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Série de cartes postales anciennes de la Rue de Charenton à Paris.
contrairement à la légende de la CPA, il ne s'agit pas du Boulevard de Bercy mais de la rue de Charenton comme il a été démonté dans le sujet "Enquêtes"
Favre ,commerce de vins ,traiteur..264 rue de Charenton ,angle de la rue des fonds verts....à gauche on remarque " aux caves des fonds verts" et sur l'affiche du Matin...récit de la démission de Waldeck Rousseau....on doit donc se trouver vers 1902
TOUT PARIS – 390 - Gare Bercy-Ceinture - Arrivée d'un Train (XIIe arrt.)
Collection F. Fleury Version noir et blanc Cette gare était située au n°320 bis rue de Charenton.
Paris XIIe. - Rue de Charenton - Sortie des Ecoles Photo-phono Gondry, éditeur Ecoles situées au n°49-51 rue de Charenton
La rue de Charenton est, depuis des décennies, essentiellement occupée par des ébénistes, fabricants de meubles, menuisiers et négociants en bois.
Depuis 1851, Charles-Auguste Hollande (1806-1880) y est installé au n°51 (anciennement n°55 jusqu’en 1850), en tant que marchand de bois des îles.
Le 18 mai 1867, Charles-Auguste Hollande s’associe avec son fils Jules Hollande (1844-1900) et Camille Warenhorst (1837-1881), également marchand de bois des îles exerçant son activité au n°212 quai de Jemmapes ; tous trois forment la société en nom collectif Hollande et Warenhorst, ayant pour objet le commerce de bois exotiques. Le capital social est fourni pour moitié par Camille Warenhorst, et pour l’autre moitié par Charles Auguste Hollande et son fils Jules.
Le terrain et les locaux industriels des n°49-51 rue de Charenton appartiennent en totalité à Hollande qui, depuis 1858, loue ceux du n°49 à M. Boisson, fabricant de sièges, à qui succèdent, en 1868, les frères Chauchard, ébénistes, originaires de Bertholène en Aveyron. Antoine Calixte Georges Chauchard, né le 24 novembre 1834, s’est marié le 23 juillet 1859 avec Appoline Monneron, dame de magasin qui est décédée, âgée de 26 ans, le 19 novembre 1865, au n°55 rue de Charenton ; dès le 12 janvier 1867, il se remarie en secondes noces avec Marie-Victoire Lechevalier donnant naissance à leur fils Henri, le 23 mars 1869, au n°49 rue de Charenton. Son frère cadet,Camille Calixte Dieudonné Chauchard, né le 9 octobre 1847, également ébéniste, s’est marié à Saint-Mandé en 1878 avec Aimée Jeanne Gouny.
La société Hollande et Warenhorst est dissoute à l’amiable le 20 octobre 1880, Jules Hollande continuant seul, rue de Charenton, son activité de négoce de bois exotique.
Le 24 janvier 1890, l’atelier de Calixte Chauchard du 49 rue de Charenton est en feu : — Un commencement d'incendie a eu lieu hier, vers sept heures et demie du soir, 49, rue de Charenton, dans l'atelier de M. Chauchard, ébéniste. Grâce aux appareils de secours installés dans l'immeuble et à la prompte arrivée des pompiers de la caserne Sévigné, le feu a pu être éteint en quelques instants.
Les dégâts, qui n'ont pu être évalués sont importants. (Le Radical 25 janvier 1890)
A la quête de nouvelles écoles destinées notamment au XIIe arrondissement surpeuplé, une commission est constituée chargée de recenser les emplacements susceptibles d’être affectés à la construction d’établissements scolaires. Le 2 avril 1890, les conseillers municipaux Aimé Lavy, Jules Gaufrès et Emile Richard, rapporteurs de ladite commission, exposent leurs conclusions : — L'Administration a engagé des pourparlers avec M. Hollande, propriétaire d'un vaste immeuble industriel situé 49-51, rue de Charenton. Le prix est de 880.000 francs, les frais d'actes de 100.000 francs. Les constructions sont assez bonnes. Avec 100.000 francs on pourra les disposer pour recevoir deux écoles, avec les nombreuses classes qu'il faut dans ce quartier.
C'est à cette dernière solution que votre 4e Commission s'est arrêtée.
L'une des cours de l'immeuble est très petite, mais elle peut et doit être agrandie par la démolition d’une partie du bâtiment central.
Après en avoir délibéré, la municipalité décide le 18 avril 1890, d’acquérir la propriété de Jules Hollande du n°49-51 rue de Charenton, au prix proposé de 880.000 francs, et charge l’architecte Clément Victor Calemard (1831-1900) d’approprier les locaux en un groupe scolaire pour filles et pour garçons.
Les 100.000 francs prévus pour les travaux vont s’avérer insuffisants puisque, le 12 mai 1891, Calemard soumet au préfet de la Seine Eugène Poubelle, un mémoire de 271.632 francs, dont 14.676 frs 61 au titre de ses honoraires. Le Conseil municipal entérine ce mémoire le 3 juillet 1891, à hauteur d’un montant maximal de 200.000 francs et met ces travaux en adjudication répartis en six lots pour le samedi 21 novembre 1891 : 1er lot. — Terrasse et maçonnerie : évaluation, 76.730 francs ; frais 1.800 francs.
2e lot. — Charpente : évaluation, 23.665 francs ; frais 600 francs.
3e lot. — Couverture et plomberie ; évaluation, 23.441 francs ; frais 600 francs.
4e lot. — Menuiserie : évaluation, 29.981 francs ; frais 700 francs.
5e lot. — Serrurerie : évaluation, 24.463 francs ; frais 650 francs.
6e lot. — Peinture, vitrerie et tenture : évaluation, 21.278 francs ; frais 550 francs.
Une seconde adjudication de travaux est lancée pour le 9 avril 1892 : 1er lot. — Parquetage : évaluation, 13.600 francs ; frais 400 francs.
2e lot. — Fumisterie : évaluation, 14.650 francs ; frais 450 francs. Deux nouvelles adjudications seront nécessaires pour parfaire la construction définitive de ce groupe scolaire : le 17 juillet 1892, le conseil municipal vote un nouveau crédit de 122.297 francs, et un second de 22.453 francs le 12 janvier 1893.
L’Ecole primaire de filles du n°49 rue de Charenton et l’Ecole primaire de garçons du n°51 rue de Charenton ouvrent leurs portes pour l’entrée scolaire de septembre 1893. Anne Simon, née Dulniau (Autun 10 mars 1854 – 4 mars 1939 Neuilly), épouse d’Ernest Simon, est la première directrice de l’Ecole des Filles. Elle dirigeait précédemment l’Ecole de la rue de Citeaux. Paul Ambroise Designolle (Saint-Privé 9 octobre 1855 – 1922), époux de Marie-Amélie Sellier, est le premier directeur de l’Ecole des Garçons de la rue de Charenton.
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