SAINT-GERMAIN du PINEL (I.-et-V.) - La gare (collection particulière Michel Harouy).
Scan de mauvaise qualité, mais carte originale identique qui permet toutefois d'ouvrir la commune.
Saint-Germain-du-Pinel
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Saint-Germain-du-Pinel
Voici une série de cartes postales anciennes de la commune de Saint-Germain-du-Pinel (Ille-et-Vilaine, 35).
SAINT-GERMAIN du PINEL (I.-et-V.) - La gare (collection particulière Michel Harouy).
Scan de mauvaise qualité, mais carte originale identique qui permet toutefois d'ouvrir la commune.
SAINT-GERMAIN du PINEL (I.-et-V.) - La gare (collection particulière Michel Harouy).
Scan de mauvaise qualité, mais carte originale identique qui permet toutefois d'ouvrir la commune.
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Re: Saint-Germain-du-Pinel
3516 - Saint-Germain-du-Pinel - Ancien Château de Bois-Albran
(sic pour Bois Halbran)
Edmond Mary-Rousselière, édit., Rennes
Suite à l’incendie survenu le mercredi 7 novembre 1934, la Tour Nord du Château (située à droite sur ce cliché) a entièrement disparu. Curieusement le propriétaire, M. Piau, cherchait désespérément à vendre son château depuis le 7 septembre 1930… (cf. petite annonce Ouest-Éclair de cette date)
Un grave incendie dans une ferme - Plus de 100.000 francs de dégâts
Mercredi soir, vers 11 heures, la paisible commune de Saint-Germain était réveillée par le tocsin. Le feu venait d'éclater à la ferme du Bois-Halbran, chez M- et Mme Piau, qui habitent cette ferme depuis cinq ans.
La ferme du Bois-Halbrand est située à environ 1.500 mètres du bourg de Saint-Germain, sur la route de Brielles. La maison d'habitation, un vieux manoir avec tourelles, qui date du XIVe et XVIe siècle, était très connue des antiquaires de la région.
« Il était environ 10 h. 30 ; nous dormions dans la pièce qui sert de cuisine, au Sud, nous dit M. Piau. Entendant du bruit, nous nous sommes levés. Étant sortis à la porte, nous avons aperçu le feu qui sortait par les fenêtres de la chambre au-dessus du cellier. Aussitôt, la bonne fut envoyée chez M Blot, un voisin, qui, lui-même, prévint les habitants du bourg. Le tocsin sonna au clocher de Saint-Germain. Les pompiers furent alertés et, moins d'une demi-heure après, sous la direction de M. Métairie, ils étaient sur les lieux du sinistre avec leur pompe à bras. Après une heure d'efforts, ils furent maîtres du feu. »
La partie droite du bâtiment a pu être épargnée. Les pompiers d'Argentré, aussi alertés, vers minuit, avec leur puissante moto-pompe, vinrent aider les pompiers de Saint-Germain à noyer les décombres.
Les étages de la partie détruite n'étaient pas meublés ; dans le cellier, en dessous, il y avait neuf barriques de cidre.
Quelles sont les causes de cet incendie ? M. Piau avait bien été, le soir, vers 9 heures, avec une lanterne dans le cellier : peut-être, comme à celle-ci, il manquait un verre, une flammèche a pu communiquer le feu à ces vieux bâtiments couverts de toiles d'araignées. En tout cas, toute idée de malveillance semble devoir être écartée.
La gendarmerie d'Argentré a ouvert une enquête.
Sur les lieux du sinistre, nous avons remarqué : M. l'abbé Demé, recteur de Saint-Germain ; MM. Belloir et Chéard conseillers municipaux ; M. le Maire d'Argentré.
M. Piau nous prie de remercier la population de Saint-Germain et des environs qui, sous la direction des gendarmes d'Argentré, a prêté son concours pour éteindre l'incendie, ainsi que les pompiers de Saint-Germain et d'Argentré.
Les dégâts qui s'élèvent à plus de 100.000 francs, sont couverts par trois compagnies d'assurances.
(Ouest-Éclair 9 novembre 1934)
(sic pour Bois Halbran)
Edmond Mary-Rousselière, édit., Rennes
Suite à l’incendie survenu le mercredi 7 novembre 1934, la Tour Nord du Château (située à droite sur ce cliché) a entièrement disparu. Curieusement le propriétaire, M. Piau, cherchait désespérément à vendre son château depuis le 7 septembre 1930… (cf. petite annonce Ouest-Éclair de cette date)
- Saint-Germain-du-Pinel - Ancien Château du Bois-Albran.jpg (127.63 Kio) Vu 42 fois
Un grave incendie dans une ferme - Plus de 100.000 francs de dégâts
Mercredi soir, vers 11 heures, la paisible commune de Saint-Germain était réveillée par le tocsin. Le feu venait d'éclater à la ferme du Bois-Halbran, chez M- et Mme Piau, qui habitent cette ferme depuis cinq ans.
La ferme du Bois-Halbrand est située à environ 1.500 mètres du bourg de Saint-Germain, sur la route de Brielles. La maison d'habitation, un vieux manoir avec tourelles, qui date du XIVe et XVIe siècle, était très connue des antiquaires de la région.
« Il était environ 10 h. 30 ; nous dormions dans la pièce qui sert de cuisine, au Sud, nous dit M. Piau. Entendant du bruit, nous nous sommes levés. Étant sortis à la porte, nous avons aperçu le feu qui sortait par les fenêtres de la chambre au-dessus du cellier. Aussitôt, la bonne fut envoyée chez M Blot, un voisin, qui, lui-même, prévint les habitants du bourg. Le tocsin sonna au clocher de Saint-Germain. Les pompiers furent alertés et, moins d'une demi-heure après, sous la direction de M. Métairie, ils étaient sur les lieux du sinistre avec leur pompe à bras. Après une heure d'efforts, ils furent maîtres du feu. »
La partie droite du bâtiment a pu être épargnée. Les pompiers d'Argentré, aussi alertés, vers minuit, avec leur puissante moto-pompe, vinrent aider les pompiers de Saint-Germain à noyer les décombres.
Les étages de la partie détruite n'étaient pas meublés ; dans le cellier, en dessous, il y avait neuf barriques de cidre.
Quelles sont les causes de cet incendie ? M. Piau avait bien été, le soir, vers 9 heures, avec une lanterne dans le cellier : peut-être, comme à celle-ci, il manquait un verre, une flammèche a pu communiquer le feu à ces vieux bâtiments couverts de toiles d'araignées. En tout cas, toute idée de malveillance semble devoir être écartée.
La gendarmerie d'Argentré a ouvert une enquête.
Sur les lieux du sinistre, nous avons remarqué : M. l'abbé Demé, recteur de Saint-Germain ; MM. Belloir et Chéard conseillers municipaux ; M. le Maire d'Argentré.
M. Piau nous prie de remercier la population de Saint-Germain et des environs qui, sous la direction des gendarmes d'Argentré, a prêté son concours pour éteindre l'incendie, ainsi que les pompiers de Saint-Germain et d'Argentré.
Les dégâts qui s'élèvent à plus de 100.000 francs, sont couverts par trois compagnies d'assurances.
(Ouest-Éclair 9 novembre 1934)
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