PARIS (XIX°) - L'Avenue du Pont de Flandre - Editeur : Le Papier.
Paris - Avenue du Pont de Flandre
Paris - Avenue du Pont de Flandre
Série de cartes postales anciennes de l'Avenue du Pont de Flandres à Paris.
PARIS (XIX°) - L'Avenue du Pont de Flandre - Editeur : Le Papier.
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- Classement : 5.26%
Re: Paris - Avenue du Pont de Flandre
Société H. LALAUZE.
15 - 17 Avenue du Pont de Flandre.
Boeuf d'honneur.
PARIS XIX°.
15 - 17 Avenue du Pont de Flandre.
Boeuf d'honneur.
PARIS XIX°.
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Re: Paris - Avenue du Pont de Flandre
333 - Paris - Avenue du Pont de Flandre – FB.
L'avenue du Pont de Flandre a été rebaptisée avenue Corentin Cariou en 1944
Publié par dominique1594 et JP Rigouard mar. 11 déc. 2012 07:35 ► ICI
L'avenue du Pont de Flandre a été rebaptisée avenue Corentin Cariou en 1944
Publié par dominique1594 et JP Rigouard mar. 11 déc. 2012 07:35 ► ICI
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Re: Paris - Avenue du Pont de Flandre
Paris XIXe - Avenue du Pont de Flandre - Grande Imprimerie ouvrière « Le Papier »
Édit. Le Papier, Paris 19e
En 1897, une Association coopérative des sacs en papiers est fondée au n°221 rue Lafayette dans le 10e arrt,, dirigée par Jean Michel dit Jean Amiard (né à Paris 10e le 24 mai 1867, époux d’Augustine Robveille).
Deux ans après, le 16 décembre 1898, toujours au même emplacement, Jean Amiard crée une société coopérative anonyme à personnel et capital variables dénommée « Le Papier », au capital initial de 5.000 francs, ayant pour objet la fabrication d’articles et produits concernant l'industrie du papier, notamment l’imprimerie, la papeterie, la fabrique de registres, de sacs et papiers en gros.
Le conseil d’administration est formé de cinq membres : Jean Amiard, 17 rue d'Allemagne à Paris — Jules Henry, à Cœuilly-Champigny — Léon Frémon, 29, boulevard de La Villette à Paris — Louis Chardin, rue Nouvelle, au Perreux — Charles Thiébaud, 25 rue Sedaine à Paris.
Jean Amiard est nommé directeur de l’association.
Par une délibération du 20 août 1904, la société Le Papier, dont le capital est à présent fixé à 26.000 francs, décide de transférer le siège social au n°60 rue de Flandre dans le 19e arrt., Jean Amiard étant toujours directeur de l’association.
Louis Lajarrige (1875-1956), imprimeur et conseiller municipal dans la circonscription du Pont-de-Flandre, secrétaire général du syndicat des travailleurs du gaz qui deviendra député à partir de 1914, est bien introduit auprès des instances politiques ; le 17 avril 1905, il dépose une requête auprès de la municipalité, tendant à accorder un prêt sur le legs Rampal à la société ouvrière le Papier. (1)
Ayant obtenu les prêts en question auprès de la Banque Coopérative des Associations ouvrières sise au 98 boulevard Sébastopol, Lajarrige s’empresse d’utiliser les fonds ainsi obtenus pour acquérir, en date du 1er juillet 1906, l’Imprimerie Le Papier qui, l’année suivante, transfère ses locaux au n°192 rue de Flandre. Cet emplacement devient, par arrêté préfectoral du 24 juin 1907, le n°10 avenue du Pont-de-Flandre (toute la partie de la rue de Flandre comprise entre le pont du chemin de fer de Ceinture et les boulevards extérieurs est dorénavant dénommée avenue du Pont-de-Flandre ; elle deviendra l’avenue Corentin Cariou le 18 décembre 1944).
Le journal l’Humanité du 2 mai 1908 relate la visite que Georges Clémenceau a fait à l’imprimerie Le Papier dont le socialiste indépendant Lajarrige est l’administrateur-délégué.
Le Papier, qui est chargé d’imprimer le journal Le Courrier de la Seine qui a son siège au n°10 avenue du Pont-de-Flandre, obtient d’importants marchés annuels de fournitures d’imprimés et de registres, notamment avec la commune d’Aubervilliers.
L’imprimerie Le Papier du n°10-12-14 avenue du Pont de Flandre perdurera jusqu’en 1922 et sera reprise en 1923 par Raoul Jules Pascal Hermieu (1885-1971), ancien élève de l’École Polytechnique, imprimeur autographe-lithographe installé depuis 1913 au n°4 place de Valois en remplacement de Bastien et Georget.
A la tête de ses deux imprimeries qui emploient une soixantaine d’ouvriers, Raoul Hermieu annonce par ses larges annonces publicitaires qu’il est fournisseur des grandes administrations et compagnies d’assurances, proposant en outre des travaux spéciaux pour notaires et officiers ministériels.
