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Bonnemain - Les « Diablaires » - Vicomte de Lorgeril Drolon frères, Dol
Le Château dit des « Diablaires » en Bonnemain a été édifié pour Jules-André Jardin et son épouse qui s’y sont installés dès avant 1877. Jules-André Jardin(1837-1892), originaire du Neufbourg dans la Manche, y est négociant dans la filature de ses parents (son père y est décédé en 1857), lors de son mariage du 9 janvier 1872 à Rennes, avec Françoise dite Fanny Macé. Celle-ci, née à Saint-Malo le 28 septembre 1835 est la fille d’Alcide-Aurèle Macé, avocat et procureur fiscal de la haute justice, éphémère maire de Dol-de-Bretagne durant les trois derniers mois de sa vie en 1852.
Jules André Jardin et son épouse, producteurs de cidre en leur domaine des Diablaires, sont régulièrement primés à ce titre sous le nom de « Jardin-Macé » et publient quelques articles de vulgarisation signés « Cador » dans le Journal d’agriculture pratique d’Ille-et-Vilaine.
Après le décès de Jules Jardin survenu le 17 juin 1892, sa veuve conserve quelques temps les Diablaires avant de les céder en 1894 au vicomte Paul de Lorgeril. Paul Marie Robert de Lorgeril (1866-1950) docteur en médecine, originaire du Boulay-Morin dans l’Eure, venait d’épouser, le 11 avril 1893 à la Lucerne d’Outremer dans la Manche, Marcelle Josèphe Victoire Adèle Fouquer (1874-1956). Trois de leurs quatre enfants naissent aux Diablaires en Bonnemain : Robert en février 1895, Simone en novembre 1896 et Josette en octobre 1907 ; ces deux derniers se marieront à Bonnemain en juillet 1919 et février 1925.
Paul Marie Robert de Lorgeril et son épouse continueront l’activité agricole de leur prédécesseur Jules Jardin, produisant, beurre, cidre et volailles et multipliant les annonces dans les revues spécialisées, notamment « L’Acclimatation des animaux et des plantes », pour écouler leur production.
De 1905 à 1912, le vicomte de Lorgeril sera maire de Bonnemain.
A la suite du suicide d’un de ses employés de basse-cour, Joseph Buan, âgé de 55 ans, survenu en décembre 1935, suivi de la découverte, en octobre 1939, dans un marécage près du château, du cadavre d’Armandine Goron, âgée de 56 ans, veuve dudit Buan qui était également employée au château, le Vicomte de Lorgeril et son épouse décident de vendre les Diablaires en 1942 à un certain Vallaud. Celui-ci transformera le château en une fabrique de jouets en bois.
A partir de 1947 et jusqu’en 1976, le Château reçoit une nouvelle affectation : il devient un aérium (école et établissement de repos de plein air) géré par l'œuvre des Pupilles de l'Ecole publique du Nord, avec 66 lits pour garçons de 6 à 12 ans et filles de 6 à 14 ans.
En 1978, les Diablaires sont repris par l’école d’agriculture de Dol-de-Bretagne.
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