126 - Paris XIXe - Rue de Flandre – F.B.
Ce cliché est pris à hauteur du
n°95 rue de Flandre où
Jacques Antoine Thibault n’a pas lésiné sur la dimension des caractères pour signaler sa présence à l’entrée de la
Cité des Flamands qui, sur près de 30.000 m², était occupée depuis les années 1870 par un grand nombre d’entreprises, notamment un grossiste en vins, un dépôt de bières, une fabrique de moutarde, un marchand de chevaux et ses écuries, un entrepôt de grains et farines, une usine de couleurs vernis mastics (J.A. Thibault), un fondeur en cuivre, une usine de bois à œuvrer, un entrepôt de graines et fourrages, etc…
Jacques Antoine Thibault (1858-1926), né à Autun, y avait installé en 1887, une de ses deux usines de fabrique de vernis et couleurs, la seconde étant située à Villers-Saint-Sépulcre dans l’Oise. Marié le 4 février 1888 avec Angèle Desjours (1863-1944), Thibault ouvrira une autre usine à Rieux dans l’Oise, destinée à la production de minium de plomb et de litharge et cèdera ses affaires en 1919 aux frères Paul et Pierre Gamichon. L’entreprise devenue en 1923 la société Gamichon-Carette, transférera à Rieux son activité de la rue de Flandre en 1962.
La Cité des Flamands sera rasée pour y construire, entre 1973 et 1980, les plus hauts buildings de Paris, appelés pompeusement les Orgues de Flandre. La fameuse porte d’entrée de la cité sera conservée, rebaptisée Porte des Flamands (à la place de son nom d’origine Cité des Flamands) et déplacée d’une quarantaine de mètres…
Voir ICI ► Ce qu’il reste de la Cité des Flamands aujourd’hui

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