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TOUT PARIS - 1897 - Avenue des Gobelins au Carrefour de la Rue Monge et la Rue Claude-Bernard (XIIIe arrt.)
Cette carte présente à gauche la rue du Fer à Moulin, en face l’avenue des Gobelins et à droite la rue de Valence.
publié par zelig dim. 5 déc. 2021 11:31 ► ICI
TOUT PARIS - 390 - Gare Bercy-Ceinture - Arrivée d'un Train (XIIe arrt.)
Collection F. Fleury Version colorisée
La gareBercy-Ceinture qui se situait au 320 bis rue de Charenton ne doit pas être confondue avec la station La Rapée-Ceinture du boulevard Poniatowski, près du Pont National porte de Bercy, qui, elle, faisait partie des cinq gares à être ouvertes le 5 juillet 1862, lors de l’inauguration du premier tronçon de la ligne de Petite ceinture : La Rapée-Bercy, Charonne, Ménilmontant, Belleville-Villette et Batignolles-Clichy. ► voir ici
Bercy-Ceinture, quant à elle, est la première station de la ligne de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M.), située à 6 kilomètres de la tête de ligne, Gare de Lyon à Paris, le terminus étant à Marseille à 863 km de Paris.
Cette gare intermédiaire a été ouverte peu avant 1870, pour assurer la correspondance des voyageurs avec la station de la petite ceinture, La Rapée-Bercy, située à environ 500 mètres.
Lors des événements de la commune, en avril 1871, les chefs des gares de Paris-Bercy et Paris-Mazas sont sous les verrous, soupçonnés d’avoir favorisé des transports d’armes et de munitions sur Versailles par le chemin de fer de Ceinture ; MM. Bidermann et Mitchell, ingénieur en chef de l’exploitation du P.L.M., contre qui avaient été lancés des ordres d’arrestation, sont en fuite. La gare Bercy-Ceinture est désormais fermée au public.
Ce n’est que le 18 octobre 1875, que sa réouverture est autorisée : Réouverture de la gare de Ceinture. Les compagnies du chemin de fer de Ceinture et de Paris-Lyon-Méditerranée viennent de s'entendre, pour rétablir la correspondance qui existait, avant la guerre de 1870 entre ces deux lignes, près du point de rencontre au passage des fortifications.
On pouvait à bon droit s'étonner que les bâtiments de la gare de Bercy-Ceinture, étant demeurés intacts après les événements, cette correspondance fut suspendue pendant si longtemps, alors surtout que la compagnie du Nord créait à grands frais une gare correspondant également avec la Ceinture.
Enfin, dit « la Liberté », après quatre ans d'attente, les vœux du 12e arrondissement ont été pris en considération, et, depuis le 18 de ce mois, on peut correspondre, comme par le passé, de la Ceinture sur le réseau de Lyon ou vice versa. Cinq trains du PLM par jour et dans chaque sens facilitent provisoirement les relations. (Le Petit Moniteur universel 29 octobre 1875)
En 1876, la ligne P.L.M. compte, dans sa version « omnibus », 131 arrêts !
La Compagnie du chemin de fer P.-L.-M., toujours propriétaire de la gare Bercy-Ceinture, dépose un permis le 8 août 1916 afin de la reconstruire.
Suite à l’arrêt définitif de la petite ceinture du 23 juillet 1934, la correspondance n’a plus lieu d’être avec la Gare de Bercy-Ceinture du PLM, qui va être laissée à l’abandon, avant d’être occupée, aujourd’hui, par les Cheminots Sportifs Paris-Sud-Est qui promeut la pratique de tous les sports, notamment les arts martiaux.
A droite sur ce cliché, à l’angle dun°24 avenue Parmentier / n° 73 rue du Chemin-Vert, la boulangerie-pâtisserie est tenue par Antoine-Marie Lachalet son épouse Louise Janin, tous deux originaires de Lyon, nés respectivement le 15 octobre 1866 et le 22 décembre 1872.
Cette affaire avait été acquise le 15 avril 1879 du sieur Guérin, par Jean Chazalet (1844-1897), né à St Didier au Mont d’Or dans le Rhône, marié à Lyon le 15 juillet 1869 avec Marguerite Rue. Celle-ci, née en 1842 à Beaujeu dans le Rhône, était veuve de Claude-Marie Lachal (1841-1868) qui était pâtissier à Lyon au n°103 rue de l’Impératrice. Lors de leur mariage de 1869, les époux Chazalet sont pâtissiers à la même adresse, 103 rue de l’Impératrice.
