Etablissements d'éditeur

[JeanMarc]

126 - Charlieu - Papeterie moderne F. Marmonier, 3 rue Mercière
Papeterie, librairie, maroquinerie

Comment un cordonnier devient libraire…
Jean Baptiste Guttierrez (Gutierrez à l’état-civil) (1853-1924), fils de tisseurs de Saint-Niziez-sous-Charlieu dans la Loire, y est cordonnier lors de son mariage, célébré le 6 novembre 1875, avec Louise Henriette Laval (1854-1937), dévideuse en soierie à Charlieu, dont les parents sont également tisseurs.
Conservant son activité de cordonnier, Gutierrez s’installe aussitôt à Charlieu où naissent ses trois enfants : Michel en 1876, Claude en 1882 et Françoise en 1885.
Le 9 octobre 1890, le Tribunal de commerce de Roanne prononce la liquidation judiciaire du sieur Gutierrez, en tant que cordonnier et le 11 décembre 1890, il est formé un concordat avec ses créanciers.
En novembre 1890, lors du mariage à Nyons de leur fils Michel, les époux Gutierrez déclarent être Agents de journaux à Charlieu.
Alors qu’une soirée théâtrale doit avoir lieu au théâtre de Charlieu le 29 décembre 1904, on apprend que le sieur Gutierrez, libraire à Charlieu, est chargé, le 27 décembre 1904, de la vente des cartes pour les places dudit spectacle (3 frs premières ; 1.50 fr secondes ; 0.75 troisièmes).
Afin de rappeler son origine de cordonnier, Gutierrez ne manque pas d’ajouter l’activité de maroquinerie à celle de librairie-papeterie.
Toujours libraire, Gutierrez marie sa fille Françoise Guttierrez (1885-1947) le 15 janvier 1912, à Francisque Émile Marmonier (1883-1969), voyageur de commerce, originaire d’Éclose en Isère, dont le père était cordonnier.
La librairie passe aussitôt aux mains de Francisque Marmonier qui devient à son tour libraire avec son épouse.
En 1944, la rue Mercière a été rebaptisée rue Charles de Gaulle. La librairie est devenue la Vieille Échoppe (jeux de société – carterie – cadeaux)

Charlieu - Papeterie moderne F. Marmonier, 3 rue Mercière.jpg (126.48 Kio) Vu 289 fois

[JeanMarc]

Plémet - Place de la Mairie - A Jeanne d'Arc
Photographie, Bijouterie, Bazar P.A. Le Mouël
P.A. Le Mouël, photo-édit., Plémet

voir ICI ► quelques renseignements sur Pierre-Anne Le Mouël

Virginie Marie Le Ho-Le Mouël et quatre de ses enfants Pierre-Anne, Marguerite, Armande et Gabrielle (mariée en 1920, la 4e sœur, Alphonsine, n’est pas présente sur ce cliché datant de 1923) – Boutique « A Jeanne d’Arc » et Mairie de Plémet

Plémet - Place de la Mairie - A Jeanne d'Arc.jpg (159.69 Kio) Vu 274 fois

[Mick]

Simonot A., agence de locations recette buraliste café éditeur,
90 rue Pasteur - Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados).

Simonot-A St-Aubin-sur-Mer.jpg (136.75 Kio) Vu 234 fois

NB) Godard lui succédera.
Vue prise par le grand éditeur L.L.

[JeanMarc]

Paris 5e - Le Quai Saint-Michel
Marcel Ciry, Timbres-Poste, 7 Quai Saint-Michel

voir ICI ► quelques renseignements sur Marcel Ciry

A droite du n°9 quai Saint-Michel, on distingue l’entrée de la Rue du Chat-qui-Pêche, large de 1.80 mètre, une des voies parisiennes les plus étroites, reliant, après un parcours de 29 mètres, le n°12 rue de la Huchette.

Paris Ve - Le Quai Saint-Michel.jpg (221.54 Kio) Vu 200 fois

[JeanMarc]

Hérouville - Maison Simard
Édition Simard — Bauer, Marchet & Cie, Dijon

Beaucoup de difficultés à collecter ces informations sur la maison Simard !...
Pierre François Aman Simard est né le 17 mars 1863 à la Bigoterie commune de La Chapelle Guillaume en Eure-et-Loir, où son père était marchand de bestiaux. Devenu maréchal ferrant forgeron à Saint-Germer-de-Fly dans l’Oise, il épouse le 6 juin 1889, à Espaubourg dans l’Oise, Augustine Adeline Marie Rose Pelletier (1870-1946), blanchisseuse, née à Gournay-en-Bray où son père était briquetier ; le mariage a lieu à Espaubourg où la mère de la mariée est marchande de légumes.
Les trois enfants des époux Simard naissent à la Verrerie, lieu-dit de Saint-Germain-de-Fly, en 1890, 1892 et 1894. A la suite de quoi, la famille va s’installer à Hérouville et ouvrir la « Maison Simard », Vins, Billard, Café, Maréchalerie.

