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Saint-Malo - Hôtels
Re: Saint-Malo - Hôtels
121 - Saint-Malo - L'Hôtel Continental
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- Classement : 15.79%
Re: Saint-Malo - Hôtels
4157 - Saint-Malo - Le Sillon - Le Grand Hôtel Jacques Cartier - G.F.
- Classement : 10.53%
Re: Saint-Malo - Hôtels
612 - Saint-Malo - Hôtel de France
Anciens Etablissements Neurdein et Cie
Le Grand Hôtel de France et de Chateaubriand est situé au-dessus du café Continental de la place Chateaubriand ; l’arrière de l’établissement donne sur la place Vauban, en vis-à-vis de la Tour Sainte-Anne.
Cet hôtel tout comme le café Continental ont été édifiés en 1880 par Georges Victor Maisonneuve, associé avec son beau-frère Léonce Picard. voir ► ICI
Né à Saint-Blimont dans la Somme, Marc Léonce Hyacinthe dit Léonce Picard (1849-1902) est employé de commerce demeurant 9 rue Beauregard à Paris, lorsqu’il se marie le 26 septembre 1874 à Courpalay avec Anna Angelina Leclerc (1851-1918), originaire de Rozay-en-Brie en Seine-et-Marne.
De son côté, Georges Victor Maisonneuve (1848-1926), originaire du village des Hortes en Apinac dans la Loire, épouse, le 24 mai 1879 à Paris VIIe, Clarisse Rosalie Leclerc (1847-1942), sœur du mari de Léonce Picard le 24 mai 1879 à Paris VIIe ; Maisonneuve devient ainsi le beau-frère de Picard ; à cette date, Maisonneuve demeure au n°25 quai Voltaire où il est employé en librairie, chez Charles Leclerc libraire, cousin de sa future épouse. Picard, toujours employé de commerce, mais demeurant désormais au 22 rue Michel Le Comte à Paris, est bien entendu témoin au mariage ; le second témoin est Jean-Claude Gallet, futur propriétaire de l’Hôtel du Bec de la Vallée à Dinard puis de l’Hôtel Bristol de Paramé-Rochebonne, lequel avait eu, en 1875, Georges Victor Maisonneuve comme témoin lors de son propre mariage.
Léonce Picard va diriger le Café Continental jusqu’à son décès du 11 mai 1902.
Georges Victor Maisonneuve est resté le directeur de l’Hôtel de France et de Chateaubriand jusqu’en 1910, date à laquelle il s’est fait élire Conseiller municipal à Saint-Malo, fonction qu’il a tenu jusqu’à son décès du 30 septembre 1926. Son fils Henri Maisonneuve (1880-1953), a poursuivi la direction de l’Hôtel avant de s’installer à Biarritz où il a repris la direction de l’Hôtel Carlton en 1919.
En 1903, Ferdinand dit Fernand Tiberge (1873-1937), ancien limonadier de la place de l’Hôtel de Ville à Laval, marié depuis 1899 avec Émilie Eléonore Gaudinière, vient s’installer à Saint-Malo où on le retrouve à servir dans la salle de l’étage du Café de l’Univers, place Chateaubriand, puis directeur du Café Continental à la place de Léonce Picard qui vient de disparaître en 1902. En 1911, Tiberge acquiert le Café Continental puis, en 1922, l’Hôtel de France et Chateaubriand. Elu conseiller municipal de Saint-Malo en 1925, Fernand Tiberge sera, durant douze ans président du Comité des fêtes malouin.
Sa fille, Fernande Louise Tiberge (1902-1982), mariée le 24 février 1930 à Saint-Malo avec Marcel Alphonse Marie Samuel Samuel Roy (1892-1982), restera unique héritière de l’Hôtel avant de le transmettre à son fils Michel Léon Fernand Roy (1931-2018), époux de Catherine Marie Jacqueline Potel (1933-1981).
Aujourd’hui, un des six enfants de ces derniers, Jean-Philippe Roy, en est le propriétaire.
Anciens Etablissements Neurdein et Cie
Le Grand Hôtel de France et de Chateaubriand est situé au-dessus du café Continental de la place Chateaubriand ; l’arrière de l’établissement donne sur la place Vauban, en vis-à-vis de la Tour Sainte-Anne.
Cet hôtel tout comme le café Continental ont été édifiés en 1880 par Georges Victor Maisonneuve, associé avec son beau-frère Léonce Picard. voir ► ICI
Né à Saint-Blimont dans la Somme, Marc Léonce Hyacinthe dit Léonce Picard (1849-1902) est employé de commerce demeurant 9 rue Beauregard à Paris, lorsqu’il se marie le 26 septembre 1874 à Courpalay avec Anna Angelina Leclerc (1851-1918), originaire de Rozay-en-Brie en Seine-et-Marne.
De son côté, Georges Victor Maisonneuve (1848-1926), originaire du village des Hortes en Apinac dans la Loire, épouse, le 24 mai 1879 à Paris VIIe, Clarisse Rosalie Leclerc (1847-1942), sœur du mari de Léonce Picard le 24 mai 1879 à Paris VIIe ; Maisonneuve devient ainsi le beau-frère de Picard ; à cette date, Maisonneuve demeure au n°25 quai Voltaire où il est employé en librairie, chez Charles Leclerc libraire, cousin de sa future épouse. Picard, toujours employé de commerce, mais demeurant désormais au 22 rue Michel Le Comte à Paris, est bien entendu témoin au mariage ; le second témoin est Jean-Claude Gallet, futur propriétaire de l’Hôtel du Bec de la Vallée à Dinard puis de l’Hôtel Bristol de Paramé-Rochebonne, lequel avait eu, en 1875, Georges Victor Maisonneuve comme témoin lors de son propre mariage.
Léonce Picard va diriger le Café Continental jusqu’à son décès du 11 mai 1902.
Georges Victor Maisonneuve est resté le directeur de l’Hôtel de France et de Chateaubriand jusqu’en 1910, date à laquelle il s’est fait élire Conseiller municipal à Saint-Malo, fonction qu’il a tenu jusqu’à son décès du 30 septembre 1926. Son fils Henri Maisonneuve (1880-1953), a poursuivi la direction de l’Hôtel avant de s’installer à Biarritz où il a repris la direction de l’Hôtel Carlton en 1919.
En 1903, Ferdinand dit Fernand Tiberge (1873-1937), ancien limonadier de la place de l’Hôtel de Ville à Laval, marié depuis 1899 avec Émilie Eléonore Gaudinière, vient s’installer à Saint-Malo où on le retrouve à servir dans la salle de l’étage du Café de l’Univers, place Chateaubriand, puis directeur du Café Continental à la place de Léonce Picard qui vient de disparaître en 1902. En 1911, Tiberge acquiert le Café Continental puis, en 1922, l’Hôtel de France et Chateaubriand. Elu conseiller municipal de Saint-Malo en 1925, Fernand Tiberge sera, durant douze ans président du Comité des fêtes malouin.
Sa fille, Fernande Louise Tiberge (1902-1982), mariée le 24 février 1930 à Saint-Malo avec Marcel Alphonse Marie Samuel Samuel Roy (1892-1982), restera unique héritière de l’Hôtel avant de le transmettre à son fils Michel Léon Fernand Roy (1931-2018), époux de Catherine Marie Jacqueline Potel (1933-1981).
Aujourd’hui, un des six enfants de ces derniers, Jean-Philippe Roy, en est le propriétaire.
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