Tout Paris

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JeanMarc
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Re: Tout Paris

► Cartoliste Tout-Paris classée par numéros
► Cartoliste Tout-Paris classée par arrondissements

TOUT PARIS - 1757 - Rue Jacques-Kablé à la Rue Philippe-de-Girard (XVIIIe arrt.)

Le 27 juin 1887, les sieurs Laubière et Mallmann adressent un mémoire au Préfet de la Seine afin d’obtenir l’autorisation de percer une voie entre les rues Philippe-de-Girard et du Département sur des terrains leur appartenant. Le conseil municipal réceptionne ce mémoire le 30 juillet 1887 et, au vu de l’engagement pris par lesdits Laubière et Mallmann, décide d’approuver ce projet.
Un décret, signé le 12 novembre 1887 par Jules Grévy et son ministre de l’intérieur Armand Fallières, entérine cette décision : la nouvelle voie (qui prendra le nom de rue Jacques Kablé le 9 août 1888), ouverte par Laubière et Mallmann, est classée, dans le 18e arrondissement, au nombre des voies publiques de Paris.
Jules-Albert Laubière (1842-1905), né à Alençon, est métreur et demeure 12 avenue Frochot dans le 9e arrt., lors de son mariage du 29 septembre 1866, avec Marie-Louise Olympe Dutrou (1847-1897) ; sont témoins au mariage, ses frères Léon et Edmond Laubière, tous deux entrepreneurs dans le bâtiment.
Grâce à son statut de métreur et vérificateur, Albert Laubière se saisit de très nombreux terrains à Paris et, à l’aide d’architectes pris en collaboration et, notamment de ses frères entrepreneurs, il réalise pendant trente ans, plus d’une centaine de constructions, lors de ces opérations immobilières.
De son côté, Émile Jean Marie Chevalier de Mallmann (1863-1914), tantôt négociant, parfois ingénieur et quelques fois banquier, vient lui prêter main forte, côté financier.

En prévision des immeubles à édifier sur la future rue Jacques Kablé, Albert Laubière, propriétaire des terrains, fait appel à l’architecte Jean Vivien Georges Brière de l'Isle (1847-1902) qui dresse les plans de sept bâtiments et dépose une première demande de permis de les construire le 14 avril 1886.
L’ouverture de la rue Jacques Kablé ayant été actée par le décret de 1887 précité, Laubière et son architecte Brière réitèrent leur demande, le 1er février 1889, pour bâtir leurs sept immeubles.
Le bâtiment à façade en pierre de taille, représenté à gauche sur le présent cliché, formant l’angle du n°56 rue Philippe-de-Girard / n°16 rue Jacques Kablé, fait partie des maisons construites par Georges Brière et a été achevé en 1890.
Le rez-de-chaussée a été affermé en tant que boulangerie à partir de 1893 à Dudillot qui l’a cédée l’année suivante à M. Adam, lequel l’exploitait toujours en 1914.

En face de la boulangerie, l’immeuble du n°54 bis rue Philippe-de-Girard / n°19 rue Jacques Kablé a été achevé plus tard et n’a reçu son premier occupant du rez-de-chaussée, le distillateur Guéride, qu’en 1900. En 1905, Chauchard lui a succédé et y était toujours présent en 1914.

Aujourd’hui, la boulangerie est devenue le « Royal Taste food » et le marchand de vins a laissé sa place au restaurant soudanais Assiaf devenu la Coupole en 2022.

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publié par zelig dim. 16 janv. 2022 10:43 ► ICI
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TOUT PARIS - 1490 - Église de la Villette, Saint-Jacques, Saint Christophe (XIXe arrt.)
FF. Paris


