Saint-Symphorien

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JeanMarc
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Saint-Symphorien

Ce sujet présente une série de cartes postales anciennes de Saint-Symphorien (35 – Ille-et-Vilaine)

2765 – Saint-Symphorien près Hédé - Château de la Bretèche
Alexandre Lamiré, éditeur, Rennes

Le Château de la Bretèche appartient depuis le XVIIe siècle à la famille Bréal dont le dernier membre à l’occuper, François-Placide-Éléonor-Monique de Bréal, officier au régiment de dragons de la Roche-Foucault et gouverneur de Hédé, a cédé le domaine en date du 22 fructidor de l’an IX (9 septembre 1801) à Sévère-Marie-Joseph Le Mintier (1773-1843) et à son épouse dame Marianne-Cécile-Adélaïde de Forsanz de Kerandol.
Le Mintier, également propriétaire du château du Plessis-Josso à Theix, cède la Bretèche dès le 16 thermidor de l’an XII (4 août 1804), au prix de 59.259 francs 25, à Jean Baptiste Lecocq de L'Écotay (1752-1808) et son épouse Victoire Radegonde de la Chevrière (1774-1825). Grâce à cette rentrée financière, Le Mintier fait l’acquisition, le 9 février 1805 du Château de Trégarantec à Mellionnec en Côtes du Nord.
Héritière du domaine de la Bretèche, Victoire Joséphine Marie Lecocq de l'Écotay (1792-1873) a épousé, le 20 novembre 1814, Paul Emile Isidore Hay des Nétumières (1789-1837).
La succession se poursuit par les femmes : Aline Sidonie Marie Hay des Nétumières (1820-1882), née au Château, épouse le 4 septembre 1837, Charles Alexis Thomas de Bernabé de La Haye (1801-1865) ; la fille de ces derniers, Marie Dély Aline Tiphène de Bernabé de La Haye (1838-1912), également née à la Bretèche, se marie le 1er mai 1860 avec le lieutenant de vaisseau, Victor Christophe Le Blanc de La Combe (1838-1893).
Leur fils, le Vicomte Charles Amédée Le Blanc de La Combe, né en 1868 au château, s’est marié le 18 juillet 1899 en Belgique à Saint-Gilles, le 18 juillet 1899, avec Marguerite Valérie Jeanne Alice Otlet.

Ledit Vicomte n’avait apparemment aucune complaisance avec les chiens de ses voisins. En témoigne le procès tenu au Tribunal correctionnel de Rennes rapporté par le journal Ouest-Éclair le 31 mai 1936 :
MM. Jean-Marie Corbe, 60 ans à l’Escoublée, et Eugène Gallais, 37 ans, cultivateur à la Fretais, tous deux en Saint-Symphorien, ont eu le tort de laisser courir (divaguer, dit la loi) leurs chiens sur les terres de la Bretèche à M. de la Combe, le 8 mai. Ainsi l’a rapporté le garde Rubaillon.
C’est le petit ratier de M. Gallais qui a entraîné le sérieux toutou de M. Corbes, sur les voies de la perdition. En vain, M. Corbe prétend-il que son chien furetait en terre close, et M. Gallais assure que le sien ne sortit pas de sa cour… Comme les chiens ne peuvent payer l’amende, leurs maîtres la paieraient au taux de 50 francs, si le sursis n’était accordé à ces derniers.


Restée célibataire, la fille de Charles Amédée Le Blanc de La Combe, la vicomtesse Fernande Simone Marguerite Marie Typhaine Le Blanc de La Combe (1900-1978) affermera le château, à compter du 1er novembre 1949, à l’Institution Saint-Jean-Baptiste de la Salle, pensionnat accueillant des filles de 4 à 10 ans.
Depuis 1970, la Bretèche est devenue un I.M.E. Institut Médico-éducatif accueillant des enfants en situation de handicap.

Saint-Symphorien - Château de la Bretèche.jpg
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