La famille Simard sera durement frappée lors du conflit 1914-1918, perdant ses trois enfants au front :
— Armand Auguste Gaëtan, né le 7 août 1890 à la Verrerie, décédé le 18 septembre 1914 à Saint-Thomas dans la Marne.
— Stanislas Maximilien, né le 8 mai 1892, décédé le 9 juin 1915 à Neuville St Vaast dans le Pas de Calais.
— Lucien Simard, né le 3 janvier 1894, décédé le 23 juin 1916 dans la Meuse à Verdun.

Hérouville - Maison Simard.jpg (120.47 Kio) Vu 164 fois

[Mick]

Laussedat Alexandre Edmond, imprimerie phototypie typographie éditeur, La Boissière - Châteaudun (Eure-et-Loir). (1851-1934).

Laussedat Edmond Châteaudun.jpg (211.02 Kio) Vu 113 fois

Connue sous le nom de Sté Française de Phototypie.[/size]

[JeanMarc]

Paris XIXe – Rue de Flandre
Édition Rouvillain, Tabac 107 rue de Flandre

Éditeur d’une vingtaine de cartes postales toutes situées sur le 19e arrt., Arthur Elysée Alcénor Rouvillain est né le 12 décembre 1869 à Bouzincourt dans la Somme où son père était meunier. Dès 1892, il est installé à Paris dans le 19e où il est employé dans l’épicerie Félix Potin du n°85 rue de l’Ourcq.
Le 11 décembre 1900, il se marie dans le 19e arrt., avec Pauline Louise Généré, née le 26 janvier 1878 dans le 11e arrt., dont le père est coiffeur au n°153 rue de Flandre ; à cette date, Rouvillain déclare être caissier, demeurant au n°123 rue de Flandre.
Rouvillain finit par trouver sa voie en acquérant le 24 juin 1905, le fonds de commerce de tabletterie, tabacs, situé au n°107 rue de Flandre, qui était exploité depuis 1898 par Jean Raffutin (1856-1911) et son épouse Victorine Giraud.
Le 8 juillet 1911, Rouvillain achète auprès du sieur Duveau, le café restaurant attenant à son tabac du n°107 rue de Flandre.
Les époux Rouvillain cèderont leur fonds de vins-tabacs le 21 février 1920 à A. Lagarrigue…


Publié par cartoparis ven. 30 nov. 2012 12:42 ► ICI

[JeanMarc]

5 - Autre coin du vieux Béthune
Nolle-Delpierre, éditeur, Béthune

Éditeur d’une trentaine de cartes postales situées à Béthune et environs, Joseph Édouard Nolle (le matronyme de sa mère était Nole) est né à Paris 6e arrt. le 8 novembre 1860.
Devenu typographe à Béthune, il s’y marie le 8 juillet 1885 avec Laurence Élise Ludivine Lécluse (1868-1892). Leur première fille, Jeanne Marie Laurence Nole, nait à Béthune, rue d’Arras, le 23 octobre 1887, alors qu’Édouard Nole est toujours typographe, cette fois-ci à Arras.
Édouard Nole s’installe ensuite définitivement à Béthune en tant que typographe et marchand, au n°4 rue des Treilles, à l’angle de la rue Grosse-Tête, où nait leur seconde fille, Jeanne Marie Laurence Nolle, nait le 8 décembre 1891.
Son épouse, Laurence Lécluse-Nole, également marchande rue des Treilles, y décède le 2 janvier 1892, à l’âge de 23 ans. Nole se remarie rapidement, le 28 juillet 1892, avec Juliette Delpierre (1859-1907), originaire de La Bassée, et tous deux tiennent en commun ce commerce de tabac, tabletterie, journaux, souvenirs, bimbeloterie, à l’enseigne « Au Pacha ».
Juliette Delpierre-Nole étant tombée malade, Édouard Nolle passe successivement plusieurs annonces en avril 1907, à la recherche d’une « Demoiselle de magasin, veuve ou demoiselle sérieuse, âgée d’une trentaine d’années, munie d’excellentes références, au courant de la maroquinerie et des articles de fantaisie ».
Juliette Nole-Delpierre décède rue des Treilles le 15 août 1907, précédant d’un an son mari qui la suit le 12 août 1908.
Dès le 17 août 1908, des annonces sont insérées dans les journaux, rédigées comme suit :
A céder au comptant, le débit de tabacs le mieux agencé et achalandé de Béthune. Amortissement garanti en six années au plus. Rien des agences. Très pressé. Cause de maladie. S’adresser à E. Nolle, 4 rue des Treilles, Béthune.
Faute de repreneur, maître Lambert, notaire à Béthune, est chargé, le 30 novembre 1908, de l’adjudication de cette belle et grande maison avec deux étages, propre à tous commerces, sise rue des Treilles, faisant l’angle avec la rue Grosse-Tête, sur une mise à prix fixée à 10.000 francs.
La rue des Treilles sera entièrement ruinée et anéantie durant le conflit 1914-1918.
L’immeuble, aujourd’hui reconstruit, accueille au-rez-de-chaussée, une agence du Crédit Agricole.

Béthune - Autre coin du vieux Béthune.jpg (163.64 Kio) Vu 14 fois