Le 14 janvier 1895, Jean Chazalet marie son beau-fils Antoine-Marie Lachal, le fils de Marguerite Ruel, son épouse, et de feu Claude-Marie Lachal. Antoine Marie Lachal est pâtissier chez son beau-père, tout comme son demi-frère Benoît Chazalet, né en 1871.
Lors du décès de Jean Chazalet, le 20 janvier 1897, l’affaire est continuée par sa veuve Marguerite Ruet-Chazalet jusqu’en 1902, date à laquelle Antoine-Marie Lachal la tient seul avec son épouse jusqu’après 1914.
Aujourd’hui, la pâtisserie-boulangerie-traiteur est toujours active, désormais au n°26, à l’enseigne Le Saint-Georges.
Nous avons décrit sur la Cpa précédente la pâtisserie-boulangerie de la famille Chazalet-Lachal que nous voyons cette fois-ci à gauche sur le présent cliché. En vis-à-vis, à l’angle dun°76 rue du Chemin-Vert et du n°22 avenue Gambetta, l’affaire de marchand de vins et tabacs fait l’objet d’un incessant va et vient d’exploitants : le 4 septembre 1901 le sieur Viguié qui tenait l’affaire depuis 1896, la cède à M. Glauzi, lequel la revend à Viguié le 13 janvier 1904. Le 1er mars 1904 Viguié s’en défait à nouveau au profit de M. Baldit qui la revend dès le 24 juillet 1907 à M. Alazard…
Aujourd’hui cette brasserie a été transformée en un centre médico-dentaire.
Ce cliché est pris à hauteur du n°9 avenue Gambetta. L’herboristerie y est tenue par Malartic qui cède son fonds en 1909 à Misset, confiseur. Celui-ci revend ladite confiserie le 6 avril 1910 à l’épicier-confiseur Viarouge qui y est toujours actif en 1914…
La mercerie (articles de travail, chapellerie, confection pour dames) est, quant à elle, la propriété du sieur Midan qui en fait l’acquisition le 17 mai 1905 auprès de Bourdau et qui conserve l’affaire jusqu’après 1914…
Le cliché est pris à hauteur dun°12 rue des Lions-Saint-Paul ; le réverbère situé à gauche souligne la présence de l’Hôtel de Launay, immeuble édifié au début du XVIIe siècle pour Daniel de Launay († avant 1628), seigneur de la Ravinière, trésorier de France et son épouse Marguerite Phélypeaux.
En 1866, l’Hôtel de Launay est devenu la propriété de Victor-Louis Béguin (1813-1884) né à Juliers en Allemagne. Voir ► ICI le seul document d’état-civil que nous avons pu trouver sur Victor-Louis Béguin, né de père et mère non identifiés et décédé célibataire le 27 octobre 1884 en son hôtel particulier.
En fait, nous avons découvert dans leDictionnaire général des artistes de l’Ecole Française publié en 1882, que Victor-Louis Béguin est un artiste peintre, élève d’Auguste-Marie Boulard et de Pierre-Isidore Bureau, qui a exposé, entre autres toiles : Environs de Spa (1868) ; Canal de Dordrecht (1869) ; Ferme près de Valmondois (1870) ; Environs de Champigny (1870) ; Marine (1875) ; Entrée du Hâvre (1878)…
Béguin est par ailleurs signalé, dans les années 1870, dans quelques catalogues et ouvrages relatifs à des expositions de peinture. Le fameux Dictionnaire des peintres, sculpteurs et dessinateurs d’Emmanuel Benezit en dix volumes (dont j’ai la chance de détenir un exemplaire !) recense huit Béguin, mais pas de Victor-Louis.
Au décès de Victor-Louis Béguin, l’Hôtel de Launay est légué, par son testament du 9 juin 1884, à l'Association des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs et architectes qui est autorisée par décret du 21 novembre 1885, à mettre en vente aux enchères cette propriété. Le bulletin municipal de Paris en a publié la teneur : Aux termes d'un décret rendu le 21 novembre 1885, le Conseil d'Etat entendu, le Comité de l'Association des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs et architectes, reconnue d'utilité publique par décret en date du 8 août 1881, est autorisé à accepter, aux clauses et conditions stipulées, le legs fait à cette association par le sieur Victor-Louis Béguin, suivant testament en date du 9 juin 1884, et consistant en un immeuble sis à Paris, rue des Lions-Saint-Paul, 12.
