► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements
TOUT PARIS - 867 - Rue Albouy (Xe arrt.)
Collection F. Fleury
La rue Albouy, devenue rue Lucien Sampaix en 1946, croise le boulevard Magenta, à gauche sur ce cliché, et la rue des Marais, à droite.
Le fonds de café-limonade situé au n°11 rue Albouy, a été acquis en 1894, par les époux Brigouleix, auprès du sieur Mercier.
François Brigouleix, corrézien de Valiergues, né le 9 mai 1867, jardinier-négociant à Mestes en Corrèze s’est marié le 7 février 1891, à Paris dans le 13e arrt, avec Emélie Céline Jerrain née à Pisseloup en Haute-Marne, le 7 mai 1867 ; lors de son mariage, Brigouleix est marchand de vins et demeure au n°71 avenue des Gobelins. A la naissance de leur fille Marguerite Maria, le 21 juin 1892, Brigouleix est toujours garçon de café et sa femme est cuisinière ; tous deux demeurent 52 rue de Lancry. Deux ans après, ils acquièrent l’affaire de la rue Albouy, qu’ils tenaient encore lors du conflit 1914-1918.
Après-guerre, J. Saget en devient propriétaire et l’exploitait toujours en 1932. Aujourd’hui, ce café est à l’enseigne « Le Bistrot ».
voir ici ► la Famille Brigouleix et leur fille, devenue chirurgien-dentiste
publié par zelig ven. 15 mai 2020 15:10 ► ICI
En face, à l’angle du n°12 rue Albouy et du n°70 rue des Marais, l’activité des commerces du rez-de-chaussée a été modifiée à plusieurs reprises. L’Imprimerie Moderne que nous y voyons, tenue par les sieurs Mathieu et Dugour depuis 1903, était préalablement la pharmacie de Georges François Thésio (1863-1910) qui y a exercé de 1893 à 1902. Dugour et Mathieu n’y feront pas long feu puisqu’en 1907, ils cèdent leur pas de porte au cordonnier-marchand de chaussures Sartori, lequel y exerçait toujours en 1914.
Le commerce mitoyen, occupant le pan coupé de la rue Albouy, était affermé en tant qu’épicerie, à Victor Henri Turcq, à qui a succédé en 1900, Alfred-Louis Riot qui a ouvert, avec sa future épouse, Mlle Chavialle, un magasin de modes et nouveauté pour deuils, à l’enseigne « Au Lis ».
Le 22 juillet 1914, une semaine avant le déclenchement du conflit mondial, Alfred-Louis Riot (1869-1933) se décide à épouser Anne Henriette Léontine Chavialle (1867-1934). Tous deux tiendront cette boutique jusqu’à leurs décès survenu à un mois d’intervalle : Alfred le 7 décembre 1933, Léontine le 22 janvier 1934.
A ce jour, l’ensemble du rez-de-chaussée de cet immeuble est occupé par la Banque Populaire.