L’entreprise, continuée par son fils Max Hermieu (1911-2008) était toujours active en 1968…
Aujourd’hui les locaux du n°10 avenue du Pont de Flandre sont affermés à la Boucherie Emsalem.
(1) Benjamin Rampal (1812-1879) qui laissera son nom à une rue du 19e arrt., économiste et philanthrope, a légué par son testament holographe du 7 mai 1878, une somme de 1.360.000 francs à la ville de Paris, somme destinée à financer des prêts aux associations ouvrières et sociétés coopératives.
Voir ICI ► Vue actuelle du 10 avenue Corentin Cariou
Édit. Le Papier, Paris 19e
En 1897, une Association coopérative des sacs en papiers est fondée au n°221 rue Lafayette dans le 10e arrt,, dirigée par Jean Michel dit Jean Amiard (né à Paris 10e le 24 mai 1867, époux d’Augustine Robveille).
Deux ans après, le 16 décembre 1898, toujours au même emplacement, Jean Amiard crée une société coopérative anonyme à personnel et capital variables dénommée « Le Papier », au capital initial de 5.000 francs, ayant pour objet la fabrication d’articles et produits concernant l'industrie du papier, notamment l’imprimerie, la papeterie, la fabrique de registres, de sacs et papiers en gros.
Le conseil d’administration est formé de cinq membres : Jean Amiard, 17 rue d'Allemagne à Paris — Jules Henry, à Cœuilly-Champigny — Léon Frémon, 29, boulevard de La Villette à Paris — Louis Chardin, rue Nouvelle, au Perreux — Charles Thiébaud, 25 rue Sedaine à Paris.
Jean Amiard est nommé directeur de l’association.
Par une délibération du 20 août 1904, la société Le Papier, dont le capital est à présent fixé à 26.000 francs, décide de transférer le siège social au n°60 rue de Flandre dans le 19e arrt., Jean Amiard étant toujours directeur de l’association.
Louis Lajarrige (1875-1956), imprimeur et conseiller municipal dans la circonscription du Pont-de-Flandre, secrétaire général du syndicat des travailleurs du gaz qui deviendra député à partir de 1914, est bien introduit auprès des instances politiques ; le 17 avril 1905, il dépose une requête auprès de la municipalité, tendant à accorder un prêt sur le legs Rampal à la société ouvrière le Papier. (1)
Ayant obtenu les prêts en question auprès de la Banque Coopérative des Associations ouvrières sise au 98 boulevard Sébastopol, Lajarrige s’empresse d’utiliser les fonds ainsi obtenus pour acquérir, en date du 1er juillet 1906, l’Imprimerie Le Papier qui, l’année suivante, transfère ses locaux au n°192 rue de Flandre. Cet emplacement devient, par arrêté préfectoral du 24 juin 1907, le n°10 avenue du Pont-de-Flandre (toute la partie de la rue de Flandre comprise entre le pont du chemin de fer de Ceinture et les boulevards extérieurs est dorénavant dénommée avenue du Pont-de-Flandre ; elle deviendra l’avenue Corentin Cariou le 18 décembre 1944).
Le journal l’Humanité du 2 mai 1908 relate la visite que Georges Clémenceau a fait à l’imprimerie Le Papier dont le socialiste indépendant Lajarrige est l’administrateur-délégué.
Le Papier, qui est chargé d’imprimer le journal Le Courrier de la Seine qui a son siège au n°10 avenue du Pont-de-Flandre, obtient d’importants marchés annuels de fournitures d’imprimés et de registres, notamment avec la commune d’Aubervilliers.
L’imprimerie Le Papier du n°10-12-14 avenue du Pont de Flandre perdurera jusqu’en 1922 et sera reprise en 1923 par Raoul Jules Pascal Hermieu (1885-1971), ancien élève de l’École Polytechnique, imprimeur autographe-lithographe installé depuis 1913 au n°4 place de Valois en remplacement de Bastien et Georget.
A la tête de ses deux imprimeries qui emploient une soixantaine d’ouvriers, Raoul Hermieu annonce par ses larges annonces publicitaires qu’il est fournisseur des grandes administrations et compagnies d’assurances, proposant en outre des travaux spéciaux pour notaires et officiers ministériels.
L’entreprise, continuée par son fils Max Hermieu (1911-2008) était toujours active en 1968…
Aujourd’hui les locaux du n°10 avenue du Pont de Flandre sont affermés à la Boucherie Emsalem.
(1) Benjamin Rampal (1812-1879) qui laissera son nom à une rue du 19e arrt., économiste et philanthrope, a légué par son testament holographe du 7 mai 1878, une somme de 1.360.000 francs à la ville de Paris, somme destinée à financer des prêts aux associations ouvrières et sociétés coopératives.
Voir ICI ► Vue actuelle du 10 avenue Corentin Cariou
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