Conformément aux intentions du testateur, les revenus de cet immeuble seront employés à créer de nouvelles pensions de retraite et des secours annuels et temporaires pour les artistes. Ces pensions prendront le nom du donateur.
L'Association restera chargée de l'entretien annuel de la sépulture de la famille Béguin, qui possède au cimetière du Père-Lachaise une concession perpétuelle sous le n° 143.425. Le Comité dont il s'agit est autorisé, en outre, à vendre aux enchères publiques, sur une mise à prix de 150.000 francs, l'immeuble légué et à prélever sur le produit de ladite vente, la somme nécessaire à l'achat d'un titre de rente 3% sur l'Etat français, de 40 francs, dont les intérêts seront affectés à l'entretien de la sépulture du testateur.
Et effectivement, la 2e chambre des notaires de Paris passe une annonce précisant que le 7 décembre 1886 une Maison de Rapport sise au n°12 rue des Lions-Saint-Paul sera proposée aux enchères sur une mise à prix fixée à 150.000 francs auprès de l’étude Delafon 6 boulevard de Strasbourg.
En attendant cette cession, l’Hôtel de Launay est provisoirement occupé, en 1884 et 1885, par Anne-Marie Chelot (1834-1907),fabricante de chaussures, veuve de Louis Philippe Gervais Baguenier, huissier qu’elle avait épousé en 1855 à Ambrières en Mayenne ; la veuve Baguenier tenait préalablement cette fabrique, de 1875 à 1883, au n°13 rue de Sévigné dans le 4e arrt.
Pendant deux ans, en 1887 et 1888, un certain A. Leroy continue la fabrique de chaussures du 12 rue des Lions-Saint-Paul et laisse définitivement et entièrement la place aufabricant de robinets en cuivre Lambert Arthur Lecerf qui a commencé à s’y installer depuis 1887. Lambert Arthur Lecerf (1842-1907), parisien, marié le 17 février 1870 avec Marie Julie Blanche Clovis (1846-1901), est, au moment de son mariage, employé de commerce et demeure dans le 1e arrt., au 24 rue des Bourdonnais. Lors de la naissance de sa fille Marie Claire Lecerf le 2 février 1872, Louis Cournolet, fabricant de robinet et tourneur sur métaux, installé n°14 rue des Lions-Saint-Paul, est témoin à l’état civil ; il sera à nouveau témoin, le 8 octobre 1879, à la naissance de la seconde fille Lecerf, Louise Augustine Antoinette.
Louis Cournolet(né le 17 décembre 1824 à La Roche-Blanche dans le Puy-de-Dôme), marié depuis 1848 avec Jeanne Gilbertine Pabot (1825-1881) fabrique ses robinets, depuis 1870, au n°21 rue Charlemagne dans le 4e arrt., avant de transférer son atelier, en 1871, au n°14 rue des Lions-Saint-Paul. A compter de 1874, Cournolet associe Arthur Lecerf à son entreprise et finit par lui laisser les rênes en 1883 ; Cournolet, veuf depuis le 28 avril 1881, n’a pas tardé à convoler en secondes noces, le 25 novembre 1882, avec la clermontoise Françoise Victorine Pieux.
C’est donc en 1887 qu’Arthur Lecerf déménage ses locaux du n°14 au n°12 rue des Lions-Saint-Paul, dans l’Hôtel de Launay. Le 18 mai 1893, Lecerf marie sa fille Marie Claire Lecerf (1872-1949) à Désiré Henri Bachelet (né à Paris 14e le 23 septembre 1860) qui, à la date de ce mariage, est conducteur de fours à chaux au Chesnay en Seine et Oise. Rapidement Lecerf associe son gendre à sa robinetterie, et, à partir de 1896, la raison sociale de l’entreprise devient Lecerf et Bachelet.
Cette société perdurera dans l’Hôtel de Launay de la rue des Lions-Saint-Paul jusqu’après 1964 et sera transférée ensuite à Nanterre puis à Lagny-le-sec.
L’Hôtel de Launay sera racheté et réhabilité en logements locatifs en 1990.
