtes où se trouvait l’Ecole libre des Frères, a permis de nous offrir la seule vue existante du n°5 rue Petitot qui mérite qu’on s’y attache.
Le rez-de-chaussée de cet immeuble est occupé par un marchand de vins. Depuis 1869, l’affaire est affermée à Jean-Baptiste Santoire (né à Paris 1er le 11 avril 1832), marié le 25 avril 1867 avec Marie-Opportune Le Coq (née le 8 juillet 1827 au Ménil-Brout dans l’Orne). Lors de son mariage, Santoire était employé à l’approvisionnement des halles et demeurait au n°10 rue Aubry Le Boucher dans le 4e arrt.
Après le décès de J.B. Santoire survenu le 13 décembre 1882, sa veuve conserve quelques jours l’affaire avant de trouver un repreneur le 26 janvier 1883, un dénommé S. Rayon. Celui-ci la revend en 1890 à E. Maréchal qui l’exploitera pendant 13 ans. Viennent ensuite Gravier de 1904 à 1922, Henry en 1926 et Darlin en 1931.
publié par rigouard jeu. 23 mai 2013 16:50
L’immeuble du n°5 rue Petitot / 12-14 rue des Fêtes, d’une superficie de 445 m² est la propriété de la Ville de Paris depuis le 30 août 1912, date du contrat établi par maîtres Jules Lardy et Albert Meunié, notaires à Paris : moyennant 205.000 francs les propriétaires, Eugène-Jean-Louis Chobert (découpeur estampeur né à Paris en 1875) et son épouse Léontine Vigneron (née à Paris en 1861), ont accepté de céder la totalité de cet immeuble à la municipalité qui, pour cause d’utilité publique (élargissement de la rue des Fêtes), avait décidé cette acquisition.
Gaston Pinot (1877-1936), conseiller municipal du XIX arrt., s’étant ému de voir que, depuis cette acquisition de 1912, rien n’a été fait concernant ce projet d’élargissement de la rue des Fêtes, se saisit du dossier et propose, lors de la séance municipale du 15 décembre 1928, que soit édifié, à cet emplacement occupé par une construction vétuste, un Établissement de Bains-Douches municipal, d’autant que le quartier n’en détient aucun. Cette proposition est aussitôt renvoyée pour étude à l’Administration.
Le projet suit son cheminement habituel et, après les autorisations d’usage, l’architecte André Sill (1893-1959) est chargé de dresser les plans du futur Bains-Douches Petitot ; un devis s’élevant à 1.879.000 francs est adopté par le Conseil municipal le 5 mai 1930.
La démolition du n°5 rue Petitot est confiée à Jules Loubeyre qui, pour 1.890 francs, a obtenu l’adjudication de ces travaux le 20 juin 1931.
Le 7 octobre 1933, alors que l’immeuble a été rasé, Gaston Pinot, qui suit l’affaire de très près, prie le préfet de lui faire connaître à quelle époque pourra être entreprise la construction de ces bains-douches.
Suivent ensuite les adjudications de travaux relatives à cette édification :
— 7 décembre 1933 : Entreprise générale Léon Grosse – Gros œuvre 260.500 francs.
— 21 juillet 1934 : Mme veuve Véry – Électricité, téléphone 23.900 francs.
— 11 août 1934 : Menuiserie industrielle du bâtiment – Menuiserie, parquetage 34.400 francs.
— 12 septembre 1934 : M. Rouyat – Couverture, plomberie, eau et gaz 53.400 francs.
— 5 janvier 1935 : M. Baudoux – Carrelages et revêtements 26.450 francs.
Les Bains-Douches de la rue Petitot sont inaugurés et ouverts au public le 16 avril 1935. A l’heure actuelle, ils sont toujours en activité (fermés en 2023 pour rénovation).
Les Bains-douches du 5 rue Petitot aujourd’hui
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