La première Église de la Villette, dédiée à Saint-Jacques-Saint-Christophe, construite au milieu du XVe siècle, se situait sur la Grande Rue de la Villette ou Chaussée allant de Paris au Bourget, la future rue de Flandre. Le bâtiment s’étendait sur la Rue Saint-Jacques ou Rue de l’Église (aujourd’hui Rue de Nantes) au coin de ladite rue, précisément au n°132 rue de Flandre actuel. L’église était dotée d’un clocher avec coq et d’un presbytère avec jardin.
Dès 1712, il est reconnu qu’elle est trop étroite pour le nombre de fidèles qui la fréquentent, et il est question de la remplacer… mais il faudra plus d’un siècle pour voir un projet de translation se décider.
Les terrains nécessaires à la future construction d’une nouvelle église sont acquis par la commune, à l’audience des criées du 17 août 1836, au prix de 64.300 francs ; le cessionnaire n’est autre que Jean-Baptiste Louis Fleury Houy dit Houy-Neuville (1781-1841), originaire de Maintenon, demeurant au n°374 rue Saint-Denis, ancien notaire à La Villette d’octobre 1806 à mars 1816 puis agent d’affaires (mis en faillite le 23 août 1836), lequel avait tenté, sans succès, au moyen de très nombreuses annonces de 1828 à 1834, d’échanger, louer ou vendre ces terrains comprenant « maison, cour, magasins et hangars près le pont tournant » dont une partie servait de « chantiers et de dépôts de charbon ».
Une ordonnance royale du 17 octobre 1836 confirme la cession des terrains situés sur la future place de Bitche, près du canal de l’Ourcq.
L’architecte Paul-Eugène Lequeux (1806-1873) dresse les plans du futur édifice et établit un premier devis s’élevant à 235.401 francs, projets qu’il présente le 5 février 1838 au conseil municipal. Le 11 mars 1838, les édiles municipaux se réunissent à nouveau et votent un crédit de 240.000 francs, payable en 12 ans par augmentation des centimes additionnels. Un crédit définitif fixé à 242.550 francs sera voté le 14 février 1839.
La première pierre est posée en juin 1841, après qu’on ait voté un crédit de 600 francs le 9 mars 1841, pour en assurer les frais.
La dernière personnalité à se marier en l’ancienne Église de La Villette est le fameux auteur dramatique Eugène Scribe (1791-1861) qui y épouse, le 8 juin 1842, Clarisse Marduel (1808-1884), veuve du négociant de La Villette, Claude Benoît Biollay (1796-1841).
La nouvelle Église Saint-Jacques Saint Christophe, ouverte en août 1843 alors que les travaux ne sont pas encore achevés, sera consacrée et inaugurée le 27 octobre 1844 par l’archevêque de Paris, en présence du maire de La Villette, Edme-Dominique Sommier.

Tout Paris - 1490 - Église de la Villette, Saint-Jacques, Saint Christophe (Place de Bitche) (XIXe arrt.).jpg
Tout Paris - 1490 - Église de la Villette, Saint-Jacques, Saint Christophe (Place de Bitche) (XIXe arrt.).jpg (165.25 Kio) Vu 156 fois

Dès octobre 1843, le conseil accorde un fonds pour décorer de peintures et de sculptures le nouveau sanctuaire.
Moyennant 6.000 francs, le sculpteur Antoine-Laurent Dantan ainé (1798-1878) réalise en 1843, le bas-relief en marbre blanc de la chaire à prêcher et les deux statues en pierre de la façade du portail de l’église (Saint-Jacques à gauche et Saint-Christophe à droite).
De 1843 à 1851, le peintre Jean-Francois Brémont (1807-1868) va créer, de 1843 à 1851, une série de vingt-huit fresques et peintures murales, notamment le Martyre de Saint-Jacques, le Martyre de Saint-Christophe, les Disciples d’Emmaüs, Saint Paul à Ephèse, la Résurrection de Lazare le Bon Samaritain. Brémont obtiendra pour son œuvre 9.000 francs par la ville et 6.000 francs par l’état.
En 1844, un artiste anonyme y exécute une copie sur toile, d’après une fresque de Raphaël Sanzio du Vatican, intitulée « Le Pape Léon le Grand repoussant les hordes d'Attila », qui sera tout d’abord exposée dans la Sacristie, avant d’être transférée à l’intérieur de l’église où elle figure toujours actuellement.

Le Pape Léon le Grand repoussant les hordes d'Attila (toile anonyme 1844, Église St Jacques St Christophe)
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TOUT PARIS - 1978 - Rue d'Amsterdam (IXe et VIIIe arrt.)
F. Fleury, 43 avenue de la République, Paris

A droite, au premier plan, la Maison de la veuve Chervet, Grand Bazar de l’Ouest et d’Amsterdam, n°8 à 12 rue d’Amsterdam, propose ses jouets, bijouterie, parfumerie, cristaux, papeterie, ustensiles de ménage, articles de voyage, chaussures etc…
Détruit dans les années 1980, il a été remplacé par un bâtiment impersonnel bétonné accueillant la Grande Récré et le magasin de vêtements pour enfants Okaïdi.