L’immeuble situé en premier plan forme l’angle du n°104 rue de Patay avec le n°46 rue de Tolbiac. Contrairement à l’habitude, ce n’est pas un architecte qui a dressé les plans et déposé le permis de le construire le 2 février 1892 auprès de la mairie, mais un simple « employé » : il s’agit d’Ernest Ollivier pour lequel nous donnons quelques informations, car, resté totalement anonyme dans les journaux, il a cependant réalisé un certain nombre de constructions à Paris. Ernest Constant Henri Ollivier est né à Paris le 4 octobre 1857 et décédé le 11 décembre 1902 à Paris 13e où il demeurait 124 avenue d’Italie avec son épouse Marie-Rosalie Jacob (1862-1915) (Celle-ci, brodeuse de son état, se remariera le 17 mars 1908 avec Eugène Lecolant, lequel décédera dès le 14 octobre…)
Les réalisations d’Ernest Ollivier s’échelonnent de 1892 à 1902, alors qu’il est successivement installé au 145 rue de Tolbiac de 1892 à 1894, au 85 rue de Tolbiac en 1895-1896, au n°1 avenue des Gobelins de 1897 à 1900 et enfin 124 avenue d’Italie en 1901-1902.
L’immeuble du 104 rue de Patay a été édifié pour le compte de la dame Rollet, demeurant 38 rue de Tiquetonne dans le 2e arrt. qui y exerce la profession de fabricante de franges pour châles depuis 1879, activité qu’elle continuera jusqu’en 1899.
Dès l’achèvement de cette construction, en 1894, le rez-de-chaussée est affermé à M. Besson, à l’enseigne du « Café du Commerce ». En 1907, Besson cède son fonds de commerce à Lamy qui le revend en 1913 à Vincent…
Aujourd’hui, cette brasserie est à l’enseigne du « Café du Pacha ».
TOUT PARIS - 444 bis - Boulevard Port Royal pris du Carrefour des Gobelins (Ve et XIIIe arrts.)
A droite sur ce cliché, à l’angle du n°2 boulevard de Port Royal et du n°22 avenue des Gobelins, le café-restaurant est tenu depuis 1879 par Willems qui y était encore actif en 1922.
Peu avant 1932, le Crédit Lyonnais a racheté ces locaux pour installer son agence Y qui y existe toujours aujourd’hui.
TOUT PARIS - 337 - Rue Richard-Lenoir - Vue prise du Boulevard Voltaire (XIe arrt.)
Collection F. Fleury
Le commerce à l’enseigne des « FOURNITURES pour USINES » situé au n°43 rue Richard-Lenoir est tenu depuis 1896 jusqu’après 1932 parEugène Louis Hachard, né en 1860 à Houlme en Seine-inférieure, marié avec Caroline Schall (1864-1929). Mécanicien, Hachard était, auparavant, installé 59 rue du faubourg du Temple puis au 45 boulevard de Belleville.
Mitoyen à cette boutique, le n°43 rue Richard-Lenoir est occupé par l’Hôtel du Prince-Eugène et un traiteur marchand de vins, acquis le 22 mai 1897, auprès du sieur Vacher, par Jean-Baptiste Danguiral (né en 1868) et son épouse Marie Lescure (née en 1870). Le couple Danguiral conserve l’affaire quinze ans avant de la céder le 6 avril 1912 au sieur Rillot qui la tenait toujours en 1922.
Le passage du n°40 rue Richard Lenoir, travée gauche de la rue, est la propriété du charbonnier cantalien Jean Amarger (1859-1930), originaire de Chaliers où il sera maire de 1904 à 1924, marié avec Marie Berthon (1862-1919).
Amarger a acquis cet emplacement le 2 juillet 1888 auprès de Vidal et y entrepose son bois et son charbon destiné à ses livraisons. Il dispose également d’un second entrepôt au n°223-225 rue de Charenton (familistère parisien) qu’il a acheté au charbonnier Roudil le 1er août 1891. Après le décès d’Amarger en 1930, l’affaire est perpétuée sous son nom.
On aperçoit, au fond à gauche, sur la carte présentée, le Gymnase municipal Voltaire occupant les n°26 à 32 de la rue Richard-Lenoir. Ce bâtiment construit en 1870 à usage de marché couvert, a été transformé en Gymnase sur décision du conseil municipal de 1883. L’architecte Charles-Jean Laisné (1819-1891) s’est chargé des travaux de cette transformation, dont l’adjudication a eu lieu le 23 juin 1883 sur un prix évalué à 158.640 francs. Il a été inauguré le 12 février 1885 en présence du maire du 11e arrt., Jules Rocaché, et du préfet Eugène Poubelle.
Nous ne pouvons mieux faire que de conseiller vivement aux lecteurs de lire (ou relire) l’étude, soigneusement réalisée par Jacques (droopyjm)► ICI relative à la station de métro Saint-Jacques.
La première église d’Auteuil, édifiée au XIIe siècle et reconstruite cinq siècles plus tard, s’avérant dorénavant insuffisante, le curé Pierre Henri Lamazou (1828-1883) entame des démarches auprès de la mairie de Paris afin qu’un nouveau sanctuaire soit érigé à sa place.
Après que plans et devis aient été établis par l’architecte Joseph Auguste Emile Vaudremer (1829-1914) et que diverses tractations se soient déroulées entre la municipalité et le clergé, le Conseil municipal accepte, le 5 avril 1877, la proposition du père Lamazou qui s’engage à prendre en charge cette construction à hauteur de 500.000 francs, sur un montant de travaux estimés à 844.350 francs.
La bénédiction et la pose de la première pierre du monument a lieu le dimanche 1er juillet 1877. Les travaux de maçonnerie, évalués à 335.640 francs, sont adjugés le 26 août 1877 à l’entrepreneur Perrichant ayant ses bureaux villa de la Réunion.
L’ancienne église Notre-Dame d’Auteuil est abattue en juillet 1880, pour laisser place au nouvel édifice qui sera circonscrit par les rues de la Municipalité, Latérale, Wilhem et rue François-Gérard prolongée. Un nouveau devis comprenant l’ameublement et les frais d’agence est établi, s’élevant à 1.032.000 francs.
En mars 1883, les échafaudages du nouvel édifice sont enlevés et l’Eglise est enfin ouverte au culte en janvier 1884. Elle ne sera consacrée qu’en octobre 1892, en présence du nouveau curé, l’abbé Léon Depontaillier (1831-1897), qui avait été nommé en août 1886.
TOUT-PARIS - 1703 - Carrefour des rues du Rocher, de Vienne et de la Bienfaisance, square Laborde (VIIIe arrt.)
Comme indiqué sur l’enseigne de ce restaurant-café-tabacs situé à l’angle du n°5 rue de Vienne / n°1 rue de la Bienfaisance, la maison est tenue par Emile-Alfred Verdrée et son épouse Marie-Isabelle Cavé qui l’ont acquise du sieur Boursin le 30 septembre 1905.
Les époux Verdrée sont tous deux originaires de l’Eure : lui est né en 1875 au Thil-en-Vexin ; elle, est née en 1877 à Nojeon-le-Sec. Lors de leur mariage célébré le 11 novembre 1899 à Nojeon-le-Sec, Verdrée est ouvrier charpentier avec son père Alfred. Trois ans plus tard, en 1903, on retrouve Verdrée, installé en tant que limonadier à Saint-Germain-en-Laye au n°72 rue Au Pain, affaire qu’il vend en 1905 au sieur Alletru, afin de venir s’installer à Paris rue de Vienne.
En 1914, Verdrée est toujours propriétaire du restaurant…
Aujourd’hui cette brasserie tabac porte l’enseigne Le Mont Vallon.
Initialement appelée Gare d’Orléans, elle est renommée Gare d'Orléans-Austerlitz en 1930, puis Gare d’Austerlitz en 1985.
Elle a été édifiée de 1862 à 1869, en remplacement d’une première gare devenue trop étroite, par l’architecte Pierre-Louis Renaud (1819-1897), secondé par Louis-Charles Sévène (1823-1883) ingénieur ordinaire de 1ère classe attaché au service de la Cie du chemin de fer d’Orléans.
Nous avons déjà étudié ► ICI la baraque d’antiquités située à droite sur cette place Jeanne d’Arc, brocante que tenait la dame Adam, de 1909 à 1914, ainsi que les bâtiments qui lui font suite.
A gauche, le store du n°41 rue Jeanne d’Arc abrite des rayons du soleil le bureau de Postes et Télégraphes n°63, installé à cet emplacement depuis 1888 ; auparavant, ledit bureau était situé au n°9 de la rue Jeanne d’arc depuis 1871, avant d’être transféré au n°57 en 1874. En 1871, le receveur était le sieur Tardif dit Delorme à qui ont succédé les nommés Galéani en 1880 puis Laplêne en 1887…
► voir ici le bureau de Postes et Télégraphes n°63
Aujourd’hui, la Poste a déménagé à nouveau ses services en face, au n°38 place Jeanne d’Arc, laissant sa place à une supérette « Coccinelle ».