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Pierre Chervet (1829-1890), né à Saint-Étienne où son père était marchand, rue Froide, est venu s’installer à Paris au n°11 rue de l’Échaudé-St-Germain en tant que marchand Bimbelotier, y a épousé le 7 juillet 1859, à Paris 6e (ancien 10e arrondissement), Anne Berton (1833-1881), fille d’un tuilier de Cluny en Saône et Loire.
En 1862, on retrouve Pierre Chervet à la tête du Bazar de l’Abbaye, situé au n°6 rue Gozlin (rue Sainte-Marguerite-St-Germain jusqu’en 1861), à quelques pas de la rue de l’Échaudé.
Conservant son affaire, Chervet fait l’acquisition, en 1870, d’un emplacement situé au n°10 rue d’Amsterdam, appartenant à Auguste Haguet (1835-1906) et à sa mère, Louise Basset (1801-1872), veuve du loueur de voitures et cocher Joseph Haguet (1806-1855) ; celui-ci avait géré une entreprise de location de voitures au n°11 rue de la Chaussée d’Antin, de 1847 à 1854 ; après son décès, son fils et sa veuve avaient transféré leurs hangars et écuries, en 1856, aux n°8 et 10 rue d’Amsterdam. C’est donc la partie située au n°10 que Haguet a cédé en 1870 à Pierre Chervet pour aménager son nouveau Bazar.
Quatre ans après, le 26 juillet 1874, Pierre Chervet cède son Bazar de l’Abbaye de la rue Gozlin, à une de ses nièces Philiberte Philippine Bonnard (née en 1847 à Lyon, fille de Françoise Mélanie Chervet), mariée depuis le 26 janvier 1869 avec Louis Adolphe Victor Godin ; en fait les époux Godin étaient tous deux employés dans le bazar de Chervet, dès avant leur mariage.
En 1876, Chervet acquiert le n°8 rue d’Amsterdam, permettant d’accroître sa surface de vente.
Après le décès de son épouse Anne Berton le 16 juin 1881, Pierre Chevet vivra en concubinage avec Claudine Chaléat (1846-1919), donnant naissance à Pierre Claude Jean Chervet (1885-1934).
Pierre Chervet se marie officiellement le 12 mars 1889 avec Claudine Chaléat, et décède l’année suivante, le 28 mai 1890.
Le Bazar englobant dorénavant les n°8 à 12 rue d’Amsterdam, est géré, à compter du 8 janvier 1891 par la société Berton, Chaléat et Cie au capital de 300.000 francs ; Louis Berton n’est autre qu’un neveu de Pierre Chervet, né en 1865, qui, employé au bazar de son oncle, avait été témoin à son mariage de mars 1889.
A partir de 1900, le Grand Bazar de l’Ouest et Amsterdam est géré par la veuve Chervet, puis, après sa majorité atteinte, avec son fils Pierre Claude Jean Chervet.
Celui-ci a épousé Juliette Louis Pauline Malard le 24 janvier 1909 et, dix mois après, en a divorcé le 17 novembre 1909, « à la requête et au profit de la femme ». Pierre Chevet, demeurant toujours 12 rue d’Amsterdam, a épousé en secondes noces, le 2 juillet 1925, Antoinette Marie Sophie Bret…
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TOUT PARIS - 1677 - Avenue d'Antin au Faubourg Saint-Honoré (VIIIe arrt.)
► voir ici version colorisée de cette Cpa

Le photographe a vraisemblablement posé son trépied sur le parvis de l’Eglise Saint-Philippe du Roule.
A gauche, l’immeuble du n°71 rue La Boétie fait l’angle avec le n°30 avenue d’Antin, là où, précisément, sera percé l’un des accès à la Station de métro Saint-Philippe-du-Roule qui ne sera ouverte qu’en 1923.
A droite, en premier plan, on aperçoit l’entrée de la rue du Commandant Rivière (n°1), à l’angle du n°71 avenue d’Antin. Cet emplacement demande qu’on en donne quelques explications. Jusqu’en 1875, l’avenue d’Antin (anciennement allée d’Antin) commençait au Cours-la-Reine et se terminait au Rond-point des Champs-Elysées ; de 1876 à 1886, elle est prolongée jusqu’à la rue du faubourg Saint-Honoré, en traversant la rue de Ponthieu, la rue du Colysée et la rue de La Boétie ; cette dernière section, La Boétie-Saint-Honoré, est ouverte par décret du 27 juin 1884, tandis que, dans le même temps, un arrêté du 19 novembre 1883, permet le percement d’une nouvelle voie dénommée rue du Commandant Rivière sur la place qu’occupait la cour Saint-Philippe-du-Roule (anciennement Cour du Commerce depuis 1840).
L’architecte et entrepreneur Victor Berruet, déclarant être propriétaire de cet ilot, dépose quatre permis de construire les 18 août, 1er septembre, 27 octobre et 17 novembre 1883, afin d’édifier 18 bâtiments dans le prolongement de l’avenue d’Antin et sur la voie nouvelle (rue du Commandant Rivière) issue de la transformation de la Cour Saint-Philippe.
Victor Berruet (1844-1898), né à Sémur-en-Auxois en Côte-d’Or, tailleur de pierres, s’est marié le 9 novembre 1856 à Alise-Sainte-Reine d’où était originaire son épouse Brigitte Edon (1838-1897). Devenu architecte en 1871, il restera insaisissable quant à ses lieux de résidence parisiens (22 rue de Châteaudun, 80 rue La Boétie, 9 rue Ambroise-Paré, 12 rue des Deux-Gares) conservant en réalité son point d’attache à Montigny-les-Cormeilles.
En dehors de ces constructions de l’avenue d’Antin / Commandant rivière / La Boétie, on ne connait que deux réalisations parisiennes exécutées par Victor Berruet : avenue Marceau / rue de Cadix (16 bâtiments de rapport) en 1884 et rue Saint-Maur / rue Pache (10 bâtiments) en 1885. Victor Berruet est décédé le 13 juillet 1898 à Montigny-les-Cormeilles.

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publié par zelig ven. 18 févr. 2022 12:04 ► ICI

Achevé en 1887, l’immeuble d’angle du n°71 avenue d’Antin (voie rebaptisée de 1918 à 1945, avenue Victor Emmanuel III puis, à partir de 1945, avenue Franklin Roosevelt) n’est aménagée en pharmacie, au rez-de-chaussée, qu’à compter de 1889, sous l’enseigne de Pharmacie Normale du Roule, et affermée à Honoré Petit.
Le 12 novembre 1892, Petit vend son officine à Paul Sabatier (1857-1906), qui, précédemment, tenait une pharmacie au n°86 avenue de Villiers. Veuf de Justine Chéron, décédée en 1891 à 24 ans, Sabatier se remarie en secondes noces le 23 mars 1893, avec Justine Chéron (1873-1964), sœur de sa première épouse.
Sabatier garde cette affaire dix ans avant de la céder, le 15 septembre 1901 à Emile-Charles Lancosme, fraichement diplômé depuis le 19 juillet 1901.
Émile-Charles Lancosme (1875-1952) est né à Saint-Germain-en-Laye où son père, Edme Lancosme, était garçon marchand de volailles avant de devenir, en 1884, commis d'agent de change.
Lancosme tiendra cette pharmacie pendant 51 ans et se mariera sur le tard, à l’âge de 76 ans, le 5 mai 1951, avec Joséphine Aoustin. Il est décédé le 26 mai 1952 à Paris 7e.
La Pharmacie du Roule est toujours active aujourd’hui.

Pierre Benoit (1886-1962), le célèbre romancier, a vécu au n°71 rue Franklin Roosevelt de 1953 à 1960, partageant son temps avec sa villa de Ciboure, dans les Pyrénées-Atlantiques, où il est décédé. Le nom de l’héroïne de ses romans avait la particularité de commencer par la lettre A : Antinéa dans l’Atlantide, Axelle, Aïno, Alberte, Antiope dans la Chaussée des Géants, Athelstane dans la Châtelaine du Liban, Aurore dans Koenigsmark, Apsara dans le Roi Lépreux, Armide dans le Soleil de Minuit, etc…
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TOUT PARIS - 10 - Caserne des Sapeurs-Pompiers de la Rue Haxo - Défilé de la Garde (XXe arrt.)
Collection F. Fleury


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Re: Tout Paris

Environs de Paris - 218 - Bords de la Marne - Charenton Saint-Maurice - Plaisirs du Dimanche - En attendant la Friture !
Collection F. Fleury


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Re: Tout Paris

16 - Saint-Maurice-Charenton - Plaisirs du Dimanche - En attendant la Friture !
Collection F. Fleury

Version colorisée de la carte précédente
Saint-Maurice-Charenton - Plaisirs du Dimanche - En attendant la friture.jpg
Saint-Maurice-Charenton - Plaisirs du Dimanche - En attendant la friture.jpg (131.46 Kio) Vu 60 fois

Le journal le National du 26 mai 1900 répertorie dans sa rubrique « Maisons recommandées », celles qui proposent « matelotes et fritures » :
— A Alfort, M. Sylvestre, ancienne maison Faure, matelotes et fritures, jardins et bosquets, rendez-vous des canotiers.
— A Alfortville, maison Schneider, Café-Restaurant de la Marne, 25 quai d’Alfortville, matelotes et fritures, jardins et bosquets, rendez-vous des cyclistes.
— A Alfortville, maison Tairraz, Au Pêcheur matinal, 5 quai de la Marne, friture et matelote, cabinets de société, jardins et bosquets en face les bateaux.
— A Charenton-Saint-Maurice, Café-restaurant Leroux, Aux Trois arrivées, 2 quai de la République, matelote et friture, jardins et bosquets, cabinets de société.
— A Saint-Maurice, M. Laynerie, Aux deux Lauriers, 13 quai de la République, matelote et friture, jardins et bosquets.
— A Saint-Maurice, Restaurant Charles Breton, A la Renaissance, 3 Grande-Rue, jardin et bosquet, déjeuner à la carte, spécialité de matelote et friture.

En 1901, deux autres restaurants-traiteurs viennent s’installer à Saint-Maurice :
— A la descente du Bois, Gérard traiteur, 62 Grande-Rue, jardins et bosquets, matelote et friture.
— Café-restaurant de la Mairie, 24 Grande-Rue, propriétaire Luxembourger, passage de bateau gratuit, matelote et fritures
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Re: Tout Paris

TOUT-PARIS - 1773 - Rue Lecourbe à la Rue Péclet (XVe arrt.)

L’immeuble situé au premier plan gauche, formant l’angle du n°29 rue Péclet et du n°148 rue Lecourbe, a été édifié en 1894-1896 pour Étienne Jules Lamotte et son épouse Pauline Thérèse Pracquin (1838-1907), sur les plans des architectes Théodore Sorets (1860-1896) et Charles Hippolyte Ragache dit Henri Ragache (1848-1929). La demande de permis de construire a été déposée le 8 avril 1892.
Succédant à son père Charles Pierre Lamotte (1807-1867) qui exerçait l’activité de serrurier dès avant 1839 au n°127 rue de Sèvres, Étienne Jules Lamotte avait repris les affaires de celui-ci en 1857 et avait déménagé une première fois ses ateliers en 1866 au n°24-28 (devenu n°32-38) boulevard du Montparnasse, avant de s’installer définitivement en 1875 au n°148 rue Lecourbe. Lamotte s’était spécialisé dans la construction de serres chaudes.

Dès la fin de la construction de l’immeuble en 1896, le rez-de chaussée est affermé, en tant que limonade-tabac, au sieur Bisson qui, en juillet 1902 cède l’affaire à Louis François Alfred Reiffsteck.
Louis Reiffsteck (né le 8 avril 1851 à Montmirail), marié en 1893 avec Céleste Léonie Barret (1868-1958), est, en 1891 typographe, puis, en 1893, expéditeur au "Petit Journal" demeurant au n°42 rue Ramey. Plus tard il s’installe à Pantin où il tient un café-tabac au n°68 rue de Flandre, affaire qu’il cède en décembre 1901 à M. Raffin.
Clara Marianne, fille des époux Reiffsteck, nait le 22 juillet 1902, chez ses parents buralistes limonadiers au 148 rue Lecourbe. Le 17 août 1907, Reiffsteck vend sa brasserie tabac du 148 rue Lecourbe à Revirand, lequel la revend le 14 avril 1910 à François Bretout…
Aujourd’hui l’emplacement est occupé par une agence de la BNP.

Voir ICI ► Vue actuelle de la rue Lecourbe à l’angle de la rue Péclet
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